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Seikyo
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MessageSujet: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyDim 21 Nov 2010 - 15:02

- Présentation du joueur IRL -


Prénom : Erwan
Age : 15ans
Homme
Comment avez vous connu le forum : Bah...à l'époque c'était grâce à un top 50 ou 100
Combien d'heures vous vous connectez par jour : Ça dépend...je dirais 1h dans la semaine et entre 3 et 6 heures le samedi et le dimanche
Tes Mangas préférés : One Piece, Naruto, Bleach, Psyren, Fairy Tail, Yureka, 666Satan, FMA
Ton personnage préféré dans One Piece : Zoro, Luffy et Mihawk
Ce qui t'as motivé à venir : A revenir plutôt, ben le RP what else ?
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Hum...si par expérience vous parlez de temps ça fait à peu près 3-4 ans que je RP avec de longues pauses.Et mon niveau est, selon moi, assez bon.
Hobbys : Ordi (RP, jeux etc...), Amis, Tennis et faire des ballades en scoot ^^
Autre(s) : Nada


- Présentation du personnage -


Nom & Prenom : Seikyo | Il ne connait pas son véritable nom et prénom et a inventé celui de "Seikyo"
Surnom: Iron Hand
Age : 24ans
Race : Humain
Camp : Pirate
Orientation psychologique : Mauvais
Métier/Spécialité : Ingénieur/Inventeur
Pouvoir demandé :
Niveau 8 (dans la liste) :
Kikai Kikai no mi : (Paramécia de la mécanique) permet de transformer son propre corps en machine, afin de mériter bien plus le nom de cyborg, capable de modifier ses globules rouges et blancs en nano-machines; de transformer sa peau en métal ou les vaisseaux sanguins en circuits de transmission par exemple.


Rêve(s)/But(s) du personnage : Devenir l’homme le plus riche et le plus puissant du monde


Code présentation :


Dernière édition par Sei Denchi le Ven 3 Déc 2010 - 12:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyDim 21 Nov 2010 - 17:24

◘ Description Physique : [Minimum 5 lignes]

Un monstre ne peut-il point être beau ?

Un physique attirant ? Des muscles saillants ? Des yeux profonds ? Une apparence banale sans rien de très original cachant pourtant un monstre sans aucun état d’âme. La description d’un tueur :

D’origine humaine, Seikyo à tout ce qu’un être humain possède en partant d’une tête jusqu’à deux bras et deux jambes parfaitement normales. Il doit bien faire un bon mètre quatre vingt, une taille assez courante donc. Mais qu’est-ce qu’il y a d’anormal chez cet homme alors ? Au plan physique, absolument rien ! Mais cela ne m’empêchera pas de vous le décrire.

Commençons tout d’abord par son visage. Cet endroit où se voient se dessiner les émotions. Une peau blanche, ou plutôt beige. Il a des traits fins et toujours une expression impassible sur le visage, à croire que rien ne saurait le désorienter, même si son meilleur ami mourrait sous ses yeux cette expression ne changerait pas. Qu’est-ce qui se trouve sur ce visage sinon ? Comme tout le monde ce personnage a des yeux, un nez, une bouche, des oreilles et même des cheveux ! Un visage tout à fait normal quoi ! Mais pour ses adversaires ce visage peut devenir source de visions cauchemardesques durant leur sommeil, un visage couvert de tâches sanglantes. Un visage normal aurais-je dis ? Non ! Le visage d’un monstre !

Des yeux gris, aussi sombre que les nuages s’amoncelant au-dessus de nos têtes lors de soir d’orage. Aussi sombre qu’une nuit de pleine lune où les sons, omniprésent autour de nous, nous oppressent et nous effraient. Tels les yeux d’un prédateur se préparant à fondre sur sa proie, des yeux ne laissant filtrer qu’une seule émotion : le plaisir. Mais quel plaisir ? Cela, vous le saurez sur le plan du moral, patience. Légèrement enfoncés ces deux pupilles scrutent, une personne dite « normale » qui est scrutée par ces deux yeux se sent immédiatement mal à l’aise, comme s’il se faisait fouiller l’esprit d’un simple regard. Un regard perçant et pénétrant aussi froid que la glace, mais aussi cruel que le pire des prédateurs. Quiconque croise ses yeux ne se sent plus à l’abri, une impression d’angoisse monte rapidement, mais pourquoi ? Cet homme paraît au premier regard tout à fait normal et inoffensif pourtant ! Mais c’est ce regard qui fait cet effet là. Dès qu’il vous fixe on ne sait pas ce qu’il a en tête, quelquefois rien n’est à craindre et d’autres fois vous devenez sa cible et si vous le perdez des yeux ne serait-ce que pendant une seconde vous pourriez très bien tomber au sol, non pas inconscient, mais en route pour un sommeil d’où on ne revient pas. De courts et fins cils partent du haut de ses paupières, battant l’air à chaque fois qu’il ferme les yeux. Au-dessus de ses yeux se placent de fins sourcils noirs qui ne bougent que très rarement pour former la seule émotion qui traverse ce visage de marbre sanglant.

Si l’on descend un peu plus bas, entre ces deux yeux, on peut apercevoir son nez. Cette protubérance ressortant du visage. Court, lisse et arrondi. Tel est son nez. Ce cartilage recouvert de peau n’a rien d’effrayant, en quoi un nez pourrait-il faire peur ? Ce ne sera pas d’un mouvement du bout de son nez que ses adversaires s’enfuiront en courant. Percé de ces deux trous se dilatant à chaque inspiration, c’est un nez tout à fait banal. Mais quelqu’un de peureux et ayant préalablement croisé son regard si froid pourrait y voir un danger. En fixant ses narines cette personne pourrait sûrement y voir les abysses dans lesquels il y sera bientôt plongé. Une vision chaotique dans le nez d’un monstre.

En suivant la gouttière verticale qui descend de ce nez aux courbures fines et arrondies, on peut voir sa bouche. Ces deux lèvres d’un rose fané et pâle propre aux lèvres de tout le monde. Une petite bouche aux lèvres humides rencontrant souvent des lèvres de femmes. Un ensemble de deux morceaux de chair qui pourrait aussi faire frémir les plus sensibles. Lorsque ses lèvres s’écartent on peut apercevoir ses dents, blanches et parfaitement alignées, il pourrait être le fantasme professionnel d’un dentiste peut-être. Derrière ces dents se trouve une langue, fine et rose, ce morceau de chair pourléchant les lèvres de ce démon à apparence humaine. Et dans cette bouche, qu’est-ce qui pourrait bien faire peur selon vous ? Non pas ses dents, car après tout il reste humain et grogner ne ferait que le rendre beaucoup moins crédible aux yeux de ses adversaires. Mais bien ses sourires, lorsque sa bouche s’étire en ce sourire propre à lui-même. Ce sourire accompagné de cette langue passant délicatement dessus. Un sourire carnassier propre aux fous et aux meurtriers lorsqu’ils viennent de commettre leur œuvre. Évidemment il faut quelque chose d’important aux yeux de l’homme afin de faire ce sourire effrayant : la seule vue du sang le fait sourire ce qui le pousse à toujours faire couler plus de sang.

Caressons lentement son menton pointu et longeons de chaque côté sa mâchoire non-visible jusqu’à arriver à ses oreilles. N’étant pas un elfe ou autre créature légendaire, mais bien humain malgré ses penchants bestiaux, ses oreilles sont rondes et très peu visible car caché par ses cheveux. N’étant pas décollée ses oreilles longent son visage et viennent se terminer droites, collées à son visage, sans lobe. N’étant pas très visibles elles n’ont rien d’effrayant, de toute façon, qu’est-ce qui pourrait être effrayant dans des oreilles ? Les courbes intérieures formant une sorte de spirale jusqu’à cette grotte menant tout droit à ses tympans ? Non, des oreilles, même appartenant à un monstre restent des oreilles !

Comme dit un peu plus haut il a des cheveux ! De longues mèches noires longeant son visage jusqu’au bas de son cou. Formant un entremêlement de cheveux longs et aussi noires que le jais, plusieurs mèches cachent les bords de ses yeux et viennent chatouiller les commissures de ses lèvres. Une autre mèche, seule, est placée à sa droite, sur son front. Lorsqu’il fait couler le sang ces cheveux se retrouvent teints de rouge sang, offrant des reflets rouges à sa chevelure sombre accentuant l’effet de peur sur ses victimes. Les cheveux de l’enfer ? Non, seulement ceux d’un personnage aux manies…cruelles.

Descendons de cette tête en longeant un cou aux muscles saillants. Longeons cette nuque et ces veines pour débuter la description de son corps. Commençons par le haut. Liant ses épaules à son cou, des trapèzes musculeux arrondis prouvant une forme athlétique assez intense. Des épaules aux muscles saillants et arrondis montrant que cet homme soulève de lourdes charges. Si l’on descend le long de ces épaules on peut voir ses bras, longs et musclés. Ne se servant pas d’armes comme des sabres ou autres objets, ce sont là deux de ses quatre armes naturelles. En longeant ses bras on découvre alors ses mains, aux longs doigts possédants des ongles solides, fins et pointus. Cinquante pour cent de sa force de frappe résident dans ses bras et l’autre partie dans ses jambes, de ce fait ses bras sont très musclés et possèdent une très grande force de frappe.

Ses pectoraux sont finement dessinés sur sa peau beige. En descendant un peu plus on peut apercevoir des abdominaux eux aussi très bien dessinés, preuve d’un long entrainement physique quotidien. Descendons toujours plus bas pour arriver jusqu’à ses jambes. Puissantes et proportionnées au personnage elles possèdent une force peu commune et offrent une grande rapidité à Seikyo. Des muscles saillants souvent tâchés du sang de ses adversaires.

