- Présentation du joueur IRL -
Prénom : Ugo (sans h, wouhou)
Age : 16 ans
Homme/Femme/Okama :Ok...Homme
Comment avez vous connu le forum : J'y étais, long time ago baby
Combien d'heures vous vous connectez par jour : Cela dépend
Tes Mangas préférés : Hunter X hunter, Jojo's, Tenjo Tenge, One Piece (haha), Soul eater...
Ton pirate préféré dans One Piece : Sanji pour les hommes, et Hancock-chwan pour les femmes<3
Ce qui t'as motivé à venir : Un coup de pied au cul
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : J'écris beaucoup, et je baigne dans le JDR papier et plateaux depuis longtemps
Hobbys : Huhum...
Autre(s) : Waffles <3
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom : Adonis James Redwood
• Surnom (facultatif) : Aucun pour le moment
• Age : 24 ans
• Race : Humain
• Camp : Pirate
• Orientation psychologique : • Métier/Spécialité : • Pouvoir demandé : Fuwa Fuwa no mie : (Paramecia de l'anti-gravité) Permet à l'utilisateur d'annuler la gravité des objets qu'il touche et d'avoir un contrôle total sur elle. L'utilisateur ne peut faire léviter les autres humains, les animaux et autre chose de vivant.
• Rêve(s)/But(s) du personnage :◘ Caractère & morale :Adonis...Adonis Adonis. Je vous vois venir, avec vos gros sabots. Vous vous dites "oui, c'est bien beau, mais c'est pas en répétant son nom qu'elle va se faire, sa description !". Sur ça, je vous dis...rien du tout à vrai dire, vous avez raison, mais je ne sais pas où commencer. On va faire le topo basique "manifestations des sept péchés capitaux, autres défauts puis bons côtés". Bon...Allons-y ?
Commençons donc...et cela risque de ne pas plaire à tout le monde. Adonis a un défaut principal, qui atteint parfois des sommets derrière sa façade toute calme et toute tranquille : Il est d'une jalousie maladive. Ce défaut monstre se traduit par le péché capital de l'envie, lorsque le jeune homme convoite quelque chose, il maudit quiconque osera la toucher. Il ne laissera jamais rien transparaitre cependant, et restera fermé en surface, pour ne pas montrer à quel point il bout intérieurement. Sa jalousie est sans bornes, même avec ceux et ce qui ne lui appartient pas, il souffre d'un mal terrible si quelque chose ou quelqu'un qu'il aime se trouve avec quelqu'un, ou si cette personne ou cette chose est détenue par quelqu'un d'autre. Cette exagération de la jalousie peut se traduire par une légère avarice quelques peu exagéré (en cas d'objet) et un amour fou, qui dure, qui dure, jusqu'à ce qui se fasse briser le cœur une bonne fois pour toute, comprenant par là-même qu'il n'a aucune chance. Pour s'approprier ce dont il a envie, il serait prêt à tout, même aux pires bassesses, même si il agira toujours dans l'intérêt (ou parfois ce qu'il croit être l'intérêt) de cette chose ou cette personne. Il n'a éprouvé d'intérêt aussi vif que pour trois choses bien précises tout au long de sa vie...une personne et deux objet, à deux degrés différents. Les objets en question étant respectivement un sabre de collection, et un fruit.
Petit fait suivant, qui sera vite décrit car il n'est pas d'une importance capitale : La gourmandise. Même si il ne le montre que rarement, les gens qui le connaissent (et ils sont peu ) le savent. Adonis est un gourmand et un gourmet en puissance. Autant il aime les bonnes choses et préfère manger des plats de grande renommée, autant quand il a faim, il a faim...et ce pirate a tout le temps faim. Adonis est quelqu'un de très ouvert, et il n'hésite pas à découvrir de nouvelles choses, dans tout les domaines possibles. Avec les femmes, il est assez assuré, il a l'habitude est n'est pas du genre à ne plus trouver ses mots...sauf face à une femme qu'il aime...N'allez pas croire qu'il devient tout rouge et se met à bafouiller (cependant ça lui arrive parfois selon la situation)...mais il est moins à l'aise, et réfléchit beaucoup moins dans un cadre normal avec une personne l'ayant fortement marqué. Ah...petit détail à rajouter, Adonis est un jeune homme légèrement parano sur les bords au niveau relationnel...Il ne va pas passer une journée à demander ce qui ne va pas alors que vous affichez un sourire radieux, mais il aura parfois tendance à se sentir lésé ou délaissé pour un rien...mais cela dépend des situations.
Adonis a également un petit problème d'incertitude. En effet, il a souvent des problèmes à prendre des décisions personnelles, à un point monstre. Le truc de choisir entre le bonbon rouge et le bonbon bleu, lui, ça lui aurait peut-être prit un an avant qu'il ne puisse se décider. Pour ce genre de décisions fastidieuses, il a heureusement Marten qui le connait suffisamment pour choisir ce qui est bien pour lui, connaissant parfaitement ses gouts et ses envies, la plupart du temps. Cette difficulté à prendre des décisions ne s'applique pas aux combats, et aux situation d'équipage, pour lesquelles il est très réfléchi, et toujours très tranché. Ce petit problème lui a refilé un genre de tic de langage qui lui fait parfois ponctuer ses phrases par "je crois", "je pense", "à mon avis", "je suppose", et ce genre de choses, sans qu'il y prête réellement attention...ce qui lui vaut parfois de bonnes grosses baffes.
