Ze Chacall Moussaillon
Profil Psy : Feignant Nombre de messages : 15
[Feuille de personnage] • Renommée: 0 • Wanted: 0 • Grade dans la Marine: /
| Sujet: Ze Chacall - L'habit ne fais pas le moine |~90%| [Seconve validation s.v.p] Lun 7 Fév 2011 - 19:48 | |
| - Présentation du joueur IRL - Prénom : Lucas Age : 15 ans Homme/Femme/Okama : Spécimen mâle Comment avez vous connu le forum : Par un ami Combien d'heures vous vous connectez par jour : Heu je dirais minimum 2h par jour, beaucoup plus le week-end. Tes Mangas préférés : One Piece, 666 Satan, FMA, Jackals Ton personnage préféré dans One Piece : Chopper Ce qui t'as motivé à venir : Curiosité et envie de changer ^^ Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Cela fait 2 ans que je suis dans le rp, j'ai un tout petit peu de gallon mais je pense que c'est déjà pas mal ^^ Hobbys : Lecture, écriture, jeux vidéo, exploser du zombie. Autre(s) : J'aime pas la pop. Sérieusement. Ne parlez jamais de musique pop avec moi, jamais. Vous risquez votre vie. - Présentation du personnage - • Nom & Prenom : Jama Ram • Surnom (facultatif) : Ze Chacall, ou Chacall • Age : 17 ans • Race : Humain • Camp : Pirate • Orientation psychologique : Indifférent (mais penchant bon pour les jolies dames) • Métier/Spécialité : Musicien, herboriste • Pouvoir demandé : Zoan du chacal (on m'a dit qu'il était pris, il n'est plus dans la liste pourtant je n'ai vu aucune fiche récente ne le possédant, vu qu'Asuna a pris le loup gris...) • Rêve(s)/But(s) du personnage : Se venger de la Marine pour avoir tué sa fiancée. • Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] à mettre entre balises
◘ Description Physique :
Chacall a la dégaine du rastaman. Un certains air de nonchalance, le dos légèrement courbé et les yeux mi-clos, le visage neutre. Rien qu'en le regardant, on peut deviner qu'il se contre-fiche de vous. Cette dégaine est agravée encore par le fait que Jama porte de courtes dreadlocks, maintenues par un bandeau aux couleurs vives. Il a également pris l'habitude de mettre un sparadrap sur son nez, pour éviter les coups de soleil d'une part et de l'autre car il trouve ça « coool ». Il est souvent vêtu de tee-shirt aux couleurs vives comme rouge, jaune ou orange mais aussi parfois d'une veste de jogging violette avec le bas assortis. C'est selon son humeur, ou le temps, mais Jama évite les zones froides. Il est extrêmement frileux. Lorsqu'il ne porte pas son jogging, il a un pantalon assez spécial, une des jambes a la longueur d'un short et l'autre d'un pantacourt. Il a la peau blanche/rose claire mais bronze très facilement et se retrouve rapidement avec une peau mâte. Il n'est pas le genre de type hyper baraqué, et a une musculature relativement correcte sans être sur dimensionnée. Quelques abdos, de la force dans les bras et ça lui suffit pour l'utilisation qu'il en fait. Pas besoin d'être un char sur patte pour se prélasser toute la journée ! Il a quelques cicatrices sur les torses, des petites. Il ne veut pas trop se mouiller dans les combats et ne se bat réellement que quand c'est nécessaire : attention, n'y voyez ni un signe de faiblesse ni de peur, seulement de flemme ! Il ne prend pas la peine de négocier, il demande gentillement de le laisser passer. Si l'hostile refuse, alors il accepte péniblement l'inévitable. Sinon il s'en va comme si de rien n'était ! Mais cela n'a rien à voir avec son physique, on s'égare...