Passons désormais à la dernière partie de cette description : les vêtements. Vêtu d’une chemise fine de couleur noire aux nombreux motifs blancs et d’un ample pantalon de toile noire. Il porte aussi de longs gants de tissus gris, renforcés de plaques métalliques aux articulations des doigts. Ces gants s’arrêtent au milieu des avant bras.

Telle est l’apparence de ce tueur ! Comme quoi, tous les monstres ne sont pas forcément affreux.


Dernière édition par Sei Denchi le Ven 3 Déc 2010 - 19:53, édité 3 fois (Raison : Correction)
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyLun 22 Nov 2010 - 19:18

◘ Caractère & Morale


Voilà enfin la description de ce qui se passe dans la tête de cet homme. Les raisons qui le poussent à tuer sans rien ressentir. Bientôt vous saurez tout sur cet être si banal physiquement, mais si étrange mentalement.

Psychopathe veut-il dire forcément fou ?

Cet homme est un véritable « psychopathe » dans le véritable sens du terme, je n’entends pas par là le tueur en série qui tue pour son plaisir personnel, même si notre personnage est aussi comme ça. Mais ici nous parlons d’un être qui ne ressent aucunes émotions ou presque, voilà ce qu’est un véritable « psychopathe ». En effet Seikyo est incapable de ressentir des sentiments tels que la haine, l’amour, la compassion, la pitié, la honte, le dégoût ou bien encore la peur. Par contre l’une des seules émotions que ressent notre psychopathe est le plaisir. En effet, un grand nombre de choses lui procure une sorte d’euphorie comme la vue du sang ou le combat. Mais il ressent néanmoins la douleur et toutes les autres choses que l’on peut ressentir physiquement.

Malgré ce petit problème mental qui, d’après lui, est plutôt une sorte de don extraordinaire, Seikyo est intelligent et n’est pas fou. Avant tout c’est quelqu’un de réfléchit et de très prudent malgré son style de combat très dangereux car il se porte essentiellement au corps à corps. Il n’est nullement fou ou ce que l’on pourrait comparer à quelqu’un de fou. Mais certains pourraient comparer sa cruauté à une forme de folie. Après tout il faut être un peu siphonné pour tuer autant. Mais cela il ne l’a en fait pas vraiment choisit. Lorsqu’il a eut son accident [voir histoire] même tuer quelqu’un ne lui faisait plus rien et prendre une vie lui donnait ce qu’il lui manquait alors : du plaisir. Dès lors il prit le plus malin plaisir à faire couler le sang de ses victimes.

Péchés Capitaux d’un tueur

La Gourmandise
, une des choses avec lesquelles Seikyo a du plaisir. Aimant la nourriture raffinée fondant sous la langue et l’alcool fort. Donc, en effet, malgré son physique d’athlète notre homme est un gros gourmant. Mangeant parfois plus que de raison. Il a une préférence pour la viande et les choses sucrées comme les pâtisseries ou le chocolat.

La Luxure, quoi de plus désirable que le corps d’une femme ? Même pour un psychopathe, la convoitise dû à la douceur de formes si voluptueuses le pousse à un tel péché, mais il ne considère pas cela comme un péché, car il ne croit qu’en lui seul et non à une entité supérieure qui dirigerait ce monde d’une main de maitre et déciderait de l’acte de chacun. Étant assez séduisant il en profite pour draguer de jolies jeunes femmes et peut-être même aller plus loin quand possibilité est.

La Paresse, ne tirant aucun plaisir à dormir il n’y voit pas beaucoup d’intérêt et préfère être actif et passer le temps qu’il pourrait passer à paresser, à s’entrainer. Le combat étant l’un de ses principaux passes temps, avec l’ingénierie et ses inventions, il s’entraine beaucoup afin d’en tirer un maximum de plaisir lors de ses nombreux combats.

L'orgueil, quoi de plus méprisant qu'une personne orgueilleuse ? Donc notre pirate incarnant le sadisme et la cruauté n'est pas orgueilleux. N'y voyant aucun intérêt, il n'aime pas parlé de lui, mais se sent plus fort lorsque les gens parlent de lui, ce qui est rapidement le cas lorsque Seikyo se prend l'envie de tuer afin de se sentir "vivant". Étrange passe temps me direz-vous ? Mais pour lui cela lui semble naturel, tel un félin chassant sa proie. D'ailleurs, à son goût l'être humain lui parait bien trop orgueilleux et ferait mieux de se la fermer et de ne pas être fier de ses actes quelques-fois.

L'avarice, tout vouloir, désirer tout ce qui existe dans ce monde contrôlé par un gouvernement de menteurs se nommant "justice" ou encore "Marine". Pour ce péché capital là, ce pirate l'est bel et bien et c'est peut-être son plus grand défaut et le péché influant le plus sur sa personnalité. En effet, ne ressentant quasiment rien il veut que tout soit à lui. Il utilise souvent une phrase pour cela : "je suis l'avarice personnifiée, je veux tout dans ce misérable monde, je veux l'or, les femmes et la gloire. Un homme n'est que la moitié de lui même tant qu'il ne possède pas tout cela.", beaucoup diraient que c'est un souhait naïf et irréalisable, mais ceux qui disent cela sont, d'après lui, des poltrons incapables de croire en quoi que ce soit. Seikyo est un homme ne croyant qu'en ses actes et qu'à ce qu'il voit. Il est toujours insatisfait et en veut toujours plus, que ce soit pour l'or, les femmes, la gloire, la puissance ou les combats. Ce n'est selon lui pas vraiment un défaut car cela le pousse à toujours aller plus loin et à se dépasser. Cette "avarice" est pour lui une sorte de second but, car après être devenu l'homme le plus puissant et donc le plus recherché de ce monde, il en deviendra le maître. Pourquoi voudrait-il devenir le maître du monde ? Ahah ! Chaque chose en son temps...

L'envie, ce péché est quelque peu similaire à l'avarice, Seikyo désire tout en ce monde et cela par n'importe quel moyen, quitte à tuer quelqu'un qui lui est proche. Tout le monde dira que c'est un être sans cœur ? Mais si, il en possède un, seulement celui-ci est taillé dans la pierre et presque aucun sentiment n'est ressentit par cet homme. Mais cela n'est pas sa faute après tout, n'ayant jamais ressentit une quelconque "amitié" par son manque d'émotions.

La colère, comment pourrait-on ressentir une quelconque amertume envers quelqu'un lorsque notre cœur n'est qu'une pierre froide, aussi glacé que du métal ? Cela pourrait être considéré comme un point positif selon quelques-uns, mais pour lui cela l'embête plus qu'autre chose. Quelques fois, en calquant l'image des gens auxquels il a tué un être cher il essaie lui-même de simuler cette expression de colère, mais n'est jamais parvenu à la réussir parfaitement. Mais cela lui est pratique lorsqu'on le provoque, sans colère tout rancune est effacée et il ne peut pas en vouloir à quelqu'un pour quoi que ce soit. Étant une sorte de qualité comme un défaut d'après lui, la colère est l'une des seules émotions que Seikyo aimerait ressentir.

Sans émotions, un monde bleu devient gris

L'amour
, toujours l'amour. Ce sentiment menant au comble de l'extase, se sentant meilleur que les autres lorsqu'on le ressent, comme sur un piédestal, toujours plus haut et toujours plus beau, ce sentiment qui nous anéantit lorsqu'on le perd, tombant de cette hauteur infinie qui nous a porté dans un bonheur parfois illusoire, ce sentiment aux couleurs de l'arc-en-ciel qui nous transporte plus loin que n'importe quel sentiment, ce sentiment qui nous mène à la jalousie et au manque de l'autre, comme dépendant de cet amour devenu une drogue quotidienne. Tout le monde le ressent un jour ou l'autre, l'amour d'une mère vous berçant dans ses bras lorsque vous n'étiez encore qu'un bébé, l'amour d'une femme où vous vous noyez, cette chaleur réconfortante qui finit par s'envoler et qui finit par détruire un homme. Serait-ce un point fort ou un point faible pour quelqu'un de ne jamais le ressentir ? Une simple attirance futile totalement physique et pas vraiment essentielle pour vivre. Voilà tout ce que ressent Seikyo, n'est-il donc qu'une pauvre bête sans cœur à la malchance infinie ? Ou est-ce une chance pour lui d'échapper à ce martyr subit par la perte d'un être que l'on aime plus que tout ? Cela dépend de l'avis des gens, variant entre les amoureux et les abandonnés. Mais c'est un sentiment auquel notre pirate n'accorde aucune importance, n'essayant même pas d'approfondir ses connaissances sur le sujet en essayant de s'y plonger corps et âmes en passant plus d'une nuit en compagnie d'une femme aux courbes divines, au sourire charmeur et au regard aussi profond que les abysses des enfers mais si pur malgré cela. Selon cet homme ce sentiment a bien fait de ne pas le rencontrer car il l'aurait envoyé paître et tel une proie il aurait disparue parmi les crocs du prédateur.

La haine, tout mène à la haine. En commençant par la colère. Même l'amour y mène et l'amitié aussi. Mais cette émotion que tout le monde finit par ressentir un jour, cette envie de frapper une personne en particulier, il ne la ressent pas. Essayant de l'imiter il provoque ses adversaires lors de ses combats. Pour lui, c'est un gros défaut de ne pas pouvoir haïr quelqu'un et cela le gêne au plus haut point. Vous le trouvez bizarre ? Qu'y peut-il ? Ne ressentir rien n'est pas toujours bénéfique.