Passons maintenant aux bons côtés, histoire d'avoir quelque chose de bien à raconter. Adonis, est quelqu'un ayant toujours envie de mieux faire, et donc, il est toujours prêt à s'entrainer pour s'améliorer et se dépasser. Pour ça ou bien pour quoi que ce soit d'autre, il n'est vraiment pas du genre à se vanter. Il laisse parfois même le mérite aux autres, si ils veulent se l'attribuer, tant que cela n'a pas de retombées néfastes sur lui.
Le jeune homme n'a pas vraiment de problème pour se faire de nouveaux amis et établir de nouvelles connaissances, de par son côté chaleureux, Adonis est tout de même un bon ami avec ceux à qui il tient, et un bon amant, dans tout les sens du termes. Il donne beaucoup de sa personne aux autres, voulant leur faire plaisir pour ne pas les perdre, il est devenu quelqu'un de doux, préventif, affectueux et charitable. Il sait rapidement s'adapter à une connaissance qu'il sent importante, et saura généralement trouver les mots justes pour la préserver, si il sent que le besoin est là. Cependant, même si il s'attache assez vite et que malgré ce qui lui est arrivé, il est un homme bon, Adonis ne laisse généralement qu'une seule chance aux gens, qu'ils n'ont pas intérêt à gâcher. S'énervant parfois très vite quand on touche à ses amis, il ne supporte pas qu'on leur fasse du mal, et serait prêt à donner sa vie pour les protéger.
Malgré son côté prévenant, il sait élaborer des stratégies rapidement, s'adaptant à toute situation avec les moyens du bord. Vif d'esprit, il est également très habile des mots, et sait s'en servir de façon judicieuse, faisant de lui un bon ami, un bon amant, un bon chef et un fin négociateur...
Voila, il me semble en avoir fini avec ça...passons à la suite : le physique.
◘ Description Physique : Adonis Adonis...ainsi donc, il faut maintenant en venir au physique, aujourd'hui, après tout ce temps ? Cela fait bien...24 ans qu'il est sur cette terre, pourquoi ne pas avoir fait ça il y a longtemps ? Vous auriez pu vous occuper de lui, l'empêcher de tourner comme il a tourné...ah...on est dans le physique...bon, bref. Allons-y alors.
Adonis est quelqu'un de bien bâti, il l'a toujours été, et même si il s'est forgé une musculature au gré de ses entrainements, il a également acquis, au fil des années, une souplesse digne de celle d'un grand maitre. Sa posture, son maintien, ses déplacements, sa démarche est toujours celle de quelqu'un d'assuré, de sûr, mais à moins de tendre l'oreille, vous ne pourrez jamais réellement remarquer qu'il ne fait absolument aucun bruit en se déplaçant. Maitre de sa gestuelle et de ses mouvements, il est attentif à la moindre branche qui pourrait craquer sous son poids, au moindre caillou dans lequel il pourrait cogner et ainsi trahir sa position. Aussi silencieux qu'une ombre, aussi rapide qu'un souvenir, aussi anonyme qu'un murmure.
De taille moyenne, l'homme des mers doit faire dans le mètre quatre-vingts, avec quelques centimètres qui se baladent, par-ci par-là. Pas réellement massif, il n'en demeure pas moins impressionant, son corps est tanné par le soleil, et il démontre sans cesse qu'il a passé toute une vie à un entrainement dur et parfois violent, risqué. Les cicatrices que l'on peut voir sur lui ne sont qu'un bref aperçu de ce qu'il a pu endurer, un aperçu douloureux, même à regarder, mais un aperçu quand même. Tout cela n'est que blessures fermées, et n'est que la partie visible de l'iceberg. Ces blessures ne sont pas traces de maltraitance, mais plutôt de l'entrainement habituel que lui infligeait sa famille. Quelques fois laissé seul, il devait résister à des conditions extrêmes...même si ces conditions étaient toujours jugées surmontables par son maitre et père, et que ce dernier, inquiet tout de même pour son fils, était toujours là, dans l'ombre, pour le protéger, au cas où. Ses jambes ne sont pas bien épaisses, et on pourrait les croire sans force, mais encore une fois, c'est surtout pour privilégier sa vitesse tout en souplesse, sans plonger dans la force brute, mais ne vous inquiétez pas...il sait où frapper pour vous faire mal, avec ou sans puissance destructrice, il a tout de même assez de force pour vous envoyer ad patres au corps à corps (vous poutrer, si vous préférez ). La fine musculature qui couvre son corps n'est qu'une façade, il n'a pas une montagne de pectoraux et de biceps en béton pour une raison simple, expliquée mainte et mainte fois : Ça ralentit, et cela rend rigide.
