• Pouvoir demandé :- Love Kempo : style martial très particulier rendant tout le corps d’une femme extrêmement dangereux. En effet, chaque pose provocante exécutée par la jeune femme, est en fait un technique dévastatrice visant à détruire sa cible. Cet art a été développé depuis des temps immémoriaux par les habitantes de l’île afin de tester l’homme sur lequel se jetait leur dévolu. Si ce dernier parvenait à survivre, tout en gardant encore le courage de les approcher, il était digne de leur amour. Bien sûr, au fil du temps, le Love Kempo a été utilisé pour des motifs bien plus terre à terre comme la défense de l’île et certaines habitantes sont même parties sur les mers afin de trouver leur moitié, las qu’ils arrivent jusqu’à elles. La physiologie du corps des adeptes de ce style est également légèrement modifié, chaque partie de leurs corps devenant féminine à l’extrême, permettant d’emmagasiner leur propre énergie sexuelle ainsi que celle des autres. En dehors des techniques particulièrement puissantes mettant en valeur leurs jambes et leurs postérieurs, une légende circule au sujet de la famille royale comme quoi la Reine serait capable par la simple force de ses sentiments, d’envoyer des baisers explosifs dont l’intensité dépend de la force de ses sentiments à l’égard de la personne à qui elle les envoi. L’histoire raconte également que le Roi serait mort à cause de l’amour trop fort qu’elle lui portait. La puissance des attaques varie selon les sentiments que l’utilisatrice a envers sa cible, malheureusement pour les hommes, l’amour est aussi puissant que la haine, et de l’excitation sexuelle de la cible et de l’utilisatrice.
- Spoiler:
Exemple de techniques du Love Kempo :
- Boobs Compression : Kyoko adopte une pose provocante où elle enserre ses seins avec ses deux bras, tout en se penchant en avant pour les faire ressortir. Cette technique donne l’impression à l’adversaire que deux seins énormes se referment d’un coup sur lui, le prenant en sandwich.
- Evil Ass : Tounant le dos à son adversaire, Kyoko dévoile son postérieur féerique et tout en se cambrant bien en avant, tourne la tête pour regarder sa cible dans les yeux. Cette technique est similaire à un coup de canon, une onde de la taille des fesses de l’utilisatrice vient frapper directement l’adversaire.
- Love Connection : Pour cette technique, la jeune fille se place sur le dos et dévoile la partie la plus secrète de son anatomie, tout en ramenant ses jambes contre son buste. Cette pose provoque une onde similaire à un coup de marteau venant du ciel s’abattant sur la cible.
Voilà les 3 techniques « étranges » que Kyoko apprendra au fil de son aventure. Pour le reste, ça reste un art martial plus commun (enfin presque) dont voici deux-trois exemples :
- Oppai Hurricane : Tournant à grande vitesse sur elle-même, Kyoko se lance sur son adversaire et le frappe à l’aide de ses seins. En effet, sa généreuse poitrine lui permet sous l’effet de la force centrifuge d’augmenter la porter de son coup de 10 bons centimètres. Ce genre d’attaque stimule aussi bien la libido de la cible que de l’utilisatrice et donc, renforce la puissance des attaques spéciales.
- Blind Love : Kyoko se précipite vers son adversaire et effectue un saut chassé renversé (face vers le sol) en direction du visage de son adversaire. Au moment où ses pieds sont à dix centimètres de la cible, elle les replie pour donner un coup de postérieur. Ce genre d’attaque stimule aussi bien la libido de la cible que de l’utilisatrice et donc, renforce la puissance des attaques spéciales.
- Sexy Submission : Kyoko s’agrippe à son adversaire, ses jambes enroulées autour de son torse, et l’étouffe dans sa poitrine en lui maintenant la tête dedans. Ce genre d’attaque stimule aussi bien la libido de la cible que de l’utilisatrice et donc, renforce la puissance des attaques spéciales.
Il y en aura d’autres sans doute plus pratique à mettre en œuvre comme des coups de pied exhibitionnistes ou des stimulations tactiles ou visuelles mais bon dans l’ensemble, ces techniques auront pour but d’exciter l’adversaire et ainsi, augmenter la force des 3 attaques principales.
