[Feuille de personnage] • Renommée: 650 • Wanted: 15.000.000 • Grade dans la Marine: /
Sujet: My name is Kei ! [Manque une Validation] Dim 31 Oct 2010 - 19:18
Fiche Personnage de Kei
» Carte d'identité: ═════════════ 京奈美恵 Nom: Fujii. Prénom: Eishi Kei. Surnom: . Age: 21 ans. Race: Humain. Camp: Pirate au service du Gouvernement. Orientation psychologique: Sans pitié. Métier: . Pouvoir demandé: Hana Hana No Mie : (Paramécia de l'éclosion) Permet de faire pousser des parties de son corps partout. Rêve(s)/But(s) du personnage: . Style de Combat: Kei sait étonnement bien utiliser ses pieds et jambes lors d’un combat. À vrai dire, il n’utilise que ça. Enfin, pas tout à fait. Il excelle d’autant plus dans l’art de combattre avec ses outils et ses poings. Mais il est très rare de le voir recourir à ceux-ci. Car pour lui, ces ustensiles, ainsi que ces mains sont indispensables à lui-même.
» D E S C R I P T I O N -- Physique :
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Élégance, raffinement ou laideur et vulgarité ? Certains qualifieraient son aspect comme étant rebutant. D'autres lui trouverait un petit quelque chose d'attirant et seraient ébahis par le charme qu'il dégage. Chacun sait apprécier à sa façon le style de Kei. Mais généralement, ils le trouvent autant effrayant qu’intrigant, ce que le futur chasseur cherche à dégager. Il a une démarche, une allure qui lui est propre. Son corps svelte et élancé ainsi que son parfum enivrant lui donne un certain charme. Sa manière de fumer ses cigarettes attire l’œil. Tout est fait pour se faire remarquer.
Mais ce n’est pas tout. Son regard peut en dire long sur son humeur du jour. Lors de ses mauvais jours, dans son regard perdu et inanimé, noir et sans vie, des frissons parcourent le corps de ceux qui osent le défier des yeux. Au contraire, dans ses bons jours, ses yeux laissent apparaître de la joie et de la bonne humeur. Des petites étoiles se distinguent et il sait charmer quiconque d’un coup de cils. Mis à part ses pupilles noires et cette cicatrice qu’il gardera toute sa vie, le visage de Kei est magnifiquement sculpté. Obtenu lors d’une chasse au loup, il est défiguré de trois griffes parcourant tout le coté droit de son visage. À part cela, son nez en trompette, ses joues ni trop creuses ni trop joufflues ainsi que sa bouche fine et sensuelle, sans oublier son front ni trop plat, ni trop bossu, ajoutent une significative touche qui donne à Kei un visage quasi parfait. Parlons ensuite de sa coupe de cheveux… C’est le sujet sensible… Néanmoins, elle perdure dans le style de Kei qui, du coup ne choque pas. L’on peut penser qu’il ne perd pas de temps à se coiffer mais c’est une grosse erreur. Kei a du sang Africains qui coulent dans ses veines. De par ce fait, ses cheveux sont naturellement frisés, ce qu’il ne supporte gère. C’est donc, deux à trois fois par semaines qu’il est obliger de coiffer sa chevelure pour parvenir à un tel résultat. A force, ils tiennent même tous seuls, un coup de vent ne s’aurait les bouger. Quant aux oreilles du jeune homme, elles sont, avant toute chose, petites. Néanmoins, Kei a pris la décision de les percées. Malheureusement, ou heureusement pour lui, la totalité de ses oreilles sont cachées sous ses cheveux. Rare son ceux qui on put ou pourront les voir.
Avec ses 1mètres81 et ses 72kilogrammes, Kei fait parti de la moyenne. Cependant, le peu de gens qui le croise ne peuvent que furtivement admirer les traits de son corps. Cachés derrière ses vêtements, sa musculature de rêve, comme sculpter au pieux, ne se voit que très peu. On peut en effet la devinée mais certaine particularités, elles, sont uniques. Marqué par sa jeunesse mouvementée, Kei a de nombreuses cicatrices et brûlures sur le dos. Certains se sont même amusés à deviner toute sorte de chose formée de ces blessures. Se sont durant ces vingt dernière années que son corps s’est ainsi dessiné, ce n’est pas un choix. D’ailleurs, certain muscles sont plus développés que d’autre.