Plus haut maintenant, arrivons au niveau du cou, surplombé par son visage, un visage qui, à l'effigie de son corps, est légèrement bronzé. Souvent statique, cette fine ligne pulpeuse que sont ses lèvres n'affichent en permanence qu'un air de profonde réflexion, impénétrable, vous aurez sans doute du mal à trouver à quoi il pense. Son nez aquilin monte jusqu'à ses yeux, qui sont une véritable fenêtre ouverte sur ses humeurs. Ses yeux sont d'une teinte gris clair, des yeux qui affichent souvent la détermination, la joie et rage de vivre. Ses yeux, toujours ses yeux, sont très attentifs, très vifs, autant que ses mains, avec lesquelles il s'est entrainé durant de longues années, toujours à l'époque actuelle, d'ailleurs. Rien ne lui échappe, et aussitôt qu'il repère quelque chose qui pourrait être dangereux, vous pouvez être sûr que sa main se transformera en une ligne floue, du fait de la vitesse, avec la fluidité d'un serpent, plongeant vers vous avec force, vous abattant avant même que vous ayez le temps de dire "pompe funèbres".
Ses cheveux sont d'un noir de jais. Toujours coiffé d'une manière faisant croire à beaucoup qu'ils sont laissés à leur propre domination, tombant de façon pourtant très ordonnée devant son visage, en de longs piques naturels, qu'il se donne un mal fou à entretenir...au moins...2 minutes devant un miroir quoi...dur dur pour un homme !
Au niveau du style vestimentaire, Adonis porte généralement des vêtements clairs, lui permettant de se camoufler dans la nuit, lorsqu'il doit filer quelqu'un ou en protéger discrètement une autre. Ses vêtements souvent ouvert, préférant le froid au chaud, aimant les vêtements décontractés, plus utiles en combats.
◘ Histoire : ~ Désespoir ~
Tout a commencé par une nuit. Bien sombre, la lune n'éclairait rien, sa clarté demeurait masquée par les arbres et les nuages nocturne. Au flanc d'une petite colline dont les couleurs étaient quasiment inexistantes en cette sombre nuit, le silence régnait en maitre, tout autour d'une petite maison de campagne, construite à cet endroit depuis plusieurs générations. Au bout d'un moment, le mutisme de cette douce nature fut rompu par les cris d'une femme qui semblait souffrir le martyr. Que pouvait-on faire à cette pauvre femme qui ne demandait surement rien de cela? Fille d'Eve et d'Adam, elle attendait en réalité le pire des châtiments, elle attendait un enfant. Au bout d'une petite quinzaine de minutes, le calme finit par retomber. A l'intérieur de la maison, sous le doux regard d'un père, un nouvel enfant avait vu le jour. Eden, voila quel devait être son nom. Cependant, chose totalement inattendue, la mère fut reprise par des contractions, sous l'œil ébahit de son mari. Un deuxième enfant vit le jour, et c'est celui-ci qui ici nous intéresse. Dès lors, l'attachement qu'il portait à sa sœur ne laissait aucun doute, à peine fut-il posé dans le landau où reposait sa sœur, il l'étreignit tendrement, se dressant comme un bouclier autour d'elle. Comme de juste, il fut nommé Adonis. Quelques mois plus tard, sans un mot, le père emporta ses deux enfants avec lui, quittant sa femme pour ne jamais la revoir, il avait sa descendance, et même si il l'aimait, il voulait plus que ça pour ses enfants, il voulait...Il voulait revoir sa mère, sa vraie mère, l'océan.
Ceci devint donc le cadre de croissance des enfants, l'océan, le grand bleu, la vie entourée de marines. Très vite, Adonis en vint à aimer cette étendue bleue comme une seconde génitrice. Il entra dans l'armée, comme son père bien avant lui, et c'est là qu'il rencontra Marten et sa sœur. Adonis et Eden s'entendaient tout les deux très bien avec les jeunes Lockheart, qui venaient également de rentrer dans l'armée, et qui étaient de la même génération que les jumeaux. S'attachant très vite les uns aux autres, il ne leur fallu pas beaucoup de temps avant qu'une complicité naisse entre eux quatre. Ils étaient toujours sur le même équipage, les mêmes affectations, profitant au maximum de cette amitié grandissante, croquant la vie à pleine dents, devenant inséparables. Malgré ce bonheur dans lequel il baignait, Adonis regrettait de n'avoir jamais connue celle qui aurait du devenir sa vraie mère, si son père ne s'était pas sauvé sans raisons valables. Lentement, progressivement, le jeune homme en vint à développer une mésentente avec son père, à ce niveau là, qui engendrait souvent des disputes entre eux, même si ça n'était jamais sérieux. Il avait surement fait du mal à sa mère en les arrachant, sa sœur et lui, à son étreinte. Il ne la connaissait pas, mais c'était tout de même elle qui lui avait donné naissance, elle ne pouvait être suffisamment mauvaise pour mériter qu'on la laisse tomber ainsi. Sans préavis, sans avertissements. En raison de ce sujet de discorde avec son père, c'est avec joie qu'Adonis accepta la proposition de sa sœur qui était de quitter le bateau paternel. Une fois qu'ils s'étaient un peu éloigné, restant dans le monde de la marine, Adonis et son père se reroisèrent à de nombreuses reprises, et peu à peu, cette longue dispute entre père et fils fut enterrée, en même temps que la hache de guerre.
