Présentation du Joueur
Prénom : Jérémy.
Age : 15 Ans.
Sexe : Masculin.
Comment avez vous connu le Forum ? Par Doloxel Phyrexion.
Combien d'heures vous vous connectez par jour ? Une à deux heures en semaine, plus le weekend.
Tes Mangas préférés : One Piece, Dreamland, Death Note, Eyeshield 21, etc.
Ton Pirate préféré dans One Piece : Le Capitaine Pipo (ainsi que son armée de huit-mille ogres et géants).
Hobbys : Glandouiller, et bien sur, faire du RP.
Autres : RAS.
Présentation du Personnage
Nom & Prenom : Zaketsu Hiruma.
Pseudonyme : L'électron libre.
Age : 18 Ans.
Race : Humain.
Sexe : Masculin.
Occupation : Pirate.
Rang Spécial : Psychopathe.
Métier : Aucun.
Physique : La seule chose d'anodine que possède Hiruma, c'est bien son physique. Il est tout à fait banal, si bien que si on ne connaissait pas son moral, on pourrait croire que c'est quelqu'un de normal en le croisant dans la rue. Le seul bémol, c'est son visage déchiré par un rictus de plaisir, lorsque ses pulsions sadiques font surface.
Hiruma mesure un mètre et quatre-vingt-un centimètres, et pèse exactement soixante-huit kilogrammes. Son corps est correctement fortifié : ses muscles ne sont ni atrophiés, ni ridiculement énormes. On va donc dire que son corps est très bien équilibre : un poids idéal pour une taille idéale.
Hiruma à des cheveux noirs relativement courts, qu'il porte généralement redressés en pics. Ses yeux, en forme d'amande, sont de couleur bleue. Il possède une dentition parfaite, cependant, ses dents sont légèrement aiguisées. Non, ce n'est pas un stéréotype du personnage psychopathe. Ou peut-être que si.
En guise de vêtements Hiruma porte... N'importe quoi. A vrai-dire, son style vestimentaire lui importe peu. On peut simplement dire que les dominances de couleur de ses habits oscillent entre le rouge écarlate et le noir de jais.
Caractère & Moral : Hiruma est ce que l'on pourrait appeler un psychopathe. Sans morale ni amour-propre, les seules choses qu'il est capable de faire c'est tuer, et accessoirement, survivre par le meurtre. Il ne s'encombre pas des sentiments et des émotions, il se laisse dominer par ses pulsions. Et quelles pulsions ! Hiruma est en effet souvent dominé par des penchants sadiques, qui le poussent - non contre sa volonté - à faire du mal à autrui. Etant donné que la plupart des tortures qu'il fait subir conduisent à la mort, toute notion d'amitié est exclue de son vocabulaire. A vrai dire, il ne reconnait pas non plus le bien du mal, depuis son séjour en maison correctionnelle pour délinquants juvéniles. Cette période à vraiment tout chamboulé dans son existence : alors qu'avant, il parvenait à maitriser ses pulsions et à attaquer seulement "ceux qui le méritaient", aujourd'hui, il se fiche complètement des personnes qui meurent par sa faute. Autant dire qu'il ne ressent aucune culpabilité. Cependant, il ne faut pas croire qu'il ne peut pas éprouver certains des sentiments que les hommes "normaux" peuvent ressentir. En effet, les deux plus présents chez lui sont la jalousie, et la rancune. L'amour ne lui fait ni chaud ni froid, et il à même tendance à montrer une forte aversion envers ceux qui sont capables d'en éprouver.
Hiruma à assez de mal à passer inaperçu dans la société, vu qu'il ne cherche plus à contenir son comportement sadique, qui génère en lui une sorte de schizophrénie.
Sa vie n'est dictée que par deux petites règles :
- Faire ce qu'il veut.
- Tuer et faire souffrir quiconque s'oppose à lui.
Toutefois, il ne faut pas confondre un psychopathe avec un débile profond. Hiruma est doué d'une certaine intelligence. N'allez pas croire qu'il va s'attaquer à n'importe qui. Il analyse la situation sous différend angles avant de passer à l'action. A noter que se schéma ne s'applique pas forcément à tous les cas, et que, parfois, l'excitation et le plaisir de la torture, le font foncer aveuglément.
