Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.]
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Lady Lenore Personnalité
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Sujet: Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.] Ven 15 Avr 2011 - 18:13
Lady Lenore
Feat Ichihara Yuuko
. N o m : Je n'en ai pas. Je ne m'en souviens pas vraiment...
. P r é n o m s : Lenore, un prénom rarissime, trop souvent confondu avec Eléonore. Quel dommage, le mien est plus beau
. A g e : 35 hivers ont passé. 35 printemps et 35 automnes.
. D a t e . d e . n a i s s a n c e : 27 novembre
. S u r n o m : "No Skin Ghost"
. C a m p : Je n'en ai pas la moindre idée, cela viendra avec mon choix de fruit et ma validation. Désolé d'être embêtante.
. R a c e : Une de ces beautés des mers, la sirène.
. o r i e n t a t i o n . p s y c o l o g i q u e : Chaotique Neutre.
. P o u v o i r . d e m a n d é : Je crois que je vais d'abord entendre votre jugement sur le niveau de fruit que je pourrais obtenir. Je verrais ensuite, car mon personnage n'étant pas particulièrement une combattante, je ne sais pas vraiment quoi choisir.
. R ê v e : Etre admirée, à n'importe quel prix
Qui se cache derrière votre masque ?
D e s c r i p t i o n . p s y c h o l o g i q u e :
J’ai toujours rêvé de briller. Vous savez, cette envie que chacun a d’avoir un peu d’une étoile. Ce besoin d’être admirée, d’exprimer toute l’ampleur de son être. D’être adulée pour ses qualités, de devenir encore plus attachante par ses défauts. C’est ce chemin qui, jour après jour, guide mes pas. Je n’essaye pas de m’en détourner. Je veux dévoiler qui je suis au grand jour. Certains écrivent, comme pour mettre des mots sur leurs espoirs. D’autres dansent et par leurs gestes charment l’œil. Il y a ceux qui dessinent, qui créent de leurs mains tout ce qu’il y a dans leur tête. Il existe tant de ces créateurs qui laissent une partie d’eux dans ce qui naît de leur être. J’ai longtemps eu l’intime sensation de faire partie de cette infime élite. Alors j’ai cultivé mon talent, voulant l’utiliser pour faire croître l’impact de mon âme sur le monde. Il a façonné qui je suis. Je voulais le façonner à mon tour, faire de lui mon idéal, un espace à mon image. Vous pouvez dire que je suis une folle mégalomane, mais osez seulement me dire que jamais vous n’avez rêvé de cela. Ainsi donc, ma voix et mon chant sont devenus les porte-paroles de mon moi. Désirant n’être que moi-même, je me suis détachée de mon nom et suis devenue « Lady Lenore ».
Lenore. Richesse et honneur. Choix de nom comme pour me porter chance. Une sorte de charme pour le succès. Puis ce titre qui devait me détacher de cette image de petite fille que l’on a toujours eu de moi.
Chaque jour, je regardais avec envie le haut de ma ville marine avec l’envie de percevoir enfin le ciel. Un air songeur qui tordait mon visage toutes les nuits. Et ce désir lancinant qui se faisait sentir dans mon sommeil. Cauchemar ou rêverie. Cela dépendait. Mes rêves me voyaient plutôt sous les projecteurs, faisant vibrer ma voix avec émotion, tirant des larmes des cœurs les plus froids, réchauffant les âmes de ceux qui se sentaient seuls, éclairant le chemin de ceux qui s’étaient égarés. Que je voulais guider tout ces êtres qui auraient été moins chanceux que moi. Ce rêve est tout ce que je suis. Je ne peux l’abandonner à aucun prix. Ce chemin est le mien, je le sais. Jamais je n'ai abandonné, et un jour, cela a payé!
Je ne peux cependant pas nier que ce tapis rouge, déroulé avec tant de facilité,ne m’a pas changée. Je connaissais désormais la nature de l’homme, cherchant à ce rapprocher de celui qui pouvait l'aider à accomplir ses plus sombres desseins. Plus personnes ne s’intéressait à moi, juste à mon talent. Alors, je me suis transformée. J’ai pris la forme de quelque chose qui ne m’avait jamais ressemblé. Moqueuse d’abord, comme pour faire comprendre à quel point je me sentais supérieure à ces idiots qui ne comprenaient pas un instant tout ce que j’étais. Je toisais du regard, m’appliquais à être époustouflante d’élégance, dominais par ma beauté artificielle. Le temps passa, et cette horrible frustration altéra mon esprit, peu à peu. La méchanceté vicieuse pour dissimuler mon dégout pour ces gens ne m'aimant que par intérêt. Jour après jour, mon âme se noircissait. Quelque chose d’impalpable qui montait en moi et qui détruisait tout ce que, par la musique, je désirai faire éclater de moi.
