Présentation du joueur.
Prénom : Emerick
Age : 17 ans
Sexe : Masculin
Comment avez-vous connu le forum? : Totalement par hasard ^^. Je cherchais un site de RP et je suis tomber à ma plus grande joie sur ce magnifique site.
Combien d'heures vous conectez vous par jour? : Très varible
Tes mangas préférés : Hikaru no Go, HunterxHunter, One Piece, Kenshin le Vagabond, Death Note, Bakuman et bien d'autre ^^
Ton personnage préféré dans One Piece : Hmmm très certainement Zorro mais Sanji est très bien aussi.
Ce qui t'as motivé à venir : La qualité du RP qu'on peut y trouver, le sérieux, la liberté assez grande en terme de RP, la diversité du monde et des personnages ect...
Tes expériences dans le domaine du RP/JDR : Peu, quelques mois passés sur Cité Ninja avant qu'il ne soit supprimé d'une mystérieuse façon...
Néanmoins je suis motivé à progresser car j'aime beaucoup l'écriture bien qu'il n'y est pas énormément de pratique derrière.
Hobbys : Arts Martiaux, Athlétisme et le meilleur de tous, joueur de Go!!!!!
Autres : -
Présentation du personnage :
Nom Prénom : Vayu Taranis
Surnom : -
Age : 32 ans
Race : Humain, enfin... presque.
Camp : Chasseur de prime
Orientation psychologique : Bon (parfois), sinon mauvais et chaotique bien que cela ne se ressend pas dans ses mots et dans ses actions.
Métier/spécialité : Aucun cependant capble de tout exercer ou presque..... Il ne vit que pour son but.
Pouvoir demandé : technique inventée. Elle est expliquée dans le spoiler de la description physique.
Rêves/buts du personnage : Aller au bout de ce que sa philosophie lui a fait choisir comme but dans sa vie. Vous prendrez connaissance de ce qu'il a dans le crâne par la suite.
Description physique du personnage :
Vayu Taranis à la trentaine, il est donc un homme et son physique le confirme à l'instar de ses vêtements qui eux reflètent certains traits de sa personnalité et qui sont plutôt associés à la gente féminine. En effet, haut de son mètre quatre vingt deux, sa virilité se confirme déjà par une carrure semblable à celle d'un bon gaillard ayant du métier et d'une morphologie mince mais accueillant des muscles généreux, des poils sur son torse viennent en rajouter. Il a pour habitude de toujours se déplacer pieds nus et ce quelque soit l'endroit, et à mesure que ses panards foulent la terre, la noirceur de ceux ci se rapprochaient de celle de la suie. Venons en maintenant à son petit minois; il prend une forme assez ovale et allongé, ses traits nous donne l'impression qu'il est toujours très relaxé, détendu, même en situation de crise. Ses sourcils ne peuvent être plus décontractés, ses yeux verts noisettes donnent dans le vague, l'indifférence à l'égard de ce qui l'entoure. En le regardant on pourrai être porter à croire que le monde est beau, que n'importe quelle chose si insignifiante soit-elle possède des qualités follement attrayantes au point qu'on puisse fixer un brin d'herbe pendant des heures en y trouvant un intérêt ardent, voilà l'effet que peut dégager son regard; une sorte de sourire simple, quiet mais éternel que reflètent ses yeux pour tout et partout là ou il ira se poser. Sa longue chevelure semi-bouclée descendant jusqu'au hanche en ajoute à son air cool. Il ne se les coupe que trop rarement mais il les coiffe chaque matin avec beaucoup d'attention et les attache soigneusement. Cela semblerai presque trop féminin mais il aime les sentir flotter au vent, il dit que cela lui donne une impression de liberté. Une fine moustache et une fine barbe bien entretenue également nous confirme effectivement que c'est bien un "mâle" et non un travestit ou "créature" du genre. Son visage est «sain», il ne comporte pas de cicatrices particulières ou autres marques de même types.