◘ Caractère & morale :
Comme dit plus haut, Jama n'est pas du genre bagarreur. Il ne se défilera jamais réellement mais ne provoquera jamais volontairement quelqu'un en combat. C'est un pirate du genre pacifiste, plutôt paradoxal, hein ? Autre point capital concernant les combats : il aura beaucoup de mal a levé la main sur une femme. Il est galant, le rasta ! Et surtout très « con », si je puis me permettre. Jama est très sensibles aux charmes des femmes et se laisse facilement berner par ces dernières. Cependant il reste quelqu'un de très réservé avec elles et courtois, il ne se laissera jamais aller dans des extravagances. Attention mesdames, cela ne veut pas dire que vous pouvez lui faire tout ce que vous voulez. Il faut un minimum de malice pour le rouler, je ne dis pas qu'il en faut beaucoup mais tout de même ! Un rasta sait se défendre quand il en a besoin, même contre les femmes. Même si ça lui fait mal au coeur. Avec ses proches, Jama est plaisantard, blagueur mais toujours feignant. N'attendez pas de lui un ami dévoué et serviable, plutôt un bon ami qu'il faut réveiller brutalement pour espérer obtenir un service de sa part. Ha, et il est assez proche de son argent, détestant paradoxalement le système de monnaie et nostalgique de l'époque du troc, qu'il essaie d'appliquer en toute situation... ca peut devenir burlesque voir dégradant, mais ça lui paraît naturel.
« Un truc contre un autre truc, c'est logique, non ?! »
Il déteste également les vantards et les dépressifs. D'une part les vantards, il en a vraiment marre. A force de croiser moult extravagants craneurs et qui parlent trop à son goût, il ne peut plus les voir, et pour les dépressifs, les personnes profondément triste le désespère au plus haut point. Mais l'agace tout autant. Savoir qu'il y a la vie, si belle autour de vous, tant de libertés, malgré l'oppression d'un gouvernement, le beau temps, la mer, le chant des oiseaux, le sifflement du vent et l'air marin... Comment être triste ? Un spiff, de la bonne musique et un peu d'ombre, le paradis !
Cela fait de lui un joyeux imbécile heureux feignant et drogué. What else ?
◘ Histoire :
Chapitre I : Smoke on the water - JAMA ! Sors de là ! Feignasse !
El Padre tambourinait à la porte, mais rien n'y fait. Quand un Ram voulait être tranquille, il n'y avait pas moyen de le réveiller. Calé entre deux serpillère et quelques seaux, Jama somnolait dans un placard, la tête pantelante. Quand le vieux borgne réussit enfin à enfoncer la porte, le jeune homme eut un sursaut et sauta sur ses pieds, au garde à vous mais le regard vague.
Le vieux Padre saisit l'oreille de Jama et se mit à la tirer dans tous les sens, provoquant des cris faibles de l'adolescent aux dreadlocks.
- Alors, tu te planquais là pour ne pas travailler ?! Les fumeurs d'herbes, vous me tapez sur les nerfs, j'ai foutu ton frère à la porte, et sans moi ta mère et toi crèveraient de faim ! - Mon frère, mon frère... - Ouai, ton frère, t'es long à la détente, purée !
Le jeune homme leva des yeux larmoyants vers le vieillard.
- Vous avez chassé mon frère et maintenant il est perdu en pleine mer ! - Oh, recommence pas ta comédie ! Arrête !
Jama se mit à pleurer à chaudes larmes, tombant à genou.
- ARRETE ! Oh puis MERDE ! T'as gagné, allez, dégage !
Jama se releva, les bras pendants puis partit en courant. Il sortit du magasin de cannes à pêche et s'arrêta sur la plage proche. Levant les yeux au ciel, un petit sourire. Il retira son bandeau, libérant ses cheveux et se mit à courir vers l'eau, jetant ses habits en courant pour se jeter en slip dans la mer chaude de West Blue.
Il nagea longuement dans la baie de la petite île de Ganja Eden. Cette île était minuscule en fait, elle n'avait qu'un petit village composé majoritairement de marginaux fuyant le grabuge des grandes îles, la piraterie mais aussi la Marine. La famille Ram faisait partit de cette petit communauté depuis sa fondation il y a bien des générations. Bob, un arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grand-père de Jama était carrément l'un des fondateurs de l'île, qui n'était indiquée que sur les cartes les plus précises de la Marine et celles des archives de la communauté, qui n'étaient pas vraiment à jour, l'archiviste passant plus de temps dans son hamac à se détendre et fumer des herbes que de temps à archiver et prendre des notes sur l'actualité. D'ailleurs l'île était coupé de tout. Quelques navires marchands connaissant les habitants de l'île (ou d'anciens habitants) venaient régulièrement approvisionner l'île, mais c'était tout.
