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Arrêt sur image ₪ Âge : Entre trente et quarante, on s'en tamponne l'oreille avec une babouche. En tout cas lui, pas qu'un peu. ₪ Sexe : Très petit. ₪ Race : Humain. ₪ Camps : Chasseur de prime ou tout du moins clodo qui essaye de gagner un peu sa croûte. ₪ Arme(s) ou Fruit du Démon ou Aptitude : Oyama Kempo : Un dérivé du Okama Kempo. ₪ Rêve ou but : Faire du Oyama Kempo le plus puissant art martial au monde pendant au moins deux secondes et chier une oeuvre dont il serait fier. ₪ Orientation psychologique : Détraqué bon. ₪ Code du reglement : - Code:
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sǝllǝʍ u0sɹ0
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Le personnage
₪ Caractère ; L'art possède tant de formes différentes qu'il est impossible pour quiconque de ne serait-ce qu'entrevoir une particule de celui-ci. Même les plus grands maitres et érudits ne possèdent qu'un seul talent, aussi grand soit-il il n'en est pas moins limité et ridicule face à l'immensité de la création humaine. Je n'échappe pas à la règle et chaque jour qui passe, je vois de plus en plus mes limites. Celles indubitables à toute vie, à tout être et toute chose en ce monde. Sans cesse je m'obstine à me renouveler en essayant de dépasser les enseignements de mes maitres et d'utiliser des techniques toujours plus complexes. De ne jamais répondre aux attentes des autres, essayant de s'y opposer ou de les dépasser. Car répondre parfaitement aux attentes des autres ne correspond qu'à une stagnation et une limitation du talent. Dans tous les arts que je maitrise l'important est l'innovation et la dévotion. Repousser plus loin la création et l'harmonisation du corps et de la pensée. Et ce quel qu'elle soit. De la plus saine à la plus érotique, de la plus vicieuse à la plus brillante. Car nous ne sommes qu'un assemblage du meilleur comme du plus mauvais. Après tout l'artiste doit représenter le monde dans sa globalité et même au delà. Représenter le réel et l'irréel. Chaque jour qui passe l'impression de ne servir à rien en ce monde morne est pourtant de plus en plus présent dans mes songes. Je me sens comme envahit dans tout mon être d’un virus qui me ronge, celui du désintéressement. Le monde s’intéresse si peu à moi et je m’intéresse si peu à lui qu’irréversiblement nos deux univers se séparent.
La première qualité que les gens m'offrent est le talent. Un talent si infime que je ne le vois même pas. Pourtant chacun s'accorde à dire que mon travail est artistique et très beau. Comment une peinture aussi laide et dénuée de sens tel que je produis peut-être appréciée autant ? Cela me dépasse et plus les heures passent plus je me demande si l'ignorance n'est pas ce qui caractérise le plus chacun d'entre nous. Oui, je suis un ignorant et je le reconnais, mon esprit est limité et faillible. Je ne connais rien de mon futur, très peu du présent et pas beaucoup plus du passé. Certains diront que je me sous-estime constamment. Je ne suis pas d'accord, je dirais plutôt que ce sont eux qui se surestiment et donnent une grande estime à leur œuvre qui est pourtant si insignifiante dans l'immensité du temps. Ma peinture sera certainement vite oubliée, tout aussi vite que mon style de combat. Quelqu'un me surpassera et rendra mes pratiques obsolètes, là débutera petit à petit l'effacement historique. Et c'est bien normal. À quoi bon apprendre quelque chose de totalement caduque.
Le second et dernier point positif qu’on m'accorde est mon obstination. Car sans cesse et par tout temps je cherche et recherche une amélioration de ma condition d'artiste - comme ils osent m'appeler - et d'homme. Autant pour les femmes que pour le travail il est reconnu que je ne baisse jamais les bras. Même à en être horrible et désagréable. Chose que je suis déjà en temps normal d'après eux. Rien ne saurait contrecarrer mes projets à part le cri de mon propre cœur ou esprit. Il est primordial de connaître sa route, le chemin que l'on veut parcourir. Je ne parle point de chemin fait de poussière et de cailloux mais du parcours psychologique qui doit être accompli par tout être. La voie physique n'étant que secondaire et sans grande importance. Cette voie si grande et importante m’est pourtant inconnue dans sa globalité, la seule chose que je puisse faire avec mes maigres pouvoirs est de regarder à l’horizon et d’aller là où la route semble la plus enrichissante.
