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 Mary C. Nebevay [fini]

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3 participants
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Mary C. Nebevay
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Mary C. Nebevay


Profil Psy : Farouche, vénale et désabusée.
Nombre de messages : 15
Age : 40
Fruit du Démon : East Blue -Shell Town

[Feuille de personnage]
• Renommée: 100
• Wanted: 0
• Grade dans la Marine: /

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MessageSujet: Mary C. Nebevay [fini]   Mary C. Nebevay [fini] EmptyJeu 18 Nov 2010 - 16:37

○ .:Présentation du joueur IRL:. ○

Mary C. Nebevay [fini] Untitled-1

Prénom :Pas très envie de le donner.
Age : Pas très envie de le donner non plus, mais très certainement plus que toi !
Homme/Femme/Okama : Okama <3 (oh come my way !).
Comment avez vous connu le forum :par le biais de One Piece Kay.
Combien d'heures vous vous connectez par jour : ½ heure. Je passe en coup de vent et j’écris mes rp hors-ligne.
Tes Mangas préférés : Vagabond ! (je gagne des points ?) et l’habitant de l’infini.
Ton personnage préféré dans One Piece :Shanks ! (J’aime les gentils)
Ce qui t'as motivé à venir : La perspective de pouvoir rp sur un forum actif et original.
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : J’écris depuis des années. Je suis sur un le même forum rp (avec pour thème Naruto) depuis plus d’un an.
Hobbys : . J’aime beaucoup lire (Robin Hobb est ma déesse) des romans et quelques manga papier. Je scribouille un peu, j’ai beaucoup dessiner un moment et maintenant je trifouille Photoshop un peu plus en détaille.



○ .:Présentation du personnage:. ○


Mary C. Nebevay [fini] Mary125

• Nom & Prénom : Mary C. Nebevay

• Surnom (facultatif) : Mary la blanche / La dame Blanche

• Age : 27 ans

• Race : Humain

• Camp : Pirate

• Orientation psychologique : Plutôt Mauvais – Loyal.

• Métier/Spécialité: Navigatrice (Timonier : personne chargée de donner assistance à l'officier de navigation et au quartier-maître) – Gabier.

• Pouvoir demandé :
Douyou Douyou No Mie : (Paramécia de la frénésie) :
L'utilisateur peut emmagasiner un équivalent des chocs et coups qu'il reçoit pour augmenter sa force ou relancer un équivalent de la puissance des chocs totaux sur un adversaire en particulier sous la forme de sphères transparentes. Il est également capable d'emmagasiner les chocs des armes contondantes ou qui sont à proximité de lui sans que son corps subisse le choc. La force de ce pouvoir vient du fait que plus un adversaire/allié manifeste de force destructrice, plus l'utilisateur du fruit devient fort. A haut niveau, l'utilisateur peut même multiplier les chocs lors du renvoi pour plus de dégâts.


• Rêve(s)/But(s) du personnage :
Arracher le Parangon à la Marine.
Se venger de tout ceux qui l’ont faite souffrir, elle et les siens.
Amasser un maximum de richesse.

• Code présentation :

.♦ Description Physique ♦.


Mary est une jeune femme ayant un physique banal mais agréable. Petite de taille, même pour une femme, elle ne dépasse pas le mètre soixante et affiche une silhouette légère et aérienne. Vous l’aurez compris, Mary n’est pas l’incarnation de la puissance et de la robustesse physique. Pourtant, malgré sa carrure frêle, la navigatrice se montre toujours fière, parfois hautaine, et une véritable force semble se dégager d’elle.

Au cours de ses années passées aux côtés du pirate Kennit Sharp, elle gagne le surnom de : Mary la Blanche, du fait de la couleur laiteuse de sa peau, et de ses cheveux d’un blond si clair qu’on les croirait blancs. Le capitaine Sharp a lui aussi lourdement contribué à la naissance de ce surnom, l’obligeant à s’habiller tout de blanc lors des batailles. Il cherchait, par ce subterfuge, à faire peur à ses adversaire en s’affichant aux côtés d’une dame blanche. Il leur prouvait ainsi qu’il avait fait de la mort une alliée prête à se battre pour lui.

Mary ressemble beaucoup à sa défunte mère. C’est d’autant plus vrai qu’elle est aujourd’hui une femme adulte. Elle présente les mêmes traits réguliers, la même chevelure blanche, et la même peau d’albâtre, les cicatrices et les ecchymoses continuelles en plus. Et, comme pour trancher net avec toute cette pâleur éthérée, les yeux de la jeune femme sont noirs et bordés de longs cils sombres
Elle a longtemps renié cette ressemblance pour éviter de blesser son père, coupant ses cheveux au raz du crâne. Aujourd’hui, ils lui retombent sur les épaules dans une cascade pâle et ondulée, exactement comme ceux de Caitlin.