Sa tenu vestimentaire est contraire à la normalité puisque lui à choisi de porter du rose assez voyant malgré le fait que cette couleur soit plutôt réservée aux femmes. Mais ici c'est un peu beaucoup, on pourrai le comparer à un Kabuki-mono. Pour le haut du corps, il est revêtu d'un Kosode qui normalement est un kimono d'un seule pièce, or lui a choisi de mettre un Hakama avec une séparation entre les jambes afin de pouvoir se mouvoir plus aisément. Par dessus ces deux pièces, il s'est lui même fabriqué un Haori très coloré, contraire au traditionnel blanc qui est habituellement de rigueur. Autour de son Hakama et de son Kosode, d'ailleurs eux aussi brodés à la main, il a attaché un Obi bleu clair encore une fois pour sortir du lot. Les couleurs particulières qu'il a choisi ne sont pas justifiées et ne signifient rien de bien précis si se n'est, comme je l'ai dit ci-dessus, qu'il veut qu'on se rappelle de son passage. Son Hakama est composé à cent pour-cent de soie, il a préféré travailler cette matière noble plutôt que du coton car ce dernier est plus lourd et peut aussi créer des plis, ainsi, son vêtement bénéficie d'une meilleure qualité et d'une très bonne résistance ainsi que d'une légèreté toujours appréciable. Son Kosode est en coton puisque sinon il prendrai vite froid même si ce genre d'état ne l'atteint pas ou peu. Enfin, un très large chapeau circulaire coiffe le haut de sa tête, il ressemble un peu à ceux que portent les riziculteurs. Bref c'est quelqu'un d'original dans son style... il est très manuel du fait qu'il n'achète rien et se fabrique tout lui même, son autonomie est complète pour cet excentrique fémina-viril en apparence.
Maintes et maintes fois il a rencontré des gens qui se sont retournés, étonnés avant de marmonnés une moquerie à l'égard de l'apparence de Taranis qui, à l'insu de ces personnes, il pouvait les entendre mais ne réagissait pas de manière compulsive et spontanée. Volontiers il riait, satisfait de l'effet produit auprès de ces derniers. Néanmoins, et cela le soir le plus souvent, quelques troubles faits venaient lui chercher des ennuis. Leur procédure pour attaquer, avait remarqué Taranis, était quasiment à chaque fois la même, on le suivait «discrètement» mais à force de subir des agressions notre héros les repérait rapidement et soit s'amusait un peu avec eux en faisant semblant de se faire battre, ou bien il fuyait à toute jambe en provocante leur colère avec des injures telles que «bande de minables, vous me rattraperai jamais» (aurai pu être ponctué d'un nananananère). Il remerciait constamment ses habits pour être ainsi remarqué parmi la foule lorsqu'il va en ville, il jouirai presque.
- Spoiler:
Revenons juste au fait qu'il «aime» se faire agresser afin d'entrer un peu plus dans le détail et de présenter les particularités de notre héros.
En effet, c'est un humain pas très humain, ou en tout cas c'est un surhumain, effectivement, son corps en extérieur parait à priori banal, or il n'en est rien, sa structure osseuse et ses muscles son modifiées de manière améliorée. Avant d'expliquer cela, il faut savoir que cela est dû au travail des générations sur génération. Tout les jours pour chaque membres de la famille un entrainement quotidien toujours identique et ce depuis toujours, ainsi petit à petit, au fil des siècles, les Taranis ont réussi à développer des différences physiques énormes entre eux et les humains.
Voici l'explication. Taranis, et toute sa famille, y compris les femmes et les très jeunes enfants possède une structure osseuse sur-développer et des muscles non pas énormes, mais dont les fibres musculaires sont sur-concentrées. Leur os sont d'une extrême solidité grâce à un travail journalier d'élargissement des os. D'une part, l'héritage génétique permet aux descendants de naitre avec une ossature déjà hors norme, mais avec les exercices qui se transmettent de père en fils et de mère en fille (marteler pendant des heures les os), ils deviennent aussi résistants que de l'acier. Cependant cette pratique comporte un risque, du fait que les os soient sur développer, le corps des jeunes de la famille notamment risque d'accueillir la maladie du rachitisme. C'est un mal ou les os restent mou, s'affaisse puis se déforme et cela plus ou moins gravement.
Passons à présent aux muscles mais tout d'abord il est de rigueur de fournir une petite explication, bien sur tout ce qui concerne ces modifications structurales des Taranis sera largement exposé dans l'histoire de la présentation.