Bon, voila, on va dire que j'ai finit cette description mentale - qui colle étrangement avec celle d'un détraqué mental. Référez vous à l'histoire pour des informations plus complexes et pour une évolution chronologique de son comportement.
Fruit du Démon : Genshi Genshi no Mi - Fruit de l'Atome.
Techniques Spéciales : La technique de Hiruma est basée sur un principe basique : l'attaque-défense. En effet, son Fruit du Démon lui permet d'abord de se protéger en faisant graviter ses électrons à grande vitesse autour de lui pendant qu'il lance de faibles décharges électriques. Cela forme donc une sorte de bouclier d'électricité, qui repousse aussi bien les amis - quelle bonne blague - que les ennemis. Une fois l'ennemi sonné par la défense foudroyante, Hiruma projette ses billes sur l'adversaire, qui ne manque pas de se faire électrocuter.
Hiruma ne peut se faire protéger que par un certain nombre d'électrons. Si ceux-ci sont détruits, il lui faut un certain temps pour les régénérer.
Les électrons de Hiruma utilisent le principe du boomerang : ceux-ci reviendront toujours vers Hiruma.
Hiruma peut influer sur le nombre (proportionnel à la taille), la vitesse et la puissance électrique de ses électrons.
Histoire : En me replongeant dans mes souvenirs, je pense pouvoir affirmer que Hiruma n'a jamais eu beaucoup d'amis. Elevé dans une famille modeste et très traditionaliste de South Blue par un père bucheron et ancien militaire et une mère boulangère, les valeurs de l'amitié et de la confiance ne lui furent pas transmises. En effet, ses parents jugeaient que, dans la vie, le travait permet d'ouvrir n'importe quelle porte, et non la prétendue flatterie, réaction exagérée. Il vécut calmement les premières années de sa vie, quoi qu'étant un enfant un peu turbulent et étrange. Lorsqu'il allait chez des amis, il se faisait toujours remarquer des parents, au contraire de ce que pourrait faire un enfant "normal" de son âge, qui tenterait de passer pour un adorable petit chérubin. Oui, on le disait étrange. On le trouvait bizarre, car il était assez violent et avait un tempérament difficile à cerner. Ses parents furent plusieurs fois convoqués par le directeur de l'établissement dans lequel il était scolarisé, notamment pour des problèmes de discipline. Il frappait souvent ses petits camarades, et avait même attaqué un de ses professeurs. Lorsqu'il eut onze ans, il fut renvoyé de son école pour avoir torturé un de ses camarades de classe, puis l'avoir immolé vivant. En effet, il avait assez tôt développé de faibles pulsions sadiques mais assez violentes, qui se stabilisaient cependant pour en faire un mode de vie plutôt excentrique : il parvenait tant bien que mal à se dominer. Il aimait cependant faire ressentir la douleur aux gens et aux choses en permanence, mais uniquement à ceux qui le méritaient. Non pas qu'il fut une sorte de justicier juvénile aux méthodes contestées, mais il n'acceptait envers lui-même que de torturer par rancune ou par jalousie. Il n'irait pas, par exemple, brûler vif un animal innocent qu'il croiserait sur son chemin. Bref, revenons en à l'histoire de Hiruma. Le jour où on le renvoya de son établissement scolaire, il passa tout son nouveau temps libre à réfléchir en tremblant, assis sur une pierre au bord d'un lac de son île natale. Si son entourage ne voulait pas l'accepter comme il était, il devait le faire disparaître. Dans sa tête dérangée, c'était aussi simple que cela.