En fait, Mary aurait pu être une femme charmante à défaut d’être belle, si seulement elle consentait à faire un effort dans son attitude comme dans sa présentation. Un peu de coquetterie n’a jamais tué personne. Malheureusement, la pirate ne fait aucun effort pour masquer toutes les cicatrices qui marquent sa chair en de nombreux endroits. L’une d’elle la défigure même, tailladant son menton et une partie de sa lèvre inférieure d’une estafilade rose.
La jeune femme n’a pas non plus connu de peigne depuis un bon moment. À quoi bon ? Les cheveux finissent toujours par s’emmêler à nouveau. Elle se contente de remonter sa tignasse dans un chignon improbable duquel s’échappent des mèches rebelles.

On note également chez Mary un profond laisser-aller au niveau vestimentaire, associé à des goûts de chiottes (si vous me permettez). Si elle a définitivement abandonné les vêtements informes censés cacher sa féminité, elle n’est pourtant pas devenue une égérie du bon goût, loin de là. Elle mari sans hésiter les décolletés scandaleux avec les shorts hawaïens, les bicornes avec les robes de soie, et des styles opposés jusqu’à obtenir un ensemble des plus inharmonieux.
Dieu merci, elle porte le plus souvent une tenue qu’on pourrait qualifié de « classique », composée d’une simple chemise en calicot sous un corset clair et de culottes criardes. En guise de ceinture, elle enroule autours de sa taille un pan d’étoffe mauve brodé d’or. Le tissu a non seulement des qualités esthétiques indéniables, mais sert également à maintenir son sabre bien en place contre sa hanche. Et, puisque le plus important dans une tenue ce sont les accessoires, Mary aime agrémenter la sienne de bijoux clinquants : boucle d’oreilles colorées, collier trop lourd ou bracelet immondes.

.♦ Caractère & morale ♦.


Le moins qu’on puisse dire, c’est que Mary a le sang chaud. Colérique et orgueilleuse, son sale caractère lui valut plusieurs nuits passées au fer pour insubordination ou pour avoir consciemment enfreint les ordres. Elle mit à mal bien des patiences, jusqu’à ce que ses anciens capitaines ne l’oblige à mettre un peu d’eau dans son vin (en la menaçant de lui mettre un plomb dans la tête). Elle est aujourd’hui beaucoup plus disciplinée et réfléchie qu’elle ne l’était durant son adolescence. Mais on ne vient jamais complètement à bout d’une nature explosive.

Alors qu’elle n’était encore qu’un simple mousse avec pour seule responsabilité de briquer le pont, elle se distingua des autres nouvelles recrues par sa curiosité et son désir d’apprendre. Bien que peu douée pour les arts culinaires, Mary prit un certain plaisir à apprendre du chef coq comment fumer le poisson et sécher les fruits. Elle fut aux anges quant à son second engagement on l’autorisa à délaisser la brosse à récurer pour la former au métier de gabier. Finalement, son intelligence et son autonomie lui valurent d’obtenir le poste de timonier.

Rancunière, elle en veut à la Marine comme aux habitants de Marine-Ford, qui se prétendaient pourtant ses alliés, d’avoir laissé son père se noyer dans son propre désespoir. Elle en veut encore à Vancleef d’avoir ruiné sa réputation auprès des marchands. Parfois, elle en veut à la terre entière. Une chose est sûre, Mary n’oublie jamais et ne pardonne jamais.

Au combat, Mary se montre confiante et courageuse, parfois jusqu’à l’inconscience. Elle a récolté bon nombre de cicatrices après s’être jetée inconsciemment dans un combat contre un ennemi clairement plus fort qu’elle. Elle prend plaisir à se battre, encore plus à remporter la victoire. Tuer, par contre, ne lui en apporte aucun. Elle tue uniquement pour assurer sa survie et celle de ses compagnons, et dans ces cas là, elle n’hésite pas une seconde car sans hargne un soldat est condamné d’avance.

Les années passées aux côtés des pirates lui ont fait perdre tout sens de la modération. Mary vit sa vie intensément. Elle sait que la voie qu’elle a choisi va la conduire très rapidement à sa perte. Quand on vit par la mer, qu’on soit pirate, marine ou pêcheur, on sait d’avance qu’on ne va pas faire de vieux os.
Cœur d’artichaut et cuisse légère. Elle profite de tous les plaisirs que la vie peut lui offrir, sans penser au lendemain et aux conséquences de ses actes. Si on dit des marins qu’ils ont « une femme dans chaque port » pour Mary c’est un ancien amant sur chaque bâtiment. Un jour le quartier maître du Morning Star lui prédit que, si elle ne calmait pas ses ardeurs, sa vie se finirait sous la lame d’un jaloux. Loin d’avoir honte de cette légèreté, Mary assume, se montrant même fière que sa réputation de « carnivore » la précède est en fasse trembler certain homme.

C’est une habituée des tavernes et, si elle a hérité des traits de sa mère, elle a aussi hérité des vices de son père. Quand le désespoir et le chagrin l’accablent, la jeune femme a tendance à noyer ces derniers dans une bouteille de rhum. Malheureusement pour elle, elle a souvent l’alcool triste.





.♦ Histoire ♦.