Après avoir nagé plusieurs heures, Jama sortit de l'eau, remis son bandeau et un pantalon, gardant son t-shirt dans la main et marcha tranquillement jusqu'au village. Tout était calme. Quelques vieux rastas étaient assis à l'ombre de parapets en fumant de longues pipes, d'autres jouaient de la guitares, et une mère faisaient des dreads à un jeune enfant. Jama sourit devant tant de paix. La nature maléfique de l'homme semblait avoir été chassée d'ici. En fait c'était car tout le monde vivait la vie comme il la souhaitait en s'en foutant royalement des autres.
Le jeune rasta marcha jusqu'à chez lui et entra par la seule porte, enfin, un trou dans le mur gardé par une cascade de tissu qu'il suffisait de pousser. Dans la petite maison il flottait une bonne odeur des poissons fris. Jama marcha jusqu'à la cuisine et prit la femme qui y était par la taille. Elle sourit et se mit à fredonner une mélodie. Jama reconnu un morceaux de raggae qu'ils jouaient ensemble sur la plage quand ils s'étaient rencontrés. Ils étaient encore adolescents mais leur destin était intimement lié, il le savait. Jama déposa un petit baiser dans le cou de la femme blanche aux longs cheveux bruns et se glissa près des fourneaux.
- Ca m'a l'air bien bon, ma mère sera contente ! - Ouai... mais comme c'est moi qui l'a fait elle va encore gueuler. - Rooh, t'arrêtes de critiquer Maja ! - C'est pas ma faute si ta mère peut pas me voir... - Faut la comprendre, elle vit ici depuis des lustres... elle est pas habituée aux gens de l'extérieur... - Mais, je serai un jour sa belle-fille... enfin, je l'espère. - Tu le seras ! Je le sais autant que je sais que j'm'apelle Jama ! - Ouai, enfin ta mère c'est pas fait chié pour ton prénom... - Pourquoi tu dis ça ? - C'est le sien à l'envers ! Jama se figea un instant, l'air dubitatif. Puis explosa de rire, mais finit par redevenir calme avec son habituel regard calme et serein.
- Dit tout de suite que mon prénom est moche... - Mais non ! Vous avez tous deux un magnifique prénom... allez, d'ailleurs ta mère t'attends devant l'ancienne école je crois. Le Padre lui a parlé... - Holy shit...
Jama se sécha avec une serviette qui était sur une chaise en bois, remis son t-shirt puis partit dehors. Il atteignit rapidement bâtiment en ruine avec un panneau à moitié arraché marqué : école. Une vieille femme se tenait près de vieux Padre, ils parlaient à vive voix. Dès qu'ils virent James, ils se turent et s'approchèrent de lui. - Jama... - Maman ? - Jama. - Padre ? - Jama. - Ouai j'ai compris, man, abrège... - Tu es viré. Tu ne fous rien. Je sais que c'est plutôt le genre de l'île, mais moi j'ai besoin de quelqu'un d'actif. Jama se tut. Il déglutit.
- M'est égal. - Nous le savons, mais j'ai pris une décision, repris sa mère. - Quoi ? - Je t'envoie sur une grande île avec le prochain navire marchand.
Jama se tut. Il se fit volte-face et dit calmement.
- Je ne pars pas sans Neya. - T'inquiètes pas, ta belle est du voyage, gamin ! dit le Padre
Chapitre 2 : Goodbye for now...
Jama rêvait d'un drapeau noir, en son centre se mouvait un étrange crâne rougeâtre, transpercé par deux sabres hurlant à la fois la mort et la joie de vivre. Une douce odeur de liberté s'en dégageait, et semblait s'épanouir dans l'air avant de disparaître dans le fracas des batailles. Il se réveilla dans un soubresaut, une main venait de poser sur son torse dénudé, elle était froide étrangement dure. Il était dans le noir et murmura :
- Neya ?
