-Présentation du joueur :
Double compte de Raïden.
-Présentation du personnage :
Prénom : Reave
Nom : Blown
Age : 27
Race : Humain
Occupation : Révolutionnaire
Physique :
Un corps distingué, détaché de la foule. Une ombre unique, reflétant la prestance et l’allure de Reave. Plus ou moins musclé, la création de Dieu se voit doté d’une grande taille et d’une corpulence parfaite. Un point important sur cette anatomie : les jambes, fines, mais puissantes, formés par des os solides, constituent le pilier fondamental du style de combat du propriétaire. Tout en longueur, la silhouette se faufile partout. Les combats ardus menés par Reave lui ont bâti des épaules affutées qui lui donnent une stature imposante, et un abdomen renforcé par des exercices quotidiens. L’homme dispose de mains gigantesques lui permettant de tenir des pistolets de grande taille, son arsenal principal, ainsi que de longs bras qui lui donnent un rayon d’action large et optimal. Passons à son faciès, miroir des sentiments de Reave, qu’on pourrait qualifier d’ « angélique » si une cicatrice ne le traversait pas. Blessure qui d’après lui, à toucher son honneur et sa fierté. En dessous de cette meurtrissure se cache une vue de lynx, deux yeux couleur émeraude qui ont l’air de lire dans l’âme, un regard examinateur, repérant des détails quasi imperceptible. Sa bouche, elle, est une paire de lèvres souriante, qui parle sagement. Son nez, comme une petite colline, surplombe le reste, élément séducteur de ce visage, d’une proportion raffinée ; entouré par deux ailes frémissantes. Et flottant dans la brise, sa tignasse brune hérissée, coiffure extravagante qu’il laisse au vent, lisse et soyeuse.
Au niveau vestimentaire, Reave transporte avec lui une véritable armure recouvrant la totalité de son corps. Construite avec de la pierre pure par un forgeron de faible renommée mais d’une grande expertise, cette armure étrangement légère est très résistante et lui permet de bouger aisément. Une chose qu’il aime bien, c’est sa cape, enfin, cela ressemble plus à plusieurs morceaux de tissu qu’il enroule autour de son cou comme une écharpe, donnant l’impression d’un nomade du désert. Pendant les combats, pour dissimuler sa blessure faciale, il porte un masque fabriqué avec le reste, qui à l’avantage d’augmenter sa vision.
Morale :
Dans la matière grise de cet humain se cache une intelligence bouillonnante. Un bazar de nombres et d’équations, qui pour les esprits faibles ne veulent dirent grand-chose, mais pour Reave, un tas de données importantes. Un magicien des chiffres, qui s’en sert dans la vie quotidienne comme dans un combat. Il peut se sortir de certaines situations grâce à cela et régler un tir selon certaines conditions : hauteur, vitesse, tout ce qui définie la puissance et la trajectoire d’une balle tirée par ce mathématicien. Mais à part cette supériorité, Reave détient bien d’autres caractères propres à lui-même. C’est un gentilhomme d’une grande bonté, détestant les idées de despotisme où de dictature et la politique du gouvernement, ce qui l’a mené a devenir un révolutionnaire endurci. Il s’est fixé une règle d’or : « Ne jamais tombé face contre terre devant un ennemi » ; et même si cela parait démesuré au vu des adversaires qui parcourent le monde, Reave tient vraiment à cette règle et n’a pour l’instant pas baissé les yeux. Mais le tireur à tout de même son péché mignon, c’est un vrai buveur de rhum à ses heures perdues. C’est la seule chose qui le rend joyeux et festif, même si cela ne l’empêche pas d’être sur ses gardes tout le temps. L’homme détient aussi son « sanctuaire », il appelle comme ça les nuits quand il sort, éclairé par la pleine lune, restant en admiration devant la beauté de la voûte céleste, parsemée d’étoiles qui représentes chacune une personne et l’astre géant, le rêve de chaque individu. Dépourvu de romantisme, Reave est tout de même un séducteur malgré lui ; tous ces mouvements sont des arabesques qui paraissent nous dire des choses. Mais dans tous les cas, cet homme de confiance tracera sa route pour accomplir son objectif et ne s’arrétera pas, restant fidèle à ses ultimes convictions.