Vint le temps de la raison. Il me fallait redevenir comme avant. Cela ne fut pas compliqué car je trouvai bien vite une nouvelle voie. Celle qui souriait toujours et n’abandonnait jamais même si on lui avait retiré la seule chose pour laquelle elle daignait vivre : l'amour des autres, bien plus que sa vie et son rêve. Cet autre moi qui avait vu le jour se retira aux confins de mon être. Mais secrètement, je sais qu’il est là, quelque part, me soufflant des mots que je ne veux point entendre.
Me voilà donc, protégée par cette apparence que je me suis crée lors de ma sombre période, mais belle de mon âme bonne et courageuse.
Cet autre moi, pourrait il un jour ressurgir ?
Révélez-nous votre beauté
D e s c r i p t i o n . p h y s i q u e :
« Pas si belle » « Mignonne » « Pas franchement jolie, mais pas vraiment laide non plus » « Elle n’est pas désagréable … enfin… » Je pense avoir résumé ici tout les commentaires si finement argumentés que bien des hommes et femmes ont dédié à mon corps et mon visage. Depuis ma plus tendre enfance, j’oscillais entre la beauté naturelle de la sirène et la laideur de mon sang marin. Oubliez ces magnifiques poissons colorés aux écailles chatoyantes, aux nageoires gracieuses. Mon sang ne m’a donné droit qu’à la race – Ô combien- dégoutante du Poisson scorpion.
Au premier regard, vous ne verrez qu’une chose : une peau pâlotte et translucide. Sur mon visage, sur mes bras. Tout mon corps semble couvert d’une neige éternelle que jamais un hale ne souille. Mais cette échine que tant de femmes penseraient désirer pour sa pureté est victime d’un étrange maléfice. Nombreux sont les monstres s’éveillant à leur nature la nuit. Je suis une des rares à qui le jour fait le plus repoussant effet. Lorsque les rayons du soleil transpercent ma peau, ils donnent en spectacle toute l’horreur de mes organes internes. Vous auriez pu vous attarder sur la finesse de mes mains ou la profondeur de mon regard, mais rien ne vous détachera de cette machinerie si souvent cachée. Les veines flottent en douceur, se balancent avec lenteur, pompent le sang de mon cœur, l’apportent à mes muscles sans erreur. Le plus terrible est peut être d’imaginer que sous le moindre éclat, je me transforme en le plus terrifiant des squelettes. Mes os et mes viscères s’illuminent sous cette étincelle qui jamais ne leur a été destinée.
Si monstrueux que puisse être ce sournois envoutement, j’ai appris, avec le temps, à pallier aux défauts de cette peau ivoirienne. Dès mon plus jeune âge, poudres opaques, larges chapeaux, gants interminables et longues robes furent mes atouts au quotidien. Dès lors, certains purent s’attarder à ma réelle apparence, du moins celle que je laissais apparaître.
Ressortaient d’abord mes lèvres. Fines et rougeoyantes, comme si je m’étais abreuvé de sang. Une pointe de couleur aux allures séductrices. Souvent rehaussées de rouge à lèvres pour faire de mes baisers les plus belles cicatrices. Mes pommettes sont biens hautes et bien rondes, mais leur teinte blafarde me donne un air de cadavre. Même un peu de maquillage n’y fait rien. A quoi bon essayer puisque la majorité des gens se focalisent sur mon nez. Ah mon nez ! Une grande histoire… Ou plutôt un grand appendice. Crochu ! Comme si cela ne suffisait pas. Son arête semble tranchante comme une lame de rasoir.
Puis quitte à ressembler à la pire des sorcières, n’oublions pas mes yeux. Si le poisson dont j’ai le sang adapte sa couleur à son environnement, seuls mes deux iris ont reçu cette faculté. Ainsi je peux être saphir ou émeraude, rubis ou onyx, diamant blanc ou jaune, parfois améthyste mais plus souvent topaze. S’ils n’avaient pas été globuleux, ils auraient pu être un bien bel atout. Mais réjouissons-nous de ce que nous possédons au lieu de désirer ce que l’on ne peut avoir ! J’ai une peau parfaite, bien lisse, des oreilles ni trop grandes ni trop petites, puis de longs, de très longs cheveux noirs. Fins et sombres comme la nuit. Quoi de plus parfait pour cacher un front un peu trop large ? Une mèche par ici, une frange par là et l’on a presque l’impression d’être face à une jolie fille. Illusion que je me donne beaucoup de mal à maintenir.
Pour ce faire, je ne néglige rien. Bijoux clinquants, or blanc ou bien argent. Pendentifs et boucles d’oreilles aux couleurs acides et exotiques. Toujours je change de tenue, plus extravagantes les unes que les autres. Si l’œil est attiré par mon habillement, il le sera moins par moi.