Il n'eut que pour seule réponse le bruit d'une lame se dégainant très lentement. Il entendit un grand souffle rauque, et de la lumière provenant de derrière le hublot de sa chambre sur le navire éclaira un instant la chambre. Un type énorme se tenait devant son lit. Il donna un coup violent mais se rata. La lame se planta à côté de l'oreiller, la lumière était passée. Jama roula sur le côté, tenta de saisir un objet à tatons, renversant tout. Il saisit quelque chose et le balança sur l'homme qui se mit à hurler. La porte s'ouvrit brutalement et des matelots du navire avec des torches éclairèrent la salle. Un grand homme habillé d'un pantalon trop large, d'un marcel et d'un bandanas rouge se tenait face à Jama et gesticulait en hurlant. Il avait un compas de navigation planté dans l'oeil. Les matelots se jetèrent sur lui et le ligotèrent rapidement.
- Il se passe quoi, mince ?! s'écria Jama. - Des pirates ont abordé le bateau !
Jama se retourna vers son lit, vide.
- NEYA ! Où est-elle ?!
- Le Capitaine a dit qu'il les avait vu emmené une femme dénudée plutôt mignonne, dit un matelot en souriant légèrement. T'insinues que vous avez maté sans intervenir ?!
Jama perdit son calme quelques instants. Il colla une rouste au matelot qui resta à terre. Puis il redevint serein, malgré son inquiétude. Il sortit sur le pont saccagé, des cadavres étaient là et là, des matelots morts, mais aucun cadavre de pirates. Le bateau à l'étendard noir avait déjà disparu... Jama marcha jusqu'à la proue et s'assit en tailleur, soufflant lentement. Des pas se rapprochèrent de lui. Il sentit une main humide sur son épaule et la regarda. C'était une grande main ensanglantée et meurtrie. Il se tourna légèrement et découvris le capitaine du navire, blessé. Il respirait irrégulièrement et grogna avant de dire à Jama :
- Nous allons vous emmener au poste de Marines le plus proche. Vous pourrez lancer les recherches pour votre amie. - Merci.
Le capitaine repartit et Jama se remit à contempler l'horizon. L'aube se levait à peine, elle était rouge. Rouge de sang ! Une seule larme perlait sur la joue de Jama. La larme de l'espoir.
Chapitre 3 : Heureuses retrouvailles !
Le capitaine tint promesse et le navire déposa Jama sur une petite île ayant un poste de la Marine. Une tour assez impressionnante tout de même ! Jama se dirigea tout de suite par là sans s'attarder sur le paysage, et marcha avec force et vigueur jusqu'au poste de garde bloquant l'entrée au bâtiment.
- Je viens lancer un avis de recherche.
Le Marine dans le poste de garde regarda Jama de la tête au pieds, et faisant une tête étrange prit un téléphone noire luisant. Il baragouina quelque chose et quelques minutes après, deux hommes de la Marine vinrent chercher Jama et l'accompagnèrent dans la tour. Ils l'assirent en face d'une secrétaire dans le hall. Il lui raconta tout, son voyage calme et paisible jusqu'à cette terrible aube où les pirates pillèrent tout, enlevèrent sa bien-aimée et s'enfuirent. La secrétaire était une vieille à l'allure coincée, au visage rappelant étrangement un babouin. Elle marmonna quelque chose en feuilletant un dossier avant de dire :
- Mouiiii, cet incident nous a été rapporté et le navire pirate a été intercepté je crois. Le Colonel était content de cette prise d'ailleurs, car vous savez, cela faisait longtemps qu'on... - Abrège. - Oh.. oui, je vois désolé. Les pirates ont été pendus ce matin. Il n'y avait aucune femme avec eux... - Tous pendus ? - Oui. - C'est ignoble... - Et leurs victimes, ne croyez-vous pas qu'elles ont pensé la même chose quand elles ont été tuées, pillées ? - … Mouai. Les pirates ne sont pas tous sanguinaires... si ? - Oh ! Vous les protégez ? Alors qu'ils ont enlevés votre fiancée ! Mais quel homme ête-vous !