Un soir, lors d'une nuit sans lune, Adonis et Eden sur le Neptune (wouhou la rime), le bateau de marine sur lequel ils s'étaient embarqués, il y eut une attaque menée contre le bateau...Pas des pirates, mais des mercenaires payés pour faire taire cet équipage qui faisait un peu trop parler de lui, et qui n'hésitait pas à faire passer son avis sur la marine à laquelle tout l'équipage appartenait pourtant, revendiquant qu'elle était corrompue et malsaine...Il fallait donc mettre un terme à tout ça, de la part des hautes sphères, c'était inacceptable. Le jeune homme qu'était Adonis à l'époque, virant sur ses vingt ans, déjà bon combattant, se retrouva à un contre huit, dont une sorte de monstre ayant mangé un Zoan de la loutre...et qui savait étonnamment bien se servir de son pouvoir étrange. Balayé par ce haut gradé et sa petite troupe, il se retrouva à la mer, sérieusement blessé et laissé pour mort. Eden quand à elle, parvint à s'échapper, regrettant de ne pas pouvoir sauver son jumeau, qu'elle avait vu "mourir" sous ses yeux. Comment Adonis survécut à tout ça...il n'aurait su le dire. Au moment où il flanchait par-dessus bord, il sentait une sorte de pression le rattrapant, la douleur de ce simple rattrapage, à cause de ses multiples blessures, le faisant perdre conscience. Pendant un ou deux jours, il n'eut droit qu'à des flashs douloureux, dans lesquels il se voyait voguer sur les flots, accroché à un bout de la coque du navire, qui avait été détruit, s'accrochant à la vie comme il pouvait, ne voulant pas rendre l'âme...Il n'avait pas encore "fait son temps". Et puis...Plus rien. Le vide total. Il se sentait lourd, entouré de ténèbres oppressante, et il crut bien qu'il était mort. D'ailleurs...toutes ces histoires de lumière blanche, de voix qui te disent de venir vers elle pour une vie meilleure...C'était idiot. Il n'y avait rien eu de tout ça. Juste...Le noir, tout autour. Comme si la nuit durait toujours. Bien sûr, tout ça, même l'impression de flotter à la surface de l'eau, tout ça n'était que des hallucinations que son cerveau envoyait afin de...combler les trous, vu que tout ce qu'il voyait était flou, défiguré.
~ Renaissance ~
Il rouvrit les yeux péniblement et bien plus tard sur un visage calme, assoupi sur une chaise, à côté de lui. Il tenta de bouger, mais son corps était engourdi. Tournant la tête, il remarqua un calendrier où il aperçut avec stupéfaction que depuis la dernière fois qu'il s'était renseigné sur la date, le jour même de où il était parti en mer pour la dernière fois, une semaine entière s'était écoulée. Il reporta son attention sur l'homme assoupi sur sa chaise, qui a vu de nez, devait avoir un âge s'approchant du sien. Il percuta soudainement, des images d'avant lui revenant, il connaissait cet homme...Il serra les dents, il l'avait vu attaquer les siens...il était du côté de cet espèce de...d'homme loutre. Détournant brusquement le regard, il tenta de dire quelque chose, de lui demander la raison de sa présence...Il ne put parler suffisamment fort pour être compréhensible, bien diminué par ce combat où il s'était fait, n'ayons pas peur des mots, totalement éclater, dominer, et déchirer. Sans connotation. Avant qu'il ne puisse tenter quoi que ce soit...ce qui, vu son état, aurait pris un bon bout de temps, cet homme qu'il n'avait vu qu'une fois, dans un contexte peu engageant, lui expliqua la vérité. Enfin...Même si il eut du mal à avaler ça au début.
Le marine lui expliqua l'avoir repêché sauvé des griffes du fameux homme loutre, et lui raconta un peu ce qui s'était passé. Il lui raconta le déroulement de l'attaque, et lui expliqua les raisons. Adonis, qui, pendant qu'ils se faisaient attaquer, croyait qu'il avait bel et bien à faire à des pirates, se mit à bouillir de rage en entendant que la marine était la seule responsable. Il n'avait aucune raison de croire cet homme, qui pourtant semblait honnête, pour une raison bien simple : Il l'avait attaqué. Après...Pourquoi ne l'avait-il pas achevé, et pourquoi l'avait-il ramené dans cette...heu...chambre ? Assez naïf tout de même, et vu ce qu'il pouvait lire dans les yeux de ce marine, le regret, et la tristesse...la sincérité aussi, enfin, avec tout ça, que pouvait-il faire d'autre que le croire ? Lui expliquant pourquoi il s'était retourné contre son propre camp pour lui sauver la vie, il lui raconta aussi comment le jeune blessé avait appelé sa sœur pendant qu'il était en léthargie...Il lui promit de l'aider à la retrouver, n'ayant pas pu la sauver, et il l'aida pendant sa période de convalescence. Aidé de James, il se procura un bateau, montant un équipage de pirates, haïssant le gouvernement autant qu'il l'avait adulé auparavant, il reprit l'ancien nom du bateau dont il avait le commandement à l'époque. Secondé par James, son plan était simple : Faire parler de lui pour se faire une bonne réputation, et attirer l'attention de sa sœur, reprenant le nom d'équipage et le nom de l'ancien bateau, lui-même ayant été volé à des marines sur un modèle proche de l'ancien.
