la legende pirateri

- Présentation du joueur IRL -

Prénom : Paul
Age : 15
Homme/Femme/Okama : je suis un homme
Comment avez vous connu le forum : par google
Combien d'heures vous vous connectez par jour : 4 h
Tes Mangas préférés : one piece fairy tail
Ton pirate préféré dans One Piece :Ace
Ce qui t'as motivé à venir : tout
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : 60%
Hobbys : dessin manga BD
Autre(s) : rien

- Présentation du personnage -


• Nom & Prenom : Kitakaze D Kiyohime


• Surnom (facultatif) : Le légendaire Pirate

• Age : 23 ans

• Race : Humain

• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Pirate !!!

• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : bon

• Métier/Spécialité : cuisto/combattre

• Pouvoir demandé : FDD : UZU UZU no mie : peut faire aparaitre un sabre et le faire agrandir ( 1 seul sabre celui sur l'avatar)

• Rêve(s)/But(s) du personnage : découvrirez le monde entier ave son équipage


◘ Description Physique : Taille moyenne, léger avec une belle musculature. Ossature proéminente, ayant tendance à se montrer de manière inopinée. Cheveux blancs,des fois des lunettes pour la frime. Jeans ceintures, basket casual et blouson en cuir sont ses seuls habits. Des gants ne couvrant pas les doigts, de couleur rouge, complète le tableau. Jamais de T-Shirt, il n’aime pas ça et inconsciemment il tient à montrer ses cicatrices. Ou alors c’est aussi pour se la jouer. Ca marche bien sur les filles en plus. Selon lui, bien sûr.sur l'avatar il parait méchant mais c'était un méchant qui le contrôlait mais lui sa vrai physique je l'ai écrit


◘ Caractère & morale : Névrosé, à peine. Amnésique, partiellement. Dénué de tout sentiments, complètement. Pas de joie, d’amour, de peine, de haine, pas de sentiments de vengeance, aucun attachements à quiconque. Il se définit lui-même comme une salope des bas quartiers, trahissant sans vergognes n’importe qui. Il n’est même pas motivé par l’argent, vu qu’il n’arrive pas à accorder de l’importance à autres choses que sa tenue vestimentaire. Non, il n’est pas frivole. Il ne sait pas ce que sait de toute façon, du moins quel effet ça fait, car la définition il la connaît. Il a même un jour lu un manuel de savoir vivre, pour finir par se torcher avec. Il n’en avait pas trouvé meilleur utilité

◘ Histoire : Vivant dans une des communautés mineures existantes encore dans le pays de la neige, Kiyohime vécu a peu près normalement jusqu’à ses dix ans, apprenant la dur vie de son Ile qui consistait plus à survivre en restant soudé les uns aux autres, participant à des expéditions de chasse limités dans le but de passer les saisons les plus rudes. Vivant seulement avec sa mère, il ne connaissait de son père seulement les quelques phrases que sa mère lui répétait sans cesse pour se débarrasser de lui et de ses questions embarrassantes. A savoir, c’était un mystérieux personnage qui avait rendu service à la communauté et s’y était installé quelques temps apportant par la même occasion une progéniture à une des filles de l'ile. Sans prévenir, il avait quitté le groupe laissant ainsi sa « femme » enceinte avant même qu’elle en prenne conscience, plus jamais il n’avait eu de nouvelle : un court passage sans grands intérêts, peut être cet homme ne s’était-il pas bien adapté à ce petit groupe restreint.

Bien sur, dix ans dans ce genre de situation signifiait un passage à l’âge adulte, la période ou l’enfant devenait utile à la communauté et devait à son tour participer aux chasses et à la quête de nourriture. Une vie bien misérable qui ne laissait que très peu de temps à la réflexion ou la philosophie, une dose de malheur pour une dose de bonheur qui consistait seulement à perpétuer cette survie au milieu du désert de neige. Mais peu après ses onze ans, Kiyohime tombait gravement malade, les chamans étaient clairs sur l’issue de son état : Il était mourant.


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- Maman... Maman... J’ai froid...

La mère approchait de son enfant pour le recouvrir d’une troisième couverture, c’était la dernière disponible, elle espérait que ça suffirait pour conserver la chaleur, même si elle était déjà informé de l’état de son fils, d’après les dires des chamans Kiyohime allait passer sa dernière nuit avant de trépasser, tué par un froid intérieur, une maladie inconnue qui ne lui offrait aucune chance. Les remèdes ne servaient même pas à atténuer la douleur de l’enfant, qui se tordait de douleur sous les épaisses couvertures, gémissant, hurlant, râlant... La mère cachait ses larmes, il y avait peut être un espoir, et même si c’était bien la seule à y croire, c’était naturel pour elle, en temps que mère, de croire en son fils. Elle lui tenait une main, restant muette malgré les griffures du garçon qui ne se maitrisait pas.