.♣ Chapitre 1 : Vague scélérate ♣.


Horatio Nebevay était un homme bon. Un mari dévoué, un père aimant et un marine convaincu bien que sans grandes ambitions. C’était également un soldat de petite envergure, souvent raillé par ses pairs à causes de ses piètres aptitudes au combat. Pourtant, aussi prompt à se moquer de lui que soit ses compagnons et sa hiérarchie, tous lui reconnaissaient un talent certain de cartographe. Horatio était tellement doué dans son domaine que la Marine lui affréta un bateau, le Parangon, avec pour mission de mettre à jours leur bibliothèque de cartes. Il embarqua avec lui une équipe dont faisait partie Caitlin son épouse, dont il ne supportait pas d’être séparé, ainsi qu’une petite armée censée protéger le navire. Le Parangon n’était pas un navire de guerre, et malgré ses deux rangées de six canons, la frégate n’aurait pas fait long feu seule face aux pirates qui grouillaient sur les océans.
Oui, le capitaine Nebevay était un homme bon, conscient que la vie l’avait comblé.

Il parcourut les mers pendant de longues années et dessina les cartes les plus précises et détaillées qu’on ait jamais vu. Avec l’aide de son ami d’enfance et mécanicien à bord, Thomas Galand, Horatio se lança dans à la réalisation d’une machine qui pourrait dessiner en temps réel les fond marin et éviterait ainsi bon nombres d’accidents qui survenaient lorsque les bateaux de la marines naviguaient en eaux inconnues ou avec des cartes périmée.
Lors de ses années à parcourir les océans, le couple eut un enfant. Une fillette vigoureuse, aux joues rondes et aux yeux sombres qu’ils prénommèrent Mary. Le nourrisson comblait ses parents de bonheur. Ce fut loin d’être le cas de l’état-major qui exerça des pressions sur Madame afin qu’elle regagne terre avec le poupon. Caitlin, obstinée de nature, refusa net et ne plia jamais.
Bien que l’existence en pleine mer fût des plus rude et le confort sommaire, la gamine poussa comme de la mauvaise herbe. L’oncle Thomas ne tarda pas à tomber sous le charme de ce petit démon blanc qui manqua, à plusieurs reprises, de passer par-dessus bord à cause de ses facéties et de son insouciance. Maintenant âgé et certain qu’il n’aurait plus de descendance, le mécanicien se laissa aller à aimer la fillette comme la sienne. Il prit pleinement part à l’éducation de Mary, mettant un point d’honneur à lui apprendre à faire un noeud de cabestan avant même qu’elle ne sache nouer ses lacets.

La vie s’écoula paisiblement à bord de la frégate, avec l’arrière-goût salé du large. Malheureusement pour le jeune couple, la mer se montre parfois d’une cruauté sans égale. Elle fait vivre sur son dos beaucoup d’homme, pêcheurs, pirates ou simples commerçants, elle les berce sur ses vagues pour endormir leur méfiance, mais il arrive toujours un jour où cette dernière exige un paiement pour ses largesses. Pour Horatio ce fut la vie de Caitlin. Sa mort fut le résultat tragique de la combinaison de plusieurs éléments : une violente tempête, une voile récalcitrante, une femme intrépide et une vague scélérate, de celle qui vous emporte avec elle avant même que vous n’ayez eu le temps de comprendre ce qu’il vous arrivait. On ne retrouva jamais son corps.

Quatorze ans après la mort de son épouse, Horatio Nebevay n’a de marine plus que l’uniforme. Son alcoolisme le tue à petit feu et fait de lui une loque humaine. Il a miraculeusement réchappé à la guerre civile qui a fait rage durant trois longues années, car plus souvent jeté au cachot qu’envoyé au front. Son comportement affligeant couvre son nom et celui de la Marine de déshonneur. Il se retrouve plusieurs fois mis à pied suite à des bagarres d’ivrognes. On fini par lui est confisquer le Parangon et une nouvelle équipe dirigé par un homme sobre prend la mer à sa place. Son foie le lâche doucement, le condamne, mais ça il ne le sais pas encore.
À 46 ans, Horatio touche le fond. Il n’est plus l’époux de personne, c’est un père exécrable qui ne supporte pas de poser les yeux sur sa fille tant elle lui rappelle Caitlin. Malgré les protestations de Thomas Galand devenu lieutenant suite à ses exploits au combat, le gouvernement remercie Nebevay sans indemnités et sans considérations pour l’enfant qu’il avait à charge.

Dès lors, les Nebevay trouvèrent refuge dans une petite bourgade fraîchement construite où était regroupé les familles des marines et les anciens combattants estropiés. Cette ville, comme le reste du monde, était un endroit morne et sinistre. La loi martiale ne laissait plus de place à la joie. Le regard des adultes, tous d’anciens miliciens, était terne, définitivement voilé par le souvenir de la mort. Mary n’y trouva jamais sa place, et n’eut de cesse que de trouver un moyen de regagner le large.