Au début de leur voyage, ils tombèrent sur un bateau de marines, qui les abordèrent chaleureusement...Pensant qu'ils étaient des leurs. Heureusement, ce n'était pas un équipage bien dangereux, que des petits gradés, sauf celui qui le dirigeait. Mais ce n'était rien de bien méchant, au final. Ayant assisté à la bataille, depuis la côte, une figure qu'Adonis connaissait sauta sur son radeau, pour rejoindre l'équipage victorieux...composé de deux personnes, pour le moment. Il monta sur le pont, et se présenta au Capitaine. Ce dernier avait la gorge nouée par l'émotion, en retrouvant celui qu'il avait vu étant petit, le meilleur ami de son père. Il lui sauta dessus...mais ne put parvenir à son but. Le vieil homme lui expliqua aussi délicatement qu'il le put ce qui s'était passé...que son père était mort en demandant des explications sur ce qui s'était passé sur le Neptune, connaissant toute la vérité grâce à un "ami" qui lui avait relaté la mort de ses enfants, l'homme loutre. Atterré, ce qu'il éprouvait pour le gouvernement ne fit qu'empirer. Nathaniel proposa au jeune homme de passer à son commandement, lui expliquant que son père lui avait demandé avant son exécution de prendre soin de son jeune fils, et de lui remettre son sabre, le Togu Sakura. Les larmes aux yeux, le Capitaine accepta le don, même si il n'était pas trop doué avec les katanas, et sécha ses yeux humides, son père était mort, sa sœur perdue, sa mère inconnue au bataillon. Sa famille était totalement disloquée, et la seule personne encore en vie qu'il restait était donc Eden. Il jura de la retrouver, encore plus motivé qu'avant, ayant un nouveau membre pour son équipage, il reprit la mer, tout ces petits problèmes ayant un effet négatif sur lui, le rendant indécis, et lui donnant ce fameux tic, qui était parfois gênant et déplacé...en fonction de la situation, il était souvent mal compris.
Les exploits de l'équipage faisaient vague un peu partout où il passait, même si il restait un peu méconnu à l'échelle mondiale, par rapport à certains autres équipages de vétérans. Tentant autant de coups forts mais réalisables pour un équipage de cette taille là, ils finir par se faire aborder par un frêle esquif, à l'apparence pas bien dangereuse, chacun restant cependant sur ses gardes. Montant encapuchonnés, recouverts de longs manteaux noir comme la nuit,
recouverts de petits nuages rouges...ah non, pas les nuages, c'est un autre manga ça. Bref, ils montèrent sur le Neptune, l'air menaçant, n'étant que deux, les membres de l'équipage avaient l'avantage du nombre, au moins. Avant qu'Adonis ne puisse donner l'attaque, l'inconnu à la statue la plus basse retira son capuchon...avant de se jeter sur le Capitaine, l'enlaçant fortement au niveau des hanches, se frottant la tête contre son torse. Un peu...cassés par ce geste qui fit d'un coup retomber la tension, il baissa le regard, et remarqua Abigail, qu'il avait également perdue il y avait longtemps...Il la serra tout contre lui, devinant facilement qui était l'autre encapuchonné, qui retira ce qui lui masquait le visage en rigolant fortement, frottant le crane de son vieil ami de toujours de son poing. Ces retrouvailles furent festives, tout le monde se connaissait, sauf James, qui sombra cependant dans l'hilarité et la bonne humeur générale. Plein d'émotion, plein de joie aussi, et que de souvenirs. Le Neptune se retrouva ainsi agrémenté de deux nouvelles recrues de choix, permettant à Adonis d'aller davantage de l'avant, le Capitaine, Abigail et Marten retrouvant vite leur ancienne complicité légendaire, très bon atout pour les combats ainsi que pour la bonne humeur de l'équipage, rythmé par les vagues, la douceur et la dureté de la mer, les attaques diverses, et les disputes "déconnades" habituelles. Bien sûr, la vie n'était pas toujours rose, et il fallait par moments bien se serrer les coudes pour ne pas se dire qu'ils ne retrouveraient jamais Eden...en fait, c'était surtout Adonis qui commençait à désespérer, se plongeant à corps perdu dans l'entrainement pour se vider l'esprit, il se maudit de ne pas l'avoir retrouvée, il commençait à dépérir lentement, la déprime le tuant à petit feu, un peu comme si lui et sa jumelle étaient un couple d'inséparables. Leur séparation les faisant énormément souffrir tout les deux...