Certes, ce ne sont que des artifices, mais ils me permettent d’exprimer toute l’ampleur de ma grâce. Me voilà donc, affublée de parfaits gants le long de mes bras filiformes, et au bout, mes mains et mes doigts tout en finesse et délicatesse. J’aime les faire onduler avec douceur et retenue, comme pour charmer par mon élégance. Mes deux seins, honteusement disproportionnés, mettent en valeur ma taille étroite qui, quand je marche, se balance gracieusement. Continue alors la longue cascade de mes jambes – N’ayons pas peur de le dire- squelettiques. Et -comble de la distinction- ma haute taille se retrouve toujours accentuée par de magnifiques talons aiguilles.
Que j’aime les grandes plumes et autres dentelles ! Et, lorsque ces folles fanfreluches se transforment en plumes sur mes membres, que mon nez devient un bec, que ma peau rayonne tel un ramage immaculé, je n’ai plus rien de ce barbeau, je semble être le plus beau et admirable des oiseaux.
Vous me voyez maintenant comme je suis. Un grand et délicat animal ailé qui, déplumé, se transforme en un gigantesque et rachitique laideron.
Chroniques d'une vie
H i s t o i r e :
Je n’ai rien d’une héroïne, encore moins l’étoffe d’une meneuse de troupes. Je n’ai jamais aspiré à devenir une figure glorieuse de la guerre ou de la bataille, une déesse ayant vu le jour dans des bains de sang barbares. Pourtant me voilà, prenant parti dans un affrontement qui ne fut jamais le mien. Mais il me fallait bien réaliser ce rêve. Ce rêve d’être célèbre et admirée, reconnue et adulée, applaudie et acclamée. Ce songe ne prend pas racine dans l’envie de pouvoir ou de puissance, mais dans le désir incontrôlable de talent.
Remontons donc à l’origine !
«There was a girl, a very strange enchanted girl. They say she wandered very far… very far… Over land and seas » Nature GirlChanson d’introduction deMoulin Bleu, comédie musicale de FoamWay.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’étais pas de ces enfants mis de côté ou haïs de tous. Certes, j’étais d’une laideur et d’une monstruosité assez incroyable, mais dans la ville des hommes-poissons, il y a tellement de choses ignobles que je passais presque inaperçue. Alors, j’étais une enfant comme les autres, avec ses histoires et ses secrets, ses amis et ses ennemis.
Sachez que, sous les mers, toutes les matières enseignées aux humains sont les mêmes que celles de l’école marine. Cependant, une prime particulièrement, surtout chez les filles : la musique et plus particulièrement le chant. Chaque sirène est douée d’un don vocal inestimable, si bien que pour se détacher du lot, il faut vraiment avoir reçu un talent bien particulier. Je suppose que vous voyez clairement où je veux en venir. Et bien oui, j’ai beau être un laideron, je suis l’heureuse propriétaire d’une voix unique aux vibratos imperceptibles qui charment l’âme et font pleurer le cœur. Mais cela ne m’intéressait pas. Je n’étais qu’une enfant, incapable de remarquer à quel point je fus bénie.
C’est alors que ma mère fut mise au courant de la particularité de sa petite fille. Ne vous imaginez pas de choses horribles. Je n’ai pas été enchaînée dans une cave, forcée à chanter nuit et jour pour le bon plaisir de parents sadiques. Non, vous êtes bien loin de la réalité ! Mes parents décidèrent de faire ce que tout parents aimants auraient fait, c'est-à-dire me mettre au courant de ce talent et de tout ce qu’il pourrait m’apporter. A cet âge là, je ne rêvais que de poupées et d’histoires de princes et de princesses. J’étais bien loin de la réalité des choses. Ils avaient beau m’en parler, tout cela restait bien abstrait pour moi.
Vint donc la décision parentale de m’emmener voir le spectacle le plus en vogue de l’époque « Papà Mio ». Pour que j’aie une réelle idée de ce qui était à ma portée. Les tickets en main, ils me firent monter dans la voiture-bulle, en route vers FoamWay, là où les plus grandes « Star de Mer » brillent. Je me souviens du moment où nous nous sommes engagés sur le boulevard comme si c’était hier. Des flashs, des lumières, des couleurs pétillantes, des voix, des rires, des néons, des noms hurlés par des pancartes éblouissantes, des affiches grandes comme notre maison, des théâtres devant lesquels piétinaient des queues longues de 400 personnes.