"Tuer des gens ? C'est mon but dans la vie"

Le but, cette information permet parfois d'en savoir long sur la personnalité d'une personne. Et quel est celui de Seikyo au juste ? Un but ? Un rêve ? Cela revient à peu près à la même chose, non ? Parlons de celui de ce pirate psychopathe aux tendances sadiques. Son rêve est de devenir l'homme le plus puissant dans le monde, et au passage le plus recherché, et d'être aussi le plus riche. Comme quoi son "avarice" influe beaucoup sur ce but qu'il veut à tout prix atteindre. Il voudrait aussi affronter les personnes les plus puissantes et donc affronter le gouvernement mondial, les shishibukai et les amiraux. Un but irréalisable ? Ce pirate s'en fiche complètement, quitte à tuer tous ceux qui lui diront qu'il se fait des idées et se voile la face, il croira en son rêve afin de donner une raison à sa vie si monotone.

"Ce n'est pas moi le fou ici, mais bien tous ceux qui disent que je le suis"



Dernière édition par Sei Denchi le Ven 3 Déc 2010 - 19:53, édité 3 fois (Raison : Correction)
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyJeu 25 Nov 2010 - 19:50


Histoire : [30 lignes minimum]


Chapitre I : A monster was born


1.1 - Cris mon petit

La pluie s’abattait sur la terre comme le courroux d’un dieu, outré de la naissance d’une monstruosité. Les nuages s’amoncelaient dans le ciel. Il y avait de cela encore quelques heures le soleil brillait dans le ciel et éclairait l’immense pont qu’était Tequila Wolf. Mais les nuages avaient pointé le bout de leur nez et désormais l’obscurité était omniprésente, personne ne savait si la nuit était tombée ou non. Dehors, les prisonniers qu’étaient les travailleurs du pont continuaient de construire le pont malgré le froid mordant et le vent qui se déchainait. D'ailleurs le temps ne s'améliorait pas, il s'empirait même ! La température baissait dangereusement et la pluie devint rapidement de puissants grêlons s'abattant sur le pont avec une plus grande vitesse. Le vent soufflait avec force. Puis vint la neige, en effet les grêlons avaient finis par se transformer en poudre blanche compacte descendant lentement du ciel pour se poser sur les bâtisses et les personnes se trouvant là. Lentement la neige commença à s'entasser sur le pont, créant ainsi une épaisse couche de neige qui petit à petit grandissait.

_____________

Tout se contractait autour de moi, moi qui avais été tranquille depuis longtemps je fus dérangé par ces cris horribles qui parvenaient de l'extérieur. Les yeux clos, je fus poussé vers ce qui avait été resté clos jusque là, aujourd'hui ceci s'était montré être une sorte de "sortie" et de plus en plus rapidement j'avançais. Un clignement des yeux et je fus ébloui, cette lumière si vive venant de dehors m'aveuglais littéralement. Puis on m'attrapa le crâne et me tira en avant, je n'avais jamais eus de contact avec personne et cela m'effraya, mais tous mes membres étaient engourdis et j'étais bien trop faible pour me débattre. Puis je sortis enfin, j'étais nu et l'on me prit dans des bras. La lumière m'effraya, tous les sons parvinrent à mes oreilles et cela m'effraya aussi. Et enfin, j'ouvris la bouche et cette douleur si vive me traversa, transperçant mes poumons, sur le coup je voulus crier, mais je ne pouvais pas. Et je pus inspirer profondément avant de me mettre à hurler. C'était tout nouveau pour moi, eh oui, pour la première fois de ma vie je souffrais.

_________

Dans une des petites maisons du pont les cris d'une femme s'interrompirent, repris comme en écho par le bébé qui venait de naître. Un médecin tenait l'enfant dans ses bras et annonça que c'était un garçon. Il nettoya le nouveau né et l'entoura d'une serviette avant de le passer à la mère encore haletante. Les deux regards se croisèrent, l'un apeuré et l'autre essoufflé. Malgré l'état d'épuisement total de la jeune femme elle réussit à esquisser un sourire avant de s'évanouir.


1.2 - Victimes Indirecte

Au-dehors le vent continuait ses ravages, les quelques arbres ayant réussis à pousser sur le pont se virent déraciner et s'envolèrent dans la tempête qui faisait rage. Puis une soudaine lumière éclaira les travailleurs, un éclair venait de zébrer le ciel et s'abattit en pleine mer à quelques centaines de mètres de Tequila Wolf. Le grondement secoua l'ensemble des hommes présents sur le pont. Tous avaient le regard rivé sur la mer. Tout cela n'annonçait rien de bon selon eux. L'un de ces hommes se sépara discrètement du groupe de travailleurs sans être repéré par les gardes et marcha, tête basse, vers les habitations. Il ouvrit une porte et pénétra dans la maison. Apparemment le médecin était sortit et la femme de l'homme se trouvait allongée dans le lit, un air serein sur le visage et leur enfant dans les bras. Night, le père de l'enfant, s'approcha et prit l'enfant dans ses bras, un sourire béat sur les lèvres. Mais des cris au-dehors le firent rapidement revenir à la réalité, il se pencha vers sa femme et la secoua doucement, celle-ci ouvrit les yeux et sourit en voyant son mari. Mais son sourire s'effaça lorsqu'elle entendit l'agitation qui se passait dehors.

Night : Il faut nous dépêcher Mary ! Nous devons vite partir d'ici ! ILS vont sûrement passer à l'attaque, à nouveau, ils ne manqueront pas une telle occasion. Cette tempête est pour eux une occasion inespérée de mettre fin à tout cela !

Mary ne put qu'acquiescer, trop faible pour pouvoir parler. Elle reprit alors leur enfant dans ses bras et sortit lentement du lit. Night ouvrit alors une trappe dans le parquet, cachée habituellement par un tapis, et en sortit un fusil volé quelques jours auparavant. L'homme vérifia que l'arme était chargée et ils sortirent tous les trois de la maison et furent accueillis par une lumière éblouissante. Cette fois-ci ce n'était pas un éclair mais du feu ! Les révolutionnaires étaient passés à l'attaque et les Marines défendaient comme ils le pouvaient. Les balles fusaient de toute part et des boulets de canon explosaient les postes de garde des soldats du gouvernement. La lumière du grand feu s'échappant de la tour de garde la plus proche permit au jeune père d'épauler son fusil et de faire feu sur un Marin se trouvant à quelques mètres de leur position.

Pendant quelques minutes ils avancèrent prudemment afin de se rapprocher d'un des bords du pont. Petit à petit la bataille prit de l'ampleur et de plus en plus d'explosions survinrent, les habitations étaient détruites unes par unes par les deux camps et de nombreux innocents se voyaient tué dans ce massacre. Les éclairs déchiraient les cieux et certains s'abattaient sur le pont laissant une empreinte noire au sol. La neige fondait lorsqu'elle atteignait le pont, ne laissant plus qu'une longue flaque coulant au gré des explosions.

Les deux parents atteignirent enfin le bord du pont où ils avaient amarré une petite embarcation, mais la tempête l'avait apparemment emporté ! Ils ne pouvaient plus s'enfuir et la bataille prenait de plus en plus d'ampleur. La jeune femme fondit alors en larme et serra son enfant dans ses bras. L'homme passa un bras autour de son aimé et déposa un baisé sur la joue mouillée de larme de sa femme.

Mary : Va-t-on mourir ici ? Est-ce que notre fils va perdre sa vie qu'il vient de commencer ?

Night : Je ne le permettrais pas ! Nous allons assurer l'avenir de notre enfant !

Sur ces mots le père s'éloigna en courant, laissant sa femme là toute seule avec leur enfant. Le ciel était devenu rouge, dû aux flammes illuminant les nuages naturellement gris. Des cris provenaient de partout et les détonations retentissaient dans tous les sens. On pouvait entendre les soldats croiser le fer avec les révolutionnaires. Puis Night revint, portant une sorte de très petite barque, cela ressemblait plus à un panier qu'à une embarcation, mais il fallait faire avec. Les deux parents s'étaient rendus à l'évidence, un seul d'entre eux pourrait être sauvé et ce n'était qu'un nouveau né. Ils accrochèrent le panier par des cordes et déposèrent l'enfant dans plusieurs couvertures entassées dans le panier. Les risques étaient grands avec la tempête qui se déchainait, mais il fallait parier là-dessus. Les deux parents voulaient permettre à leur enfant de survivre loin de la tyrannie et d'une vie d'esclave et c'était le seul moyen. Le bambin dormait à poings fermés et ne se réveilla pas lorsque le berceau improvisé descendit lentement du pont vers les eaux sombres et agitées. Puis le silence se fit, l'orage était apparemment terminé, mais la bataille tout autour continuait son amplification incessante. Et le berceau se déposa sur les mers et les cordes furent lâchées du haut du pont. Dans un murmure la mère, en larme, dit les derniers mots qu'entendrait son enfant de sa part :

Mary : Ait une bonne vie mon enfant, profites de la vie et amuse toi autant que tu le pourras !

Et une détonation retentit à une vingtaine de mètres d'eux, l'explosion ravagea la partie du pont où Mary et Night s'étaient trouvées quelques secondes plus tôt et des débris s'écrasèrent dans la mer à quelques mètres du berceau où le bébé s'était réveillé, les yeux grands ouverts l'enfant contempla les derniers instants de ses parents: les deux corps s'écrasant dans la mer, complètement démembrés et couverts de leur propre sang. Son cri se répercuta tout autour de lui, un pleur si puissant qu'il aurait percé les tympans de n'importe qui.