Maintenant à passons à ce qu’il reste : le négatif. Avant toute chose la première chose que l’on remarque est mon tempérament hasardeux. D'après eux je ne sais jamais ce que je veux et ce que je ne veux pas. Chose que je reconnais et dont l'existence est tout à fait normale. Chaque jour j'évolue comme ce monde si vaste et si étriqué à la fois, je ne suis au final que son reflet peut-être, qui sait. Non je ne préfère pas y penser, vraiment pas. Sinon je donnerais une nouvelle fois à ces personnes qui pensent que je pense trop à ce qu'ils pensent et ce qu'il faut penser. Pourtant la continuelle introspection de mon moi n'est pas négative, celui qui pense est celui qui vit. Tant que mon esprit se questionnera cela montrera que je suis toujours en vie, où que je soi et dans n'importe quelle situation Même au fond du pire des cachots l’esprit s’envolera toujours au-delà des barrières pour s’égarer dans la vaste étendue métaphysique.
Malgré ces pensées qui hantent jour après jour l'esprit de l'homme, il sait rester épicurien. Je n'échappe pas aux plaisirs de la chair que l'existence nous offre. Cela permet par la même occasion de vider son esprit pour des choses plus futiles. Toute cette jouissance ne plait pas à tous, beaucoup disent que l'alcool est nocif sur ma personne, que les femmes me font perdre la tête déjà bien détachée et que le jeu fini par achever le peu de raison que j'ai. Pourquoi rester raisonnable alors que le monde ne l'est pas ? Apprendre l’art du combat et des poings ou encore l'art de la guerre n'a à la base rien de sain. Je suis une nouvelle fois que le reflet de cet univers en perdition. Ayant tout comme lui des excès de folie et de rage, une colère grondant au plus profond de mon être et qui à certaines occasions se montre. Un être âpre et rugueux qui jour après jour est confiné pour à certaines occasions s’extirper de cette carcasse et ainsi brillé de toute sa noirceur.
Dans le même ordre le sarcasme à la limite du cynique ne plait point aussi à la peuplade. D'après elle je fini toujours par faire mal à travers mes paroles, à un moment ou un autre je fini par perdre le peu d'estime et de sympathie qu'on a pour moi. Si mes mots ne leur plaisent pas, ce n’est pas très important au final. Il n’y a pas d’ami, juste des connaissances à durées indéterminées. Ce n'est pas moi qui regretterais quoique ce soit. On ne vie qu'une fois, pas le temps de se lamenter sur ses actes passés...
₪ Physique et style vestimentaire : À quoi bon se détailler physiquement ? L'apparence est une chose si futile et éphémère, depuis que je suis enfant ma carapace a prit tant de formes possibles que toutes les décrire me prendrais une éternité. Je n'ai pas autant de temps à perdre, bien que certains vous diront que si. Le plus simplement du monde je vais tenter l'exercice difficile de dire ce que je vois dans ce reflet si horrible. Cette petite mine ravagée par le poids des années. Cette pilosité guerroyant sur ce visage qui ne connait jamais de répit dans cette guerre qui oppose quelques poils de cette barbe en désordre jonchée par quelques tranchées qui se font de plus en plus nombreuses. Ce chaos n'est pas prêt de s'arrêter loin de là. Chaque jour il se fait de plus en plus sanglant et crade, l'eau souvent n'y voit pas le jour, la seule chose qui fait que cette zone ne soit pas sèche est en fin de compte l'alcool dont ma personne ne peut se passer. On pourrait dire que je ressemble à un vieil ivrogne aux yeux marrons, aux cheveux boueux et gras. Le regard à moitié caché par cette toison parsemant mon crâne. Ce regard un peu rouge dût à mon manque de sommeil certains jours, par ces nuits sans fin. Cette chevelure malléable et affreuse touche quelques fois ce nez busqué qui n'est pas si disgracieux que ça. Fort heureusement, la laideur n'est pas omniprésente, une petite touche d'espoir est toujours possible. Ce petit halo de lumière dans cet océan de ténèbres est également représenté d'après certain par le regard perçant du vieux peintre. Emplit de vide et d'obscurité et pourtant perçant comme les yeux de l'aigle. Le qualifier de lumineux n'était peut-être pas une si bonne idée. En tout cas il peut-être plaisant pour certaines et très dérangeant pour d'autres. Les sourcils les surmontant accentuant d'autant plus la comparaison à un oiseau.