Jama soupira, se leva soudainement, pivota et repartis en faisant claquer ses talons. Il marcha ensuite longtemps, en réfléchissant... Il ne la reverrait jamais. Ils l'avaient surement tué puis jeter à la mer... La rage monta rapidement en lui, mais il n'eut qu'à contempler le ciel bleu pour se calmer. Il ne devait pas pleurer. Il ne devait pas s'énerver. Soudain :
- Psst ! Psssst ! Pssst ! … PSST ! Ho puis MERDE !
Jama se retourna et s'aperçut soudainement qu'un grand gaillard le suivait. Il rattrapa vite Jama qui c'était arrêté et lui fit signe de le suivre. Il le guida jusque dans une vieille maison déserte.
- Vous me voulez quoi ? - Je t'ai vu, dans le bâtiment d'la Marine ! - Oui, et ? - Je sais la vérité... Pour ta fiancée ! - Vous savez quelque chose ?! - Oui... Ce ne sont pas les pirates ! Ecoutez... Tout cela doit rester entre nous. Je risque ma carrière dans la Marine... - Vous êtes de la Marine alors ?! - Merde ! Bon, oui ! J'étais à bord du bâteau qui a abordé le vôtre... - QUOI ?! - Chuut ! Ce ne sont pas des pirates qui ont tout pillé... Enfin, saccagé. Nous n'avons rien volé... C'était pour effrayer l'équipage. - Mais... Pourquoi ? C'est insensé...
-Le Capitaine de ce navire est un ancien pirate bien connu de notre Colonel. Il a arrêté sa carrière et a cru disparaître en se convertissant dans le civil, et organisant ces petits voyages maritimes... Du coup nous essayons de le capturer pour le juger, en nous faisant passer pour des pirates.. donc avec peu d'hommes. Et il nous a encore échappé de peu... A cause de votre fiancée ! Pardon ?! Elle c'est interposée entre le capitaine et moi, lorsque j'allais l'achever. Je lui ai demandé de se pousser.. Elle a refusé. J'étais perplexe, je ne voulais pas lui faire de mal...
- Mais vous l'avez fait.
- Non. Ce n'est pas moi... Le Lieutenant du Colonel, son bras droit, s'en est mêlé et a ordonné une dernière fois à votre amie de bouger. Elle a refusé, elle protégeait encore le capitaine qui était à notre merci... Le lieutenant a pété un plomb et lui tira dessus, une fois, deux fois... trois fois. Elle s'est écroulée. Mais il n'avait pas visé de point vitaux... du moins il le croyait. Les pertes devenaient trop importantes chez les civils, nous avions tués trop de matelot donc nous avons emporté votre fiancée pour la sauver laissant le pirate en vie..
- Elle est vivante... ? - …. - Répondez... s'il-vous plaît. Répondez-moi. Ou je vous tue. - Elle a été brièvement soignée puis exécutée pour complicité de piraterie.
Jama se leva brusquement. L'homme l'imita et marmonna : « désolé... » Jama garda son calme. Il partit en bousculant légèrement l'homme. Il fonça vers le bâtiment de la marine. Arrivé au poste de garde, il escalada la barrière, et le garde lui hurlant après le rattrapa et le plaqua. Jama roula sur lui-même, inversant la situation : il était désormais à cheval sur le torse du marine et avait le visage impassible. Jama saisit le pistolet de l'homme dans son holster et le pointa sur le visage de l'homme.
- C... Calme-toi ! Arrête !! - Je suis calme.
Jama tira deux coups à bout portant sur le visage du marine. Sans s'attarder sur le résultat il garda le pistolet et continua. Attirés par les coups de feu, une horde de marine sortit du bâtiment. Jama s'arrêta au milieu de la cour. Il était entouré des Marine. Il pointa son arme et tourna sur lui même lentement. Il s'arrêta devant un Marine qui se mit à hurler et l'abattit. Aussitôt tous sortirent leurs armes et mirent en joue Jama.
- POSE TON ARME ! hurla l'un d'eux en tremblottant légèrement avec l'adrénaline.
Ce qui était ridicule... un contre une vingtaine, Jama n'avait aucune chance. Mais le jeune rasta s'executa lentement, posant son arme sur le sol et se mettant à genou, baissant la tête.