Mary C. Nebevay [fini] Marygirl125

.♣ Chapitre 2 : Une bouteille à la mer ♣.


Parfois, Mary souhaiterait être une bouteille de Whisky. Elle voudrait avoir la silhouette courbe d’un vert sombre, être couverte de 10 années de poussière, et remplie d’un liquide d’ambre qui brûle la gorge et efface vos souvenirs douloureux. Ah! Si seulement Mary était une bouteille de Whisky, alors peut-être que son père la remarquerait. Le vieil homme refuse de lui adresser un mot, il vit dans ses souvenirs et les seules heures où il est presque sobre, il les consacre à un vieux projet, une machine qui devait l’aider à regagner son honneur perdu. Foutaises ! Les livres qu’il a englouti ne font pas de lui un inventeur assez doué pour ça et puis, avec ses neurones imbibés d’alcool, il n’est plus en état de réfléchir correctement. Tout ça était peine perdue.

Le vieux est mourrant. La jeune fille le sait rien qu’en regardant la couleurs de sa peau qui garde cette teinte jaunâtre écœurante. Il ne se lève presque plus, sa chambre empeste l’urine, et il ne s’occupe même plus de l’entretient de la maison qui pourtant commence à tomber en ruine.
Les réserves d’argent de la famille se sont très vite épuisées, malgré l’aide qu’il recevait de la part de Galant. Pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires, Mary se mit en quête d’un emploi au port. Honteuse de se présenter sous le nom de Nebevay qui lui aurait valu les quolibets des autres marins, la gamine décide de se travestir et de se présenter sous un pseudonyme.
À 16 ans maintenant, Mary est sale, maigre comme un clou, coupe ses cheveux très court et se fait appeler « la sardine » pour des raisons évidente de gabarit. Elle est devenue garçon de courses, et cavale le long du port et de la ville du matin au soir pour délivrer colis et messages. Le travail est épuisant et mal payé, mais que voulez vous ? C’est ça ou l’armée.

Un jour, alors qu’elle aidait à décharger les cales pleines de poissons d’un chalutier, elle surprit la conversation entre le maître des quais et le capitaine. Ils parlaient d’un navire qui venait de s’amarrer au port et dont l’équipage c’était perdu en mer durant des mois suite à une avarie technique ou un mauvais navigateur.
– […] Une hécatombe.
- Ah ça, le scorbut c’est jamais beau à voir.
- Les loups de mer avaient pris leurs dispositions. ‘ sont pas bêtes ! Ils emmènent toujours dans leurs affaires de la poudre d’agrumes et en avalent, en douce, une cuillérée tout les jours par précautions. Mais ça les mousses et ceux qui partaient pour la première fois pour un aussi long trajet, ils ne le savaient pas. Maintenant qu’il a enfin retrouvé la terre, le capitaine fait charger des caisses de citrons et est prêts à engager n’importe quel clochard moisi ou gamin pouilleux pour pouvoir continuer son voyage.[..]

Le maître des quais disait vrai. Il ne fallut que 10 minutes pour que la sardine soit engagée comme mousse à bord de cette vieille caravelle qui sentait la mort. Le voyage fut long et le travail pénible. Les quelques notions qu’elle tenait de son enfance passée à bord du Parangon et les enseignements de son oncle lui furent bien utiles. Elle se jura de remercier ce dernier en rentrant. L’équipage arriva finalement à bon port sur une petite île de l’East Blue.
À l’issue de ce voyage Mary n’avait plus que la peau sur les os et larges cernes noirs sous les yeux. Elle rit jaune quand le capitaine leurs ordonna de décharger la cale. Les étoffes précieuses qu’ils avaient transporté ne pourraient jamais être débarrassées de l’odeur de maladie et de chair putréfiée qu’elles avaient absorbée. Le salaire que le mousse obtint pour son premier service fut ridicule, mais le vent marin et le goûts du sel lui avait apporté un sentiment de plénitude et de liberté qu’elle n’avait pas connue depuis longtemps. Elle venait de trouver sa place dans ce monde.
La sardine dépensa la quasi-totalité de cette première paye dans un repas gargantuesque, des vêtements plus chauds, et pour un lit chaud et douillet. Dés le lendemain matin, elle se mit en quête d’un bateau qui la ramènerait chez elle en échange de ses services.

Mary C. Nebevay [fini] Ship125

.♣ Chapitre 3 : Le Revenge ♣.


Horatio Nebevay succomba à sa cirrhose à peine quelques semaines après le départ de sa fille. Il n’y eut pas de funérailles officielles. La jeune fille se contenta de la mettre en terre derrière la maison familiale avec l’aide de Thomas Galand. Mary emporta peu de chose de son ancienne vie. Un portrait de sa mère, l’ancienne veste de marine de son père, quelques livres, des cartes, et du matériel de mesure. Sous les conseils de Galand, elle emporta également la vieille machine qu’ils avaient autrefois bricolé, même si elle doutait pouvoir un jour en comprendre le fonctionnement. Le tout tenait largement dans une malle.
Son oncle lui proposa bien de rester à ses côtés, mais la jeune fille refusa fermement. La dictature imposée par la Marine l’oppressait, ici plus qu’ailleurs. L’idée de voir les soldats manœuvrer sous ses fenêtres tous les jours que Dieu faisait lui donnait d’avance la nausée. Non, il fallait qu’elle parte. La gamine fit ses adieux à sa maison et à Galand. De toute façon cette île et ses habitants ne lui avaient jamais rien apporté de bon.