• Rêve(s)/But(s) du personnage : Prendre du plaisir et agrandir le Royaume Hoppaille grâce à l’influence du Gouvernement Mondial
• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] : ◘ Description Physique :Magnifique jeune fille de 19 ans au teint pâle, Kyoko arborent un très joli visage aussi innocent qu'une petite fille. Ses beaux et soyeux cheveux bleus lui descendent un peu plus bas que les épaules. Ils encadrent parfaitement son visage, dissimulant ses mignonnes petites oreilles et son front. En guise de décoration, la jeune fille place régulièrement un fin ruban de soie de couleur dans ses cheveux, lui donnant selon sa mère, un air bien plus féminin et fragile. Juste en dessous des fins sourcils harmonieusement identiques, se trouvent ses beaux et grands yeux émerveillés dont la couleur rouge foncée aux éclats brillants rappellent les décorations de la Saint-Valentin, chose amusante pour la Princesse de l'auto-proclamé Royaume de l'Amour. Ces sublimes yeux très expressifs et ses joues charnues accentuent grandement son côté enfantin. Il n'est d'ailleurs pas rare de la voir rougir mais rassurez-vous, ce n'est que le reflet de son imagination perverse se mettant en route. Arborant un sourire qui pourrait faire fondre un bloc de glace, Kyoko donne l'air d'être une fille joyeuse et pleine de vie, puéril et insouciante ce qui convient parfaitement à la rondeur bon-enfant de son visage, contrairement à la tête sérieuse et sombre qu'elle peut arborait lorsqu'elle est en colère. Il lui a fallu cinq longues années d'entraînement pour avoir l'air aussi kawai alors surtout, divertissez la pour que son sourire ne s'efface jamais.
Concernant son corps, il correspond exactement aux critères de la plupart des hommes espérant rencontrer une femme du Royaume de l'Amour. La peau douce et délicate dont on pourrait s'étonner de la résistance en connaissant les sévices qu'elle a subie, une poitrine généreuse et ferme en forme de poire malgré la taille imposante de ses seins, qui a fait chavirer bien des coeurs et des pantalons et une fessier large et rebondi qui pousse au vice et à la luxure. Tout cela est accompagné par des longues et belles jambes lisses qu'elle n'a même pas besoin d'épiler et d'une taille fine mettant encore plus en valeur les proportions impressionnantes des zones voisines. En clair, il s'agit certainement du corps idéal pour la Princesse et future Reine du Royaume Hoppaille, lieu enchanteur où l'amour reste le seul maître. Malgré un développement physique plutôt important pour son âge, Kyoko n'a pas encore rattrapé sa mère qui reste une des femmes aux formes les plus généreuses du Royaume.
Niveau vestimentaire, il n'y a en fait qu'une seule règle, il faut qu'on puisse admirer son corps. Par conséquent, elle porte souvent des robes relativement courtes, au décolleté impressionnant et en tissu assez souple et léger pour virevolter au moindre coup de vent, permettant ainsi de prendre un air faussement timide lorsque sa petite culotte est dévoilée aux yeux de tous. Malheureusement, ce style se prête assez difficilement aux protocoles officiels et aux réunions de la Marine et c'est donc pour cela qu'elle a décidé de doter sa garde-robe d'une deuxième sorte de vêtement, associant l'habillage et le dévoilement de ses formes. En effet, il s'agit de vêtement en spandex, moulant parfaitement son corps de tous les côtés, permettant ainsi de paraître habillée aux yeux de ses supérieurs, sans pour autant les privés de la plus belle chose qu'ils aient jamais vu. Ce style vestimentaire lui permet également de pratiquer le Love Kempo, ce qui est indispensable dans sa nouvelle vie de soldat, même si elle préférerait de loin lutter dans un lit que dans une rue.