L’accoutrement actuel de Kei ne lui appartient que depuis très peu de temps. Il a du passer d’un style plutôt "bourgeois" à un tout autre. Il a opté pour un style qui lui est propre. À mi-chemin entre "habillé" et "décontracté", il joue la carte de l’unicité qui associe son style à sa personnalité. Pour cela, il s’est également couvert partiellement d’une seconde peau "indélébile". Marqué à vie par ses nombreux tatouages, il se donne un coté malsain ainsi que très personnel. Mais nous y reviendrons un peu plus tard… Pour en revenir aux vêtements que porte Kei, le noir est sa couleur prédominante. Vêtu d’abord d’une chemise noire qui lui va parfaitement, il ajoute par dessus sa cravate qu’il garde autour de son coup, dénouée, de même couleur que la chemise. Passons ensuite au bas, plus soft. Pantalon de costume noir associé à une ceinture style rockeur également noire mais à boucle gris métal. Une chaine entoure la cuisse droite de Kei. Mais n’oublions pas le reste. Ses chaussures sont des mocassins noirs. De plus, Kei est un adepte des symboles de richesses, il porte énormément de bijoux (piercings, bagues, bracelets, colliers…). Mais ce qui intrigue chez lui, est cet étui qu’il porte sur son dos. Il semble avoir une grande valeur sentimentale autour de cet objet.
Un dernier point physique qui permet de distinguer Kei est ses tatouages. Il n’en est pas totalement couvert, mais il en a déjà pas mal. De haut en bas, il a d’abord deux tatouages sur le visage. L’un ne semble rien représenter et l’autre est le chiffre 13. Ce chiffre qu’il considère comme son chiffre porte-bonheur est situé juste en dessous de cette ligne partant de son nez jusqu’à l’oreille gauche. On pourrait croire que les positions ont été choisis au hasard, seulement ce n’est pas le cas. En réalité, cette ligne était au départ le nom de son père qu’il admire énormément. Il a été obligé de le recouvrir de noir pour masquer sa réelle identité. Mais, en contrepartie il fit dessiné le chiffre 13 second symbole de sa vie. Ensuite, une imitation de collier est imprimée sur la totalité de son coup. Enfin, il a également un tribal sur le flan gauche de son corps, son tout premier tatouage.
» D E S C R I P T I O N -- Mentale :
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Kei est-il quelqu’un de confiance. Rare sont ceux qui répondrons à cette question. Il n’est pas simple de savoir ce que Kei ressent réellement, il ne laisse transcrire aucuns sentiments si ce n’est sa haine qu’il accumule depuis peu. D’ailleurs il n’a désormais aucune pitié ni aucun remords.
Le respect… Kei, cet individu au regard noir est un fervent partisan du respect. Le respect des convenances plus précisément. Il se doit de respecter et de faire respecter ces valeurs… Les personnes qui vont à l’encontre de cette règle universelle de civisme insupporte Kei et s’attirent sa colère. S’il y a bien une chose sur laquelle il ne faut pas rigoler avec le jeune homme, c’est bien celui-là. Bien entendu, il n’y a pas que ça. Car oui, Kei est un homme déjà très complexe pour son jeune âge. Pour attirer son attention, il faut en avoir car ce n’est pas simple. Kei est quelqu’un de très froid. Totalement dans son monde, rien d’autre que ce qui l’intéresse, ne l’attire. Cependant, lorsque Kei a des sentiments pour quelqu’un, quel qu’ils soient, ils sont plus forts que tout. Son ennemie aura à constamment surveiller ses arrières aussi bien que sa sœur pourra avoir une confiance aveugle en son frère. Kei est comme ça, lorsqu’il aime, il ne compte pas…
Kei possède donc un sentiment constant de haine lié à celui de bien faire les choses. Au cœur de ce marché dont il est la victime, il ressent une envie de se venger et de se libérer de cette emprise. Néanmoins, il faut dire qu’il tient plus que tout à retrouver son père et c’est ce pourquoi il fait si bien les choses, il ne tient pas à décevoir et du coup, perdre son père à tout jamais.
S’adapter n’est pas chose facile. Pourtant Kei possède cette capacité. Malgré son caractère très spécial, presque incurable, il est aussi quelqu’un qui n’aura aucun mal à faire abstraction de tout pour devenir quelqu’un d’autre dans le pire des cas, et rigoler pour faire plaisir dans le meilleur des cas. Il est le genre de personne que l’on appelle "sociable", il n’a aucun mal à se faire des amis ni aucun mal à se faire des ennemis. Schizophrène ? Non, loin de là ! Kei a un don, il s’est comment s’y prendre en quelque sorte… si seulement cela était aussi simple. En fait, il ne veut tout simplement pas perdre son temps avec des personnes qui lui semble futiles, inutiles.