Son rêve et but fut atteint une semaine après avoir retrouvé Abigail et Marten. Il la retrouva sur un bateau de révolutionnaires, contre son gré, et tenta de la ramener à ses côtés. Mais...L'équipage qui avait enrôlé Eden de force ne l'entendait pas de cette oreille. Une bataille éclata entre les deux navires...Eden, ému, les larmes aux yeux de voir ue son frère était encore en vie, tenta de se joindre à lui pour gagner la bataille, mais les révolutionnaires avaient un gros avantage au niveau du nombre, et ils l'empêchèrent de se joindre au combat, l'enfermant à triple tour en attendant la fin. Sur le bateau, elle ne faisait rien, ayant trop de force de caractère pour se faire forcer...ils avaient essayé de la violer, un membre y avait perdu son membre, il avait essayé de la faire se battre, elle avait tué quelqu'un de l'équipage...Pourquoi ne la balançait-il pas ? Elle était diablement sexy, et il voulait en faire quelque chose d'utilisable. Enfin...Le combat se déroulait plus ou moins à 1 contre 10, et pas en faveur de l'équipage sur le Neptune. Adonis remporta ses combats, ainsi que Nathaniel, les autres s'étant fait balayer par les plus forts rebelles du bateau, que le duo Ado / Nath put vaincre, en se battant en duo. C'est bien affaibli que le capitaine pirate fit face, seul, Nathaniel étant tombé en léthargie, au capitaine révolutionnaire. Celui-ci avait le Zoan du pélican...à croire que les possesseurs de Zoan prenaient un malin plaisir à lui gâcher l'existence. Décidé, il agrippa ses armes, et se jeta sur son adversaire...Puissant. Adoptant une espèce de forme hybride, il repoussa chaque attaque de son opposant, esquivant quand elles semblaient trop puissantes, rapide malgré sa masse, il frappa trois fois. Trois coups portés lourdement, plaquant Adonis au sol, dans une sorte de puissante onde de choc, qui fragilisa le navire Révolutionnaire sur lequel ils se battaient. Le jeune pirate n'abandonna cependant pas...Il repartit à la charge, bien trop éreinté par ses combats précédents et sa forte déprime pour être réellement efficace, il se fit littéralement écraser, incapable de résister...heureusement, cet équipage voulant agir pour renverser le gouvernement n'avait rien contre les pirates, et il les laissa repartir sains et saufs...aucun mort, dans aucun des deux équipages.
Quand ils émergèrent, ayant sombré dans l'inconscience après les combats...Ils se retrouvèrent seuls, sur leur bateau, ayant échoué dans leur démarche...atterré, abattus, ils avaient simplement échoué. Même si cet objectif n'était au final que celui d'Adonis, Marten et Abigail, tout le monde avait fini par croire que c'était déjà joué, et qu'ils allaient y arriver...jusqu'à ce qu'ils perdent. Bizarrement...Tout le monde semblait totalement miné par tout ça...sauf...Adonis. Il se logea sur le haut du mat, mit ses mains en porte-voix, et cria le nom de sa sœur, lui sommant de l'attendre, lui jurant qu'il allait la récupérer. Il redescendit ensuite d'où il s'était perché, sous les regards de son équipage. Visiblement, avoir revu sa jumelle lui avait redonné un coup de fouet, même si il était un peu...en retard. Se donnant à fond dans l'entrainement, il voulait devenir plus fort, pour pouvoir vaincre cet équipage contre lequel ils avaient lamentablement été décimés. Tout le monde se jeta plus ou moins à corps perdu dans l'augmentation de leur potentiel au combat, d'ailleurs...autant que le permettait les conditions du voyage. Ils rencontrèrent un nouveau compagnon, d'ailleurs, en voguant sur les mers, longtemps après...seul, flottant misérablement sur un rondin de bois, avec un clébard tenant autant qu'il le pouvait en équilibre dessus, un pauvre gusse semblait aux portes de la mort...Adonis le repêcha. Grave erreur. En moins de vingt minutes, il se remit sur pied en dévorant le buffet. Il rigolait fortement, et la réserve d'alcool y passa également. Il n'y avait pas à dire, c'était un mec joyeux et quelqu'un d'agréable à vivre...Mais un véritable morfale de première, bon pour paraitre dans le guiness. Il avait effectué un génocide sur la nourriture, un buster call sur la bouffe, bref, il n'y avait plus rien à grailler...Il fut bien sûr admis dans l'équipage, et ils firent escale sur la première ile à portée...Sans le savoir, une ile bien dangereuse...L'ile des hamsters. Ils avaient posé pied à terre en espérant se restaurer, mais à peine leur bottes foulèrent le sol qu'une véritable nuée de...hamster...se jeta sur eux. Et croyez-le ou non...Ils avaient une taille approchant celle de l'homme. Ils en tuèrent une bonne cinquantaine, mais il en venait encore et toujours, tant et si bien qu'ils durent rebrousser chemin, et retourner sur le bateau...