◘ Caractère & morale :Née en tant que Princesse du merveilleux Royaume Hoppaille, Kyoko n’a pas vraiment su garder la modestie et la courtoisie légendaire des femmes du Royaume. Depuis son plus jeune âge, sa mère ne peut rien lui refuser et elle n’a cessé d’en profiter jour après jour, ne manquant pas de créer quelques problèmes diplomatiques lors de réunion des dirigeants faisant partie du Gouvernement Mondial. Sermonnée par sa mère, elle est parvenue à force de travail sur elle-même à afficher un visage gentil et amical, régulièrement en opposition avec ses sentiments profonds pour une personne, au point qu’il est difficile de se rendre compte de ce qu’elle éprouve réellement. Au final, il n’y a qu’une immense colère ou frustration qui pourra faire tomber ce masque souriant et bon enfant qu’elle affiche en permanence. On peut dire qu’il s’agit d’un véritable travail d’actrice, dissimulant son âme froide et sans pitié par une attitude mignonne et chaleureuse. Malgré tout ça, elle tient sa mère en haute estime et surtout pour sa force qui a permis au Royaume Hoppaille de prospérer malgré l’éloignement de tout de cette île paradisiaque. Celle-ci est parvenue en rejoignant le Gouvernement Mondial à faire de son île un haut lieu touristique pour les fougueux jeunes hommes prêt à risquer leurs vies pour séduire une des autochtones de l’île. Bien sûr, ce rapprochement n’est pas innocent pour autant et espérant bien saisir le coeur d’un noble influent, la Reine Emiko a pour ambition d’agrandir son Royaume aux quelques territoires tout proche et Kyoko est évidemment dans la confidence. C’est essentiellement pour cette raison et aussi pour découvrir un peu le monde sans les facilités d’une princesse, que sa mère l’a obligée à s’engager dans la Marine. En fin de compte, le caractère de la jeune fille se prêtait bien plus aux voyages, et la possibilité d’évacuer son sado-masochisme sous couvert d’une mission du gouvernement, était tout bonnement orgasmique, chose impossible à croire lorsqu’on la rencontre pour la première fois, tellement elle a l’air douce et innocente, peut-être un peu espiègle et timide comme une gamine amoureuse.
La mort de son père lorsqu’elle avait 8 ans, l’a énormément déçue. La coutume du Royaume disant qu’un homme avec un amour véritable, se doit de survivre à toutes les preuves d’affections de sa promise. Visiblement, il ne devait pas aimer suffisamment la Reine Emiko et cela lui a coûté la vie, événement normal sur cette île. D’ailleurs, cela explique sans doute pourquoi la population masculine du Royaume est particulièrement jeune comparé aux femmes. Dans le genre peine de coeur, la jeune fille n’est pas en reste et c’est d’ailleurs lors d’une réunion des chefs d’Etat du Gouvernement Mondial que cela a eu lieu pour la première fois. En effet, un magnifique jeune homme d’une vingtaine d’années était parvenu à lui chambouler le cœur alors qu’elle n’avait que dix ans. Mettant en pratique les coutumes dans son Royaume pour capturer son cœur, la fillette lui lança plusieurs signes d’intérêts qu’il esquiva avec grâce et élégance, se demandant tout de même pourquoi une jeune fille voulait le tuer de la sorte. Au final, lorsqu’il s’est approché d’elle, Kyoko pensait avoir réussi à emprisonner son cœur dans ses filets et lorsqu’il lui annonça qu’elle était folle et qu’elle devait le laisser tranquille, elle n’en crut pas ses oreilles. Choquée par ce rejet alors qu’il avait esquivé ses attaques, elle n’hésita pas à ordonner aux gardes l’accompagnant d’apprendre la politesse à cet individu qui bien sûr, eut un peu de mal à expliquer la situation, surtout à quatre femmes partageant les mêmes coutumes. Au final, il s’en sortit de justesse et la Reine Emiko parvint à neutraliser ce potentiel problème diplomatique en parlementant avec le père du jeune homme. Depuis ce jour, Kyoko cherche la personne qui saura se montrer digne d’elle, même si elle sait que cela approche du miracle car après tout, même sa mère n’est pas parvenue à garder suffisamment le cœur de son père pour qu’il continue à esquiver ses preuves d’amour.