Quelle excitation ! Quelles découvertes ! Jamais je ne fus aussi émerveillée. Il était bientôt l’heure de prendre nos places. Nous entrâmes donc dans le « Summer Garden Theater ». Je pouvais voir au plafond des lustres aux airs d’étoiles arrachées à leur voie lactée. Tout ce luxe m’impressionnait. Et secrètement me séduisait. Je fus arrachée de ma contemplation par mes parents qui par la main me dirigeaient vers le guichetier. Il déchira nos billets et nous indiqua la voie à suivre. Oh, je sentais l’adrénaline grimper dans mes veines, mon cœur battre comme si j’étais celle qui serait bientôt la soliste sous les projecteurs. Bien installés, les 3 coups sonnèrent. Il y eu deux levers de rideau ce soir là. Un pour ce spectacle qui chamboula ma vie. Un autre pour ma vie qui s’ouvrait à ce monde qui, j’en étais sure, m’étais destiné.
« Something has changed within me Something is not the same » Premiers vers deDefying Gravity, thème phare du spectacle de FoamWay,Eviled
Cours de chants, enseignement du solfège, apprentissage du piano, exercice de lecture des notes. Mes parents me donnèrent tout pour que je puisse m’exprimer par cette toute petite parcelle de moi qui était différente de celle des autres. Chaque jour était un entrainement que j’effectuais avec plaisir pour me permettre d’atteindre mon but. Il est possible d’auditionner pour un spectacle de FoamWay à 16 ans. Il me restait donc 10 ans pour obtenir un niveau vocal digne de ce nom.
Pendant ces 10 longues années, chaque nuit me voyait sur les planches. Je me rêvais, dès que je fermais les yeux, chantant le plus complexe des Solos avec une facilité enfantine et une voix à couper le souffle. Je m’espérais belle et envoutante, comme ces sirènes de la mythologie. Je m’inventais des histoires où je croulais sous les roses, envoyant des baisers dans l’air à une foule en délire. Et mon esprit, toujours, créait des scénarios qui se devaient être le reflet de mon avenir proche. Tout le monde était si sur de moi. Comment pouvais-je échouer ? Dans mon quartier, on me considérait déjà comme une petite étoile qui n’attendait qu’une signature sur un contrat pour grandir et briller de tout son éclat.
J’étais si bien préparée. D’abord de petits spectacles d’école primaire où j’obtenais les parties chantées les plus compliquées. Puis de multiples sollicitations de la part de nombreux conservatoires, même une invitation par l’Opéra de la Balguestille pour une présentation de jeunes talents de la musique. Devant moi se déroulait peu à peu le tapis flamboyant de la célébrité. Jamais je ne trébuchais, je ne faisais que sinuer parmi tous ces obstacles qui auraient pu me faire mordre la poussière. Mais rien ni personne ne pouvait m’atteindre. Mon âge avançait, mes jambes avaient beau me donner de plus en plus de panorama, je restai humble face à ces gens qui m’avaient soutenu. Je leur devais tout. Pas question d’être hautaine. Juste assez confiante pour aller défier ces « Stars de Mer » qui m’avaient semblées inaccessibles.
C’est incroyable comme la plupart de mes souvenirs sont reliés à cet endroit : FoamWay. Toutes mes espérances, tous les vœux, toute cette vie. Tout était destiné à une chose. Le moment où je foulerais les planches. Et où j’étincellerais, je flamboierais, m’incendierais, rayonnerais, brillerais, tout simplement. Je vous délivre maintenant un autre de mes grands souvenirs. Ma première audition à FoamWay. Par un haut dignitaire de l’Opéra Balguestille, j’eu la chance de poser ma candidature pour le rôle principal de la comédie musicale « Cats-fishes ». On me fit parvenir l’inchantable thème de ce spectacle une semaine auparavant. Il me fallait le maîtriser à la perfection et le faire mien. Au prix de grands efforts, je devins Grizabella, et Memory devient l’écho de ma voix et de tous mes rêves.
Je dois maintenant vous raconter l’instant qui pourrait être considéré comme une fin en soi. Un achèvement. Peut être un nouveau départ. Appelez ça comme vous voulez. Je sais seulement que quelque chose vit le jour en moi.
« Daylight I must wait for the sunrise I must think of a new life And I musn’t give in» Couplet rassemblant toutes mes émotions à cet instant,MemorydeCats-Fishes
Talons hauts, robe noire moulante, décolleté plongeant et – le plus important- maquillage. J’avais mis toutes les chances de mon coté. Et pourtant, j’étais fébrile. Assise dans cette loge du Summer Garden Theater, j’attendais avec angoisse mon moment. Le moment où mon nom sera appelé, où une dame viendra me prévenir que c’est mon tour, où mes pas me guideront inexorablement vers la scène, où je donnerais toute mon âme pour enfin réaliser mon rêve.