Il faut savoir que le corps humain compte environ six cent cinquante six muscles soit à peu près la moitié du poids total du corps. Les Taranis n'en contrôlent que 640, les autres sont pour eux soit disant inutiles. Chaque muscles est composées de fibres musculaires allant de 20 à 500 par muscles, la moyenne étant de 200. Les muscles sont «équipés» de deux types de nerfs, les nerfs moteurs, (qui entraine la contraction musculaire) et les nerfs sensoriels (ils informent sur la douleur). Chaque nerf moteur contrôle plusieurs milliers de fibres musculaires qui ont des rôles différents; la contraction et la décontraction se fait à l'unisson, on appelle ce phénomène une unité motrice. Cette famille unique en son genre à accru à force de persévérance la vitesse de contraction de leurs muscles de types aérobie (lié à l'endurance, petite cellules nerveuse entre 10 et 180 fibres) et anaérobie (contrôle 300 à 500 fibres, vitesse et puissance).
Pour faire au plus simple, disons qu'à force d'entrainement en tout genre, ils ont rapproché les caractéristiques de ces deux types de fibres musculaires afin qu'en quelques sorte elles fusionnent et ainsi acquiert un niveau de rapidité de contraction et de dégagement de force ainsi que d'endurance exceptionnelle. Cependant et comme pour les os, ce genre d'extrême peut amener à des difficultés, des déficiences du sujet.
Ceci est en quelques sorte un prélude à la description des aptitudes des Taranis. Une fiche plus détaillée sur ceci sera fournie.
Description mentale du personnage :
Nous voici à présent à l'une partie des plus intéressante de la description de notre personnage, son état d'esprit, son mental, sa manière de penser...
Pour faire en de simples termes, Vayus qui nous apparaît comme quelqu'un de plutôt excentrique et ce mot est peu être encore un peu léger, bien qu'il ne s'agite pas beaucoup et parle encore moins. Il n'est que ce qu'il laisse paraître lorsqu'il se trouve avec d'autres personnes qu'il ne connait pas, ou même avec ses meilleurs amis qui, finalement, ne voient que la façade qu'il daigne leur dévoiler, mais ses compagnons se comptent sur les doigts de la main... De part son isolement et son éducation plutôt sévère et encré dans la discipline, Vayu c'est lui même persuadé de vérités plus ou moins vrai si j'ose dire...
En effet, la façon dont ses parents l'ont élevé ainsi à la dure, lui ont forgé une personnalité très marqué par ses idéaux et un caractère en acier trempé, en tout cas il n'a pas froid aux yeux et n'hésite pas à payer le prix pour arriver à ses fins. Mais il y a un paradoxe encore une fois dû au fait de la manière dont il a été élevé. Oui, il a comment dire, un petit complexe qui fait que sa volonté d'écraser les autres sous ses vérités est étouffée bien qu'il en meurt d'envie, car il a trop de respect pour autrui finalement. Il est trop compréhensif, et bien qu'il sait qu'il a raison (même s'il a tord mais il est persuadé) il n'osera pas, par politesse, courtoisie, aller réprimer son interlocuteur. On peut dire qu'un autre lui le prive de faire du mal car si ce respect admiratif des autres n'étaient pas, il n'hésiterai pas une seule seconde à aller au bout pour avoir le dernier mot et tuer ne serai pas une entrave à cela. Néanmoins lorsque des émotions comme la colère, la peur s'empare de lui, il entre alors dans une euphorie telle que plus aucun mot ne pourrai le stopper dans sa démarche pour convaincre, et elle pourrai même devenir meurtrière.
Pour résumé tout cela, disons que Vayu est quelqu'un que l'on oublie pas une fois sa route croisée à cause de son verbe haut et de son étrangeté, de son excentricité ou de son calme froid, autant d'état différents qui dont qu'il est. Pour ses parents qui eux le connaissent parfaitement, ils le définissent comme le personnage le plus important de leur lignée : «Il est celui qui accomplira la destinée de notre famille, mais pour cela il faut qu'il surpasse cette barrière qui l'empêche d'accéder à la violence, ce trop profond respect pour de simples hommes incultes». Tout le monde l'apprécie pour ce qu'il est car il n'est pas méchant puisque jusqu'à présent il ne sait jamais mit en colère ou autre.
Pour donner une image, on pourrai essayer d'imaginer de chaque côté de sa tête un petit ange et un petit diable qui essayerai d'influencer son comportement, et donc pour l'instant le petit diable n'aurai mot à dire, se serai l'ange qui dicterai ses actions bien qu'au départ cet être bénéfique possède une vérité mauvaise, se serai donc un faux ange. Ou on peut aussi dire qu'il possède une double personnalité si se n'est plus...