Ce fut l'occasion de découvrir que les hamsters, du moins ceux de cette ile, était vraiment délicieux, surtout quand les réserves de nourriture étaient vides et qu'il n'y avait rien d'autre à se mettre sous la dent...franchement, ça soulageait. Pour nettoyer entièrement l'ile, ils prirent en tout une semaine, pourquoi restaient-ils alors qu'il ne semblait rien y avoir d'important ? Il fallait de bons gros stocks de nourriture. Voila pourquoi. Une fois qu'il n'y avait plus ces vagues de rongeurs, il s'enfoncèrent dans la jungle obscur de cette ile marchant avec précaution, jusqu'à en trouver le centre. Là, sur une haute stèle de pierre, reposait un fruit à l'allure, aux couleurs, et aux motifs étranges. Ils tentèrent de s'en approcher...mais se prirent tous d'un coup une attaque portée avec une arme contondante...plus précisément...un arbre. Ils manquèrent de se faire balayer par l'attaque...Que Bjorn fut seul à pouvoir bloquer, leur évitant une grosse taulée. Il avait finalement sa place dans l'équipage...Voyant celui qui avait tenté de les frapper avec, le capitaine qui dirigeait le Neptune d'une main de velour, avec un gant tout en velour, lui aussi, laissa ses hommes en arrière...Déjà deux ans avaient passés depuis la dernière rencontre avec Eden. Il voulait voir les fruits de son entrainement. Il voulait s'en charger seul. Face à lui se dressait l'une de ses hantises, un Zoan. Et pas n'importe lequel...un demi-géant, ayant apparemment mangé le Zoan du Hamster, et qui se trouvait être en quelque sorte le chef de l'ile...pas content du tout qu'on ait tué toute son armée à longues dents, il se jeta sur le jeune capitaine, lui donnant un violent coup de poing dans sa forme mi-rongeur, mi-humain. Se jetant en avant, le simple humain évita la technique, frappant du poing contre celui de son adversaire, profitant de l'impact du coup et de la vitesse pour donnant une impulsion à son corps, le détendant pour effectuer un bond vers son adversaire, lui collant un coup de genou en plein occiput. Cette chose avait sombré peu à peu dans la folie, en restant bloquée sur cette ile...il allait la délivrer de cette souffrance. Séparé d'un de ses points d'appui, l'étrange hamster-zoan se vautra au sol dans un cri de rage. Sans pitié contre un tel adversaire, Adonis le cloua au sol en lui plantant deux lames dans les épaules, lui brisant la nuque d'un violent coup de pied.
Il retira son haut tâché de sang. L'adversaire était monstrueux...mais l'affrontement n'avait duré que 10 secondes, environ. La différence de force par rapport à avant était écrasante. En deux ans, lui et son équipage avaient atteint un stade totalement différent, appréhendant des nouvelles sphères de puissance, l'équipage avait trouvé un nouveau souffle. Levant le regard vers la stèle et le fruit qu'elle portait, il effectua un bond pour se retrouver à côté de cet étrange chose qui ressemblait à un genre de...double melon dont les deux côtés étaient reliés par une banane...drôle de fruit...Mais c'était une nouvelle clef pour pouvoir libérer sa sœur. Avec la puissance qu'il avait déjà, il était sûr de pouvoir la ramener...mais rien ne valait un petit plus, après tout, valait mieux trop que pas assez. L'avalant d'un coup, il sauta de la stèle, et repartit sur le bateau...Il voulait tester son fruit directement sur l'homme pélican. Si bien que pour les combats qui suivirent, il laissa le loisir à son équipage de s'en sortir seul. Jusqu'à ce qu'il les retrouve...ces maudits révolutionnaires. L'équipage se chargea seul de celui des opposants, sans essuyer trop de dégâts. Puis, il se retira. Laissant la place à Adonis, qui s'avança avec la ferme intention de récupérer celle qu'il avait si longtemps cherché. Sa sœur. L'homme-pélican se transforma, comme la dernière fois, et attaqua le jeune combattant...qui cherchait comment fonctionnait son fruit...ce qu'il ne trouva pas. Un peu dépité, il ne prit pas le temps d'éviter la première attaque...et au dernier moment, un peu pris de panique, sans vouloir le montrer, il se propulsa vers l'arrière, sans comprendre comment. Le capitaine haussa les sourcils et écarquilla les yeux...avant de sourire à pleine dents. Le combat fut vite expédié, autant le dire, le Zoan n'avait aucune chance. Il venait de trouver le pouvoir de gravité de son fruit, et même si il ne savait pas encore trop s'en servir, cela lui avait suffit pour gagner ce combat là. Les deux jumeaux se retrouvèrent...retenant les larmes, enfin réunis, leur véritable allait pouvoir commencer. Offrant le Neptune aux Révolutionnaires, ils échangèrent de bateau, et Marten dessina un nouveau pavillon pour le bateau. Pas un pavillon habituel avec la tête de morts et les os, non, un drapeau d'un genre nouveau, avec un design jamais vu. Le Neptune était mort. L'Alhambra avait pris sa place.
~ Seconde mort ~
Tout allait bien pour le petit équipage. Les Yellos n'avaient aucun problème notable, ils voguaient tranquillement sur les océans, Adonis avait accompli son objectif, sa haine pour le gouvernement s'était éteinte en même temps qu'il avait retrouvé sa seconde moitié. A vrai dire...c'était plus qu'une solide relation frère / sœur, même pour des jumeaux. A vrai dire...ils éprouvaient l'un pour l'autre bien plus que ça, le frère éprouvait un amour tendre, vif et pur, et la sœur...il n'avait jamais su. Un soir, elle s'était offerte à lui. Il ne l'avait pas repoussé, et ce soir là, ils avaient vécu une chose que d'aucuns nommeraient malsaine, vile. Eux, tout ce qu'ils y voyaient, c'était de l'amour, un amour fort et beau, unique. Ils continuaient à vivre leur petite histoire relationnelle et charnelle, sans qu'aucun membre du groupe ne soit au courant. Préférant ne pas trop aborder le sujet, craignant les réactions qu'il pourrait y avoir, ils gardèrent ça pour eux, ne voulant pas trop alerter l'équipage. Ils continuèrent ainsi pendant un certain temps, avant que Marten, transi d'amour depuis longtemps, ne prenne son courage à deux mains pour commencer à tenter de courtiser Eden. Son frère bouillait intérieurement...mais il ne pouvait rien dire. Dès lors, la relation entre les deux amis se détériora d'elle-même, sans que l'un comprenne ce que l'autre, en l'occurrence le capitaine, pouvait bien lui reprocher. L'effet boule de neige fit que peu à peu, l'équipage tout entier commença à se prendre la tête, à s'énerver plus facilement. Leur lien était rompu.