Il se sait beau et attirant et cela, il faut le dire, joue aussi un point important dans la personnalité de notre jeune homme. Peut-être cela augmente considérablement la confiance qu’il a de lui-même, ou alors cela est-il peut-être tout à fait naturel ? Est-il trop réservé ? Trop vieux jeux ? Manipulateur ? Le personnage de Kei est un réel mystère pour quelqu’un qui ne le connait pas…
Une seule chose à savoir : devant lui, faites preuve de respect…
» Shinwa -- Biographie :
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Chapitre I « L'enfance est le Bonheur… Mais faut-il pouvoir l’apprécier. »
"Madame, Madame Fujii… Après de tells efforts pour accoucher de son fils et de sa fille, tomber de fatigue était totalement normal. Cependant, perdre tout battement de cœur, cela n’avait rien de normal… "Docteur ! Elle ne se réveille pas… Je ne sens plus son poul ! … Docteur !!" "Je sais… Elle a perdu beaucoup de sang… L’accouchement a été long…" "Mais faites quelque chose docteur ! Vous voyez bien qu’elle va y rester…" Le médecin en charge continuait à s’occuper des jumeaux. Il écoutait ce que lui disait son assistante, seulement il ne pouvait plus rien faire. Il avait décidé de sauver la vie des deux enfants, au moins. Ce médecin s’avait, bien avant le début de l’accouchement, qu’elle avait beaucoup de risque de ne jamais prendre sa fille ni son fils dans ses bras…
À peine était-il né qu’Eishi n’avait déjà plus de mère et son père, n’en parlons pas. Celui-ci, grand passionné de la bonne boisson se trouvait dorénavant en prison. Captif, il était retenu par des chasseurs de primes malsains. Avant de le livré aux autorités, ils voulaient le questionner, ou plutôt torturer afin qu’il dévoile la planque de ses compagnons, eux aussi mis à prix. Eishi n’avait donc aucun parent. Mais c’était la vie. Il fallait faire avec. D’ailleurs Hirofumi, le père de Eishi ne connaissait pas l’existence de ses enfants. Les deux nouveaux nés allaient donc être placés dans une famille d’accueil. Par chance, ils furent mis dans la même famille. Mais celle-ci ne devait sans aucune raison révélé leur lien parenté. Ce ne serait pas d’une grande facilité de caché à des jumeaux, qu’ils étaient jumeaux…
Les trois premières années de sa vie, Eishi les passa dans les poupons de cette famille qui avait déjà avant leurs arrivés, sa sœur et lui, sept enfants à charge. Presque une dizaine d’années séparait Eishi et le plus vieux des garçons. Chacun avait déjà sa ou ses tâches à accomplir par jour. Même Eishi et sa sœur Yuna, qui venaient seulement d’apprendre à parler, marcher et faire du vélo, devaient travailler pour la famille. Certes, ils n’avaient qu’à ranger ce qu’ils sortaient mais c’était déjà trop pour des gamins si jeunes. On dit souvent qu’un gamin a plus besoin de sa mère que de son père, que c’est au père d’aller travailler et à la mère d’éduquer les enfants… Tous ces stéréotypes ne sont en aucun cas fondés ! En effet, à part se rouler les pouces et à passer du bon temps, les parents des neufs enfants ne faisaient rien. Même changer les couches était une tâche d’un enfant… Seulement voilà, à chaque nouvelle visite de la sécurité de l’enfant, aucun des neufs ne disait de mal à propos de leur parents. Ceux-ci faisaient bonne figure. Cette vie n’était même pas une seule seconde pensable pour des enfants mais malheureusement elle était bien partie pour ne jamais s’arrêter.
Eishi et sa sœur grandissaient à vue d’œil et leur ressemblance se faisait de plus en plus difficile à cacher avec les années qui passaient. À peine Eishi avait-il cinq ans que déjà ses « frères » n’hésitaient pas une seconde à lui remettre tout sur le dos. Et en plus d’être le dindon de la farce, il se prenait une correction dès qu’il osait dire autre chose que "Oui, monsieur.". C’était le plus grand qui avait le pouvoir sur tout le monde. Seulement Eishi n’était pas du genre à se laisser faire, du coup s’était souvent qu’il se prenait des coups. Jusqu’à leurs huit ans, Yuna et Eishi restèrent dans le mensonge sur leur lien. Mais cela ne dura pas. Ils apprirent qu’ils étaient frère et sœur et cela changea tout. Pour les deux ce fut une joie d’apprendre qu’ils n’étaient pas seuls au monde. Mais pour les autres c’était devenu un sujet sensible. Eishi se rebellait de plus en plus, tenant tête à une majorité de ses frères. Les tensions montaient donc dans la maison. Ajoutez à cela la jalousie des autres par rapport aux deux enfants Fujii et l’invulnérabilité, dont Yuna profitait étant la seule fille du groupe, ne dura pas longtemps. Pour s’attaquer à Eishi, devenu plus fort, on tapait sa sœur. Sans défense, Yuna ne pouvait rien faire. Et Eishi était obligé de céder pour éviter à sa sœur d’avoir des bleus. Le monde dans lequel vivaient les enfants n’était vraiment pas bon quant à leur futur et ce qu’ils vivaient au quotidien.