Cette tête si typée ne peut-être supportée par un corps tout aussi unique. Par des épaules pouvant porter un poids aussi lourd. Malgré toutes les tares psychologiques et physiques que je possède, étonnement mon corps est étrangement bien sculpté. Tel un esclave asservit par le monde qui l’entoure. Lui servant à accomplir des tâches dont le but est encore inconnu. Ces formes sont bien dessinées sans être un modèle de bodybuilding, des épaules bien carrées sans être trop volumineuses. Prolongées par des bras assez fins mais musclés pour posséder un geste sûr et rapide. Au bout de ses deux membres se cachent deux mains surmontées de cinq doigts fins et usés par le temps. Ici point de douceur juste la rigueur de mains ayant déjà bien trop travaillées. Par dessous de ces épaules se blottit une poitrine mince et dure. Signe de maigreur et de musculature. La nourriture n’étant pas l’un des péchés comme communément appelés auxquels je m’adonne. Preuve en est ces quelques bosses à peines voyantes sous cette poitrine squelettique. Les abdominaux si on peut les appeler ainsi sont à peine visibles.
Sous ce torse nauséabond se cache une zone dont il vaut mieux épargner les détails sous peine d’écourter les nuits de plus d’une jeune femme ou homme. Il en va de la santé mentale d’autrui et dans ces conditions décrire cette chose est formellement impossible. Mais un peu plus bas la vue est bien plus ordinaire, deux jambes et des pieds rongés par des kilomètres de chemins parcourus. Par des courses effrénées et des poursuites sans queue ni tête. On peut dire que cette partie de l’anatomie a été la plus utilisée par ce vieil homme pourtant si jeune, par cet être abject et sans intérêt. L’échine du pied blessé et les jambes bardées d’ecchymoses il n’en restera pas moins le roi des fuyards. Prendre les jambes à son cou est un peu une spécialité… peu appréciée.
₪ Histoire : La vie à la base c’est qu’une succession d’emmerdes. Dés qu’on en échappe à une, une autre nous arrive directement au coin de la gueule. Le but de la vie enfaite, c’est simplement d’avoir la tête émergée de la fausse à purin. Ce qui est assez compliqué vu que la première chose qu’on fait c’est d’y plonger la tête la première. Dés la naissance comme quasiment tout le monde ma mère m’a chier devant un père tremblant et un médecin blasé par cet acte. Oui cet acte, le miracle de la vie ! Sauf que l’docteur est moins con que la majorité des gens et sait bien que de un, c’est naturel et de deux c’est le début d’une vie pleine de problèmes, d’embrouilles qui seront ponctuellement fleuries de quelques bons moments. Dés le moment où je suis né il devait savoir que ma vie ne serait pas rose. En effet, quand on voit la gueule des géniteurs on ne peut que se dire que le bambin partira avec un sérieux handicap. Mon père était une sorte de poivrot très moche fils à papa qui avait réussi à trouver une femme à peu près potable après moultes refus malgré son statut social, c’est dire comme ma mère était au fond du trou ! Ma mère elle n’était qu’une jeune fille désabusée ayant connu quelques attouchements par son père qui essayait de s’en débarrasser depuis qu’elle lui avait crevé un œil. Un beau couple en somme. Mais bref, passons ce moment plein de tendresse et à la fois de désespoir pour s’attarder à une meilleure période de mon existence misérable. La période de l’enfance et ses conneries, son innocence et les premières mains sous la culotte… ouais j’étais précoce. C’était un jour comme les autres, j’étais à l’école de la vie à demander quelques pièces aux passants comme j’avais l’habitude de faire depuis que mon père m’avait abandonné moi et ma mère en apprenant qu’elle l’avait trompé. En même temps vu sa tronche c’était couru d’avance vous me direz…
Et ce jour là une femme, ou devrais-je dire un homme, enfin un travelo traversa la rue. Non pas comme d’habitude pour tapiner sur le même trottoir que moi mais pour venir me parler. Moi l’innocence même ! Celui qui ne faisait que voler pour manger, tabasser les gosses pour avoir leurs feuilles et crayons et qui insultait les passants qui le regardaient de travers. Une grande âme charitable et bonne s’évertuant à aider autrui à se défaire d’un portefeuille bien trop encombrant. C’est justement ce dernier point qu’attira cet infidèle Okama à moi par cette journée on ne peut plus dure. Les talents que j’avais acquis au cours des années étaient très prisés. Tellement qu’il était prêt à faire 50-50 avec moi et vu le gros coup que ça semblait être, il ne fallu que peu de temps pour me convaincre. Ma mission était de me faufiler dans la superbe propriété d’un artiste qui faisait appel aux services de quelques prostituées. Après qu’il m’ait ouvert la porte et qu’il occupe ce bon monsieur à faire l’hélico avec son zgeg ma tâche consistait à le dépouiller comme un certain siècle de l’histoire.