C'est ainsi que, le soir venu, il décida d'assassiner ses parents. La nuit était déjà tombée, et, habitués à ce que leur fils rentre tard, les parents de Hiruma ne se doutaient de rien. Il étaient tranquillement en train de se reposer sur le canapé de la maison familiale, en train de regarder danser les flammes crépitantes de l'âtre. Il ouvrit discrètement la porte du domicile, puis la referma sans bruit. On pouvait lire dans son regard la haine et la joie. Il éprouvait une sensation curieuse, mais extrêmement plaisante, qu'il n'aurait put expliquer. Il se faufila subrepticement dans la remise, une sorte de placard dans lequel son père rangeait ses outils. Il se saisit de l'immense hache avec laquelle son père tranchait le bois. Elle était lourde, mais un seul coup suffirait à occire ceux qui le méprisaient. A la manière des félins, tapi dans l'obscurité, il avança d'une patte de velours derrière le canapé. Il brandit l'arme au-dessus de son crâne... Et l'abattit sur les silhouètes enlacées qui se blottissaient sur le divan. Son paternel, vif, rapide, et tout en force, arrêta le coup en saisisant l'arme blanche au manche de bois. Le coup n'étant pas puissant, il avait put être bloqué facilement. Déchiré par la rage et par la simplicité de son geste irréversible, Hiruma décida d'en finir à main nues, se jetant sur père. Ex-Marine, l'adulte n'eut pas de mal à immobiliser le gamin. Dans le feu de l'action, il frappa sa descendance plusieurs fois. Deux coups à la tête et sept dans son corps chétif suffirent à le faire s'évanouïr. Il tomba à terre, et perdit connaissance dans une mare de sang vermeil. Ses yeux se fermèrent doucement, avant qu'il ne sombre dans un sommeil factice et cauchemardesque.
Lorsqu'il se réveilla, il était dans une pièce toute blanche. Il dormait dans un lit propre, et à coté de lui, sur une table de nuit, se trouvait un plateau repas. Il le prit doucement, ses membres étant encore ankylosés par la violence des coups portés par son père. Dans l'assiette encore fumante, il y avait du riz à la crème et aux champignons. Sur le plateau il y avait un couteau et une fourchette. Cachant le couteau dans un revers de son pyjama blanc, il entreprit de manger une cuillerée de riz. Il n'avait qu'un goût fade . Son nez était cassé. Il ne sentait plus les saveurs des plats, et, de surcroit, chaque mouvement de mâchoire lui infligeait de terribles souffrances au niveau du visage. Il rejetta le plateau par terre, répandant de la nourriture sur le sol ivoirien et carrelé. Le bruit déclenché par le jet et l'explosion de l'assiette attira bien vite deux hommes vétus de blouses blanches, et dont le cou ornait un stéthoscope. Ce devaient tous deux être des docteurs. L'un d'eux s'approcha du lit où était assit Hiruma, appuyé contre deux oreillers moelleux. Il lui releva la tête, et lut dans ses yeux le même regard haineux que lorsqu'il avait tenté de tuer ses parents. Il se retourne vers son confrère et hocha la tête horizontalement. Alors que tous deux allaient sortir de la pièce et repartir dans leurs quartiers, Hiruma sauta sur le médecin qui était venu vers lui. Sortant la lame qu'il avait caché dans ses vêtements provisoires, il poignarda violemment au coeur le docteur sur qui il avait bondit. Il perfora la chair, trancha les tendons, et abima des os. Et, dans un bain de sang, alors que tous ceux qui passaient près de la chambre hurlaient, alors que l'on essayait de l'arrêter, il continuait son opération maccabre, comme possédé par un démon qu'il aurait reçu à la naissance. Au but de quelques minutes de cet effroyable spectacle, de cette boucherie machiavélique, on tenta en vain de l'arrêter. Petit, vif et agile, il parvint à s'échapper du bâtiment. Ses vêtements couverts de sang donnaient l'impression que leur porteur était un être venu des enfers, lorsqu'il courait à toute vitesse dans les rues de la ville où il habitait. Semant les docteurs au gré des ruelles, son domicile. Il jeta un oeil dans le ciel, et observant le soleil qui parvenait à son zénith, décida de finir ce qu'il avait commencé la veille.