«Candidat N°8, à vous de jouer ! »
Ah, quelle tension que ces quelques mots. Cet étouffement puissant, cet étranglement incontrôlable, cet emprisonnement indéfinissable… De la pression, du stress. Voilà tout ce qui grimpa violemment en moi en moins d’une seconde. Le cœur serré, je me levais machinalement de mon siège. J’avançais sans vraiment y réfléchir vers les planches. A peine j’ouvrais les yeux que j’étais déjà sous les projecteurs, face à ce jury au regard désintéressé.
« Allez-y » dis-je au pianiste qui n’attendait que mon regard.
Les quelques notes de piano. Ma voix, langoureuse qui démarre. Nostalgie et mélancolie. J’ai l’émotion. Il faut garder le ton, diminuer la puissance vocale pour rester dans le sentiment. Ralentissement du tempo et puis fin du premier couplet.
[HRP : Attendez 0.40]
Je réattaque la note et enchaîne les vibratos. Regard dans le vide et voix qui tremble de tristesse. Attention à ne pas faire dans la souffrance superflue. Je m’accorde sur les violons et la flute traversière. Allez, garde l’émotion, garde l’émotion. Je me prépare au changement de thème. Dernier vers et changement !
[HRP : Attendez 1.16]
Force la voix dans les graves et sentiment d’errance dans la voix. Crescendo ! Encore, encore ! Et la voix qui éclate !
[HRP : Attendez 1.46]
Reprise du thème. Il faut que je fasse passer ma détermination dans ma voix. Donne tout ce que tu as ma grande. Chante, du mieux que tu peux. Plus d’émotion ! Accentue les syllabes fortes.
[HRP : Attendez 2.20]
Maintenant laisse l’orchestre faire son œuvre et agenouille toi sur la scène. La voix de mon duo qui arrive. Une voix angélique sans l’ombre d’un doute. Il va falloir que je m’accorde avec elle maintenant. Je reprends mon souffle. Et pousse dans les graves avant de faire vibrer puissamment mon timbre. Et maintenant, le coup d’éclat !
[HRP : Attendez 3.01]
Vibre ! Vibre encore ! Plus de force, plus de passion ! De la compassion, de la tristesse. Voilà ce que je dois faire ressentir à mon public. Cette chanson prend maintenant tout son sens sous les projecteurs. Vibrato final. Je suis à bout de souffle, j’ai donné tout ce que j’avais.
[HRP : Merci d’avoir pris la peine d’écouter toute la chanson, sinon cette scène n’a aucune utilité]
Je me relevai, encore essoufflée. Puis je portai mon regard inquiet sur un jury en pleine délibération. Je pensais avoir raté une note. Ou pire. Peut être ne voulaient ils pas d’une gamine laide comme moi pour un rôle aussi important. Tétanisée par tous ces scénarios horribles qui cheminaient dans ma tête, je restai sur la scène, tremblotante.
« On vous prend ma jolie »
Rien que le fait d’entendre la voix d’un des jurys me faisait déjà penser : « Je ne suis pas prise… Mon Dieu ! ». Ce n’est que quelque secondes après que je pris conscience du sens de ces mots. C’était fait ! J’étais une « Star de Mer ». Mon rêve était accompli.
« Don’t tell me not to live just sit and putter Life’s candy and the sun’s a ball of butter Don’t bring around a cloud to rain on my parade» Don’t rain on my parade, chanson phare de Funny Girl dont je fus la tête d’affiche pendant 15 ans
La vie était facile. Mon travail était un plaisir. Mon public était un ami. Je n’étais jamais seule, toujours bien accompagnée. J’étais une étoile parmi les étoiles. J’étais connue, j’avais un nom. Lady Lenore ! Partout sur les affiches, partout sur les lumières. J’avais tout ce que je désirais. Du moins, je le croyais.
Je découvrais peu à peu le monde tel qu’il était. Des gens avides de réussite, prêt à tout pour dominer ne serais ce qu’une personne. Les galas, les fêtes, les soirées, les rencontres. Tout cela justifiait jour après jour cette impression de malaise qui flottait partout dans l’air délétère des hautes strates de la société. Je ne suis pas meilleure que les autres, loin de là. Je me suis changée peu à peu, pour mieux me fondre dans ce monde qui était le mien. En réalité, j’étais furieuse d’avoir à changer pour ces gens. Ces ombres qui ne m’aimaient pas, qui en voulaient juste à mon talent. Il est vrai que mon talent rapportait beaucoup à cette époque. Je me laissais aller. Il fallait bien vivre. Et puis, c’était mon rêve. Pourquoi l’empêcher de me transformer.