________________ Chapitre II « Savoir tourner la page pour en apprécier d’autant plus la suivante. »
À l’âge de dix ans, Yuna commença à faire des recherches sur ses origines. Eishi devenait l’un des meilleurs « bagarreur » du groupe mais c’est seulement à l’âge de douze ans qu’il avait le contrôle sur tous, même les plus vieux qui approchaient de leurs vingt-et-un ans et plus. Désormais il pouvait protéger sa sœur. D’où lui venait cette force aussi bien physique que caractérielle, nul ne le savait. Il devait sûrement avoir hérité cela de son père… Yuna quant à elle se rapprochait de quelque chose. Elle savait déjà que leur père était pirate. Mais ce n’était pas sur cela qu’elle travaillait actuellement. Leur mère aurait un frère… leur oncle donc. Elle en savait que très peu sur lui à part qu’il était chef d’une entreprise de charpentier qui naviguait sur les océans à la recherche de nouveaux chantiers. Ils livraient également des pièces pour arrondirent leur fin de mois… Comment savait-elle tous ça ? Yuna était ce que l’on appelait une chineuse. Trouver une aiguille dans une botte de foin n’avait rien de compliquer pour elle.
Ce sera plus tard, à l’âge de treize ans que Yuna réussit à trouver le lieu et la date da la prochaine escale de leur oncle. Par chance pour eux, c’était leur île et le jour même. Eishi ainsi que Yuna décidèrent donc de s’échapper pour tenter de convaincre leur oncle de prendre la responsabilité d’eux. Certes, Eishi commençait à apprécier les joies d’être le plus fort mais il n’allait pas louper l’opportunité de voyager dans le monde entier, ainsi que de s’éloigner de cette famille de fou. C’était pareil pour Yuna qui avait envie de quelque chose de nouveau. En douce, ils sortirent de la maison et partirent en direction du port. L’excitation était à son comble. Les deux gosses étaient pressés de retrouver quelqu’un de leur famille et peut-être vivre avec. Sur le trajet ils réfléchissaient tout deux de comment ils allaient s’y prendre. Il ne fallait pas être brusque et encore moins donner l’impression d’être des boulets. En effet, leur oncle était bien là. Lui et ses hommes déchargeaient le navire lorsque les enfants arrivèrent. On le surnommait Yach. Il ne faisait pas loin de deux bons mètres pour au minimum cent kilogrammes de muscles. C’était un personnage assez effrayant. Pourtant, il ne donnait pas l’impression d’être un dur patron. Une partie de rigolade était au rendez-vous pendant le déchargement. L’endroit était impressionnant. C’était la première fois que Yuna et son frère voyaient le port de Shell Town. Eishi et Yuna se postèrent alors devant le navire. Ils contemplaient Yach bouche bée. Pendant une bonne demi-heure, ni Eishi, ni Yuna ne bougea. Aucun n’était capable de faire le premier pas.
"Hey vous les jeunes ! Ne restez pas là, c’est dangereux ! Aller… Oust !!" Malgré les paroles de Yach, ni Eishi, ni Yuna ne bougea pour autant. Ils n’avaient pas l’intention de s’en aller si facilement après autant de temps d’attente. "Vous avez entendu ? Ohey ? Je vous…" "Monsieur, vous êtes notre oncle !, dit alors Eishi, coupant la parole de son oncle. Yach s’arrêta net. Il s’approcha alors des enfants. Il croyait avoir tout simplement mal entendu mais après s’être approcher de bien plus près, il reconnu la mère des deux enfants en Yuna. Sans aucun doute possible, les deux enfants venaient de retrouver leur oncle. "Comment êtes-vous arrivés ici ? Et ou se trouve votre mère ? … S’il vous plaît les enfants, tutoyiez-moi." "Notre mère est morte… À notre naissance parait-il. Nous sommes en famille d’accueil…" "Prends nous avec toi, je t’en prie !!!" "… Mais je, je… je… Vous êtes trop jeunes pour venir avec moi les enfants. Et puis, ma sœur est morte ? Comment cela est-il possible… Je suis désolé les enfants mais c’est impossible que vous veniez avec moi. Ce n’est pas une vie pour des personnes comme vous… Nan vraiment vous ne pouvez pas !"