Passons à un tout autre sujet moins sérieux, cela concerne ses goûts, des filles à sa couleur préféré en passant bien sur par la nourriture. Concernant le sexe féminin, il ne donne pas son avis, il n'a d'ailleurs jamais fréquenté un sexe opposé et ça ne le dérange absolument pas, il n'y pense même pas et ses parents de toute façon on fait en sorte de lui bourrer le crâne pour qu'il ne cède pas à la tentation. Du coup il est complètement insensible aux charmes de la gente féminine, on aura beau lui coller devant les yeux la femme la plus parfaitement constituée, rien chez lui ne réagira dans tout les sens du terme. Cependant et comme tout héros qui se respecte, il se rattrape sur la nourriture et son estomac est très probablement sans fond ou bien intègre un système de digestion instantané qui lui permettrai d'engloutir des quantités vraiment ahurissantes de miam miam. Pour sa couleur préféré, et bien non se n'est pas le rose, c'est le vert, couleur qui représente la nature, la forêt et tout ce qui tourne autour de ça, elle est également la couleur qui symbolise le mieux ses convictions.
Il n'a pas d'avis politique et ignore ce genre de hiérarchie de tout façon pour avoir grandit dans un «trou» isolé de tout. De même il est insensible à ce qui se passe autour de lui, «chacun ses problèmes» dit-il.
Pour conclure, nous dirons juste que Taranis n'est pas quelqu'un de commun, d'ailleurs il serai dans beaucoup de cas de figures, l'exception qui confirme la règle. Pour une personne qui ne le connait pas il est impossible de lui cerner son caractère tellement il est changeant et étrange, de même que ses goût et de ses idées. Seul Vayu Taranis sait mieux que quiconque qui il est, même si l'on dit volontiers que l'on ne se connait pas soit même, et que parfois c'est notre entourage qui nous définit mieux que nous nous voyons. Ils nous anticipent. Or avec Taranis, cela ne prend pas effet, ou du-moins si l'on croit avoir vu qui est le personnage c'est que l'on c'est trompé, mais on ne le sait pas.
Histoire du personnage
Une étendue sableuse s'offrait à notre vue, jusqu'à l'autre bout de l'interminable île, mais ce morceau de terrain là, grand de cent mètre carré environ avait été structuré par l'homme c'était certain. On y distinguait clairement des limites ou se dressaient de solides bâtons de bois reliés entre eux par de la ficelle. Peut être était-ce un enclos pour l'élevage que pourrai mener les habitants de l'île ou encore une zone regorgeant d'une richesse souterraine.
L'île en question s'étendait sur une centaine de kilomètre et accueillait.... eh bien.... trois personnes, tous de la même famille. Sur cette terre en pleine mer on y trouvait une diversité étonnante et anormale, il y avait tant d'arbres différents, de fleurs et d'animaux, de bruits qui remplissaient agréablement nos oreilles que les braconniers ne sauraient ou commencer leurs recherches et que les férus de zoologie en tomberai d'émerveillement. Ce qu'il y avait de plus étrange cependant, c'est qu'une telle densité de la faune et de la flore avait prospéré sur un sol entièrement couvert de sable blond et fin. On devait ce miracle, par hypothèse au ciel ou à une entité défiant les lois ou encore à un phénomène physique inconnu. Quoi qu'il en soit, jamais personne n'avait songé à ce mystère puisque jamais personne n'avait mit les pied sur cette île, à part la famille qui y résidait depuis des générations, et qui lui louait le culte depuis toujours pour la remerciait de leur apporter à manger chaque jour sans jamais manquer de rien. Le mélimélo de couleurs rendrai heureux quiconque poserai son regard sur l'île, même le plus incurable des dépressifs.
En fait, elle n'était pas la seule île en cet endroit perdu en pleine mer, un archipel immense reposait sur les flots, ou vivent en fait plusieurs milliers d'habitants, mais la population variait beaucoup d'une île à une autre. Encore une particularité, aucune de ces dernières n'a été nommé par leurs résidents et encore moins les villes qu'ils y ont bâtis. Cela fait partie d'une très très ancienne tradition qui remonte à la nuit des temps, là ou les pionniers ayant totalement par hasard débarqués ou échoués sur ces îles, les ont, en guise remerciement traitées comme des Dieux, ainsi en ne leur donnant pas de nom.