Le petit mousse passa de bateau à bateau. Il servit sur de somptueux navires marchants où les matelots dormaient dans des lits, jusqu’aux thoniers puants, et bien pires. La sardine ne grandit pas beaucoup mais gagna en expérience et en connaissances. Le mousse gringalet devint un matelot reconnu, puis le matelot gagna ses galons jusqu’à devenir timonier.
Finalement Mary atterrie à bord du Revenge, un trois mats qui naviguait sous la direction du Capitaine Vancleef. Le Revenge était un navire marchant destiné principalement au transport d’épices. La paye y était plus qu’honnête, qualité qu’on ne pouvait pas vraiment reconnaître au capitaine.
Vancleef était un râleur invétéré qui pestait ouvertement contre le pourcentage que la marine s’attribuait à chaque fois qu’il jetait l’ancre dans un port. Le gouvernement avait inventé une nouvelle taxe censée, soi-disant, financer la sécurité des ports et lieux de commerce. Lui, n’en croyait pas un mot : « Je veux bien manger un balais si c’est vrai. Taxe de mon c%l ! 40% de mes ventes vont à l’effort de guerre et aux amiraux. [Insérez ici d’autres injures fleuries] ». Pour préserver ses bénéfices, Vancleef s’acoquina avec des pirates. En échange de ravitaillements ou d’un subside, ils lui donnaient accès à des mouillages sûrs où cacher argents et marchandises de valeur.

Vancleef était , certes vénal, mais aussi intelligent et perspicace. Il eut très vite des soupçons au sujet de la sardine. Force était de constater que leur nouveau timonier, n’était pas bien grand, ni musculeux, et surtout qu’à 19 ans il n’avait pas un poil sur le menton. Sans oublier que le petit passait bien trop souvent ses nuits dans la cabine du très fringant maître charpentier à bord. Même la camaraderie avait ses limites. La rumeur se propageât rapidement. D’abord il ne s’agit que d’un simple murmure chuchoter à la fin d’une soirée trop arrosée, puis la rumeur prit de l’ampleur et pour finir, une crise de jalousie particulièrement violente du charpentier vint clôturer l’affaire et établir la vérité. Mary se vit débarquer sans ménagement sur une petite île de South Blue. Comme le disait si bien le capitaine : « On a rien contre les femmes, mais faut quand même avouer qu’elles attirent les ennuies comme le miel les abeilles ! »

S’en était fini du temps de « la sardine », des cheveux courts et des chemises amples. Le moment était venu pour la jeune femme de s’assumer pleinement et de laisser ses capacités parler pour elle. Mary chercha donc à intégrer un nouvel équipage, sous son vrai nom cette fois. Loin de la ville et des bastions réservés à la Marine, cela n’aurait pas du poser problème. Mais le capitaine, rancunier au possible, avait tout fait pour ruiner sa réputation auprès de bon nombre d’autres marchands qui derniers refusèrent de l’engager malgré ses compétences. Le timonier se retrouvait coincé à terre sans le sou et sans perspectives d’avenir.

Mary C. Nebevay [fini] Vancleef125

.♣ Chapitre 4 : Mary la blanche ♣.


La trentaine bien entamée, les traits irréguliers, le visage barré de cicatrice et une jambe raide. Kennit Sharp, dit « la buse », n’était pas un homme très séduisant. Pourtant, il y avait quelque chose dans son assurance et dans la manière qu’il avait de vous dévisager sans honte qui vous attirait indubitablement. Mary l’examina brièvement alors qu’elle s’apprêtait à prendre la commande de la table 7 de la Taverne du voyageur où elle travaillait depuis bien trop longtemps à son goût. Elle savait de source sûre que c’était un pirate avec une prime très honorable sur sa tête, et qu’il était capitaine du Morning Star , navire qui avait jeter l’ancre dans une crique non loin afin d’éviter d’éventuels marines susceptibles de passer dans le coin. Selon les rumeurs qui couraient sur lui, il s’adonnait rarement au pillage des villages (surtout des plus pauvres comme celui-ci), leurs préférant les navires de commerces au ventre lourd de richesses. Il avait déjà un second qui s’occupait de tenir la barre, mais ça ne coûtait rien de lui demander s’il ne cherchait pas un timonier.