Ce n’était pas gagné. Mais Eishi, et surtout Yuna n’étaient pas du genre à baisser les bras aussi facilement. Ils n’allaient pas abandonner maintenant alors qu’ils venaient à peine de retrouver une once d’espoir en faisant la rencontre de leur oncle. Aucun des deux ne lâcha prise. Ils réussirent à convaincre leur oncle de finalement les prendre avec lui. Ce ne fut pas simple mais avec persévérance et acharnement les deux jumeaux parvinrent à prouver que leur présence serait un plus. Du moins, c’est ce qu’ils croyaient. Mais en réalité, Yach n’avaient jamais réellement eu envie d’ignorer sa nièce et son neveu. À treize ans, Eishi et Yuna rentraient dans un nouveau système de vie, accompagnés d’un équipage pour réaliser de tels travaux, c’était loin d’être chose courante. D’ailleurs, chaque client était choqué à chaque fois qu’ils rencontraient ces enfants. Ceux-ci se réjouissait de découvrir les joies de l’Océans avec tout ce qui s’en suivaient. À chaque nouvelle escale, ils découvraient de nouvelles cultures, des nouveaux paysages et faisaient de nouvelles connaissances riches en émotions. C’est d’ailleurs lors d’un de ces voyages qu’ils rencontrèrent leur premier "amour"… Enfin, passons! Ils firent également la connaissance de ce que l’on appelait communément des "Pirates". Ces "voyous", comme les nommais Yach, avait essayé de s’emparer de la cargaison. Ce jour là, Yach en particulier, ainsi qu’Eishi réussirent à nuire à cet équipage. Quant à Yuna, elle fut surprise de part la prestation de son oncle et de son frère ainsi que par celle des pirates. En réalité, elle fut effrayée. Certes, ils étaient très faibles pour le coup, mais cette façon d’être de la part des pirates avaient intrigué Eishi. Ce qui est sûr, c’est que durant cette expérience qui dura près de cinq ans, les enfants Fujii virent énormément de choses qu’ils n’auraient jamais pu voir en restant enfermer dans cette maison.
________________ Chapitre III « La curiosité est un [très] vilain défaut. »
Yuna avait donc dix-huit ans lorsqu’elle décida de quitter les ailes de sa famille afin de se lancer seul. Elle ne supportait plus toute cette vie. Elle retourna alors dans sa ville natale contrairement à Eishi qui lui, demanda une dernière faveur à son oncle. Les adieux entre les jumeaux se firent dans les larmes. C’était très dur pour eux de se dire au revoir après avoir vécu dix-huit ans ensemble. Mais désormais chacun avait un plan de sa vie future en tête. Ils devaient de toute manière se séparés. Mais ils s’étaient jurés de se revoir d’ici peu. Elle ne changerait pas de place : cette ville était son passé mais était également son futur. Quant à Eishi, il avait appris il y a peu que son oncle était recherché. En effet, la marine avait fait mettre sa tête à prix car il avait « participé à l’expansion de la piraterie », qui signifiait qu’il avait construit certain navire pirate. Pour ces actes, mêlés à de la haine de la part du vice-amiral qui, dans le passé l’avait mis à prix, l’on allait jusqu’à donner 100.000 Berry’s. Il fallait bien sûr qu’il soit encore vivant. C’était néanmoins une belle somme d’argent pour un habitant moyen de ce monde. Pourtant, pour une somme pareil, aucun n’osait se frotter à lui. Le risque n’en valait pas la prime disait-on. Une fois qu’Eishi avait été au courant de cette histoire, un plan tout construit avait pris forme. Lui, qui depuis tout petit tenait à voir, et peut-être même, libéré son père, avait vu en tout cela une occasion parfaite.
39 jours plus tard…
Eishi venait de changer. Kei était devenu son unique identité. Sa provenance ainsi que son âge et son histoire était inconnu. Vêtu d’un long manteau noir et de rangers noirs, Kei traversait la route principale de cette île que l’on nommait « l’île des chasseurs ». [Cela faisait certes très enfantin, mais quelconque pirate dont la tête était mise à prix, ne s’aventurait guère ici.] Il tirait avec lui un corps. Ses vêtements partaient en lambeaux au contact de cette allée faite de gravier. Cette homme qui semblait épuisé et en très mauvais état n’était autre que Yach. Il avait donc concocté mais également accepté le plan de Kei. Celui-ci se faisait passer pour un chasseur de prime. Pendant tout ce temps, il s’expérimenta dans cette discipline jusqu’à en devenir l’un des leurs. La ruse était parfaite, et il le fallait ! Sans cela, la chance de revoir un jour son père était nulle. Les deux hommes s’approchèrent alors doucement vers l’hôtel de ville, quartier général provisoire de la marine. Sur cette longue route, tous purent assister de chaque seconde de l’avancé de Kei, trônant sa victime. Il allait livrer son oncle aux autorités et bien sûr empoché la prime. Plusieurs chasseurs furent surpris par cette capture mais aucun ne disait quoique ce soit.