Beaucoup de personnes entrent dans la Marine pour la justice ou la protection de quelques idéaux stupides, Kyoko est bien loin de ces considérations d’un siècle passé, elle se moque royalement d’arrêter ou non un pirate ou de sauver la veuve et l’orphelin de hors-la-loi crapuleux. Tout ce qui l’intéresse est de se faire bien voir par le Gouvernement Mondial et ainsi, s’assurer de sa coopération lorsque le plan de sa mère prendra forme. A côté de cela, il y a aussi la possibilité de satisfaire sa libido et ses penchants particuliers en persécutant quelques pirates ou révolutionnaires, des soldats de la Marine aussi qui sait. L’important est qu’elle y trouve du plaisir. Cachant tous ses désirs sous son masque d’innocence, il est presque impossible de la voir comme une ennemie à première vue ce qui en fin de compte, n’est pas tout à fait faux vu que pour elle, faire souffrir et souffrir provoquent du plaisir. Cette particularité de son caractère la rend relativement insouciante dans la plupart des cas. Il n’y a finalement que lorsque son Royaume est impliqué ou qu’elle doit vraiment se faire bien voir, qu’elle sera un tant soit peu sérieuse et encore, le plaisir est si difficile à contrôler, une trop grande dose de souffrance infligée ou reçue risquent fort bien de la faire disjonctée au point qu’elle ne veuille plus lâcher son jouet du moment.
◘ Histoire :Le Royaume Hoppaille, lieu paradisiaque où règne la fête et l’amour. Longtemps laissé à l’écart du monde à cause des coutumes étranges des habitantes, la Reine Emiko est parvenue, il y a dix ans, à faire que son pays rejoigne le Gouvernement Mondial. Depuis lors, le Royaume est desservi par plusieurs navires commerciaux et les touristes curieux affluent des quatre coins du monde. Enormément de rumeurs courent au sujet de la beauté des femmes de cette nation et malgré qu’elles aient souvent été décrites comme des êtres dangereux par les habitants des pays voisins, tous étaient unanimes concernant leur beauté et leur féminité. Le Royaume Hoppaille compte environ dans sa population 75% de femmes pour 25% d’hommes. Cette différence s’explique non pas par les naissances qui sont équivalentes, mais bien par la mortalité masculine qui est bien plus élevée. En effet, sur cette terre paradisiaque, les femmes ont développé des coutumes particulièrement étranges afin de séduire les hommes et surtout, savoir si le désir de celui-ci est sincère et assez fort. Le principe de base est d’attaquer son prétendant à l’aide du Love Kempo et ainsi, tester son amour. Transmis de génération en génération afin de préserver le véritable amour sur l’île, cet art martial a fini par être craint de nombreux hommes s’arrêtant sur l’île, réduisant l’apport en prétendants et donc, frustrant énormément les femmes de l’île. Fort heureusement pour elle, le Reine Emiko succéda à sa mère et depuis maintenant 20 ans, elle a essayé de renouer contact avec le monde extérieur par l’intermédiaire du Gouvernement Mondial. Ce dernier ne voyait au début pas vraiment l’intérêt de s’adjoindre un pays aussi dangereux, mais les multiples rencontres entre la Reine et les représentants du Gouvernement ont fini par les convaincre que ces femmes n’étaient pas si dangereuses que ça. Bien sûr, personne ne leur avait dit que les seules autorisées à assister aux réunions étaient des femmes comblées par un époux, ce qui les rendaient par conséquent, bien moins dangereuse que les autres en manque d’affection. Quoiqu’il en soit, il est maintenant trop tard pour eux de faire demi-tour et la seule chose qu’ils ont pu faire, est d’avertir les hommes désireux de se rendre sur l’île. Au final, la plupart des hommes s’y risquèrent, étant donné que pour la majorité d’entre eux, devoir survivre aux avances d’autant de magnifiques femmes, ressemblaient plus à un paradis qu’à l’enfer.