…
Sur l'île dite mère, là ou seule la famille protectrice vivait, il allait se passer un événement de la plus haute importance. Néanmoins personne n'en savait mot, seul cette famille connaissait la suite de ce qui allait se passer. D'ailleurs, il n'y avait personne d'autre sur cette île à part eux, car en fait les habitants des îles dîtes «banales» considérait cette île «aux mille couleurs» comme un Dieu et la famille qui y résidait comme les protecteurs puisqu'ils s'y trouvaient depuis si longtemps, avant même les premiers pionniers qui découvrir l'archipel. On pourrai aussi se demander pourquoi personne n'a jamais tenté de faire du braconnage en réduisant au silence ses souverains, tout simplement parce qu'il est impossible de défier les Taranis, leur puissance est hors du commun et c'est en ajoutant cela qu'on les considère vraiment comme des protecteurs.
...
Le soleil n'était pas encore levé, et déjà deux hommes s'activaient dans le bois à alimenter un feu maitrisé, brulant pas loin d'une femme et la confortant dans son sommeil. Elle semblait paisible, en train de faire un rêve des plus agréable, on devinait cela aux gémissements soupirants qu'elle poussait, tout en décontraction, un léger sourire aux lèvres. On apercevait déjà un merveilleux panel de couleurs qui, dès le matin mettait de bonne humeur, et c'est l'effet que ça fit aux deux hommes transpirant déjà sous la chaleur. Oui, il n'était que six heures et pourtant on sentait la chaleur, mais pas quelque chose d'étouffant comme avant un orage, une chaleur douce, agrémentait d'un vent frais qu'il prenait lorsqu'il soufflait en inspirant de grandes bouffées d'air, s'étirant vers le ciel en même temps, les yeux clos.
Quelques heures après avoir terminé le travail quotidien imposé pour avoir les meilleurs conditions de vie, la femme, réveillé, rejoint la lisière du bois, la ou se dressait l'enclos et ou l'attendaient les deux hommes qui n'étaient autres que Vayu Taranis et son père. Les regard entre eux trois se croisaient encore et encore, sans dire un mot ils semblaient se comprendre sans le moindre problème. Alors, Vayu et son père entrèrent dans l'enclos qui ne s'avérait ne pas en être un. Les deux protagonistes se faisaient face, l'air sévère, concentré, les poings serrés. Pas de doute, ils allaient d'affronter, et ils avaient érigé une sorte d'arène pour délimiter la surface de combat. Puis, pour donner du courage à son fils, la père dégagea une phrase avant leur engagement dans le combat.
Vayu, tu sais pourquoi nous en sommes arrivé là, je te souhaite le meilleur, je te souhaite de me vaincre! Sers toi de tout ce que tu as appris jusque ici mais n'y pense pas, ne réfléchi pas autrement tu cours à ta perte. Oublie la victoire, oublie la défaite et surtout, oublie la vie et la mort. Soit uniquement concentré sur ce combat, rien d'autre! Maintenant allons-y!!
Ses dires laissaient présager qu'il s'était passé quelque chose avant qu'ils en arrivent là, mais quoi? En tout cas, Vayu n'attendit pas plus loin que le «allons-y!!» pour se mettre en garde en poussant un cri terrible, résonnant à travers toute l'île et dont l'écho lui revint à l'oreille. Son père fit pareil mais son kiai fut plus fort encore et la mère de Vayu en eut un frisson. Tout deux se jaugeaient du regard, testant la résistance psychologique de l'un et de l'autre, attendant le moment propice pour lancer le premier assaut. Il se tournaient autour, avançant un pas après l'autre, marquant une pause entre chacun d'eux, il changeaient régulièrement leur garde. Puis, tous deux, sans prévenir se bondir dessus en un éclair, la bataille titanesque fut engagée pour une cause et une conséquence que nous ignorons pour l'instant...