"Je viens récupérer la prime de cette homme… Tenez, il est à vous !" Les agents, chargés de recevoir partirent alors. Kei, lui, sortit une cigarette de son paquet, l’alluma et s’accouda sur le comptoir. Il tira une première fois dessus puis recracha la fumée sur son prisonnier. "Alors, qu’est-ce que ça fait de se retrouver ici ? T’as peur ?" Yach était dans l’incapacité de parler. Mais les agents de la marine, si. "Et voilà chasseur, 200.000 Berry’s." "100.000 seulement étaient convenus. Je ne fais pas ça pour l’argent. Faite attention avec lui, il est coriace." Et Kei partit alors sur ces derniers mots, sa cigarette à la bouche et 100.000 billets dans la poche, laissant l’autre moitié sur le comptoir.
Par la suite, le plan consistait à libérer Yach lors de son transfert. Il n’y avait rien de complexe là-dedans. D’ailleurs, ce plan n’avait aucune raison d’échoué. Pour une île de chasseur, la marine était en partie inutile. Leurs effectifs étaient donc très petits. Avec l’équipage de Yach, discret jusqu’à l’attaque, et l’aide de Kei, il serait très simple de neutraliser les gardes. Cependant, cela risquait d’être long, très long. Dans leur plan, Yach et Eishi avaient omis de prendre en compte les navettes de la marine. Le dernier aller venait d’être fait, le prochain n’allait donc pas être immédiat. Il fallait improviser sinon ils allaient s’éterniser. Ce fut donc deux jours plus tard, de bon matin que l’équipage de Yach prit d’assaut l’hôtel de ville. En très peu de temps, le charpentier inventeur était libre et l’équipage au complet, loin. Après l’assaut, ils n’avaient pas pris soin de faire des adieux à Kei. Tout c’était dérouler à merveille, et même mieux que sous le plan de Yach. Cela profitait à Kei qui ne se retrouvait donc aucunement impliqué dans cette histoire. Sa couverture dans les rangs des chasseurs de prime s’améliorait. D’ailleurs, à ce sujet, il commençait à faire de nouvelles rencontres dans cette île qui était devenu la sienne. C’est alors que sa « quête » commençait. À la recherche de réponse, il était capable de tout pour les avoir. Cependant, il fallait être discret et faire attention à ne pas grillé sa couverture. Kei savait s’entourer des personnes qu’il fallait. Encore mieux que ça, il savait avoir des réponses qu’il voulait sans se faire remarquer. Il resterait ici le temps qui serait nécessaire, il n’était pas pressé et il avait raison de ne pas l’être car en effet, il allait rester longtemps sur cette île.
Ce n’est pas quelques petits jours qu’il passa ici, mais plutôt deux ans et quelques mois. Son infiltration dans le milieu avait mis du temps mais ce n’était pas sans résultats. Il avait des noms, des lieux … tout ce qu’il lui fallait pour en finir avec toute cette histoire. Le moment de passer à l’action approchait mais il fallait néanmoins rester discret. Avant la concrétisation de toute cette « mission », tout devait rester un secret. C’était un certain « Cobra », ainsi que son équipe, qui avait mis fin à la carrière mouvementé du père de Kei. Ceux-ci se trouvaient dans une vieille demeure au sud de l’île. Il n’y avait aucun mal à la distingué des autres car une grosse tête de cobra trônait sur le toit. Le soir venu, Kei alla à la planque qu’on lui avait tuyautée, et en effet ce fut un jeu d’enfant pour la trouver. Le plan d’attaque était déjà tout prêt. Toutes éventualités diverses quelles qu’elles soient ne changeraient rien à tout ça. Tout avait été prévu dans les moindres recoins. Il ne consistait pas à foncer dans le tas tête baissé mais au contraire de s’introduire sans bruits, mettre la main sur le prisonnier et ressortir tout aussi silencieusement. Kei était certain de son coup. Ce soir, c’était jour de fête, les gardes devraient logiquement être en infériorité. De plus, le prisonnier ne sortait jamais de ce lieu. Il n’y avait aucunes raison que cela ne fonctionne pas. Kei avait réussi à mettre la main sur les plans du bâtiment face à lui. Le plus simple, pour ne pas se faire remarquer était de passer par cette sculpture, unique point faible de la « forteresse ». Tous les préparatifs étaient en ordre. Kei commença alors à escalader la façade…