Peu de temps après le début des négociations avec le Gouvernement Mondial, le Reine Emiko mit au monde une magnifique petite fille du nom de Kyoko. Son époux, le Roi Ran, était un natif du Royaume Hoppaille et par conséquent, était parvenu à rester en vie malgré tout l’amour que lui portait sa tendre épouse. La naissance de sa fille le rendit très heureux et même si cela lui fit perdre un peu de réactivité par rapport aux tests d’amour de sa femme, cela le comblait de bonheur. Selon son opinion, cette coutume de tester l’amour de leur conjoint, était une forme prononcée de jalousie mais bon, Emiko ne voulait bien sûr en aucun cas le reconnaître et lorsqu’il osait lui demander si elle était jalouse de quelque chose, les tests s’intensifiaient durant plusieurs semaines, épuisant totalement le pauvre homme amoureux. Heureusement pour lui, contrairement aux célibataires qui sont poursuivis par une multitude de femmes, devant ainsi lutter pour leur survie, il ne devait qu’éviter les preuves d’amour de son épouse même si, malheureusement pour lui, il s’agissait de la femme la plus forte du Royaume et donc, si il était pris dans une de ses attaques, il ne s’en sortirait sans doute pas. Kyoko grandit donc en voyant son père faire preuve d’une grande adresse afin d’éviter les coups de sa mère, persuadée que leur amour était indestructible. Elle fut également initiée très tôt à l’art du Love Kempo, comme toutes les jeunes filles du Royaume et pour son plus grand bonheur, elle eut droit aux enseignements de sa mère, qui lui apprit les coutumes de son pays ainsi que tout ce qu’il y avait à savoir sur l’amour. La Reine Emiko était hélas un peu trop évocatrice pour les oreilles innocentes d’une fillette de 6 ans et rapidement, sa fille commença à se poser mille et une question sur le sujet ultime. Evidemment, elle ne tarda pas à interroger sa mère qui, ne voulant pas associer sa sexualité à l’image que se faisait sa fille du sujet, demanda à l’une de ses amies proches, Tomo, de l’instruire sur le sujet. Cette dernière accepta volontiers et le lendemain, elle arriva déjà au palais afin de prendre la tutelle de la petite princesse précoce. Cette belle femme aux cheveux noirs devait avoir le même âge que la Reine Emiko et malgré sa beauté, elle n’avait pas encore trouvé de prétendant. Par contre, des rumeurs circulaient dans le Royaume Hoppaille comme quoi sa maîtrise du Love Kempo était aussi bonne et développée que celle de la Reine, ce qui bien sûr, pour une femme n’ayant pas trouvé l’amour, semblait improbable et donc très controversé. Quoiqu’il en soit, Tomo prit l’éducation de Kyoko en main et pour se faire, la première chose à faire était de lui expliquer la différence entre un garçon et une fille. Elle ordonna donc qu’on lui amène un garçon d’une dizaine d’année et le força à se déshabiller devant la Princesse.
Cette première vision de la différence homme-femme fut très instructive pour la fillette qui n’hésita pas à toucher sans trop de délicatesse les excroissances qui lui semblaient étranges. Les explications de Tomo allaient bon train et chaque question de la gamine trouvait une réponse très facilement. Au final, après avoir torturé psychologiquement et un peu physiquement durant plusieurs heures ce pauvre garçon, la maîtresse et sa disciple l’autorisèrent à se rhabiller et partir. L’anatomie d’un homme n’avait plus de secret pour Kyoko et même si quelques questions restaient en suspend à cause de l’incapacité du pauvre adolescent à fournir ce que son initiatrice appelle une « érection », elle en savait déjà suffisamment pour son âge. Une des choses qu’elle ne comprenait pas non plus, était l’amour que pouvait éprouver une femme pour un homme. En effet, leurs corps n’étaient pas si extraordinaires, à voir les relations en ville, ils n’étaient pas non plus forts, la plupart d’entre eux étaient même assez moches avec tous leurs poils. Son instructrice lui expliqua brièvement que c’était justement pour cette raison que les coutumes du Royaume étaient en place depuis si longtemps car seuls les hommes survivant aux attaques des femmes amoureuses parvenaient à conquérir leurs cœurs. Cela faisait d’eux des hommes forts et vaillants, des espèces de messagers de l’amour qui viendraient combler le cœur et les envies des femmes. Tomo essaya tant bien que mal de faire comprendre à la gamine, en prenant l’exemple du Roi, que les hommes étaient forts dans un sens car au final, ils survivent aux attaques du Love Kempo et ont assez de courage pour rester auprès de celles qui menacent leur vie, ce qui en soit, est une preuve d’un grand courage et que finalement, ils possèdent la force de l’amour. Les mots judicieusement trouvés de la jeune femme enchantèrent la petite fille aux yeux rouges et elle commença bien vite à fantasmer sur le bel étalon qui portera la force de son amour et qui lui procurera autant de bonheur que celui que partage sa mère et son père. L’amie de sa mère lui expliqua également les différents secrets du Love Kempo et notamment, la raison qui faisait que certaines femmes devenaient plus fortes malgré qu’elles ne connaissent pas l’amour. Le principal secret résidait dans l’énergie sexuel et surtout, du niveau d’excitation auquel se trouvait la femme. Qu’elle soit en manque ou particulièrement excitée par une situation, l’énergie accumulée serait utilisée en dès la première attaque, la rendant bien plus dévastatrice. Visiblement, il s’agissait également d’une des raisons qui feraient que les hommes venant sur l’île en repartent rarement entier, ceux-ci rencontrant une population féminine particulièrement frustrée par manque de sexe et donc, très excitée à la vue du moindre mâle disponible. Malgré le temps pris pour lui expliquer les choses en détail, parfois trop, la fillette ne comprenait pas encore le rapport entre l’amour et le sexe, mais ne comptait pas renoncer à l’apprendre.