- Si seulement... si seulement je pouvais faire quelque chose... Je suis si impuissante...

Kiyohime se calmait peu à peu, peut être qu’il venait d’épuiser ses dernières forces, et pourtant, l’espace d’un instant, le teint de son visage reprenait des couleurs. Il poussait difficilement les couettes qui le recouvraient pour se lever, affichant des cernes rouges sous ses yeux vides. Quelques larmes coulaient de son visage alors que la mère s’étonnait joyeusement de le voir sur pied, croyant assister à un miracle.

- Je suis désolé, maman...

La maison ou il vivait qui ressemblait surtout à un mélange de yourte et d’igloo ne comportait qu’une pièce, rapidement donc, il s’emparait d’un des couteaux aiguisés qui devaient lui servir pour le dépeçage des bêtes après les expéditions de chasse. Il n’avait reçu il y a peu, prouvant ainsi son passage à l’âge adulte dans la petite communauté nomade du pays de la neige. Tenant fermement la lame entre ses doigts maigres, il le plantait directement à la gorge de sa mère, animé par une pulsion meurtrière dans le seul but de survivre. C’était cette nuit là qu’il devait mourir, mais ce fût cette nuit là qu’il découvrait la malédiction qu’il avait hérité de son père inconnu. Sa vue se troublait alors que larmoyant, il arrachait des morceaux de chair pour se nourrir sans vraiment savoir ce qu’il faisait ; Au fond, il n’était que spectateur de ce meurtre horrible, de ce repas funéraire que son être profond commettait à sa place. Ce n’était pas lui, comment aurait il pu faire ça volontairement...

Transpirant et tacheté du sang familial, il sortait de chez lui, apeuré par ce qu’il venait de faire, non, plutôt ce qu’il venait de voir. Quelqu’un avait tué sa mère, même s’il savait pertinemment que le coupable n’était personne d’autre que lui-même, quelques personnes le voyaient sortir alors que la neige froide se liquéfiait au contact de sa peau. Ne sachant comment réagir à ceci, découvrant à la fois la survie de l’enfant ainsi que le sang qui coulait le long de son visage ou qui recouvrait une bonne partie de ses vêtements. Alors qu’il était terrifié et figé sur le sol glacé, un homme entrait dans la maison découvrant à son tour l’effroyable meurtre, c’est à partir de ce moment là ou il avait décidé de ne pas mourir, qu’il s’engageait dans un nouveau destin, celui de survivre sans pouvoir profiter pleinement de la chaleur de la vie ou du repos de la mort.

Le peuple lui avait tourné le dos, mais n’était pas meurtrier. Le conseil décidait donc de le bannir, l’abandonnant ainsi dans le désert de glace avec son couteau de chasseur, unique affaire lui appartenant réellement. Ils ne provoquaient pas directement la mort, ils la laissaient venir directement à l’enfant sans se soucier du choix de celle-ci, après tout, même s’il marchait longuement, une personne normale ne pouvait pas survivre seule dans les parages. N’est ce pas ?


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Sans savoir depuis combien de temps il errait dans l’épaisse neige qui recouvrait le pays, Kiyohime avançait tout en pensant à tout ce qui venait de se produire en si peu de temps. A vrai dire, il avait accepté la mort lorsqu’il était malade dans le lit de son camps, puis... Il y avait quelque chose en lui, dépassant de loin sa volonté, il ne pouvait lutter contre cette force qui s’était réveillée contre son gré. Quoique... au fond il voulait vivre, normal, mais il avait renoncé à tout ses principes si rapidement sans vraiment en prendre conscience. Maintenant, les seules personnes qu’il connaissait le détestaient et n’avaient pas hésité une seconde à l’abandonner sans aucun remords, c’était compréhensible cela dit. Mais il arrêtait de réfléchir, bien qu’il marchait indéfiniment dans cette étendue blanche et infinie, le froid, la fatigue ou bien même la faim ne se faisaient pas sentir, en fait, il se sentait bien.