"Bonsoir, Eishi Fujii." Le vrai nom de Kei venait d’être prononcé. Quelqu’un se trouvait alors dans le dos du jeune homme. Sa voix était douce mais méconnaissable. Un inconnu ? Mais comment savait-il ? Personne n’était censé savoir… "Tu te demande sûrement qui je suis ? Cela n’a aucune importance. Descend de là, c’est inutile, le bâtiment est vide." Kei lâcha alors prise et se tourna. Une silhouette était distinguable dans ce noir intense. Cependant, le fils Fujii n’arrivait à remettre aucun nom à cette personne. "Mes hommes ont fait le ménage. Ils ont tués tous ces chasseurs de primes devenus un peu trop dangereux pour le gouvernement… Oui, nous sommes du gouvernement et tu n’a pas besoin d’en savoir plus. Depuis ta naissance, nous sommes derrière tes pas. D’ailleurs la famille d’accueil qui t’a reçu était minutieusement choisie. Nous voulions voir de quoi tu étais capable, et je dois dire que ce soir, je suis heureux. Tout le monde croyait en ta défaite, ils ne voyaient en toi qu’un simple civil un peu tourmenté. Mais ce soir… oui, ce soir, tu m’as donné raison de croire en toi. Pour ton jeune âge…" "Et mon père dans tous ça ?! Vous m’avez bien dit que tout chasseur de prime présent était mort… et mon père alors ?! Hein ?!" "C’est très impoli de couper la parole aux gens Eishi… oups pardon, Kei c’est ça ? Ton père est à Enies Lobby. Je disais donc… pour ton jeune âge, tu as déjà un grand, très grand potentiel. Tu peux devenir quelqu’un de très respecté et de très célèbre. En nous montrant ta capacité à mener ta propre enquête et faire en sorte qu’elle aboutisse tout en te faisant passer pour quelqu’un que tu n’es pas, c’est magnifique. Bon, tu as mis du temps avant de te lancer dans ta recherche, c’est d’ailleurs ce qui a refroidi mes supérieurs. Néanmoins, tu as attendu ta majorité pour éviter, en cas d’échec que cela puis retomber sur tes tuteurs légaux. J’admire ton talent petit ! Bon, venons-en au fait. Tu veux revoir ton père ? Alors tu devras faire ce que je te dis. J’ai un deal pour toi. Deviens pirate, fais toi engager dans de multiples équipages célèbres et fais nous un rapport sur chacun des membres… Nous jugerons lorsque la dette de ton père sera rembourser." "C’est quoi ce délire ? Vous vous présentez à moi comme étant du gouvernement. Vous me dites que vous avez liquidés des grands chasseurs de primes sans aucun remords. Vous m’affirmez que mon père est à Enies Lobby… une légende dont personne n’a jamais pu donner la preuve de son existence. Et enfin, vous voulez faire de moi un espion du gouvernement. Faites moi rire ! Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous êtes quelqu’un de très drôle ! Allez jouer ailleurs, vous me faites perdre mon temps." "Je vois… Alors tu ne me laisse pas le choix… Sorû !" Cette personne inconnue disparue alors d’un seul coup. Puis, dans la même seconde qui suivait, elle réapparut devant Kei. "Shîgan !"
Noué de liens, Kei reprit connaissance dans un lieu qui lui était totalement inconnu. La puissance de l’attaque précédente l’avait totalement déstabilisé. Très péniblement, ses yeux s’ouvraient. Il faisait jour ? Déjà ? Non, Kei était à l’intérieur d’un bâtiment éclairé. Celui-ci dégageait une grosse quantité de chaleur ainsi qu’une odeur très désagréable… cela semblait ressembler à du sang grillé ? Du gibier mort ? Non plus, c’était l’odeur du sang des chasseurs de primes. Kei se trouvait attaché à l’intérieur d’une scène de crime. Cela faisait des frissons dans le dos. Mais ce n’était pas tout. Grâce à cette luminosité, la silhouette de la personne totalement protégé par l’obscurité se dévoilait. Pourtant, cela n’avançait à rien. Il (ou elle) était vêtu d’une longue toge noire partant de son coup jusqu’à ses pieds. Son visage était couvert d’un énorme masque. Kei ne savait plus où donner de la tête…
"Bien, dans ces conditions, ce sera bien plus simple de discuter. Alors, discutons. Tu es plus fort que je ne le pensais. Même si tu t’es évanoui, je ne pensais pas te voir te réveiller de si tôt. Tu n’as pas l’habitude d’être confronter à de telles attaques… Soit ! J’aimerais que tu réfléchisses activement à la proposition que je t’ai fait. Sinon ? Sinon, tu seras accusé de cet affreux crime… Non, je reprends. Dans tout les cas, que tu accepte ou non, tu vas être accusé de ce crime. Ce qui change, c’est la suite. Si tu accepte de me rendre ce service, tu pourras t’enfuir avant d’être arrêté par la marine. Si tu refuse, la suite n’est pas compliquée, je pense que tu as saisi… Dernière petite précision : pour un tel crime, c’est la peine de mort qui est donné à l’accusé. Réfléchis bien… Tu as… je dirais que tu as en tout et pout tout, cinq minutes… 4’59… 4’58…"
Kei était confronté à un cruel dilemme. La mort, ou la vie qui donnera suite à un tissu de mensonge. L’expérience qu’avait vécue Kei ces deux dernières années avait été très pénible. Cependant, le jeune homme souhaitait, plus que tout au monde, retrouver son père. Alors, y’avait-il réflexion possible ? Mais était-il sérieux lorsqu’il parlait de la marine ? Les avait-il réellement contactés ? Ils faisaient partis du même groupe pourtant, alors pourquoi agir ainsi ? Le temps passait, et les incertitudes de Kei s’effaçaient. En effet, la sirène d’alarme du village retentissait et les Den Den Muchi annonçaient la présence d’un criminel se trouvant chez les cobras. Plus le temps passait, et plus l’armée de la marine se rapprochait du repère, criant haut et fort leur présence. Il fallait faire un choix, et vite.