Comme le soir précédent, il rentra dans la maison calme et chaleureuse. Ses parents n'étaient pas au rez-de-chaussée : ils se trouvaient à l'étage. Montant les marches de l'escalier de bois, le couteau à la main, il pouvait entendre sa mère pleurer le sort de son fils, tandis que son père la reconfortait avec beaucoup de mal. Il s'approcha silencieusement, et tenta une nouvelle d'assassiner ceux qui representaient, pour lui, une vie de misère et de malédiction. Une fois de plus, son père fit une démonstration de ses réflèxes foudroyant, et, cognant de plus belle sur sa progéniture, l'envoya une nouvelle fois au tapis.
Une fois de plus, Hiruma se reveilla dans une salle aux murs blanchâtres. Cependant, il était ligoté par une sorte de camisole de cuir et d'acier, et était gardait captif dans une pièce fermée par une porte de métal blindée. Cette fois, les psychiatres avaient renforcé la sécurité, de façon à ce qu'il ne puisse plus s'enfuir et recommencer à tuer. Un interne, apparemment supérieur dans la hiérarchie au vu de sa blouse bien différente, entra dans la pièce. Il laissa à Hiruma le temps d'apercevoir deux gardes, armés de pistolets surement chargés avec des fléchettes anesthésiantes. Il pénétra donc dans la pièce d'isolement, et commença un discours à sens unique avec le jeune détenu :
"Bonjour Hiruma. Tu ne dois pas avoir peur, je suis le docteur Troubetzkoy. Docteur Milan Troubetzkoy. Vois-tu mon garçon, je ne te veux aucun mal. Je veux même te guérir. Mais ne te fais pas d'illusions. Tu es atteint de graves troubles psychiques que mon équipe médicale ne pourra surement pas soigner. Tu seras probablement gardé ici jusqu'à ta majorité, avant d'être transféré au centre pénitencier et psychiatrique de l'île de Montfavet, dans lequel tu finiras paisiblement ta misérable existence. Je puis bien sur comprendre que tu ne souhaite pas parler, au vu de ton état et des calmants qui t'ont étés administrés, c'est pourquoi je vais te souhaiter un bon séjour parmi nous pendant les sept années à venir. Sur ce, bonne journée.", dit-il avant de partir, en souriant, par là où il était entré. Ce médecin devait être un véritable sadique pour parler de ses patients comme cela. Mais bon, il devait quand même avoir raison, charlatan ou non. Hiruma passerait surement le restant de sa vie dans des établissements pour fous et déficients mentaux. Reste à savoir s'il arrivera à s'évader, et terminer son oeuvre, ou pas.
Hiruma vécut une année au centre pénitencier de son île natale. Il endura cette année de torture morale insoutennable sans broncher, sans prononcer un mot. Il semblait contenir ses pensées et ses faiblesses dans le mutisme, tandis que d'autres les laissaient exploser par des cris qui auraient angoissé plus d'un visiteur. Suivant de nombreuses thérapies afin de le rediriger dans le droit chemin, cette expérience perturba beaucoup le petit Hiruma, alors âgé d'une douzaine d'années. Enfin... Cela ne le "perturba" par vraiment, étant donné qu'il n'était pas vraiment normal. Les mauvais esprits auraient pu dire que cela à aggravé son cas, et, s'ils l'avaient fait, ils auraient eu bien raison de traiter cet efnant-démon de la sorte. Au fur et à mesure que les traitements s'enchaînaient, Hiruma se pervertissait de plus en plus, ramenant au quotidien ses rares pulsions sadiques. Au plus on tentait de guerrir sa santé mentale, au plus il se pervertissait. Et puis, ce fut la délivrance. Il profita d'une seconde d'innatention de la part des gardes à la fin de la pause-déjeuner pour s'enfuir. Courant dans les couloirs, poursuit par des soldats improvisés, on n'aurait pu différencier la proie du chasseur : car l'enfant était craint de toute l'équipe médicale, et ils se racontaient entre eux qu'un seul instant lui suffirait pour tous les tuer, les bras liés dans le dos. Cependant, ils avaient de la chance, cette fois, car son objectif était juste de sortir du bâtiment. Sortant par la porte de derrière, il put, s'accrochant aux barbelés de l'enceinte, défaire sa camisole et se saisir d'une arme, une bouteille de verre brisée. Le tesson à la main, il mit en déroute les soldats, qui prirent leurs jambes à leur cou dès qu'ils le virent libre, et armé. Sa vie allait enfin pouvoir finir, lorsque ses parents seraient morts. Il allait pouvoir mourrir lui aussi. S'immoler pour mieux rennaître de ses cendres après cette lente agonie...