La jeune femme avait un besoin impérieux de reprendre la mer car là était sa place. Elle refusait de finir ses jours à la taverne du voyageur, mariée à un pilier de bar, sans jamais plus pouvoir se lancer à l’aventure. Elle se glissa donc jusqu’à sa table et s’assied en face de lui sans lui demander la permission.
- Vous avez besoin d’un timonier ?
L’homme la toisa de bas en haut sans rien répondre.
- Alors ? Vous avez besoin d’un timonier ?
Kennit éclata d’un rire profond.
- Tu es bien insolente petite fille. On ne t’a jamais appris à saluer tes supérieurs et à te présenter avant d’énoncer ta requête ?
- La politesse et les ronds de jambes, c’est pas mon fort.
- Hé bien tu vas faire un effort pour cette fois, demi-portion. Moi, j’ai déjà un navigateur très compétant qui sait se débrouiller seul. Qu’est ce que j’irais fiche d’une femme qui sent aussi fort les emmerdes ?
Le ton de sa voix s’était durci et ses pupilles s’étaient dilatées. Le type ne rigolait pas avec les règles de courtoisie.
- Bonsoir Capitaine Sharp. Je suis Mary Nebevay et je suis ravie de vous rencontrer. Je suis un très bon timonier à la cherche d’un équipage. Je sais que vous avait déjà quelqu’un à ce poste qui n’a apparemment besoin de personne pour le seconder, mais sachez que j’ai d’autres compétences, la cartographie par exemple, et que je ne m’économise pas à la tâche. Alors laissez moi, s’il vous plaît, servir à votre bord et vous ne le regretterez pas.
Peut-être était-ce par pitié, ou bien était-ce l’impétuosité de la jeune femme qui avait plu au Capitaine, mais ce dernier accepta, contre toutes attentes de la prendre sous son aile. Mary rejoins l’équipage du Morning Star le soir même.

La vie de pirate avait quelque chose de plus grisant que ce qu’elle avait jamais connu jusque là. Elle goûtait pour la première fois à la liberté la plus totale, elle vivait au dessus des règles qu’on imposait aux bons citoyens et la jeune femme trouvait cela fort à son goût.
Mais la vie de pirate avait aussi ses inconvénients. Et, bien que Mary fût dotée d’une nature courageuse et d’un tempérament explosif, elle se révélât être un aussi mauvais combattant que son père. Les abordages qu’elle dut traverser ne l’épargnèrent pas, et laissèrent sur son corps des marques qui lui rappelaient quotidiennement qu’elle devait s’améliorer si elle ne voulait pas finir éventrée ou pendue.
Kennit et son second s’improvisèrent ses maîtres d’armes. Le premier lui apprit à se défendre au corps à corps, même si l’entraînement de la jeune femme consistait plus à encaisser les coups qu’à les rendre. Le second était un bretteur exceptionnel et s’efforça de lui transmettre son art.
Le hasard voulu qu’elle se distingue lors de l’abordage d’un navire marchand. Les commerçants avaient engagé à leurs bords des mercenaires particulièrement sanguinaires et doués à l’épée. La jeune femme ne se laissa pourtant pas impressionner par leurs sales gueules. Elle combattit avec force et courage, récoltant au passage une sérieuse entaille au menton et un poignet cassé, jusqu’à ce que son équipage prenne le dessus. Ce jour là, elle fut responsable de nombreux morts et blessés. Les quelques survivants racontèrent qu’ils avaient eu à faire à un spectre vengeur qui venait les punir de tous leurs pêchés. C’est là que naquit son surnom de « Dame blanche ».
Fier des progrès de sa nouvelle protégée, le capitaine lui offrit enfin un sabre digne de ce nom. Le genre neuf et affûté, qui ne soit ni couvert de rouille ni prêt à se briser à n’importe quel instant. Mary, pas très douée avec les mots, le remercia de la seule manière qu’elle connaissait…

Mary C. Nebevay [fini] Kennit

.♣ Chapitre 5 : Deuil ♣.


4 années plus tard…

Mary, en tenue de civile, courait à en perdre haleine. Sa jupe longue lui battait les jambes. Kennit, juste derrière elle, venait de dégainer ses deux sabres et couvrait ses arrières. Les marines avaient appelé des renforts et les deux pirates s’étaient vite retrouvés acculés, incapable de rejoindre le sloop qu’ils avaient « emprunté » pour regagner leur navire. Mais comment en étaient-ils arrivés là ?
Ah oui, c’était de sa faute à elle.Elle qui avait insisté pour se rendre sur cette île alors qu’elle savait pertinemment qu’elle était infestée de marines. Elle qui avait eu tant de mal à quitter cette maison et cette tombe.
Son compagnon s’était vu obligé de sortir en plein jour pour acheter des vivres et, alors qu’il s’apprêtait à regagner la bicoque où elle l’attendait, avait été reconnu par un patrouilleur particulièrement observateur. Sharp était rentré en trombe, avait empoigné Mary sans un mot et l’avait traîné derrière lui.