Les jours et les nuits passèrent bien vite. 20 ans de spectacles encensés par les critiques. Mais quelque chose changea en moi. Mes trente ans approchaient. Chez les sirènes c’est une date très importante. C’est la chance d’aller vivre sur la surface. La séparation de leur nageoire. Ce fut un jour encore plus important à mes yeux. Je me suis rendu compte que je n’étais plus qui j’étais à l’époque de ma première audition. Alors, s’imposait à moi un choix encore plus douloureux qu’aux autres. Je pouvais sacrifier mon rêve et écarter cette partie noire de moi qui me dégoutait. Je pouvais vivre à la surface et recommencer une nouvelle vie, avec plus d’expérience, moins de naïveté. Ou je laissais la vie couler comme elle coulait depuis si longtemps. Choix cornélien qui pourtant n’avait qu’une seule issue. Je ne voulais pas vendre mon âme au diable.
Ainsi, sans prévenir aucun de mes managers, ni aucun de mes camarades de spectacles, je partis pour le Monde du dessus. J’avais de l’argent à n’en plus pouvoir, j’avais de quoi vivre toute une vie. Je le pris, en guise d’assurance.
Beaucoup de monde allait partir à ma recherche. Il me fallait changer de visage. Rien de plus simple. Je me souviens, alors que j’étais dans ma cabine sur le bateau m’emmenant vers l’inconnu, m’être posé devant un miroir et avec un pan de ma robe imbibé d’eau avoir enlevé toute la poudre de mon visage. Celui là même que j’avais oublié. J’étais méconnaissable et laide sans ces doux artifices, mais j’étais moi. Et ça, cela vaux tout l’or du monde.
Qui êtes-vous ?
« Il est des poisons si subtils que connaître leurs propriétés suffit à rendre malade »
Prénom : Cleynor Age : 16ans Homme/Femme/Okama : Homme surtout, et pas mal d'Okama en fait! Comment avez vous connu le forum : Google Combien d'heures vous vous connectez par jour : 1h environ Tes Mangas préférés : Full metal, Mirai Nikki, Negima et Letter Bee. Sinon Skip Beat, Ouran High School Host Club. Ton personnage préféré dans One Piece : Robin! Ce qui t'as motivé à venir : J'avais envie de tester un forum aux exigences moindres que celui où j'étais avant. Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Modo sur un forum de très haut niveau. 7moins de Rp environ Hobbys : La lecture, la drogue et le sexe! L'écriture de poésie beaucoup. Autre(s) :
Lady Lenore Personnalité
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Sujet: Re: Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.] Ven 15 Avr 2011 - 18:33
TEST RP
Je joue ici le rôle d'un Stratège à la Cour d'Angleterre du 16ème rencontrant par hasard dans les jardins du château la Reine de France. Cette dernière, légèrement dérangée, semble avoir une passion toute particulière pour mon personnage.
Échiquier de Cristal aux reflets de Conceptions du Monde ~
Je connais les plaines et les montagnes, les mers et les marécages, les forêts et les déserts. Mais il restait un terrain où je n’avais jamais mené de batailles à mort. Je l’avais souvent arpenté. Il venait seulement de révéler sa dangerosité, Face à cette femme, Pierre glacée. Échiquier Acéré
La rosée commençait tout juste à sécher sur les tiges des demoiselles florales qui m’entouraient, enveloppées de leurs plus belles parures de gouttes de pluie. Ces superbes danseuses semblaient tourner encore et encore, en faisant virevolter leurs robes roses, finement nacrées. Les discussions de ces jeunes filles étaient accompagnées du plus prodigieux des musiciens qui soufflait dans son bel instrument, soulevant les feuilles qui bruissaient en harmonie. Les criquets accordaient sans cesse leur violon, sur un La répétitif, écho de la douce mélodie qui saturait l’air.
Le vent fit tourner les pages de mon livre tout en redonnant vie au temps qui avait soudainement disparu. Mon esprit reprit alors sa place dans mon corps qui s’était abandonné aux plaisirs des sens qu’offrait cet Eden. C’était une matinée parfaite pour la lecture. Le temps était frais mais le soleil en adoucissait la sensation. La lumière faisait ressortir avec netteté les caractères d’encre sur le papier, pour le plaisir des mes yeux fatigués. La journée sera longue mais ce long moment de détente avait rendu cette idée bien plus agréable. Je me suis levé tôt ce matin pour profiter de rares heures de paix qui me sont accordées. Je m’étais donné comme objectif de me perdre dans ce dédales de haies et de buissons, fleuris ou non. Au fur et à mesure de mon avancée dans les jardins, les murmures de la Cour se taisaient, laissant place aux sons veloutés de la nature alors animée. Puis, au hasard des allées courbées, je découvris un banc de pierre, vierge d’une quelconque autre présence. Le temps avait filé bien vite, sans même que je ne m’en rende compte. Plongé dans ma lecture, il semble se taire puis s’arrêter, comme un cœur qui doucement se meurt. Mes yeux se posèrent à nouveau sur les lettres de l’ouvrage.