Comme si la tempête se pliait à sa peine, les vagues évitèrent la petite embarcation et permirent à l'enfant de rencontrer un petit navire marchand passant par là qui le récupéra.

Chapitre II : Pain leads to Death

2.1 : Un simple "Accident"

Les pieds étaient en mouvement, élancés dans une course folle, écrasant cette masse molle et blanche qu'était la neige tombant depuis le petit matin sans interruption. L'enfant courait inlassablement depuis déjà plus de dix minutes. Du haut de ses dix ans il aimait beaucoup courir et avait déjà une allure très athlétique pour son jeune âge. Il n'avait plus aucun souvenir de ses parents et sa famille d'accueil n'avait pas hésité à lui révélé qu'il n'était en fait pas leur vrai fils et à le considérer comme tel: il faisait toutes les corvées, ne mangeait pas avec eux et était de temps en temps battu. Le jeune garçon arborait de courts cheveux d'un noir d'ébène qui surmontaient un visage blanc.

N'ayant jamais été nommé il s'était lui même donné un nom : Jinsei, qui signifiait "vie". Mais où courait-il ? Chez lui, ou plutôt chez sa famille d'accueil car il ne considérait pas vraiment cet endroit comme sa maison. Etant en retard il redoutait la colère de celui qui disait être son "maitre". En effet, la nuit commençait à tomber doucement au rythme des flocons et l'enfant avait encore un demi-kilomètre à parcourir afin de rentrer. Son père adoptif ou plutôt son maitre était un marin à la retraite, reconvertit en marchand, au caractère colérique et violent qui passait son temps à hurler sur Jinsei des ordres inarticulés. Cela avait poussé l'enfant à haïr la marine et il s'était juré de quitter ce foyer et de devenir pirate un jour. C'était en rêvant de cet avenir de liberté qu'il s'était mit en retard d'une bonne heure, sans compter le temps qu'il prendrait pour rejoindre la maison.

Après cinq minutes à courir à un rythme stable afin de ne pas être trop essoufflé il rejoint enfin l'habitation où l'attendait sa mère adoptive, une femme gentille et attentionnée avec lui lorsque son mari avait le dos tourné, mais qui obéissait à son homme au doigt et à l'œil. La femme lui adressa un regard compatissant et baissa les yeux avant de murmurer quelque chose d'inaudible pour Jinsei, mais il avait deviné qu'elle s'excusait pour lui. L'enfant poussa la porte et se retrouva nez à nez avec son maitre. Par respect le jeune enfant baissa les yeux et articula des excuses :

Jinsei (Seikyo) : Je...je suis désolé d'être aussi en retard...je....
Mais cela ne suffit pas à calmer la colère de l'homme qui lui décrocha un direct du droit à la tempe assez violent pour l'envoyer valser contre un mur. Jinsei s'écrasa violemment et retomba au sol, le temps de se relever son maitre était déjà de nouveau sur lui et lui adressa un coup de pied en plein front puis dans le ventre. La tête du garçon frappa violemment le mur et il sentit son cerveau flotter quelque secondes avant qu'il ne perde connaissance.

__________

Un nouveau coup de poing en plein visage suffit à lui faire reprendre ses esprits. Il était tenu en l'air d'une main par l'homme qui le rouait de coups. Des larmes se mirent à couler le long des joues du jeune enfant, puis il fut lancé de nouveau contre un mur et cela lui parut infini. Son maitre vociférait et crachait des postillons dans tous les sens :

Knuck ("Maitre") : Je me fous de tes excuses bidon espèce de pauvre con ! Tu ne sers à rien je ne vois même pas pourquoi je t'accueille encore sous mon toit ! Je te nourris et je loge et tu te permets de revenir en retard ?! Ne me désobéis jamais plus !!!

Sur ces mots il se remit à lui donner des coups de pied, la plupart étaient donnés en pleine tête et celle-ci se cognait contre le mur en laissant des tâches de sang de plus en plus nombreuses. Knuck aperçut cela et se stoppa net un rictus figé sur les lèvres. Il attrapa Jinsei par le cou et le lança aux pieds de sa femme, Lylia.

Knuck : Soigne moi cet abrutit qu'il soit en forme pour les corvées !


Elle acquiesça et prit l'enfant dans ses bras afin de le monter à l'étage. Ce fut à ce moment que le garçon perdit de nouveau connaissance.

______________

Une lumière, encore, si vive. Mes yeux en furent aveuglés et je dus cligner une bonne dizaine de fois des yeux afin de m'y accoutumer. Ma tête me lançait terriblement, le simple fait de bouger le cou afin de regarder autour de moi permit à la douleur de me traverser comme une flèche traverserait mon crâne. Sur ce coup là il ne m'avait pas raté ! Mais pourquoi avait-il agit ainsi ? D'habitude Knuck n'était pas aussi violent ! Puis j'entendis des pleurs et je me rendis compte que je n'étais pas seul dans la pièce. Les pleurs d'une femme et je les reconnus aussitôt, c'était Lylia qui pleurait une fois de plus comme à chaque fois où Knuck criait ou me battait. Mais cette fois-ci c'était différent, pas pour Lylia, mais bien pour Moi. Au lieu de ressentir de la pitié et de la peine pour la jeune femme je ne ressentais absolument rien et ce fut dans un murmure que je lui parlai :

Jinsei : Pourquoi est-ce que tu pleures ?

La jeune femme tourna les yeux vers moi et dans un sanglot articula :

Lylia : Pour ce qu'il t'a fait voyons ! Il avait trop but ce jour-là et il était en colère parce que les revenus de sa retraite ont encore diminués et qu'il avait perdu un client très riche, en plus de ça tu étais en retard et ça a été ce qui lui a fait péter les plombs ! Il avait l'occasion de se venger sur quelqu'un de plus faible que lui et il ne s'est pas gêné !

Jinsei : Pourquoi est-ce que tu restes encore avec ce malade alors ?!

Lylia : Parce qu'il a été si gentil avec moi quand on s'est rencontré, c'est quand il a finit sa carrière de marin qu'il est devenu violent. Je n'ai pas envie de le quitter, sans lui je ne suis rien.

Jinsei : Euh...sinon, pourquoi est-ce que t'as dis "ce jour-là" ? C'était pas hier qu'il m'a battu ?

Lylia : Non, cela fait déjà trois jours que tu dors.

Jinsei : Tant que ça ? Eh ben ! Je me disais que j'avais sacrément la dalle aussi !

Pendant un moment il y eut un silence, pendant lequel Lylia me fixa avec des yeux ronds, comme interloquée. Je me sentais bizarre, différent même ! Je ne ressentais aucune colère à l'encontre de Knuck, ni aucune joie, ni rien. Comme si mon cœur avait été percé et que plus aucune émotion ne le traversait plus.

Lylia : Tu es sûr que tu vas bien ?

Jinsei : Oui...bizarrement je me suis jamais senti aussi bien...aussi libre.

_________

Il sortit de la maison trois jours plus tard, son crâne couvert de bandage, il ressemblait à moitié à une momie. La neige avait disparut, remplacée par de longues plaques de verglas extrêmement glissantes. Jinsei croisa alors la voisine qui le regarda apparemment interloquée.

Mme Haigue : Qu'est-ce qui t'est arrivé pour que tu ais tant de bandage ?

Un sourire aux lèvres le garçon se retourna et répondit :

Jinsei : Un simple accident...rien de bien grave, tout cela sera bientôt...réglé.


2.2 : Carnage

Une semaine plus tard rien avait changé, à part le fait que Knuck s'était calmé et ne l'avait pas frappé depuis et que les bandages de Jinsei tombaient au fil des jours, désormais seule une bande restait autour du front du garçon. Quand au fait qu'il ne ressentait plus rien, cela n'avait pas disparut et Jinsei s'était rendu compte qu'il ne ressentait quasiment plus rien côté émotionnel. Et cela l'arrangeait pour ce qu'il s'apprêtait à faire car il ne ressentirait ni regret ni aucune pitié.

Dehors il faisait déjà nuit et comme à son habitude Knuck était vautré dans son fauteuil pendant que Jinsei était dans la cuisine à faire à manger. Mais ce soir-là rien ne se passerait comme son "maitre" l'avait prévu. Lylia quand à elle rentrerait assez tard ce qui permettait au garçon d'accomplir son plan à la perfection. Un sourire factice sur les lèvres il se mit à penser à ce qu'il ferait ensuite, mais il sortit rapidement de sa rêverie lorsque l'autre abrutit l'appela :

Knuck : Alors cette bouffe ? C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Si j'tai pas cassé les bras c'est bien pour que tu continues à faire les corvées donc grouille toi petit con !

L'enfant attrapa un couteau muni d'une longue lame et le glissa dans l'élastique de son pantalon dans son dos. Il plaça la nourriture préparée dans un plateau et l'amena à Knuck avec l'expression habituelle : blazer et peureux, évidemment cette expression était factice car désormais il n'arrivait plus qu'à imiter les expressions du visage qui avaient jusque là été naturelles pour lui. Il servit alors le repas à son soit disant "père adoptif" et retourna vers la cuisine, enfin ce fut ce qu'il fit croire à Knuck car en fait il passa derrière le fauteuil et sortit sans un bruit son couteau. Il plaça la lame contre le dossier du fauteuil et de la paume de son autre main frappa le manche qui propulsa l'arme en avant et laissa la lame pénétrer le corps de l'ancien marin, la pointe de l'arme ressortit au niveau de son nombril et l'homme regarda ce bout de métal sortant de son ventre avant de ressentir la douleur. L'homme cria de douleur, mais plus il remuait et plus l'arme fouillait en lui. Il chercha du regard son esclave, mais ne le trouva pas. En effet, Jinsei s'était replié dans la cuisine car il avait ressentit une chose étrange lorsqu'il avait transpercé son maître. Il avait ressentit...du plaisir, faire souffrir les autres semblait réveiller une émotion chez lui : le plaisir. Et désormais il se sentait bien, mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas été heureux et il en voulait encore plus. C'est pourquoi il sortit le tiroir à couverts et prit tous les couteaux pointus qu'il trouva et il revint dans le salon où Knuck hurlait la mort. Il se mit face à lui et l'homme se figea, les yeux exorbités il tentait de se relever, mais le jeune garçon fut plus rapide et enfonça le plus long de ses couteaux dans le ventre de l'homme, le clouant au fauteuil. Deux nouveaux couteaux vinrent se planter dans les bras de l'ex "justicier", les clouant aux accoudoirs. Alors, sur un sourire le garçon rapprocha une chaise de son ancien maitre et le regarda souffrir. Mais apparemment l'homme avait encore assez de force pour parler :

Knuck : Pou...pourquoi t'as...fais...ç...ça ?