Durant les deux années qui suivirent, Kyoko cumula les bêtises, tentant par tous les moyens d’en apprendre plus sur le sexe. Elle commença par espionner ses parents mais après plusieurs fessées de sa mère, elle se tourna vers d’autres cibles potentielles. Elle tentait tant bien que mal de se dissimuler pour espionner différents couples mais hélas, les hommes du Royaume avaient développé une sorte de sixième sens qui les avertissait qu’on les regardait, ce qui bien sûr, les faisait se tenir sur leur garde, empêchant tout développement du phénomène, pour le plus grand malheur de la fillette. Elle alla même jusqu’à utiliser son autorité de membre de la famille royale pour convoquer à deux adolescents de venir dans sa chambre et leur demander à « faire du sexe » devant elle. Les deux garçons ne savaient pas vraiment quoi faire et n’osaient pas désobéir à la princesse mais heureusement, la Reine Emiko arriva à leur rescousse et réprimanda sévèrement sa fille. Les jours qui suivirent, Kyoko fut punie et dut rester dans sa chambre afin de réfléchir à ce qu’elle avait fait. De son point de vue, elle n’avait rien demandé de répréhensible et ne comprenait donc pas une telle punition. Au bout d’une semaine, Tomo vient la voir et tenta de lui expliquer ce qu’il y avait de mal dans ce qu’elle avait fait. Bien sûr, comme toute bonne princesse, la fillette ne voyait toujours pas le problème après tout, un jour elle deviendrait la Reine et par conséquent, ils devront tous lui obéir, que cela soit maintenant ou plus tard, la finalité reste la même. Encore une fois, elle se prit un savon de son instructrice qui pour la punir, n’hésitait pas à la pincer. La jeune femme essaya tout de même avec des illustrations, de lui expliquer les différentes formes de sexualité et le mécanisme de celles-ci. C’est donc avec une grande attention qu’elle écouta mais évidemment, à cet âge, il y a des choses qu’on ne peut pas comprendre, comme par exemple, l’intérêt qu’un garçon rentre en elle. Enfin bon, tous ses doutes sur ce sujet allaient bien vite devenir secondaire lorsqu’une nuit, un terrible bruit se fit entendre dans le palais. Comme cela venait de la chambre de ses parents, la fillette ne s’inquiéta pas outre mesure, sa mère devant une fois de plus exprimer son amour pour son père et donc, elle se rendormit bien vite. Le lendemain matin, sa mère lui annonça la terrible nouvelle, son époux ne l’aimait plus. La fillette tenta de réconforter sa mère qui venait de perdre l’amour de son mari, surprise de ce changement chez son père qui semblait aimer profondément sa mère. L’enterrement eut lieu quelques jours plus tard et après une très belle cérémonie où les femmes pouvaient insulter cet homme infidèle, la Reine Emiko fut réconfortée par son peuple qui organisa une grande fête pour lui faire oublier la faiblesse du cœur de son mari décédé.