Quelques jours après son évasion de l'hopital psychiatrique de l'île, Hiruma réussit à assassiner ses parents, pourtant surveillés par la Marine. Aucun journal ne relate cependant la mort des quatre soldats qui étaient de garde ainsi que des deux civils, pour éviter de souligner l'incompétence des docteurs et du service psychiatrique expérimental, un programme qui avait pourtant été autorisé par le Gouvernement, et dont les louanges étaient chantées à tout vent. Il s'enfuit aussi de cette île qui l'avait tant peiné, et avait accosté par miracle, après toute une journée d'errance maritime, à une cité portuaire d'un îlot voisin. Hiruma ne savait plus trop que faire. Maintenant qu'il avait rempli son principal objectif, à savoir tuer ses parents, que pouvait il faire ? Il ne pouvait plus qu'errer, tel un spectre désemparé par la vie. Non. Il ne devait pas se laisser dériver comme un détritus, au gré des vagues. Il devait revivre, et trouver un nouveau but.
Hiruma se résolut à devenir Pirate, seule occupation qui serait capable de satisfaire ses pulsions. Il se devait d'être un homme libre, pouvant faire ce dont il avait envie. Il savait pourtant que, pour être qualifié de tel, il lui fallait trouver une ambition, un équipage, et une quelconque utilité pour celui-ci. Il n'avait aucune ambition, c'est pourquoi il devenait Pirate. Il n'avait aucun équipage, et la seule chose qu'il savait faire, c'était tuer. Comme on lui avait toujours dit que les voyages endurcissent et forment la jeunesse, il décida, dans un premier temps, le laisser ses penchants sadiques évoluer comme bon leur semblait, pendant que lui même se promenait en solitaire. Une escale dans un petit village de pécheurs lui permit, après avoir occis la plupart des habitants capables de se défendre, naturellement, de récupérer une embarcation avec laquelle il pourrait facilement changer d'île. "Facilement" était sans aucun doute exagéré, puisque ce n'était qu'une barque, qui serait sûrement refoulée par les flots et ceux qui les peuplaient.
Hiruma erra comme un spectre blafard, à travers une multitudes d'îlots, tous plus étranges les uns que les autres. Pendant six années, il vécut une petite vie tranquille, tuant quiconque se mettait en travers - ou pas - de son chemin. Un jour, désespéré et mort de faim, il se sentait mal au point de s'évanouir. Manquant cruellement d'argent et de charisme - personne ne voulait l'accepter dans les villages au vu de sa réputation, il croquait aveuglement dans tout ce qu'il trouvait. Et, comble de malchance, il tomba sur un des légendaires Fruits du Démon. Croyant au début qu'il ne s'agissait que d'un fruit banal, il fut étonné lorsqu'il se rendit compte qu'une simple baignade dans l'eau de mer drainait ses forces à une vitesse folle. Quelques jours plus tard, il découvrit la nature de son pouvoir. Il avait dévoré goulument le Genshi Genshi no Mi, aussi appelé Fruit de l'Atome, qui lui donnait la capacité d'être entouré par plusieurs petites particules électriques noires, qui gravitaient autour de lui à une certaine vitesse. Pensant au début que ce pouvoir était bien inutile, il se rendit compte, au fur et à mesure qu'il tentait d'en trouver les multiples facettes, que les possibilités qu'il induisait étaient énormes. Maintenant qu'il avait la puissance, il lui fallait trouver sa raison d'être, et un groupe qui l'accepterait, lui et son autre lui, celui qui se laisse dominer par ses pulsions. Il trouva son but une année plus tard : il tuerait, tout simplement. Il serait un électron libre. Sans famille ni amis. Qu'entouré d'ennemis qu'il devra assassiner.
Rêve/But : Tuer, assassiner, occire, faire souffrir, torturer, etc.