"J’accepte !"
Pourquoi Kei acceptait-il ? Croyait-il en ce que disait cette étrange personne ? Kei avait confiance en cette personne, il sentait qu’il pouvait croire à ce qu’il avançait. Cette personne de confiance assénât alors un coup violent sur la tête du jeune homme. Celui-ci tomba à nouveau dans les pommes. L’homme mystérieux couvrit ensuite le visage de Kei d’une cagoule. Enfin, il le prit sur son dos en direction des ports de la ville.
Il finit par se réveillé sur un lit qui, visiblement se trouvait dans une chambre. Chambre d’hôtel ? Oui, en effet, il n’était ni sur un bateau, ni dans une cellule de prison, mais bien dans une chambre d’hôtel… Avec un mal de tête insupportable accompagné d’un engourdissement total de son bras gauche. Il remarqua rapidement qu’il avait été drogué par injection, ce qui expliquait toute cette absence mémorielle qu’il avait. Dans cette chambre il était seul. Sur la chaise de bureau, des vêtements qui n’étaient pas les siens mais qui étaient tous propres et neufs. On tenait à ce qu’il s’habille ainsi. De plus, il y avait un étui très bizarre sur lequel était posé un mot : « Un petit cadeau pour ta nouvelle aventure. Ton ami. ». À l’intérieur était introduit de curieux bâtons en métal très léger. Ils étaient noirs et gravés de signes qui semblaient ne rien signifier. En réalité, cela appartenait à cette personne mystérieuse. Ces bâtons avaient été ses premières armes. Aucune particularité mais une histoire suivait ces armes. Enfin, il y avait une dernière chose : un numéro de Den Den Muchi… cela devait être celui du correspondant de Kei à qui il devait faire son rapport. Kei s’habilla puis ajusta sur son dos l’étui et enfin pris le numéro dans sa poche. Il sortit hors de sa chambre. Il se présenta enfin à la réception.
"Bonjour. Où sommes-nous ? Et pour ma chambre, combien est-ce que je vous dois ?" "Et bien, vous avez du beaucoup vous amusez hier soir, je me trompe ? Vous êtes au Plaisant’Hotel à Logue Town. Votre chambre a été réglé pour une semaine, vous avec encore six jours devant vous. De plus Monsieur, j’ai un message à vous faire passer de la part de votre ami, voici. Bonne journée Monsieur.
« J’ai entendu parler d’un équipage pirate assez connu qui cherchait de nouveaux membres au port. Trouve un moyen d’être l’une de ces personnes. On se contact plus tard. Ton ami. »
~ The End ~
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Dernière édition par Kei le Dim 31 Oct 2010 - 19:29, édité 1 fois
Kei Moussaillon
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Sujet: Re: My name is Kei ! [Manque une Validation] Dim 31 Oct 2010 - 19:25
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Prénom : Mathieu. Age : 19 ans. Homme/Femme/Okama : Homme. Comment avez vous connu le forum : Google is my friend. Combien d'heures vous vous connectez par jour : C'est très variable. J'ai un boulot donc je pourrai me connecter bien plus souvent qu'un étudiant (je pense). Tes Mangas préférés : Death Note, Fairy Tail, One Piece (bien sûr) et d'autres... Ton personnage préféré dans One Piece : Rob Lucci Ce qui t'as motivé à venir : L'activité principalement puis (après avoir fait un tour sur la Cbox, l'ambiance ... Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : 1 ans seulement mais avec beaucoup d'activité. Hobbys : Oulah... ^^' Autre(s) : /.
Kazuki Contre-Amiral
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Sujet: Re: My name is Kei ! [Manque une Validation] Dim 31 Oct 2010 - 22:30
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Sujet: Re: My name is Kei ! [Manque une Validation] Dim 31 Oct 2010 - 22:47
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Sujet: Re: My name is Kei ! [Manque une Validation]