- Allez-y... tuez-moi. - Oh non mon petit. Tu vas être jugé et pendu comme la sale vermine que tu es !
C'était une grosse voix rauque qui lui avait répondu, et il fut soudain saisit par les cheveux, puis par les bras et traîné. Il ferma les yeux à cet instant... Les bruits devinrent sourd. Il s'en fichait. Il n'avait plus rien à espérer, désormais...
Chapitre 4 : A long way to the liberty
Il rouvrit les yeux lentement. Cela faisait plusieurs jours qu'il attendait son jugement. Il croupissait dans une cellule de la tour, nourrit de pain dur et d'un peau d'eau. La rage avait bouillonnée en lui la première nuit. Mais il avait regagné son calme, comme d'habitude. Il avait un peu d'herbe dans ses poches, mais pas de feu, la spiritualité avait tout fait. Se concentrer sur la paix qui l'entoure, les joies de la vie... Oublier le visage de Neya un instant, se souvenir de celui du Padre... La paix avait guéri les plaies de son âme. C'était bon de se sentir un tant soit-il serein avant de mourir, mais au fond, il ne voulait pas. Finir pendu, ou une balle dans la nuque... Lui maintenant, il savait. Oui, il savait ! Le vrai bonheur ce n'était pas l'amour. Ce n'était pas une vie calme et tranquille ! C'était une vie de libertés et d'aventures... D'un coup il enviait les pirates. Aucunes lois ne les bridaient, ils voguaient où ils voulaient...
Soudainement, ses pensées furent interrompues. Des cris, des bruits de fer s'entrecroisant. Bientôt des soldats vinrent dans les prisons se réfugier. Jama était le seul enfermé là et les observait en souriant, eux, tremblant contre il ne savait quelle menace. Soudain une silhouette se dessina dans les escaliers et un grand vacarme se fit. Soudain un des deux soldat s'effondra, puis l'autre. La silhouette se rapprocha et ouvrit la cellule. L'inconnu tendit la main à Jama qui hésita, puis la saisit et se releva.
- Je cherche des gens pour mon équipage... On m'a dit que je pouvais trouver des durs ici ! - Eh... mais... Merci de m'avoir libérer. J'allais être exécuté.. Ecoutez, je ne sais pas bien me battre, mais j'apprends vite. Si je reste ici ils vont me pendre. Emmenez-moi avec vous. Vous ne le regretterez pas ! - Mh... ton nom ? - Jama Ram. - Ca sonne bien ! Je te prends. - Et vous... - Oh tutoies-moi. Je suis Zarechi Ozuka !
Chapitre 5 : Le savoir est une arme !
Zarechi apprit tout à Jama. Se battre avec ses poings, frapper là où ça fait mal, mais aussi les rudiments du combat à l'épée. Les différents coups, parades, en fait tout pour se battre ! Ils n'étaient alors que deux, mais Zarechi voulais former un équipage et se trouver un bâteau très rapidement. Jama croyait en lui et leur avenir. Ils avaient une chance ! Il le savait.
Et l'espoir et les rêves font vivre, mes amis, Jama était prêt à écumer les mers désormais !
• Exemple de post RP : Tout était désert, et le vent chaud et sec qui balayait la petite ile renforçait l'impression de ville fantôme. Jama et Zarechi avaient peiné à accoster, le quai en ruine tombait littéralement en pièces détachées. Il y avait des bâtiments délabrés là et là, tout semblait vide de vie humaine... Jama s'avança, enfonçant ses tongues dans le sable qui recouvrait une bonne partie de l'ile.
- Y a rien dans le coin... Pas un chat ! - Mh... Je propose qu'on explore quand même, il reste peut-être des choses à récupérer, répondit Zarechi.
Jama acquiesça et partit de son côté. Il marcha, marcha et marcha... L'île qui semblait si petite au premier abord lui paraissait maintenant immense. Petit à petit, de la végétation apparut. Le sable laissait place à la terre, les buttes aux palmiers, puis Jama se retrouva brutalement devant une jungle.
- Wow..., man.