Après cet événement particulièrement difficile pour sa mère, Kyoko comprit que l’amour était une chose difficile à entretenir et garder. De plus, la perte de l’homme qu’elle aimait, rendit la Reine vulnérable aux critiques des conseillers royaux, pensant qu’elle ne serait plus assez forte pour gouverner, certains d’entre eux se voyant déjà prendre sa place à la tête du Royaume Hoppaille. Fort heureusement, lors d’une réunion du conseil royal, Emiko fit une magnifique démonstration de sa force en laçant une attaque dévastatrice sur le conseiller qui avait eu l’audace de douter d’elle. Kyoko assista à la scène et se demanda comment c’était possible que sa mère parvienne encore à utiliser ses techniques alors qu’elle n’avait plus d’amoureux. Il fallut que Tomo lui remémore les longues discussions qu’elles avaient eu sur l’énergie sexuelle pour que cela fasse tilt dans le cerveau de la gamine. Au final, sa mère se servait de la frustration sexuelle de ne plus avoir d’homme pour combler la perte de la force de l’amour, ce qu’en fait, faisait la plupart des femmes avant de rencontrer leur moitié. Sa maîtresse lui révéla alors que elle-même, préférait baser sa force sur la partie sexuelle du Love Kempo plutôt que sur l’amour, ayant mis au point des techniques et des entraînements lui permettant d’augmenter sa force durant un combat. Intriguée par ces révélations, la gamine n’insista pourtant pas beaucoup plus, espérant seulement qu’un jour, elle pourrait elle aussi utiliser ces techniques.
Deux années passèrent encore avant que finalement, le Gouvernement Mondial n’accepte d’aider le Royaume Hoppaille à se développer et donc, de l’intégrer à la longue liste de ses membres. Faire partie de cette organisme procurait pas mal d’avantages qui étaient nécessaire à la population de l’île et même les inconvénients, comme la présence de la Marine ou les convocations aux conseils des chefs d’Etat, ressemblaient bien plus à une bénédiction pour ces femmes en manquent d’hommes. Au final, la population se réjouit qu’un accord si intéressant pour eux ait été signé. De son côté, Kyoko avait grandi et accompagnait sa mère lors des réunions du Gouvernement Mondial. Malheureusement, ces frasques eurent vite fait d’attirer quelques problèmes à sa mère qui dut lui expliquer qu’en dehors de leur Royaume, les hommes n’étaient que des créatures à dompter et que donc, se montrer trop agressive ne ferait que les faire fuir. Elle essaya d’inculquer à sa fille la façon de faire pour avoir l’air douce et aimable mais bon, malgré une très bonne maîtrise des gestes et des attitudes à adopter, cela donnait une impression de faux. C’est donc finalement Tomo qui reprit la main en prodiguant à la jeune fille un entraînement très particulier. Pour rendre son esprit réceptive à l’attitude féminine et fragile aimée par les hommes hors du Royaume, elle devait devenir fragile et donc devenir impuissante sur son propre destin. Pour se faire, sa maîtresse l’initia au bondage et à différentes sortes d’immobilisation, cela afin que la jeune fille connaisse la sensation de vulnérabilité. Afin de bien lui faire ressentir ce sentiment, elle commença à infliger des douleurs à sa victime, à l’aide de pinces à linge ou encore de la cire chaude de bougie. Cet entraînement était particulièrement difficile à supporter pour Kyoko mais au final, la sensation de bien être lorsqu’elle était à nouveau libre, lui provoquait d’immenses vagues de plaisir. Durant cinq ans, la princesse subit un entraînement quotidien dans le but de dégager une image plus délicate et fragile à l’extérieur, ce qui fut un véritable succès, ses expressions corporelles étant devenues parfaitement conformes à ses paroles et ses actions. Malheureusement, ce n’est pas tout ce qu’elle avait développée en 5 ans et le plaisir ressenti lorsqu’on la blesse ou lorsqu’elle blesse les autres, était devenu comme une drogue pour l’adolescente.