Jinsei : Haha ! Tu te le demandes encore ? Depuis que tu m'as recueilli tu ne me considères que comme un esclave bon à faire les corvées ! Je ne t'ai rendu que tout ce que tu m'as fais subir jusque là, mais en une seule fois et puisque tu es plus grand, plus âge et plus fort je devais bien augmenter proportionnellement la douleur, non ?

Knuck : Pau...pauvre fou. Ji...Jinsei tu n'es qu...qu'un mala...malade mental ! La Ma...Marine t'attrapera et d'i...d'ici là je serais...assez remis...pour te tu...tuer !

Alors le garçon partit d'un rire démentiel et s'arrêta d'un coup en fixant son interlocuteur :

Jinsei : C'est bon t'as finis ? Tu crois vraiment que tu vas t'en sortir ? Tu crois vraiment que j'en ai finis avec toi ? T'es bien optimiste dis moi ! Ça ne me fait absolument rien de te transpercer mon gros ! Je peux continuer jusqu'à ce que tu te vides lentement de ton sang. Et tu n'y pourras absolument rien ! Haha !

Sur ces mots il brandit un nouveau couteau qu'il fit courir doucement sur la joue de l'homme, l'arme était assez affûtée pour laisser une longue estafilade sur la joue de Knuck.

Jinsei : En fait...désormais vous devrez tous m'appeler autrement, mon nom signifie "vie" et apparemment je ne tire du plaisir que par la mort, je pense que celui-ci m'irait mieux, non ? Donc je me nommerais désormais "Seikyo", tu sais ce que ça veut dire ? C'est le nom de ce qui va t'emporter, la mort !

Jinsei avait désormais changé de nom et s'appellerait désormais "Seikyo" donc. Content de sa trouvaille il planta deux nouveaux couteaux sur son ancien maitre et partit dans la cuisine à la recherche d'une nouvelle idée. Il trouva alors toutes les bouteilles d'alcool de Knuck et il s'empressa de les prendre, il attrapa au passage une boite d'allumettes et retourna voir sa toute première victime. Passant derrière lui il vida une première bouteille sur sa tête et l'entendit hurler lorsque ses plaies furent en contact avec le liquide. Le garçon regarda alors l'étiquette de la bouteille et put y lire "rhum" et toutes les bouteilles étaient identiques. Savourant la douleur qu'il infligeait à l'homme il continua de vider des bouteilles de rhum sur ses plaies et dansa autour de lui comme un fou au comble du plaisir. Puis lorsqu'il eut vidé tout l'alcool de son ancien tortionnaire il se plaça devant lui, craqua une allumette et plaça la flamme devant lui avec un grand sourire.

Seikyo : Tu sais ce que je vais faire maintenant, n'est-ce pas ?

Knuck : ...Non ! S'il...te plait...ne...ne fais pas ça...

Sur ces mots l'homme cracha une giclée de sang qui éclaboussa le visage et les vêtements du garçon qui, étonné regarda l'homme.

Seikyo : C'est pas très poli de faire ça, t'es pas d'accord ?

Et il lança l'allumette qui vola quelques secondes dans les airs avant de toucher le corps de Knuck et d'y mettre feu. Le garçon fit quelques pas en arrière et s'assit sur sa chaise en regardant l'homme hurler. A crier comme ça cela alerterait sûrement les voisins, mais il s'en fichait complètement, il espérait même que la petite vieille de voisine viendrait, elle qui avait si souvent fermé les yeux sur les agissements cruels de Knuck et qui n'avait jamais rien dit malgré ses soupçons. De la fumée s'échappait du feu et laissa échapper une odeur de cochon grillé. Un grand sourire aux lèvres. C'est alors que la porte s'ouvrit et le couple de vieux qu'étaient les voisins pénétrèrent dans la maison...

____________

Si une église avait été dans le coin elle aurait sonnée minuit. Un minuit de pleine lune, une nuit dégagée et éclairée où déambulait un jeune garçon tâché de sang, un sac de toile à la main contenant ses maigres biens. Il marchait sur le chemin menant au port, loin de cette campagne, dans la ville à quelques kilomètres. Dans quelques heures Lylia rentrerait chez elle et découvrirait son mari calciné sur un fauteuil complètement brûlé ainsi que les corps du couple de vieux de voisins. Seikyo avait prit soin d'éteindre le feu lorsque celui-ci avait commencé à se propager et une fois que la calcination de Knuck avait été terminée.

Sous le ciel étoilé l'enfant s'enfuit de cette île, montant à bord d'un bateau marchand clandestinement il allait commencer une nouvelle vie, celle qu'il avait toujours rêvé d'avoir : une vie de pirate, mais pour cela il lui fallait devenir plus fort !


Dernière édition par Sei Denchi le Ven 3 Déc 2010 - 19:54, édité 4 fois (Raison : Correction)
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyDim 28 Nov 2010 - 19:16

Chapitre III : "I'm a killer, so what ?"

3.1 : Sadique jusqu'au bout des ongles

Une grande ville très calme. Un endroit dépourvu de la moindre prairie ou de la moindre forêt, sans aucune verdure, une ville grise sous le contrôle de la Marine. Voilà où se trouvait notre psychopathe ces dix dernières années, amené là par le bateau marchand dans lequel il avait grimpé clandestinement. Pendant ces dix années il s'était entraîné afin de devenir un pirate craint de tous, un homme qui dans l'avenir pourrait devenir l'un des plus grands pirates, l'un des plus riches et l'un des plus puissants ! Un rêve étrange, mais un rêve quand même. Désormais Seikyo avait vingt ans, il était assez grand et avait laissé ses cheveux pousser de sorte à ce qu'ils tombent au bas de son cou, habillé d'une simple chemise noire aux motifs blancs et d'un pantalon court s'arrêtant un peu plus bas que ses genoux.

Ce jour-là le vent soufflait légèrement dans la ville, sifflant en passant dans les ruelles étroites et caressant les passants d'un souffle léger, faisant voler les cheveux dans un sens ou un autre. Le soleil avait enfin décidé de se montrer et réchauffait les cœurs des hommes et des femmes sortant par ce beau matin. Le ciel était d'un bleu azur et l'on pouvait y voir les oiseaux voler, libre. Cette calme était bien calme, seul le bruit des pas sur le sol des rues était présent. Puis le vent souffla et un journal s'envola des mains d'un homme, la bourrasque l'emporta dans les airs et le berça jusqu'en haut d'un toit où il fut rattrapé par une main ganté de gris. Le jeune homme ouvrit le journal et, un sourire aux lèvres, le lut et là il aperçut ce qu'il cherchait dans un coin du journal :

"Ces temps-ci, un meurtrier sévit dans notre très chère ville de Shell Town, ayant déjà dix meurtres à son actif ceux-ci deviennent de plus en plus fréquent. Ce monstre aime apparemment faire dans le détail car il semble faire souffrir ses victimes avant de leur donner le coup de grâce. Pour le moment nous n'avons trouvé aucun point commun entre les victimes et ce tueur semble choisir ses cibles totalement au hasard. Nous vous invitons à être prudent et à nous prévenir au moindre comportement suspect !"

Seikyo était quelque peu déçu, mais il s'en fichait, il s'était attendu aux gros titres avec dix meurtres, mais cela n'avait pas l'air d'impressionner les autorités. Il fallait donc que notre "héros" augmente le nombre de ses victimes afin de se faire connaitre. Depuis son arrivée dans cette ville il s'était fait discret et ses premières victimes avaient connues un sort "accidentel" comme tomber d'un toit ou des meurtres maquillés en suicide, mais depuis peu il s'était mit à assassiner ses victimes et il ne maquillait pas du tout son meurtre, au contraire. S'étant entrainé pendant dix ans au combat à mains nues et à coups de pied il avait commencé à mettre en œuvre son apprentissage et cela fonctionnait assez bien.

Ce jour-là il mettrait en œuvre ses talents en s'attaquant à une famille au grand complet. Il avait entendu une petite famille composée d'un père, d'une mère et de deux jumeaux âgés de onze ans, parler d'une fête réunissant toute leur famille au grand complet avec les grands-parents, les cousins etc...Ce serait l'occasion de frapper un grand coup et de faire parler de lui. En plus de ça, au vu du costume que portait le père il semblait qu'il était Marin, et donc sa famille l'était sûrement aussi, ce qui donnerait de la résistance au psychopathe en puissance qu'était Seikyo. Tout cela se passerait le soir et il les tuerait à sa manière : sadiquement.