Il hésita un instant, puis haussa les épaules pour soi-même et entra dans la jungle. La végétation n'était en fait pas si dense que ça et Jama ne peinait pas à se mouvoir, il y avait même encore le tracé d'antiques sentiers. Il décida de suivre l'un d'eux en sifflotant. Pourquoi être discret, tout était désert. Alors qu'il marcha, quelque chose le frappa soudain, quelque chose d'évident... Dans la jungle, il était censé il y avoir beaucoup d'animaux... Des insectes, oiseaux... Donc des bruits ! Mais là... Pas un bruit. Tout était silencieux. Seul résonnait en echo le sifflement de Jama et le bruit des feuilles qui bougeaient sur son passage.
« Ca devient glauque d'un coup... »
En effet, plus il s'enfonçait dans la jungle plus il faisait sombre ! Soudain, entre deux feuillages, il perçut une lumière. Il se mit à marcher plus vite... puis à courir. Il se sentait étrangement oppressé. Il atteignit bientôt la source de lumière, c'était une petite clairière que le soleil éclairait. Au début, Jama ne distinguait rien. Mais une fois qu'il eut un pied dedans, il la vit : il y avait une roulotte tout à droite de la clairière. Fortement intrigué et se demandant ce que foutait une roulotte ici, Jama s'en approcha et se planta devant la porte.
- Euuuh...
Il se décida et toqua. La porte s'ouvrit brutalement, projetant Jama en arrière qui fit une roulade pour se relever rapidement. Dans l'encadrement de la porte se tenait un petit barbu assez baraqué. Il hurla :
- Qu'es'qu'tu me veux toui ?! - Quoi ? - KEKTUMVEUTOUI !!!! - Heu... - RAAAAAA! J'aim'po'l'touristes, d'gage ! - Hein ? - D'gage ! - Pardon ?
Le barbu cria quelque chose d'incompréhensible (pour changer) et retourna dans sa roulotte. Jama attendit, il entendait le bruit de quelqu'un qui fouille. Soudain l'homme ressortit avec un énorme couteau de boucher et fonça vers Jama. Ce dernier sauta sur le côté pour esquiver l'homme qui continua de foncer en hurlant et disparu dans la jungle, sa voix se faisant de plus en plus lontaine.
Jama regarda la jungle, ébahis. Il se frotta les yeux.
- Wow, j'aurais pas du pendre ce join ce matin...
Il se retourna et rentra dans la roulotte. Il y avait une odeur insupportable d'urine et Jama mit son bandeau sur sa bouche et son nez en grimaçant. Tout était saccagé, il y avait cependant une grosse caisse avec marqué « PROVISIONS » sur la table et Jama la prit sur son dos.
- Ca... gnh, pourrait nous servir !
Jama repartit un peu au hasard à travers la jungle priant pour ne pas retomber sur le fou furieux. Finalement le chemin se fit sans encombre et Jama sortit de la jungle rapidement, atterrissant dans un village en ruine. Il aperçut Zarechi au bout du village et le rejoignit.
- J'ai trouvé cette caisse de vivre que j'ai piqué à un vieil ermite fou. - Ha, un petit barbu avec un gros couteau ? - Ouai, tu l'as vu ? - Heu oui il est passé à côté de moi en hurlant et s'est payé un mur... je crois qu'il est un peu sonné. Allez, repartons, ces vivres vont nous nourrir pendant un long moment en mer !
Ils repartirent donc sur leur petite embarcation avec leur caisse de vivre et en ayant remplies leurs bidons d'eaux dans une source. Une fois sur le petit navire, Jama ouvrit la caisse avec un pieds de biches et découvrit ce qu'il y avait dedans : pleins de fruits. Comme il avait un petit creux, il décida d'en prendre un. Il y en avait un en particulier qui attirait son attention. Il était plus gros que les autres et avait une apparence bizarre, d'ailleurs il y avait un post it dessus :
« NE PAS MANGAY ! »
Jama haussa les épaules et arracha le papier.
« Surement un vieil égoïste, l'ermite ! » se dit-il avant de croquer dans le fruit et le dévorer. Ce qu'il ignorait, c'est qu'il venait d'ingurgiter... un fruit du démon !
Dernière édition par Ze Chacall le Dim 13 Fév 2011 - 14:44, édité 6 fois | |
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