La veille, rien n'avait changé dans le comportement des Taranis malgré l'évènement tant important du lendemain, au contraire on aurai dit qu'ils étaient plus réjouis encore qu'à l'ordinaire. Comme chaque jour, Vayu et son paternel entretenait le feu qui ne servait pas qu'à réchauffer pendant la nuit glaciale, mais trouvait aussi son utilité dans le fait qu'il repousse les éventuels prédateurs tenté d'attaquer en lâche durant leur sommeil. Puis ils partaient tous les deux en quête de nourriture et bien souvent, non, tout le temps, ils n'avaient pas besoin de s'éloigner de leur domicile plus que ça, tellement on en dénichait facilement, les yeux fermés même. Puis, la mère de Vayu se levait tranquillement, le petit déjeuner déjà servit, au pied du «lit» (des branchages et des feuilles arrangées), il ne lui restait plus qu'à le savourer. Pendant ce temps, le père et le fils vaquer à leurs occupations quotidiennes, ou devrai-je dire, à leur entrainement. En effet, et cela une bonne dizaine d'heures par jour, ils s'exerçaient au combat, au renforcement et aux assouplissements dans le but de parfaire leur technique ancestrale, et de se purifier l'esprit. Ils travaillaient entre eux, ou bien martelaient de coups violents et répétitifs leurs pieds et leurs poings contre de la pierre ou des arbres ou encore dans le sable. Leur nerf étaient depuis bien longtemps insensibilisé donc pas la peine d'avoir mal pour eux. Leur muscles et leurs os étaient poussés à leur extrêmes (comme je l'ai dit dans la description physique, de plus une fiche sur cette technique sera fournie).
Mais aujourd'hui, l'entrainement se révélait être différent des autres fois, Vayu fut initié à la méditation, surement pour préparer son combat de demain pour lequel il ignorait cependant qu'il allait y participer.
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Écoute tous les bruits qui peuvent arriver à tes oreilles et aussi ceux que tu ne peux pas entendre, concentre toi sur ton ouïe. Tu dois percevoir un nombre infini de sons, tout en pouvant les distinguer les uns des autres et en me les nommant... je veux que tu te concentre, répéta le père de Vayu.
Le jeune homme (la trentaine quand même) s'exécuta; la technique pour y parvenir ne lui était pas inconnue, on en lui avait enseigné les rudiments théoriques dans son enfance. Les sourcils froncés, il cherchait à amenés dans sa tête tout ces bruits, aussi lointains et nombreux soient-ils.
Bref, mis à part cette petite entrave à l'entrainement proprement dit, cette méditation fut nécessaire pour ce qui attendait Vayu le jour suivant, ainsi il recouvrait un calme intérieur olympiens, et serai en pleine possession de ses moyens. Ses parents allaient le mettre au courant le soir même pour que la nuit lui porte conseil et qu'il soit près à prouver sa valeur après avoir bien dormit.
Rapidement la nuit s'installa, chassant la chaleur et la lumière du soleil dans laquelle il était si agréable de baigner. Seul source de confort restant, le feu, avec autour de lui nos trois protagonistes. Ils mangeaient du poissons grillés à la chair tendre et fondante ainsi que quelques fruits exotiques dont je ne pourrai citer le nom. Le repas se passa dans un silence d'or mais c'était normal, personne n'était mal à l'aise à cause de ce manque de conversation, aucune tension ou effet néfaste de la sorte, au contraire. Ils considéraient ce moment comme le seul de la journée, mis à part le sommeil, ou ils pouvaient regagner un maximum de force et d'énergie afin d'être d'attaque l'après midi ou bien de se préparer comme il faut à dormir. Mais en cet instant là, les parents de Vayu étaient plus tendus que d'ordinaire, craignant la réaction de leur fils à ce qu'ils allaient lui révélaient, et qu'on lui avait cacher jusqu'alors. Puis, fin près, son père brisa le silence sèchement.