Les aiguilles allaient bientôt se rejoindre à leur apogée. La chaleur, captive des murs de verdure, devenait difficilement supportable.
Une rafale gelée se fit sentir, emportant alors le parfum qui planait dans ce jardin paisible:
« LES ROSES, N'ONT-PAS-D'E-PI-NEUH! JE NE VEUX PAS VOIR D'EPINES SUR CES ROSES! »
Cette voix fut comme un blizzard qui emporte tout sur son passage, un souffle mortel qui arrache les âmes à leur corps. Cela venait de l’allée située juste derrière le bosquet de roses. Curiosité me poussa alors à fureter à travers, espérant pouvoir attraper ne serais-ce qu’un instant de la terrible détentrice de ce timbre qui me captivait tant. Alors, j’entraperçu l’espace d’une seconde les folles fanfreluches blanches qui semblaient flotter telles des étoiles filantes. Puis, comme happée par les ombres, la robe de la jeune femme fut dissimulée sous une foultitude d’autres jupons, s’agitant à la manière d’une nuée de frelons. Sous le flot d’excuses et de maladresses prononcées par deux fillettes aux voix similaires qui étrangement se mêlaient et se complétaient, percèrent les paroles d’une quatrième personne. Elle semblait plus assurée et bien moins frivole. Quelques instants après cette intervention, la main de la jeune dame se dressa avec désinvolture, indiquant le Château. Les trois suivantes se dissipèrent, se fondant dans les bruits de leurs pas saccadés.
Une brise se fit sentir. Puis, comme un bateau arraché à son ancrage, elle se mit à s’éloigner de moi. Je commençais alors seul un jeu de cache-cache où j’étais le malheureux enfant qui devait trouver les autres joueurs qui s’amusaient autrement plus. Mais l’excitation s’emparait de mon cœur, et le jeu pris une toute autre dimension. Courant dans les allées en fleurs, j’apercevais par intermittence ses longs cheveux, son buste fortement serré par un corset que je ne faisais que deviner, ses escarpins immaculés qui foulaient une terre trop sale pour eux, la légère dentelle de sa robe qui laissaient apparaître de fines jambes dessinées à la perfection. Puis cette vision disparaissait derrières les feuilles des haies, avant de se montrer à nouveau, sous un autre angle. Je suivais cette forme angélique avec une attention toute particulière, comme fasciné par une beauté qui pourrait enfin égaler la mienne. Soudainement, au détour d’un chemin, elle s’effaça. Terrible absence qui ne faisait qu’empirer ma passion brulante pour cette inconnue.
J’avançais, hors d’haleine, dans les rosaces des jardins aux passages étroits et ondulés. Il fallait que je la retrouve à tout prix. Je négligeais mon essoufflement afin de tenter de me rapprocher de ce spectre fantastique. Après cette course poursuite épique, je pris enfin la décision de me poser un peu. Le sang battait dans mes veines avec une vigueur surnaturelle. Mes poumons prenaient le plus d’air possible pour me soulager au plus vite. Cela me faisait souffrir terriblement. Ma tête me tournait. Le soleil était puissant. J’avais chaud. Fatigué. Soif. Ma tête. Le sol. Mal. Mes yeux se ferment.
Quand je revins enfin à moi, je ne sais combien de temps après, j’étais toujours aussi obsédé par le fantôme de tout à l’heure. Mais j’avais perdu tout espoir de la retrouver aujourd’hui. Ma déception était telle que je me dirigeais déjà vers le château. Sans réfléchir où mes pieds me menaient, je repassais dans mon esprit les maigres indices que j’avais sur cette fille.
Soudain le sol de terre pris la forme d’un pavage ivoirien où mes pas devenaient notes. Relevant les yeux, je vis à quel point j’étais récompensé de mes efforts. L’apparition se tenait juste là, assise devant un échiquier transparent de verreries illuminées. Les rayons du soleil qui filtraient du toit de lierre rebondissaient entre les pièces alignées pour enfin mettre en beauté le visage parfait de la mystérieuse. Elle faisait rouler entre ses doigts la seule pièce digne d’elle : La Reine. Mais, contrairement aux autres pièces d’un bleu cristallin, elle était teintée d’un rouge sang brutal.
J’avançais vers la demoiselle qui semblait de plus en plus réelle quand enfin elle remarqua ma présence. Elle me lança un regard furieux, moi qui la dérangeai dans ses pensées. Ses yeux étaient comme les miens : des pierres précieuses. Ses saphirs dégageaient un halo lumineux, délice pour mes deux rubis. Puis, avec cette voix qui m’avait tant fasciné, elle me lança:
«Il n'y Eden sans Pécher Originel, ne pensez vous point ?»