Le plan était parfait et la récompense s’annonçait mirobolante. Il n’en fallait pas plus pour que je me jette tête baissée dans la demeure d’un détraqué sexuel aimant les hommes habillés en femme. Vers 22 heures - heure habituelle où je vais faire les poches des mecs ivres dans les bars - je me les caillais devant la grande porte de ce pervers notoire. Finalement, c’est après 30 minutes de retard – la soirée commençait bien – que cet abruti en robe vint finalement m’ouvrir me disant de me dépêcher car apparemment le sieur était plutôt dans le genre éjaculateur précoce. En même temps pour un petit vieux de 60 ans asiatique une fois de plus ce n’était guère surprenant. Le pas léger et sur le qui-vive je m’introduisais lentement dans l’antre de la bête. Cherchant avec avidité tout lieu où pouvait se cacher de l’argent ou des choses précieuses. Les tableaux qui ornaient les murs étaient bien trop volumineux pour être emportés et ne parlons même pas des poteries grandioses et monstrueuses disséminées un peu partout dans la demeure. Après un rapide tour du propriétaire je me retrouvai finalement dans une pièce qui semblait appartenir à une femme. Ou peut-être était-elle réservée à un autre Okama, à ce moment là je ne le savais pas encore. Mais en tout cas je ne me fis pas attendre pour fouiller le moindre centimètre carré de la pièce. Après quelques investigations ma quête d’argent me mena à la commode posée aux pieds du lit qui se trouvait là. Ma main s’engouffra sans aucune arrière pensée dans la masse de sous-vêtement en dentelle pour finalement y extirper un collier en or, puis deux, puis trois, des bagues, des boucles d’oreilles et une tapette à souris. UNE PUTAIN DE TAPETTE A SOURIS !!
Le cri qui se dégagea de ma petite vois fluette de gosse s’entendit instantanément dans tout la propriété. Il n’en fallu pas plus pour que le vieux chnoque arrive illico presto sur les lieux pendant que monsieur le travelo prenant la poudre d’escampette sentant les emmerdes arriver. Et justement c’est moi qui me les tapais avec ce vieil homme au regard pervers qui me regardait en train de pleurer comme une loque avec son collier en or sortant à moitié de ma poche. Quelqu’un de normal aurait eu un peu de compassion pour un enfant pleurant mais lui… c’est une autre paire de manche. Le premier contact que j’eu avec lui fut en effet un PUTAIN D’HIGH KICK dans la tronche. Cette vieille enflure n’avait aucun scrupule à frapper un gosse. Heureusement que le retour de sa femme me sauva ce jour là d’une mort atroce. En effet ce vieux con avait bien une femme, une vieille dame assez gentille. En tout cas assez pour me sauver la vie et ça c’est quand même sympa. Devant ma tronche cabossée et mon ventre gargouillant elle me proposa même de rester. Ce que je ne me priva pas de faire. Dans ma tête le lendemain matin je n’étais plus là avec un sacré magot dans la poche.
Malheureusement le destin en décida autrement. Devant les dessins assez horribles qui étaient dans mon sac la vieille me proposa de rester pour apprendre au près de son mari après que je lui ai raconté mon histoire pour l’amadouer afin de la dépouiller. Mais à y réfléchir vivre ici était mieux que de les dépouiller une fois, les voler tous les jours c’est tellement mieux… Le vioque n’eu pas d’autre choix que d’accepter, après l’avoir vu sodomiser un homme et le fouetter avec sa barbe il ne pouvait que vouloir me garder au près lui. Histoire de m’étouffer pendant la nuit mais ceci est une autre histoire…
Les années se suivirent donc sous son instruction, je peignais pendant qu’il se tapait Philipe, je m’entrainais à l’art du poing pendant qu’il cachait Marc sous le lit avant que sa femme n’arrive, je faisais à manger quand il faisait un cumshot à sa femme en criant « AVALE CARLOS !! » et je repoussais ses avances en lui tirant sur sa barbe juste avant de me laver les mains. Vu tout ce qui passait dessus c’était un coup à chopper de l’herpès. Durant la nuit la seule et unique pensée qui accompagnait mes songes était « serre les fesses ! ». Et je pense que cette concentration sur cette partie de mon anatomie m’a sauvé plus d’une fois. Ainsi que le cadenas, la chaine à la porte de ma piaule et les barreaux aux fenêtres mais ce n’est qu’un détail.