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Vayu, nous avons à te parler ta mère et moi.-
Oui? De quoi s'agit-il? S'interrogea t-il. -
Il s'agit d'une chose importante, mais sache que ce mot est faible pour définir ce qui va suivre. S'il te plait ne m'interrompt pas... Il inspira profondément et se lança. Tu sais que tu es notre fils unique et que nous t'aimons beaucoup. Tu es né sous le signe de l'eau, un jour d'été particulièrement chaud ou ta mère à beaucoup souffert physiquement mais a été comblé de bonheur après ta naissance. Nous t'avons élevé et nous t'avons inculqué les valeurs morales de la famille, aussi, nous t'avons fait suivre l'entrainement par lequel nous sommes tous passés et qui nous rend si différents et exceptionnels. Jusque là tu dois certainement te poser la question de pourquoi je te parle de tout ça, eh bien tu dois savoir que toi, mon fils, tu n'es pas tout à fait comme nous, tu as un plus. Nous te connaissons mieux que personne et mieux que toi même, et nous savons qu'il est temps. Accepte ces mots, pardonne moi de ne pas t'en avoir parlé plus tôt mais nous ne pouvions faire autrement. Hum... Vayu, tu dois savoir que des membres de notre longue lignée, tu es le plus important... Hum... Oui, tu es... comment dire... euh... l'élu... Je pense que tu sais de quoi il en retourne pour t'en avoir parlé maintes et maintes fois, c'est toi qui va agir, seul, et... euh... je meneuse encore pour ne pas t'avoir prévenu... Hum... Tu sais donc ce qui va se passer ensuite pas vrai?Vayu était apparemment sous le choc, le regard plongé dans le vide, l'air livide, ce qui contrastait avec son Haori rose. Puis ces yeux se mirent à sonder à toute allure les alentours, comme s'ils cherchaient une issue à ce cul de sac dans lequel on l'y avait conduit. Une telle responsabilité pesait à présent sur lui, toute sa vie jusqu'à maintenant on l'avait éduqué en lui évoquant très souvent cette fameuse histoire «d'Élu» à laquelle il se rêvait. Mais cet élu ne se révélait être autre que lui. Il était l'élu. L'élu... Ce mot résonnait dans ses pensées et l'empêchait d'ordonner son esprit confus. Sa mère avait pris le relais et lui parlait à son tour, lui rappelant surement le rôle qu'il aurai à jouer mais ses mots étaient si loin. Les images de la légende qu'on lui comptait tous les soirs quasiment défilaient dans sa tête. Puis, petit à petit, les couleurs lui revenaient, la voix de sa mère se rapprochait mais pas suffisamment pour qu'il puisse entendre. Son imagination se mit à intervenir, la laissant dessiner la suite des évènements tant proches que ceux d'années plus tard.
Depuis tout petit, la répétitive, l'entrainement, l'éducation et l'inculcation des valeurs de la famille étaient les maitres mots qui l'accompagnaient à mesure qu'il poussait jusqu'à atteindre cet âge, et ce jour là...
La nature, voilà très certainement le mot qu'il avait du le plus entendre ainsi que l'histoire de l'élu qu'il pourrai vous réciter par cœur. De plus, ces deux mots étaient liés puisque le mot nature se trouvait dans la légende. Celui qui sera désigné comme étant l'élu devra partir, partir très loin, là ou la majorité des hommes prospères, là ou les plus hauts placés hiérarchiques résident afin de les convaincre coute que coute. De les convaincre de quoi? De les convaincre à tout prix de se résigner à la nature, de vivre sous son égide, d'arrêter d'essayer de la dominer. Cela va même plus loin, la légende dit qu'il faut réduire l'homme à l'état de simple proie, tel qu'il se trouvait au commencement. Voilà la tâche qui incombe celui qui sera désigné comme étant l'élu. Et cela était tombé sur Vayu Taranis. L'élu devra faire tout ce qui est en son pouvoir pour prouver par la force ou non son idéal de paix et de bonheur, se trouvant sous les lois de la nature, l'élu sera l'unique exécutant de cette immense travail parmi toute les générations des Taranis. Il sera un être exceptionnel, il sera déjà exceptionnel dès ses premiers jours sur terre. Il n'est pas écrit qu'il réussira sa quête, mais il est dit que sa détermination à y arriver sera inflexible...
Le combat qui s'en suivit le lendemain était le test ultime pour Vayu, il prouverai ainsi qui il est, l'ignorant lui même jusqu'à présent. Cette action sanglante signerai son prochain départ irrémédiable vers une quête infinie...
Les sentiments de Vayu s'entrechoquaient encore trop violemment pour qu'il puisse en dégager un suffisamment fort, ni peur, ni enthousiasme, ni adrénaline... mais tout ça à la fois. Il avait du mal à réaliser et serai certainement plus posé après son violent combat avec son père ou son départ, lorsqu'il sera seul en mer...
Il était l'élu... Des générations entières s'étaient entrainer tous les jours avec acharnement pour acquérir une telle technique, une telle puissance afin de la perpétuer de mère, de père en fils et en filles. Vayu n'était pas seul, des centaines, des milliers peut être d'ancêtres le regardaient là haut, les yeux probablement pétillants et remplit de larmes de fiertés d'accomplissements... Il était enfin là, prêt, et finalement si unique en son genre...