Leur course effrénée fut finalement stoppée par un cul de sac. Par chance, ils avaient réussi à semer le gros de leurs poursuivants, mais il restait ces 2 hommes et cette femme qui étaient prêts à en découdre. Le pirate se sépara d’une de ses lames pour la donner à sa compagne et se jeta, sans plus attendre, sur la femme qui les menaçait. La surprise aidant, il eut bien vite le dessus sur la demoiselle et l’assomma d’un crochet sur la tempe.
Mary de son côté jonglait habilement entre les deux hommes, plus pour les occuper que pour les défaire. Kennit profita de leur distraction pour planter son épée dans le dos du plus faible des deux assaillant qui s’affala presque aussitôt.
Le second décocha un coup de poing phénoménal dans l’abdomen de Mary qui la laissa sans le souffle et la vue brouillée par la douleur durant de longues minutes. Il se retourna pour faire face à Kennit et d’un geste précis, sans la moindre once d’hésitation, lui trancha la main. Le capitaine ne retint de hurler de douleur, de peur de rameuter du monde. Mary se releva pour venger son amant. L’homme para toutes ses passes, lui planta son étrange épée recourbée dans l’épaule, avant de la dégager d’un coup de pied. Elle perdit connaissance.

Quand elle se réveilla le marine était mort, Kennit lui tenait à peine debout. Son épaule démise, s’achevait par un poignet tranché et dégoulinant de sang. Son torse était barré d’une série de coupures plus ou moins profondes, et son œil droit c’était fermé sous une entaille légère.
Ensemble, ils se terrèrent dans une maison abandonnée pendant deux jours, attendant que les choses se tassent. Ils pansèrent mutuellement leurs plaies, avant de prendre la fuite. Vaincus.
Lors de son enquête, la Marine retrouva dans la cheminée du taudis des Nebevay un journal de bord à moitié brûlé. Seules les dernières pages avaient été épargnées par les flammes.
Citation :

09/06 - 23h20
[Le début est trop noirci pour être déchiffré] Les premières contractions ont commencé tôt dans la soirée. Mary semblait gérer la douleur et semblait persuadée que tout allait bien se passer. 3 heures plus tard, elle me suppliait pour que je regagne terre et trouve un « vrai médecin ». La remarque n’a évidement pas plu à Davy, mais je dois avouer qu’il n’a pas beaucoup d’accouchement à son actif. Seulement le sort est contre nous. Il n’y a pas un souffle de vent et la mer est d’huile. Nous n’irons nulle part cette nuit.

11/06 - 03h55
Le bébé est né. Un garçon, comme je l’avais tellement espéré. Il a sur la tête un fin duvet blanc, et le nez en bec d’aigle comme le mien. Il n’a jamais crié. Je ne peux m’empêcher de rejeter la faute de cette perte sur elle. Elle avait refusé de débarquer sur l’île où elle aurait été à l’abri. Au lieu de ça, elle s’est obstinée à rester sur le Morning Star et ne s’était pas ménagée un seul instant. Quelle ^%*%$µ têtue ! J’aurais dû la forcer. Je me suis montré stupide et faible face à son ventre tendu.
Mary est toujours inconsciente. Malgré les efforts de Davy son pouls reste faible. Je crains que la fièvre ne l’emporte avant que nous touchions terre.
L’équipage est plus sombre que jamais. Certains hommes craignent que ces événements nous portent malheur dans le futur.

12/06 - 07h00
Elle s’est réveillée. La fièvre n’est toujours pas complètement tombée, mais l’hémorragie a cessé.
Le soulagement n’a été que de courte durée. La haine dans ses yeux m’a littéralement transpercé. Davy dit qu’elle m’en veut de ne pas avoir regagn… rre… tô…[Le feu a eu raison de la suite]… refusé que le corps soit jeté à la mer. Elle veut enterrer le bébé dans cette bourgade de vendus à la solde du gouvernement où elle aurait passé son enfance. Ça reste, selon elle, le seul coin de terre qu’elle peut considérer comme « chez-elle ». Moi, ça fait longtemps que la terre n’est plus mon domicile.
La rumeur selon laquelle le bateau serait à présent maudit continue à enfler.
[S’en suivent 2 pages illisibles]

15/06 - 09h35
Nous avons volé un sloop et des vêtements standards pour l’occasion.
Mis à part mon second, aucun membre de l’équipage n’a accepté de nous accompagner. J’ai préféré le laisser à la tête du bateau pendant mon absence, il est le seul qui ait encore ma confiance et qui ne se laisse pas miner par cette tragédie et prendre au jeu des superstitions.

17/06 - 16h45
Nous avons enterré le petit à côté du père de Mary. Je pense maintenant que c’est mieux ainsi. La mer est la vie et la tombe des marins, pas celle des nouveaux nés.
Au moment de placer la stèle, nous nous sommes rendu compte que nous ne pouvions pas la laisser vide. J’y ai gravé, avec l’accord de sa mère, le nom de « Tom Sharp » ainsi que la seule date du 11 juin.
Mary est plus pâle que jamais. Elle refuse de se nourrir et de quitter cette maison pour l’instant. Je me fait de plus en plus pressant pour que nous quittions les lieux au plus vite. J’ai bien peur que ma prime, et ma tête reconnaissable entre milles, ne finissent par attirer des nuisibles.
Rien que des foutaises sans importances, pensèrent les enquêteurs avant de jeter les restes calcinés de l’ouvrage.