C'est ce moment là que choisit un groupe de mercenaires pour les attaquer, un groupe assez puissant tout de même, mais qui n'avait aucune idée de la bonne période à laquelle ils tombaient. Le combat dura longtemps...Les attaques combinées de l'équipage n'étaient plus aussi efficaces, et certaines foiraient totalement. Ils tombaient un à un, et dans l'état de discorde qui régnait, c'était presque un miracle que certains arrivent encore à mener réellement un combat. Leur puissance avait toujours résidé dans leur entente, et maintenant qu'elle était rompue...ils montraient moins d'ardeur au combat, préférant se mettre inconsciemment des bâtons dans les roues. Les chasseurs de primes étaient venues au nombre de vingt. Seul trois repartir vivants, dont un blessé, malgré l'état déplorable dans lequel se trouvait les Yellos. Cependant, ils avaient capturé tout les membres. Sauf un, Adonis, qui était tombé à la mer. Les derniers chasseurs restants ayant avalé des fruits du démon, ils ne purent le repêcher. L'Alhambra fut mis à sac, et le capitaine ne dût sa survie qu'à un animal marin qui passait dans le coin, et qui tenta de s'attaquer à lui. Pendant l'attaque de la créature, le jeune Redwood fut projeté contre son bateau, ainsi à l'abri du prédateur, il se reposa ici durant quelques jours, affaibli par le combat et l'eau de mer. Une fois remis de ses blessures, il se dirigea en volant grâce à son fruit d'anti-gravité, jusqu'au quartier général où il avait entendu dire que son équipage allait être amené. Il avait enterré sa rancœur envers son ami, oublié la colère envers ses frères d'armes, il ne pensait qu'à l'amour qu'il avait pour sa sœur, et l'amitié profonde qu'il avait pour le reste de ses Nakamas. Il ne parvint à la dite base que trois jours après...alors qu'il avait dû recouvrer ses forces durant une semaine sur le bateau. Il était arrivé tout juste le jour de l'exécution publique, et au moment où il avait pu voir ce qu'il se passait, il ne restait que l'un de ses compagnons debout. Il fut pris de panique, regardant Marten qui attendait la mise à mort...il dénombra les cadavres, un, trois, cinq en comptant son ami d'enfance...il chercha lequel il pouvait bien manquer, et son cœur fut soulagé, même si la pensée de ne pas voir ce corps là en particulier lui avait balayé sa tristesse pendant une brève seconde. Sa sœur n'y était pas, elle avait trouvé un moyen de s'échapper.
Il ne put malheureusement intervenir...Marten fut fusillé, fin de l'histoire. Fou de rage, Adonis se jeta sur les marines, et les tua tous, jusqu'aux derniers...Il pleura la mort des disparus, jusqu'à ce que les renforts arrivent. Il voulait tout simplement mourir, pour les rejoindre, et expier ses fautes...un haut-gradé lui mit le grappin dessus, c'était lui qui commandait la région, et il se débarrassa d'un capitaine qui n'était plus que l'ombre de lui-même, et qui ne demandait qu'à mourir...Alors qu'il attendait le coup de grâce, agenouillé, il leva le regard vers son bourreau, il n'avait pas peur, il s'y était préparé. La lame de la faucheuse s'abattit sur lui...et se stoppa net, à quelques millimètres de son visage. Il l'avait bloquée sans s'en rendre compte, son regard perdu sur cette silhouette qui semblait s'enfuir. En un coup d'oeil, qui n'avait duré qu'une seconde, il l'avait reconnue. Il se jeta à sa suite, ne prêtant que peu d'attentions aux marines qui lui courraient après, ne comprenant pas cette subite tentative de suite pour tenter de sauver sa vie, de la part de cet homme qui un instant avant, semblait avoir abandonné tout espoir. Ils ne le retrouvèrent pas. Il ne la retrouva pas. Mais il l'avait vu. Il s'éclipsa de l'ile où il était, après l'avoir cherché désespérément pendant un mois entier, cherchant à ne pas se faire trouver par ces fichus chiens du gouvernement. Elle n'y était plus. Il était désespéré. Il était seul. Abattu, il partit de son côté, et depuis, il n'eut jamais l'occasion de la revoir. Même si il ne perdrait jamais espoir, trop attaché à elle pour abandonner cette chose qui le faisait tenir debout : La retrouver, comme il y était déjà parvenu...
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Sujet: Adonis James Redwood [Normalement finie] 
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