Il ne connaissait rien du monde extérieur, il n’avait qu’un seul repère, une route à suivre qu’il se dessinait au milieu de ce vide glacial : Kiyohime suivait le sens du vent, perdu dans ses pensées qui elles, ne faisaient que tourner en rond. Mais sa lente survie n’était pas due au hasard, le sceau de cette malédiction qu’il venait de subir s’était réveillé et il sentait qu’au fond de lui, celle-ci allait régir toute sa vie l’empêchant même de se résoudre à abandonner. Sa volonté ne faisait pas le poids face à cette force inconnue qui faisait partie de lui, mais surtout, celle-ci avait une source qui ne s’était pas encore prononcée. Le garçon qui jusque là supportait le climat périlleux de son Ile commençait à vaciller, la mort n’était pas loin finalement, pourquoi avait-il tué pour gagner quelques heures de plus dans une vie de solitude. Quelques larmes coulaient le long de son visage, mais il ne sentait déjà plus rien, la neige avait eu raison de lui.

- Hmm, j’ai chaud...

Quoi ? Cette étincelle de vie ne s’éteindrait donc jamais ? Kiyohime ouvrait les yeux pour constater qu’il était étendu dans une grotte près d’un large feu ou semblait cuir quelque chose. Son regard vif reprenait le dessus, il balayait l’endroit du regard en espérant apercevoir quelqu’un, mais rien. La faim se faisait sentir il saisissait la nourriture sur le feu sans se préoccuper de son apparence, se brulant les doigts au contact de cette chair grillée. Il engloutissait le tout sans se soucier de ou et comment il en était arrivé là, après tout, tant de chose s’était déroulée si rapidement à partir de son départ du peuple. Très vite il se sentait en meilleur forme, une silhouette épaisse apparaissait à ses côtés avant même qu’il se rende compte d’une possible présence. L’enfant sursautait en attrapant très vite son couteau de chasse pour le pointer vers l’inconnu, mais celui-ci ne pris pas peur, au contraire, il le regardait d’un large sourire et les yeux plissés.

- Tu as grandi, Kiyohime. Tu t’es détaché de ses nomades ignorants pour te fondre avec l’esprit de la neige ? Je ne t’ai jamais vraiment quitté tu sais... J’attendais juste que tu t’éveilles... enfin, enfin te voilà...

C’était évident, la source ne pouvait qu’être lui. Le jeune homme faisait face à la personne qui lui avait apporté cette non vie, cette malédiction qui dès la naissance avait décidé de lui tracer un tout autre destin. Maintenant que celle-ci était clairement réveillée, elle cherchait naturellement son chemin jusqu’à son origine, le père de Kiyohime, celui qui a fait perdurer par la naissance un des pouvoirs sinistres du défunt peuple de Yukigakure. Seuls, ils l’étaient tout les deux, et bien qu’ils étaient réunis, les années qui suivirent ne tranchèrent pourtant pas cette solitude, la différence entre cet homme et son fils était trop grande, alors que l’un voulait perpétuer l’esprit de la neige en soufflant sa malédiction sur une poignée de nouveaux nés, l’autre, qui finissait par accepter son destin, désirait tout de même voyager et découvrir les étendues au-delà du pays de la neige pour contrer son destin. Il n’y a aucun sens à la vie lorsque l’on possède pas de mére, mais Kiyohime en avait décidé autrement, et même si la découverte de sa malédiction et de la vérité sur son père semblait lui prouver le contraire, il voulait tout simplement prouver au monde qu’il vivait et qu’il en avait le droit. Un sentiment simple qui signifiait à ses yeux un duel personnel entre sa volonté éteinte et sa malédiction possessive.

Mais le jeune homme se laissait guider par l’influence de son père qui le formait à son image, un véritable Pirate de Yukigakure qui ferait perdurer l’esprit de la neige jusqu’à son renouveau. Toute l’expérience qu’il avait tirée de sa vie passée, il l’offrait à Kiyohime comme pour compléter la deuxième partie de son existence. Mais le fils après avoir maitrisé la puissance des FDD sans en avoir réellement compris l’essence décidait d’en finir, ses ambitions n’étaient pas les mêmes et la vie que son père lui faisait miroiter n’avait aucun sens à être vécu du point de vu du jeune homme. La fin de cette relation se déroulait comme l’avait appris son paternel lors des parties de chasse, sauf que submergé par la puissance nouvelle de sa progéniture, c’est le père lui-même qui se retrouvait victime du Shokujin : Il était la dernière victime de Kiyohime au pays de la neige. Une fois la dernière personne de sa famille dévorée, le garçon abandonnait son ancien nom pour "Kitakaze", vent du nord, puis , une preuve qu'autrefois une académie existait dans ce pays, l'histoire devait se transmettre de génération en génération tout comme la lignée faisait perdurer l'esprit de la neige. Une fois ceci fait, il prenait le large pour le continent.



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