Le temps ne guérit pas les blessures, et les amours, même les plus passionnés, survivent mal aux grandes tragédies. Mary quitte Kennit Sharp et le Morning Star après 5 années à vivre d’amour, d’eau fraîche, de guerres, et de chasses au trésor.
Mary est aujourd’hui toujours aussi blanche, mais son âme s’est considérablement assombrie.
Bien qu’ayant gagné en assurance au combat comme à la navigation, elle sait qu’elle n’est pas encore prête à se lancer en solitaire. Mais ce n’est qu’une question de temps, et la jeune femme comptait bien mettre ce dernier à profit pour élaborer un plan solide qui lui permettrait d’atteindre ses objectifs.

• Exemple de post RP :

Spoiler:
Mary se réveilla longtemps avant l’aurore. La lumière faible et bleue de cette nuit de pleine lune passait à travers la fenêtre et venait lui lécher le visage. Elle sourit de satisfaction, se frotta les yeux, et s’étira longuement.
Sa conquête du jour dormait encore à poings fermés, sa respiration longue et régulière berçait encore la jeune femme. Elle se pencha au dessus de lui et passa une dernière fois ses doigts dans les épaisses mèches noires de sa chevelure. Elle déposa un dernier sur la mâchoire mal rasée du marin assoupi, puis se leva et s’habilla sans un bruit de peur de le réveiller.
Avant de sortir de la chambre de cette auberge miteuse, Mary s’agenouilla et fouilla dans les vêtements chiffonnés et jetés à même le sol. Son butin fut fort honorable pour le faible effort que ce larcin lui avait demander : Une bourse pleine, un dague de bel facture et, caché dans une botte, une carte marquée de plusieurs annotations. Il devait s’agir d’une cache au trésor ou encore de la localisation d’un mouillage secret où les pirates seraient à l’abri de la marine. C’est le capitaine qui allait être content!

- C’est Monsieur qui règlera la chambre et le repas.

Glissa-t-elle à l’aubergiste avant de partir en direction du port où le navire sur lequel elle servait était ancré. Il avait surement du la prendre pour une prostituée. Qu’importe…
L’équipage devait déjà l’attendre. Ils avaient prévu de partir très tôt dans la matinée. Avant que le port ne grouille de monde et que les pigeons qu’ils avaient plumé chacun de leur côté ne se lancent à leur recherche.
Mary monta l’échelle en corde qui l’amena sur le pont du bateau avec agilité. Elle salua les quelques membres d’équipage qui, comme elle, venait de rentrer, puis s’introduit dans la cabine du capitaine sans prendre la peine de frapper. Elle déroula la carte sur la table sous les yeux du commandant.

- Voilà pour toi. Je garde l’argent, comme d’habitude.
Et… attend, la dague est finement ouvragée mais beaucoup trop lourde pour quelqu’un comme moi. Je te l’offre. Considère ça comme un pot de vin pour avoir ma propre cabine. J’en ai assez de dormir et de me changer dans la batterie avec les autres hommes.


Sans attendre de réponse, elle se retourna pour aller prendre son poste à la barre, glissant au passage ses ordres au chef gabier. Les vents étaient cléments et leur promettaient une fuite rapide. Elle n’avait plus qu’à manœuvrer pour sortir du port, et attendre les ordres. La jeune femme était heureuse de reprendre la mer. Ces cinq jours passés à terres avait miné son moral et éteint ses yeux. C’est au large qu’était sa place, là où l’aventure l’appelait.

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Dernière édition par Mary C. Nebevay le Ven 19 Nov 2010 - 21:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mary C. Nebevay [fini]   Mary C. Nebevay [fini] EmptyVen 19 Nov 2010 - 20:11

Yop !

Ce serait bien de mettre le niveau de vos fruits quand vous les demandez, ça nous évites de prendre dix-milles ans à les chercher. Est-ce un fruit inventé ?
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MessageSujet: Re: Mary C. Nebevay [fini]   Mary C. Nebevay [fini] EmptyVen 19 Nov 2010 - 20:47

Non non. je l'ai cherché dans la liste des fruits disponibles.
Par contre j'ai pas fait gaffe au niveau.
Je vais voir ça.
.
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.
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C'est classé comme niveau 5 !
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MessageSujet: Re: Mary C. Nebevay [fini]   Mary C. Nebevay [fini] EmptySam 20 Nov 2010 - 16:52

le post rp' est un peu court, et il y a plusieurs répétitions qui font vraiment bobo aux yeux x)
Mais cette présentation (à mon avis) suffit pour un fruit niveau 5 ^^

Tu as ma validation =) Par contre, dans tes rp' futurs il faudra faire attention aux fautes et aux répétitions =)

Attends ma collègue ^^
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MessageSujet: Re: Mary C. Nebevay [fini]   Mary C. Nebevay [fini] EmptySam 20 Nov 2010 - 20:24

Yop !

Je valide, rang 2, avec le fruit de niveau 5.
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