Post RP : Hiruma marchait depuis maintenant deux heures sur cette petite ile de South Blue. Arpentant la plaine boisée à la recherche de ne serait-ce qu'un hameau, le soleil frappait fort sur son crâne. Il en avait mal à la tête. Il en avait même largement assez. Il voulait que ça s'arrête, quitte à se mutiler, ou à tuer quelqu'un pour calmer ce marteau lumineux qui tambourinait dans sa tête. Quel soulagement ce fut lorsqu'il aperçut les premières chaumières d'une sympathique bourgade paisible et tranquille ! Elle allait avoir de la chance... Elle ne serait malmenée qu'un instant, puis retrouverait sa tranquillité originelle. Ses habitants ne la maltraiteraient plus. Et, tandis que l'astre diurne cognait toujours autant, il pénétra dans le petit village.
Dans la petite ville campagnarde, on vivait au jour le jour, sans se préoccuper des affaires du monde. La Piraterie ne parvenait pas jusqu'ici, donc la Marine et les Chasseurs de Primes non plus. Et les Révolutionnaires n'avaient que faire d'un bled aussi paumé et rustique. La disparition de cette bourgade ne chagrinerait donc personne. Hiruma allait donc pouvoir tuer et torturer sans regret aucun, comme à son habitude. Ce n'est pas quelqu'un qui éprouve de la culpabilité. Pas le moins du monde. Il dégaina une sorte de machette rouillée qu'il gardait soigneusement dans un pli de sa cape de voyage. Il l'avait "trouvée", il y a quelques mois, sur le cadavre d'un boucher de quartier, à qui il avait arraché les yeux, avant de le brûler vif. Le pauvre bougre avait tenté de sauver sa famille, que Hiruma avait tuée devant lui. Dire qu'il l'avait tuée "devant ses yeux" aurait été une ironie, vu qu'il ne les avait déjà plus ! Il avait juste pu entendre les cris désespérés de sa femme et de sa jeune fille, dont les veines avaient été sectionnées. Les pauvres ont eu une mort lente et douloureuse. Ah... Quel plaisir que d'entendre ces cris de désespoir ! Et cette tuerie allait recommencer dans ce même village.
D'un geste bref de la main, il appela un petit garçon qui jouait avec son chien, cachant sa machette fidèle derrière son dos. Le gamin s'avança, croyant qu'en échange d'un service on lui remettrait une petite pièce. Non. Hiruma le décapita simplement, puis ramassa sa tête sanguinolente par les cheveux. Il s'avança vers le centre du village, puis jeta la tête dans la fontaine de la place centrale. Il y avait des cris de peur, et des cris de rage. Plusieurs hommes tentèrent de le maîtriser, mais les perles d'électricité noires qui gravitaient autour de son être repoussaient ses assaillants. Sa protection les brûlait gravement, sans toutefois les tuer. C'était un triomphe de sadisme, l'expression même de ses fébriles sentiments. A certains il coupait les deux jambes, puis les deux bras et les jetait dans la fontaine pour qu'ils se noient. A d'autres, il leur ouvrait le cou et les laissait se vider de leur sang sur l'herbe teinte de rouge.
Projetant ses électrons sur les toits de paille des maisons, il les embrasait. Ceux qui restaient cachés à l'intérieur étaient obligés de sortir, et là, Hiruma les attendait. Lorsqu'il voyait une famille qui tentait de s'enfuir, il tuait les enfants devant les parents, qu'il tuait devant les grands-parents. Ainsi, il engendrait une souffrance physique et morale. Finalement, il écorcha vivant le maire de la sympathique bourgade, avant de brûler les chairs à vif.
Il termina ce spectacle d'horreur en finissant de carboniser les corps empilés et le village. L'odeur âpre qui s'échappait du monticule charnel était fort déplaisante. Cependant, Hiruma avait été l'instrument de ses pulsions. Il avait accompli sa tache, et se sentait apaisé. Maintenant, il pouvait changer d'île, et recommencer le même théâtre d'horreur. Quel plaisir d'infliger tant de souffrance...