Très rapidement, Kyoko, en pleine explosion d’hormones avec ses 16 ans, engagea plusieurs jeunes femmes et malheureusement un seul homme, les célibataires étant assez rares, afin de satisfaire ses pulsions. Les voir se tordrent de douleur, tout en souffrant elle-même de la vigueur de l’homme, était un véritable moment d’extase qui hélas ne durait jamais très longtemps à cause du trop plein d’énergie sexuelle qui provoquait souvent la mort du pauvre étalon. Heureusement, l’île s’était bien développée ces dernières années et même si les hommes étaient encore assez rares, il était fréquent que l’un ou l’autre esclave soit vendu aux femmes en manque, rendant l’accostage bien plus facile pour les hommes du Gouvernement ou de la Marine, ce qui arrangeait fortement les affaires de la princesse sado-masochiste. Bien sûr, ces fringales pour lors des arrivages d’esclaves ne manquèrent pas d’attiser les rumeurs sur ses mœurs assez dissolues, ce qui n’arrangeait bien sûr pas trop les affaires de sa mère qui tentait d’obtenir le soutien des différents nobles afin de prendre possession des quelques îles proches. En effet, ces îles n’ont de l’extérieur pas l’air très intéressantes, mais leurs richesses sont très largement sous évaluées. Sur la première, une société s’est développée et est essentiellement composée d’hommes, sans doute un pied de nez à la situation du Royaume voisin. Cet endroit serait donc parfait pour créer un exutoire aux frustrations des femmes ayant perdu leur époux. Sur la deuxième, hélas déjà entre les mains du Gouvernement Mondial, se trouve dans les sous-sols un trésor sous forme brut. En effet, lors d’un voyage, Emiko, alors qu’elle n’était encore qu’une princesse, tomba à l’eau à proximité de cette île. Le courant aidant, elle fut aspirée dans une grotte et y découvrit une caverne dont les parois regorgeaient de diamants. Suffisamment intelligente pour comprendre l’importance de la découverte, elle garda ce secret pour elle, espérant bien pouvoir s’approprier ce trésor. L’île étant au Gouvernement Mondial, l’envahir simplement aurait été trop compliqué et risqué, c’est donc par la ruse qu’elle comptait l’obtenir. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle commença les discussions avec le Gouvernement Mondial dès sa prise de fonction en tant que Reine. Aujourd’hui les deux seules personnes à être au courant de sa découverte sont sa fille et sa meilleure amie, Tomo. Chacune d’entre elles avait bien sûr une tâche à accomplir afin d’atteindre l’objectif final. Pour Emiko, c’était de convaincre plusieurs nobles d’intercéder en sa faveur auprès du Gouvernement Mondial pour mettre ces îles sous sa coupe. Pour Tomo, c’était de former les femmes du Royaume à contenir leurs pulsions le temps des visites officielles, afin qu’aucun incident ne soit à déplorer et pour Kyoko, cela n’était pas encore déterminé mais en tout cas, il fallait qu’elle se fasse plus discrète dans ses frasques. Heureusement, son attitude gentille et innocente faisait vite taire les mauvaises langues qui pouvaient difficilement croire qu’une douce jeune fille puisse s’adonner à des pratiques aussi particulières.
Malgré tout, au fil des années, les rumeurs devenaient de plus en plus difficiles à dissiper si bien que la Reine n’eut d’autre choix que de confier à sa fille une longue mission qui l’éloignerait pour un temps du Royaume et donc, des yeux et des oreilles des gens. En plus, cela permettrait d’asseoir un peu plus son influence au sein d’une des branches du Gouvernement Mondial, sa force armée, la Marine. La mission qu’Emiko confia à sa fille était de s’engager dans la Marine et de faire son possible pour gravir les échelons. La méthode importait peu car après tout, dans l’armée la seule chose qui compte, est le grade. Cela montrerait également aux opposants à son projet que son Royaume s’engage plus clairement au côté du Gouvernement et le soutient militairement. Très réticente au départ de partir loin de chez elle et de son luxe, la jeune fille fut convaincue par un plaidoyer de Tomo qui lui expliqua tous les avantages d’un voyage de ce genre et surtout, le fait qu’elle se retrouverait avec pleins de vaillants et vigoureux soldats sous ses ordres, prêt à la satisfaire de toutes les manières possibles. Il ne fallut pas beaucoup plus insister pour que Kyoko fonce dans sa chambre préparer ses affaires et après les accolades et câlins traditionnels de séparation, quitte le palais pour se rendre dans l’avant-poste de la Marine du Royaume Hoppaille, ne manquant pas de chavirer le corps des pauvres hommes terrorisés par les femmes dangereuses de l’île. Son entraînement dans le but de devenir attractive pour les hommes hors du Royaume semblaient avoir bien fonctionné et cela lui permettait d’envisager son avenir sous les meilleures hospices, sans craindre de ne pas trouver des jouets pour se divertir le soir. Après quelques tests physiques et psychologiques qu’elle passa sans trop de difficulté, elle fut invitée à monter sur le première navire en partance pour les Blues, où de nombreux renforts étaient demandés afin de contenir les nouveaux pirates créant du grabuge. Enfin bon, on ne peut pas dire qu’arrêter les criminels soient indispensables à ses yeux, à moins qu’ils soient mignons.