Fruit du démon : Aucun
Histoire :
Dans les confins de South Blue, aux bordures de Grand line, se trouvait une île de terre grisâtre, désertique et infertile, jonchée par quelques cabanes de bois, sous un ciel menaçant chargé de pluie. Sur la plage, un navire échoué et quasiment détruit d’une expédition tout autant ruinée. Ce matin, le village principal jouissait d’une étrange agitation, la place était bondée de personnes qui s’entassaient pour venir voir ce qui se passait. On entendu des cris d’enfants, et la foule sut qu’une mère avait donné la vie aujourd’hui. Mais si cela semblait si important, c’était parce que le père faisait partie de l’expédition en question ; dont le marin était le dernier survivant. Le nouveau parent berçait son enfant dans ses bras, des larmes de joies dégoulinaient sur son visage. La mère se reposait dans une des habitations, soulagée d’avoir passé cette épreuve et tellement contente d’avoir mis au monde un merveilleux bambin. Pendant dix longues années l’enfant évolua, on détectait déjà chez lui une attirance pour les chiffres, et un amour pour les armes à feux qu’utilisaient son père. Un magnifique pistolet gravé crée dans un métal parfait, une souplesse, légèreté, cadence et précision extrême. Voyant que son fils aimait ce type d’arsenal, le père lui donna quelques leçons, et voyant que Reave les utilisaient à merveilles, le vanna en lui disant de s’enrôler dans la marine entant que tireur d’élite. Pour un enfant ce cette âge, le monde était un infini charabia incompréhensible, la marine, les pirates, tout. Mais quand il fut en état de comprendre l’univers qui l’entourait, le jeune homme demanda des explications approfondis à son père. Sachant qu’il ne pourrait pas fuir, le marin déversa tout ce qu’il savait, ce qui représentait une immense quantité d’informations que l’adolescent emmagasina dans sa mémoire. Il comprit la totalité, les méfaits des pirates, les erreurs du gouvernement, et s’intéressa à une idéologie particulière, la révolution. Cette assemblée d’êtres tous aussi puissants que les autres c’était rangée à part, elle voulait faire basculer l’ordre qui contrôlait ce monde pour créer une anarchie. Cette notion plaisait à Reave qui rêvait de quitter cette île pour découvrir le reste du vaste monde. Il se fixa donc des objectifs bien précis, et entreprit de s’entraîner un maximum pour devenir un membre à part entière des révolutionnaires. Il voulait que son nom résonne. Puis vint un jour différent des autres ; un renégat condamné au bagne par le chef du village il y a de cela un an avait tenté à maintes reprises de s’attaquer à des habitants. Des gardes avaient donc été posté, mais Reave, très agile, s’était tout de même enfui. Il avait avec lui un petit pistolet que son père gardait normalement précieusement. Le jeune voulait voir si son entraînement avait porté ses fruits en chassant le repas du midi. Il avançait prudemment dans les hautes herbes forestières, le doigt sur la gâchette. Un craquement de branche éveilla son attention, se dirigeant vers l’endroit d’où le bruit provenait, il leva le canon. Un coup de pied lui fit perdre l’équilibre et Reave lâcha l’arme. Le tireur se retourna vivement et vit devant lui un homme hirsute tenant un couteau bien réel dans sa main. Apeuré, l’adolescent se mit à courir à toute vitesse à travers les bois, l’autre le suivait avec son menaçant poignard. Un coup de feu détona, faisant fuir les oiseaux perchés sur les branches, Reave osa regarder derrière lui : la carcasse du banni s’écrasa lourdement sur le sol et une silhouette se dessina dans la brume au loin. Son paternel l’avait sauvé d’une mort certaine, en abattant le fourbe avec son sublime revolver. Ce fut ce moment sombre qui renversa la vision du monde de Reave. Tout fut chamboulé, absolument tout. Le terme de « danger » avait enfin pris une place importante dans son jeune esprit. Et c’est ainsi que bien longtemps après Reave partit en mer, réalisant le début de son rêve, portant sa ceinture le pistolet de feu son père, pistolet dont il lui a donné son nom : Strife.