____________________

La nuit était fraiche et je marchais d'un pas lent, comme glissant sur le sol, vers la maison de mes prochaines victimes. Un capuchon était relevé sur ma tête et me donnait des airs de fantôme. La rue autour de moi était déserte, ajoutant une touche angoissante à la scène. Mon sang était en ébullition, l'excitation à son paroxysme. Mes yeux luisaient sous le capuchon et à par cela on ne pouvait n'y deviner que mon nez et ma bouche où ma langue se pourléchait les lèvres. Puis des sons parvinrent enfin à mes oreilles, je me rapprochais de mon but fixé pour cette soirée. Levant la tête mes yeux fixèrent le ciel dégagé où la lune, pleine pour cette soirée sanglante, resplendissait. Les étoiles parcouraient le ciel entourant l'astre lunaire qui éclairait mes pas, moi le monstre en quête de meurtre. Je baissai le visage et m'arrêta net devant la porte devant laquelle je me trouvais. Sans n'avoir encore rien fait le plaisir commençait à monter, mais je ne pouvais pas se satisfaire de ça et j'avançai jusqu'à frapper de mon poing la porte de bois.

Quelques secondes s'écoulèrent pendant lesquelles je fixais la porte. Derrière on pouvait entendre des voix, des rires et des chants. Un grand sourire s'afficha sur les lèvres de Seikyo lorsque la porte commença à s'ouvrir. Ce fut un homme que je n'avais pas encore vu qui m'ouvrit. Alors je lançai sur un sourire éclatant :

Seikyo : Coucou ! C'est la mort !

Inconnu(1) : Qu’...?

L'homme n'eût pas le temps de finir sa phrase que je lui avais déjà mis un coup de pied en plein ventre, l'envoyant voler jusqu'au mur opposé. Le salon où se déroulait la fête était un peu plus loin et les invités ne purent pas voir la scène, mais seulement entendre le bruit que provoqua le coup que je venais de porter à l'homme qui m'avait ouvert la porte. Décidé et content de moi je pénétrai dans la maison et je me dépêchai d'attraper l'homme que j'avais frappé par le col et de le lancer à travers une porte, en pleine cuisine. Évidemment, cette fois-ci cela ne passa pas inaperçu car plusieurs personnes se trouvaient dans la cuisine, quatre personnes en tout: deux hommes et deux femmes. Celui que je venais de lancer se releva et me fonça dessus, poings serrés. Lorsqu'il fut à porté, j'attrapai son poignet et lui assena un puissant coup de genoux en plein ventre ce qui lui fit cracher un filet de sang qui coula le long de son menton. Lâchant son poignet en main je le frappai à trois reprises en plein visage, transformant son nez en bouillie et l'assommant au passage. Alors, un homme de deux mètres de haut aux muscles saillants, aux cheveux gris et au visage sévère arriva dans la cuisine et se mit à crier d'une voie grave :

Vieux : Qu'est-ce qui se passe ici bordel ?!!!

__________________

D'un regard le tueur sût reconnaitre un Marin: de nombreuses cicatrices aux bras et au visage, un sabre à la ceinture et un air sûr de soi et supérieur. Seikyo, tout content d'avoir put frapper quelqu'un, afficha un grand sourire au nouveau venu et lui adressa un doigt d'honneur tout en parlant :

Seikyo : Ben...c'est la fête, non ?

Sur ces mots il fonça sur l'homme, bondit, et lança sa jambe en plein dans sa gorge, lui coupant momentanément la respiration. Il tituba quelques secondes les yeux écarquillés et les mains autour du cou en essayant vainement de respirer. Le meurtrier en profita pour frapper des deux poings le torse de l'homme ce qui lui fit perdre l'équilibre et le fit vaciller en arrière. Mais les choses commencèrent alors à se compliquer car tout se raffut avait alerté toute la famille qui, pour ceux qui étaient Marins, avaient sortis les armes. Le grand et vieux homme qu'il venait de terrasser bougeait encore, mais il devrait s'en occuper plus tard. Un Marin arriva derrière lui sabre en main et Seikyo dût se baisser afin d'éviter de se faire trancher la tête et, poussant de toutes ses forces sur ses jambes, décrocha un coup de poing en plein menton de l'homme qui fut propulsé contre le plafond, y rebondit et s'écrasa lourdement sur un plan de travail de la cuisine, se plantant deux couteaux dans le dos au passage. Les cris de terreur et de douleur se multipliaient. Apparemment pour la discrétion c'était raté et il devrait se dépêcher avant que la Marine ne débarque en masse afin de l'attraper.

Ne perdant pas plus de temps, le tueur se déplaça afin de revenir dans le couloir de l'entrée pour qu'aucune de ses victimes ne s'échappe. Une femme déboula alors d'une pièce latérale et reçut un formidable coup de poing en pleine tempe, assez puissant pour l'envoyer contre une armoire qui explosa sous la puissance du coup et la vitesse qu'avait prit le corps de la femme. Un enfant arriva à son tour et recueillit un coup de pied dans la mâchoire, un craquement sinistre fut audible et la tête du gamin s'écrasa violemment contre le chambranle de la porte. Puis deux hommes armés de batte en fer descendirent de l'escalier tout au bout du couloir et lui foncèrent dessus. De nature sadique Seikyo avait un moyen de les déstabiliser et de les faire souffrir mentalement et physiquement. Il attrapa le gamin inconscient qu'il venait de frapper et s'en servit comme bouclier lorsque le mouvement des deux battes de fer fut enclenché, un craquement sinistre fut audible et le corps retomba au sol, inerte. Les deux hommes, complètement bouleversé par leur propre acte ne virent pas les deux poings s'écraser sur leur visage. Les mains du psychopathe les rattrapèrent par le col et les lancèrent chacun d'un côté contre un mur et les finit d'un coup de pied rotatif dans le cou afin de leur briser la nuque.

Le nombre de victimes grimpait en flèche et plus personne n'arrivait dans le couloir, avaient-ils fuis par une autre porte ou l'attendaient-ils ? Fermant la porte restée ouverte il plaça quelques corps devant de sorte à ce qu'il soit alerté si quelqu'un essayait de sortir par là, il quitta le couloir et pénétra de nouveau dans la cuisine. Il fit le tour du plan de travail sur lequel était affalé le corps sans vie d'une de ses victimes et il put voir une femme recroquevillée sur elle-même qui pleurait en tremblant. En le voyant elle s'arrêta et se releva brusquement, saisit une poêle et lui fonça dessus en criant, complètement désespérée. Tout ce qu'elle reçut fut un coup de poing en plein ventre assez puissant pour lui couper la respiration et la faire s'écraser contre un plan de travail. Faisant le tour de la cuisine il rejoint la femme et l'attrapa par les cheveux avant de l'achever. Puis des coups de feu retentirent et une balle lui frôla le bras, déchirant un morceau de chemise et éraflant sa peau. Se cachant derrière un mur, l'homme s'approcha de la source des coups de feu et, discrètement contourna la pièce afin de passer par un autre endroit. Il revint dans le couloir et passa dans une nouvelle pièce qui semblait être un bureau, là à quelques mètres de lui se trouvaient trois hommes accroupis et fusil en main visant la cuisine. Et ce fut avec un grand sourire aux lèvres que Seikyo leur tomba dessus...

_______________________

Lorsqu'il sortit de la maison il était couvert de sang et son capuchon avait été déchiré. Sa chemise comportait de nombreux trous et sa main gauche, où se trouvait son gant gris, était couverte de sang jusqu'au milieu de l'avant-bras. Un sourire béats aux lèvres, il se fondit dans l'obscurité et partit. Les cris des soldats appelés en renfort lui parvinrent quelques secondes plus tard. Seuls une femme et un petit garçon lui avaient échappés, mais ce n'était pas très grave car ils n'avaient pas eus l'occasion de voir son visage et Seikyo pourrait donc passé incognito un petit moment encore. En tout une quinzaine de personnes avaient péris dans cette soirée. Le calme habituel de Shell Town avait changé, une véritable chasse à l'homme serait bientôt donnée et notre jeune psychopathe en était tout excité.


3.2 : Chasse au monstre

Chaque nuit depuis déjà une semaine, depuis le carnage à la fête, les soldats de la Marine patrouillaient en groupe de cinq, constamment reliés par Den-den-mushi afin de communiquer une attaque de la part du meurtrier qui sévissait à Shell Town si celui-ci apparaissait d'un coup et ne leur permettait pas de réagir assez vite. Le quartier de la Marine placé dans cette ville avait mit la moitié de ses effectifs sur cette affaire, ne voulant pas que l'on dise d'eux qu'ils n'étaient même pas capable d'arrêter un simple meurtrier dans leur propre ville.

Tranquille chez lui depuis le carnage, Seikyo muni de lunettes de protection s'occupait pour une activité qu'il s'était découvert au cours de ces dix dernières années: l'invention ou la mécanique. En effet, il fabriquait des armes à feu à partir d'armes volées à ses victimes ou à des Marins. Mais il perfectionnait cet arsenal, augmentant la précision ou permettant un tir multiple. Il avait aussi crée il y a de cela quelques années ce gant gris qu'il portait au bras gauche, doublé de protections métalliques aux phalanges des doigts ainsi que sous le tissus ou le cuir de l'avant bras, lui permettant une protection supplémentaire. Il ne fabriquait pas seulement des armes, mais aussi des sortes de gadgets qui lui permettaient souvent d'éviter les patrouilles de Marins. Fumigènes, explosifs, dispositifs de pièges, grappins et pleins d'autres choses qu'il tirait plaisir à construire.