Elle reposa sa Reine, maculée de son sang, telle une terrible bête vampirique.
«Trouble de la tranquillité d'un paradis aussitôt perdu. Venez donc jouer avec moi étant donné que vous endossez ce rôle. »
Cela ressemblait à tout sauf à une proposition. Cette femme semblait être habituée à donner des ordres. Je pensais pouvoir discerner la complexité de son âme rien qu’a travers ses yeux, acerbement colorés mais profonds et faits de méandres. Elle se croyait clairement supérieure à moi. Je n’allais certainement pas lui laisser ce plaisir. Une partie d’échec, je la gagne les yeux fermés.
« Je relève votre défi, belle inconnue »
Alors que je m’asseyais sur le siège en face d’elle, elle me regarda droit dans les yeux. L’idée de compétition la surexcitait. Et l’idée de perdre semblait la terrifier. Pétrie d’orgueil et de narcissisme comme je le suis, cette partie était bien plus qu’un simple jeu. J’avais ici, pour la première fois, l’impression de parier sur ma vie, sur un terrain que je connaissais pourtant par cœur. J’étais alors captif de son regard et de son avidité.
Nos armées se faisaient face. Je gardais ma main près de mon épée. J’étais bouleversé par cet incroyable personnage qui me faisait face, bien que je sois le stratège le plus talentueux du siècle.
Je n’ai aucune idée de l’histoire dans laquelle je venais d’entrer. J’étais comme Pandore, mortifié à l’idée de ce qui va bien pouvoir sortir de la boîte. Et déjà, elle faisait glisser la première pièce.
Kanashi Yukai Sergent
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Sujet: Re: Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.] Ven 15 Avr 2011 - 22:38
Jolie fiche Pour un niveau de lame d'exception, je dirais jusqu'à lame des 12 Et donc, pour le FDD, impossible pour les sirènes ^^"
Dernière édition par Kanashi Yukai le Sam 16 Avr 2011 - 17:29, édité 1 fois
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Sujet: Re: Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.] Sam 16 Avr 2011 - 17:23
FDD avec une sirène ? oO
Edit : Au même titre que les HP, un FDD, c'pas jouable désolé ^^" Sinon belle fiche =)
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Sujet: Re: Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.] Sam 16 Avr 2011 - 20:59
Je vais donc faire la demande de deux choses :
- Un éventail de combat en titane. Léger et maniable, il permet de camoufler des lames dans ses rayons. Il permet donc de pratiquer le Tessenjutsu ou l'Art de l’Éventail visant à retourner la force initiée par l'adversaire contre lui et ainsi se défendre puis pratiquer une technique d'immobilisation telle une clé de bras.
- Une Lame des 12 dont voici la description :
Scarlet (Lady Lenore) :
La légende raconte que sur l’Île des Dieux de la mer la déesse de la Nature faisait pousser dans une multitude de jardins toutes les espèces de fleurs du monde. Alors que les orchidées fleurissaient, que les tulipes croissaient et que le lierre grimpait, elle trouva bien dommage qu’une divinité de la chasse comme elle l’était cultive une nature aussi passive. Elle alla donc voir ses roses et leur ordonna de faire pousser parmi elles une arme de chasse aussi belle que puissante. C’est ainsi que naquit Scarlet, un harpon du plus écarlate des rouges. Si elle est très reconnaissable par sa longueur d’environ deux mètres quarante, on oublie souvent de parler de sa légèreté et de la finesse de sa lance, ne pouvant être maniée que par les mains délicates d’une femme. Par un simple glissement le long du manche, il est possible de faire de la tête de cette arme une lame tranchante ou bien une pointe crochetée, permettant de déchiqueter ou de littéralement « harponner » son ennemi. Si la volonté de son utilisateur est suffisante, elle peut tout couper ou déchiqueter. Cependant, le diamant semble être résistant à cette arme. Seule une bretteuse formidable pourrait accomplir cet exploit. Ainsi donc, Scarlet est une alliée fidèle lorsqu’il s’agit de bataille massive, de duel ou encore de couler un bateau.
Dernière édition par Lady Lenore le Sam 16 Avr 2011 - 21:30, édité 1 fois
Kanashi Yukai Sergent
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Sujet: Re: Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.] Sam 16 Avr 2011 - 21:11
Pour tout couper et tout déchiqueter, ça viendra avec le temps, mais validée
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Sujet: Re: Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.] Sam 16 Avr 2011 - 22:32
Validé, have fun.
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Sujet: Re: Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.]
Lady Lenore : L'Histoire d'Un Talent [ Terminé, bien évidemment ] [Deuxième Validation S.V.P.]