Post RP :
Le soleil était à on zénith, la mer calme ramenait péniblement la petite embarcation sur la plage. Quand la coque s’enfonça dans le sable doré, la porte de la cale s’ouvrit et Reave en sortit. La chaleur était suffocante ; il essuya la sueur de son front et poussa un soupir :
« Bon sang. Je suis minable en navigation, pourquoi il a fallut que j’arrive sur cette île. »
Reave observa tout ce qui se dévoilait devant lui, il reconnaissait cette île, bien qu’accueillante, c’était un repaire de bandits des montagnes :
« Tant que ces imbéciles de montagnards ne viennent pas me déranger tout ira bien. »
Le grand homme mit alors pied à terre et avança vers la ville. Il continuait de scruter les hauteurs, un magnifique endroit aux mains des bandits. Il arriva à un carrefour de quatre grandes rues, l’une d’elle était la place du marché. Reave pensait à ce dont il avait besoin :
« Donc, si je récapitule, il me faut des vivres pour une vingtaine de jour et des vêtements chauds. »
Pendant qu’il continuait de marcher dans la rue, des hommes habillés en blanc, sabre à la ceinture, arrivèrent :
« Holà ! Mais c’est qu’il y a du monde aujourd’hui ! Dégagez d’ici ! »
Pour le déplaisir du tireur, ces hommes sans manières étaient des bandits :
« Fallait-t-il vraiment que ça m’arrive ? Si ça continue je vais devoir m’en mêler. »
Les habitants avait déserté la rue, d’abord un grouillement humain, elle s’était vidé en un rien de temps. Remarquant qu’il était tout seul, Reave posa une main prudente sur son arme. Les brigands en train de piller se retournèrent vers lui :
« Tu sais qui on est ? » Demanda l’un. « Des bandits des montagnes ! Alors à moins que tu veuilles mourir atrocement va-t’en d’ici !
_ Vous croyez que je vais rester là sans rien faire ? J’ai besoin de nourriture et ce n’est pas des voleurs de basse besogne qui vont empêcher d’accomplir mes objectifs !
_ Tu as du cran de nous parler comme ça ! Répliqua un des pilleur rouge de colère.
_ Ouais ! Faisons lui payer son insolence !
_ Abrutis … »
Reave commença à sortir son revolver de sa protection et quelques balles de ça giberne :
« Qu’est ce que tu comptes faire avec ça ? S’amusa l’autre. Serait tu un pirate ? Ou un marine ? Quoique tu n’as pas le physique d’un marine. »
Les brigands s’esclaffèrent. Reave, lui, introduisait les balles dans le chargeur. Quand il eut finit, il fit tourner le pistolet rapidement et le pointa sur celui qui lui semblait être le leader :
« Je ne suis ni l’un … ni l’autre. Répondit-t-il froidement.
_ Alors tu n’es qu’un misérable ! Crève !
_ Je suis un révolutionnaire ! »
Le doigt pressa sèchement la gâchette, la balle fut éjecté par le canon, traçant une ligne droite en direction de la tête du bandit. La fumée s’échappa, à peine la détonation avait eu lieu, la balle traversait l’homme qui se tenait devant Reave. Le corps, sous la puissance du coup de feu, fut soulevé du sol, pour s’écraser un mètre plus loin :
« Si il y en a d’autres qui ont des choses à dire, qu’ils le fassent maintenant, tant que j’ai des balles. » Dit le tireur en esquissant un rictus.
Les voleurs avaient déguerpis. Les portes commencèrent à s’ouvrir, et des personnes qui avaient regardé la scène depuis leurs fenêtres lançérent des acclamations :
« Ceux qui ne connaissent pas encore la puissance de Strife peuvent se mettre sur leur garde. » Pensa Reave avant de fondre dans la masse humaine.