Ce soir-là il s'était décidé à passer de nouveau à l'action dans un endroit qui provoquerait encore plus la Marine : leur propre base. Il devait bien y avoir des choses intéressantes à voler dans cet endroit, non ? Et il avait bien l'intention de tuer une ou deux personnes au passage. Cette fois-ci la pleine lune ne serait pas au rendez-vous et le temps s'annonçait couvert et orageux. Le monstre referait de nouveau surface afin de tuer et voler.

_____________________

Tout se passa pour le mieux et il réussit même à pénétrer dans le bureau du commodore sans se faire repérer. Il subtilisa quelques flacons aux liquides étrangers ainsi que plusieurs plans de la ville et d'une boite noire fermée à clé. Même en cherchant dans le bureau il ne trouva pas la clé pouvant ouvrir le coffre et, ne perdant pas de temps il sortit par la fenêtre et descendit à l'aide d'une corde, dans l'obscurité. Arrivé au pied du bâtiment l'alarme fut donné, apparemment le commodore avait rejoint son bureau et avait vu qu'il s'était fait voler. Toutes les patrouilles dépêchées dans la ville arrivèrent de toutes les ruelles afin de se réunir à leur QG et d'encercler le malfaiteur. Était-il fait comme un rat ? Non ! Il ne le permettrait pas ! Seikyo se précipita alors vers une ruelle étroite par où aucun soldat ne venait, mais les projecteurs de la base marine avaient été allumés et il fut rapidement repéré. La chasse au monstre commençait !

Courant à travers les rues, ses poursuivants ne le lâchaient pas d'une semelle et certains passaient par des rues adjacentes afin de le capturer en le prenant en tenaille. Et ce fut ce qu'ils firent, un groupe composé d'une dizaine de soldats lui coupa la route à une vingtaine de mètres devant lui, mais le jeune tueur ne s'arrêta pas pour autant, au contraire il accéléra le pas et se mit à sprinter vers celui qui se tenait à la tête des hommes. Pendant sa course folle son bras gauche se releva et au lieu de montrer un poing ce fut une paume que forma sa main. Son bras partit de plus en plus en arrière pendant qu'il courrait et, à trois mètres des Marins il effectua un pas rapide le propulsant instantanément aux côtés du soldat qu'il visait et, à son oreille murmura :

Devil Palm...

Alors, son bras partit en avant et sa paume frappa le torse de son adversaire avec puissance, le bras continua sa course et se tendit en propulsant le Marin avec rapidité sur ses compagnons qui, soit se prirent l'homme de plein fouet, soit s'écartèrent afin de l'éviter. Et Seikyo put repartit de plus belle, s'élançant en piétinant les soldats affalés au sol. Une fois qu'il eut prit assez de distances il regarda derrière lui et aperçut les soldats à une dizaine de mètres sur ses talons. Fouillant dans ses poches le tueur sortit une boule couleur vert pomme munie d'une mèche, de son autre main libre il sortit un briquet qu'il actionna afin d'allumer la mèche. Puis il attendit quelques secondes et lança la boule derrière lui. Le fumigène vola quelques secondes entre le jeune homme et les soldats puis, une fois la mèche complètement consumée la boule éclata en une fumée verte qui se dispersa sur toute la largeur de la ruelle. Seikyo avait bien prévu son coup, car là où il arrivait il pouvait soit tourné à droite ou à gauche soit continuer tout droit. Il tourna à gauche et prit une nouvelle ruelle et continua ainsi en tournant à chaque carrefour afin de faire perdre du terrain à ses poursuivants. Mais le problème n'était pas exactement là car il y avait tellement de patrouilles dans la ville qu'il finissait toujours pas retomber sur une patrouille.

Alors qu'il tournait à un carrefour pour une vingtième fois au moins il tomba à nouveau sur des soldats qui se mirent à lui tirer dessus. Mais cette fois-ci il en avait finit de fuir et fit front. Évitant les balles tirées par les armes peu précises des Marins il fonça sur ses adversaires et bondit sur le premier qui fut à porté en criant haut et fort :

Rude Punch !

Et il décocha un direct du droit qui partit de bas pour remonter sous le menton du soldat qui partit en l'air avant de s'écraser quelques mètres plus loin au milieu de ses collègues. Deux grands hommes tous deux armés de sabres vinrent à sa rencontre sans aucune intention amicale apparemment et au moment où ils levèrent leurs armes Seikyo se déplaça entre eux deux et les frappa des paumes de ses mains sous leur menton avec force les envoyant voler quelques instants dans les airs avant de s'écraser en compagnie de leur camarade. Il restait encore trois soldats debout et le tueur frappa le premier d'un coup de pied au ventre et enchaina les deux autres d'un coup de poing à la tempe ainsi qu'un coup de pied circulaire au bassin. Une fois débarrassé d'eux il partit de plus belle et décida de grimper sur les toits afin de rejoindre plus rapidement sa maison et de courir à pleine vitesse sans aucun virage.

Une fois à bondir de toits en toits des soldats le rejoignirent, mais ne se révélèrent pas aussi rapide que lui ni assez bon sauteur pour passer de toit en toit. Ainsi la course poursuite se finit lorsque Seikyo fut sûr d'avoir semé ses poursuivants, et où il put rentrer tranquillement chez lui. Seul problème au tableau : certains des soldats qu'il avait combattu étaient encore vivant et avaient vus son visage. Il n'était désormais plus en sécurité, il devrait dès à présent faire attention lorsqu'il sortirait de chez lui.


3.3 : Départ et Commencement !

Quatre ans c'étaient écoulées et Seikyo avait dû limiter ses meurtres à un par semaine voir même un seul toute les deux semaines. Évidemment la Marine continuait ses recherches et avait demandé des renforts d'autres bases afin de trouver et de capturer ce tueur qui continuait de sévir même après tant de temps. Mais durant ces quatre années, le futur pirate compensa le plaisir procuré par le meurtre par celui procuré par l'invention et la fabrication. Il s'investit encore plus et construit des armes qu'il ne se décidait toujours pas à tester, des armes à feu de gros calibre aux armes à feu automatique puis aux armes de corps à corps perfectionnée. Son petit appartement était devenu un véritable chantier où se côtoyaient de nombreux assemblages métalliques et des montagnes de pièces détachées. Afin de se faire un peu d'argent il vendait des objets volés quelques jours plus tôt ou faisait du troc en échangeant des objets volés contre des pièces détachées qui pourraient lui servir pour construire différentes machines et mécanismes.

Le matin de son vingt quatrième anniversaire il se leva tout habillé, lunette déjà collée au visage, il s'était endormit dans cet état la veille, trop fatigué pour se déshabiller. Ce jour-là serait sûrement le plus important de sa vie car il s'était décidé à partir ce jour même, d'après lui il était assez fort et assez compétent en mécanique et inventions pour se mettre à parcourir les mers. Mais avant cela il devrait faire plusieurs choses. Tout d'abord il ramassa tous ses plans d'armes et les accrocha à une ficelle puis les plaça dans un étui cylindrique. Ensuite il sortit la boite de fer noir trouvé quatre ans plus tôt dans le bureau du commodore et commença à fabriquer une clé convenant pour l'ouvrir. Cela lui prit deux heures pour obtenir une clé convenable qui rentrait parfaitement dans la serrure, et il tourna. Le coffre s'ouvrit alors sur une sorte de fruit assez étrange. C'était un fruit gris et parfaitement rond, une petite queue dépassait du haut. Mais pour l'instant il n'avait nullement faim et il ne le mangerait pas pour le moment. Il referma donc le coffre à clé, passa la clé autour de son cou et rangea le coffre dans un sac avec l'étui dans lequel se trouvaient ses plans d'armes et d'inventions confectionnés au cours des années passées dans cette ville.

Sa troisième "chose à faire" était de ne laisser aucune trace de sa présence ici et pour cela il serait aidé du feu. Plaçant alors des papiers dans tout l'appartement et vidant tout son alcool et tout ce qu'il trouvait d'inflammable il ne voulait surtout pas que la Marine mette la main sur tous ses prototypes d'armes qu'il ne pouvait pas emmener avec lui et pour cela il devrait les détruire. Il passa, avant de mettre le feu, le plus grand temps de sa journée à démonter toutes ses inventions unes par unes. Puis, armé d'une allumette il mit le feu à l'endroit qui lui avait donné un toit pendant quatorze ans. Ce fut sans aucun regret que le nouveau pirate partit alors en direction du port.

Arrivé au port, couvert d'un capuchon, il étudia les navires marchands accostés pour la journée et en choisit un petit et discret où il se faufila avec la plus grande discrétion, se cachant dans les cales derrière des tonneaux. La faim le tenaillait et il n'avait pas pensé à prendre à manger. A cette heure là les cuisines du navire devaient être fermées et les cuisiniers ne devaient pas encore avoir fait quelque chose à voler. Puis Seikyo se souvint du fruit dans le coffre qui se trouvait dans son sac. Il le sortit et avec la plus grande faim l'engloutit en une dizaine de bouchées, mais le goût était tellement fade et, bizarrement, métallique qu'il faillit le cracher. Puis la sensation passa et il se sentit d'un coup assez mal. Mais en lui il se sentait bien, sentiment contradictoire certes, mais dans quelques heures le navire partirait de Shell Town et la vie de pirate tant souhaitée par Seikyo allait enfin débuter !!!

C'était un départ pour l'homme, mais un véritable commencement dans sa vie ! Un nouveau pirate était né et il s'était juré de faire trembler les mers par son nom !