Cette vision de ce vieux détraqué sexuel forgea certainement ma forte attirance envers les femmes à vrai dire. Je peux bien le remercier sur ce point. Ainsi que sur les nombreuses techniques qu’il me permit d’acquérir au cours des années même si parfois ses conseils n’étaient pas vraiment pertinents. Le genre de chose « Pense que ce pinceau n’est qu’un gros et grand pénis turgescent prêt à éclabousser cette feuille dans son intégralité de toute sa virilité » n’aide pas vraiment à se concentrer sur sa tâche.
Lors des mes vingt printemps ce fou furieux mourra dans un accident fort regrettable, une overdose de viagra. Le genre de chose assez étrange pour un homme n’ayant eu aucun rapport avec sa femme depuis 8 ans. Je préférai donc m’en aller avant de craquer et lui dire « TON MARI COUCHAIT AVEC TON VOISIN ET SON FILS CONNASSE ! HAHA CA T’EN BOUCHE UN COIN !». C’était décidé, mon périple loin de toute cette débauche devait commencer afin de créer ma propre vision artistique, mon art à moi. Bien loin de toute cette agitation purement sexuelle et masculine.
Avec un baluchon et un peu de courage la route fût assez intéressante. Toujours remplie d’emmerdes, de gens bizarres, de scènes tendancieuses et d’Okamas mais fort instructive. En tout cas assez pour me blaser à jamais de l’art dans son ensemble, de cette quête sempiternelle qui n’aboutit qu’à la frustration. Même si la création est un plaisir ce qui en découle est toujours une source de tristesse. Tristesse utilisée dans ma profession mercantile. C’est lors d’un arrêt dans un petit port que ma carrière parallèle de chasseur de prime commença bien malgré moi. J’avais la dalle à en manger une mamelle de Ridcull. Mon ventre s’égosillait de souffrir autant. Tellement faible que mon corps en était voué à rester allongé sans vie en plein milieu du chemin. De quoi emmerder tous les passants qui me passaient autour, ainsi que d’amasser quelques crachats de sales gosses. C’est donc le visage molesté, la queue toute molle et le regard vide que j’étais tel un cadavre sur le sol. Mais même ainsi l’Oyama Kempo prouva son efficacité. Alors qu’un pirate couard fuyait tant que mal son poursuivant il se prit les pieds en plein dans ma tronche ! De quoi avoir un bleu pendant plusieurs jours, tous les deux…
Allongé contre moi, son regard croisa le miens. Tous les deux, l’un contre l’autre sous une chaleur accablante ma main descendit jusqu’à son entre-jambe. Plongeant directement à l’intérieur de sa petite cavité afin d’en extirper le meilleur. Une banaPUTAINDEne. En effet il était Monkey Banana le pirate à la banane sur la tête et qui bat tous ses adversaires grâce à ses Banarang. Un grand pirate végétarien et qui dansait comme un Dieu. Tout du moins jusqu’à ce jour. Cette petite passe l’avait en tout cas assez déboussolé pour qu’il se laisse rattraper par ses poursuivants. Deux chasseurs de prime dans le plus pur style rap des 80’s. Des vrais, des durs, des boss, des dombis. Tous deux le récupérèrent illico en me filant une petite part de 0.1 % par pitié. Ces deux héros des temps modernes me montrèrent quelque chose que je n’aurais imaginé. Je pouvais gagner de la tune en restant allongé en plein milieu de la rue, la gueule pleine de mollards et avec une demi-molle dorénavant ! Ma vie allait pouvoir changer en profondeur…
₪ Exemple de poste : Une île perdue sur les mers, rejetée de tous. Un lieu de solitude où même le plus proche individu n’aurait aucun scrupule à vous dépouiller jusqu’au fond du slip. Voilà les termes dans lesquels on m’avait décrit cette île. Seul contre tous, l’essor de l’individualisme, la quintessence de la radinerie. Tous ces bas instincts ne pouvaient qu’attiser ma curiosité. Une représentation réelle du vol. Une personnification de la spoliation. Ainsi était Steel Town dans mon esprit. Un lieu riche en rebondissements, juste assez pour peindre quelque chose d’un tant soit peu original. Et non une vulgaire copie sans intérêt d’une œuvre ayant déjà atteint la perfection dans son domaine.