Dernière édition par Sei Denchi le Ven 3 Déc 2010 - 19:54, édité 2 fois (Raison : Correction)
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyLun 29 Nov 2010 - 20:19


Exemple de Post RP :
Spoiler:

L'ennui, un sentiment bien humain qui a tendance à arriver rapidement quand on sait pas vraiment quoi faire de sa journée. Mais bon, c'est sûr qu'au bout d'une semaine passée à se cacher au fond d'une cale dans un bateau marchand qui, au départ, était partit de Logue Town pour aller...pour aller où en fait ? Cela il ne le savait même pas ! Il y a encore quelques semaines il avait eût ses vingt ans tant attendus et depuis c'était le calme plat. Le voyage s'était, à un moment donné, vu être pire qu'ennuyant et Daichi s'était tenté à sortir histoire de voler quelques petits objets précieux qu'il pourrait revendre une fois arrivé à quais, mais il avait été repéré par un malheureux qui avait malencontreusement finit sa nuit parmi les poissons. Eh oui, les accidents ça arrive parfois et lorsque l'on regarde par-dessus bord et qu'on y voit...sûrement un bien joli poisson, on peut très bien tomber; tel les marins attirés par les sirènes cet homme là avait été attiré à l'eau par...non pas une sirène justement, mais juste un bon coup de pied au cul ! Bon...passons cet épisode qui fut l'un des seuls un peu distrayant de sa longue et lente traversée des mers à la recherche d'aventures et de distractions surtout ! Eh bien oui, l'ennui c'est ennuyant et c'est pas nouveau croyez-moi. Notre ami s'ennuyait ferme donc pendant ce voyage, qui, un beau...quoi que non, par un jour plutôt quelconque prit fin et fit chuter l'ancre en même temps que le jeune voleur qui s'échappait, impatient de voir où il avait atterrit.

Ce qui s'étendait devant lui c'était une ville, une sacrée ville même, au moins aussi imposante que Logue Town. Sûrement une capitale ou alors notre ami ne s'y connait pas. Et, même si mister Sei ne s'y connait pas en effet, c'était bien une capitale. La capitale de North Blue une certaine Île de Shussei, cela il l'apprit d'un clochard à qui il avait donné un morceau de pain en échange. Il se mit alors à déambuler sans réel but, ne sachant pas par où commencer il se décida à se lancer à la chasse aux jolies filles, histoire de les comparer à celles de sa ville natale. Arpentant les ruelles à la recherche de demoiselle il en repéra deux qui entraient dans un bar, un sourire aux lèvres il entra à leur suite dans l'établissement. Il se posa au bar, pas très loin des deux jeunes filles qu'il avait repéré. Le barman s'approcha alors de lui et sortit la rengaine habituelle des tenanciers:

- Je vous sers quelque chose ?

- Du rhum s'il vous plait et servez aux deux jeunes filles là-bas ce qu'elles désirent de ma part.

L'homme s'exécuta et alla demander aux deux demoiselles leur choix, les deux jolies minois se tournèrent en même temps vers lui et il leur fit un clin d'œil.

Les deux heures qui suivirent ne furent pas aussi agitées que ce qu'il espérait et il finit par partir, après avoir terrassé le copain d'une des deux filles qui avait débarqué en plein milieu d'un échange de baisés assez...torrides. Bref, revenons à notre homme qui, couvert d'une fine couche de poussière soulevée lors de la chute du colosse, s'épousseta d'une main et continua sa promenade du coin. La ville était assez belle vu ainsi, les commerçants étaient pour la plupart de sortis avec leur si bienveillant sourire commercial imprimé sur leurs lèvres, leurs yeux pétillants à la vue de l'éclat d'une pièce. De riches hommes se promenaient avec à leurs bras de jolies femmes entre dix et vingt ans de moins qu'eux.

Pendant plusieurs heures le jeune homme traversa de nombreuses rues et il finit par passer devant une affiche placardée à un mur. Il l'avait déjà remarqué un peu partout dans la ville, mais n'avait pas lu ce qu'il y était marqué et pourtant cela serait une solution à son ennui qu'il ressentait toujours. Un tournoi de bras de fer. Et vus les chiffes molle que couvait cette ville il lui serait aisé de remporté la victoire. Il pourrait faire étalage de sa force et impressionner de jolies jeunes femmes au passage aussi. Autant faire d'une pierre deux coups, il remporterait la récompense et aurait une nuit plutôt agitée après plusieurs semaines d'abstinence. Il avait enfin trouvé un moyen de se distraire tout en s'entrainant et en voyant s'il y avait plus fort que lui ici. Qui aurait imaginé que tout cela partirait en vrille ? Personne sûrement. Daichi trouva la place où se déroulerait le tournoi et il s'inscrivit.

Ding Dong, c'était l'heure ! Le tournoi était lancé et les arbitres les plaça uns par uns au hasard à des tables. Son numéro de candidat ? C'était le 73 et son premier adversaire était un homme de taille moyenne avec des bras sur-dimensionnés, mais apparemment pas très futé. Hélas pour cet homme, Daichi lui brisa le poignet en abattant un peu trop fort son bras contre la table, c'était des choses qui arrivaient souvent dans ce genre de tournois. Les rounds suivants suivirent le même scénario, mister Sei abattait les bras avec une aisance impressionnante et dès qu'il était fatigué d'un bras, entre deux matchs, il changeait de bras et continuait son ascension vers la finale. Sa victoire semblait désormais inévitable, mais c'est alors qu'il remarqua un homme aux cheveux rouges qui broya la main de son adversaire qui avait pourtant l'air assez fort, et l'homme à la chevelure flamboyante ne s'arrêta pas là car il balafra son adversaire après l'avoir vaincu et lécha le sang qui coulait de la plaie. C'était un homme bien intéressant qu'il aurait aimé combattre, mais hélas les arbitres ne furent pas de son avis et le disqualifièrent ce qui leur valut un joli coup de pied.

Le tournoi continua son cours et Daichi arriva rapidement à la finale. Il dû lever les yeux pour voir les deux petits yeux dans le gros visage de l'homme qui serait son adversaire. Il devait bien mesurer deux mètres dix voir même plus et peser une bonne centaine de kilos et encore ! Le colosse de muscle et d'orgueil le regarda comme un être insignifiant que l'on écrase d'un coup de pied et il lui parla avec sa grosse voie :

- J'vois que je peux directement d'mander la récompense aux arbitres ! Mwahahaha, tu vas morfler si t'abandonnes pas petit ! J'sais pas comment t'as pus débarquer là, mais tu vas perdre contre moi ça fait aucun pli.
Daichi ne parla pas, mais sourit et indiqua la chaise de son adversaire pour lui faire comprendre qu'il ne se laisserait pas faire et que leur duel aurait lieu. Les deux hommes se mirent en position et leurs mains s'attrapèrent, même si celle du colosse atteignait bien des centimètres au-dessus de la sienne que l'on dû rehaussé afin qu'ils soient à l'aise. Autour d'eux les paris fusaient, la plupart pariaient sur le colosse et très peu se tentèrent à parier sur lui. Ceux qui faisaient cela étaient ceux qui avaient assistés à ses duels ou qui les avaient subis. Un sourire narquois éclaira le visage de la montagne de muscle qui lui faisait place et l'arbitre fit démarrer le duel. Les muscles se bandèrent et les visages se crispèrent, enfin, pour le colosse évidemment. Daichi quand à lui ne laissait transparaitre aucune émotion ni aucune douleur, il semblait à l'aise et non en difficulté. Petit à petit la main du colosse bascula et Daichi y mit toute sa force et abattit le bras de son adversaire avec une telle violence que le bras se brisa dans un craquement sinistre. Le colosse tomba à la renverse en hurlant et dans un rire mister Sei lui parla :

- Alors ? Ton bras a fait un pli ou quoi ? C'est pas parce que tes bras font l'épaisseur de mon corps que t'es forcément le plus fort. A juger seulement sur l'apparence tu finiras dans un fossé. Espère d'abruti !

Il ne perdit pas plus de temps et alla chercher sa récompense avec une fille à chaque bras. Il allait pouvoir passer une bonne soirée. Mais, lorsqu'il atteint la sortie il vit devant lui l'homme aux cheveux rouges et passa sa récompense aux deux jeunes femmes :
- Tenez, partez devant et déposez ça à la taverne que je vous ai indiqué. J'ai quelques petites choses à régler.

Les deux demoiselles s'en allèrent, laissant les deux hommes face à face dans un silence qui se prolongeait. Un sourire étira les lèvres de Daichi qui fit signe, d'un doigt, à son nouvel adversaire d'approcher :


- Moi aussi je voulais te combattre. Alors qu'est-ce que t'attends face de fraise ?!
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyVen 3 Déc 2010 - 15:47

Terminé =) (up)
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyVen 3 Déc 2010 - 18:50

Yop !

J'aimerais que tu corriges les répétitions, les problèmes d'orthographe et de ponctuation. Ensuite, ce sera bon pour moi.
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyVen 3 Déc 2010 - 19:50

Ça devrait être bon maintenant normalement. Je suis pas infaillible donc il reste sûrement quelques fautes par-ci par-là, mais personne n'est parfait après tout ^^
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyDim 5 Déc 2010 - 13:12

C'est bon pour moi, validé rang 2.
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyDim 5 Déc 2010 - 13:30

Merci =) J'attends donc la deuxième validation ^^

Je voudrais quand même poser une petite question à propos des gadgets/inventions que j'aimerais ajouter au corps cybernétique de mon personnage : Où devrais-je indiquer les améliorations que je souhaiterais ajouter ? Dans ma fiche technique ?
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MessageSujet: Re: °Seikyo° (Terminé à 100%)   °Seikyo° (Terminé à 100%) EmptyDim 5 Déc 2010 - 14:39

Oui, c'est dans la fiche technique qu'il faudra le stipuler Wink

donc validé au rang 2 !
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