Au niveau du transport je n’avais eu aucun problème à rejoindre l’île. Elle était largement desservie par les navires de la Blue. En effet la plupart des voyageurs qui y posaient pied offraient leurs surplus à leurs transporteurs. Pas besoin d’emporter trop de choses avec soi lorsque l’on sait qu’une bande de cleptomanes vous reluque toute la journée. Allant jusqu’à fouiller dans le moule bite le dernier berry. Pauvre de mon état je n’avais strictement rien donné à ces perfides conducteurs, à part une crotte de nez en souvenir de ma rencontre. Pas pour qu’ils se souviennent de moi, mais l’idée d’avoir mes crottes de nez aux quatre coins de la planète me réjouit. C’est sur cette offrande forte délicate que je tournai les talons vers la ville, esquivant tout individu s’approchant de moi. Avec pour unique vêtement un slip et un drap me faire voler l’un de ces deux ustensiles aurait été une catastrophe. Pour le matériel de peinture, un tube accroché à mon postérieur empêchait quiconque de prendre quoi que ce soit. J’étais tout de même pas venu pour rien !
C’est sur un pas enjoué et une légère brise soulevant régulièrement mon drap que je pénétrais en ces terres désolées par le crime. Ici, chaque regard était emplit de véhémence et de crainte. Crainte de l’autre et pourtant un besoin fort de l’approcher pour le dépouiller. Tel le serpent qui se mort la queue, tout le monde se vole les objets qu’il a lui-même voler. Tout tourne pour l’éternité dans cette île à rendre fou l’enquêteur le plus méticuleux. Mais dans tout ça je n’ai toujours pas dit pourquoi j’étais en tenue une pièce. Dans quelle étrange situation avais-je bien pût me retrouver en slip ?
Enfaite c’est bien simple, tout commença en mer. Sur le bateau qui m’avais transporté jusque dans cette antre de folie. J’avais oublié un détail fort important, les personnes qui y vivent prennent aussi ces navires pour revenir chez eux. Le soir, bien au chaud je ne pensais pas que quelqu’un viendrait me voler les affaires que je portais sur moi. Surtout vu comme ils étaient crades… et ben si ! Sacrés voleurs ! Des experts on pourrait même dire. Heureusement ils n’avaient pas touché à mon matériel de travail. Certainement sans grande valeur à leurs yeux et bien trop crade pour y porter attention. Pour une fois que mes vêtements n’étaient pas troués, quelle poisse…
C’est en sentant la légère brise caressant mes testicules que je me retrouvais à marcher vers le premier bar venu. La gorge asséchée et le regard blafard je cherchais à m’abreuver expressément. Le seul problème, c’est que dans une ville de voleurs les commerces n’étaient pas vraiment légions. Les seuls ouverts avaient des hommes armés à l’entrée et une fouille intégrale à la sortie. Sans parler des barreaux à chaque fenêtre pour éviter les fuites. Dans le genre accueillant je mettrais 2/20 à ces établissements. La seule solution était donc d’utiliser ma technique habituelle lorsque j’avais besoin de quelque chose ou d’argent.
De mon sac je retira donc ma fameuse pancarte : « ESSAYEZ DE ME FRAPPER PENDANT 2 MINUTES CONTRE … » et je scandai mon slogan ajouté du mot boisson. Le premier passant voulant se défouler et ayant à boire pouvait s’adonner à cœur joie sur le punching-ball que j’étais durant ce court instant. (ça ne reflète pas vraiment ce que je fais niveau taille mais c'est la seule chose que j'ai sur mon DD)
Le joueur
₪ Âge : Trop jeune, j'ai pas encore l'apparence du vieux con malheureusement.
₪ Homme/Femme/Okama : : Okama avec 3 seins et le foetus de mon frère en guise de troisième fesse.
₪ Comment avez vous connu le forum ? : Si je me souviens bien, dans mon cul. Il était coincé entre Doctissimo et la Fistinière.
₪ Combien d'heures vous vous connectez par jour : 1 heure.
₪ Tes expériences dans le RP : Nombreuses, de type SM et parfois échangiste. Mais depuis tout celà je me suis calmé, je ne vais plus que dans les soirées masquées sur Paris. Même si parfois j'amène mes ustensiles.