- Présentation du joueur IRL -
Jeska/Anima, vous me connaissez.
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom : Ramon Razor, mais on le nomme Razor Ramon, à l'occidentale.
• Surnom Celui-ci pourra être affiché sur le Wanted en cas d'absence de votre identité. Toutefois, il vous est possible de laisser le choix aux autorités. : l'homme aux 1001 voix (un peu comme Robert Hue aux présidentielles de 2002)
• Age : 31 ans
• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain, bien que certains en doutent
• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Marine, les nanas aiment les hommes en uniforme
• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : de si petites boites sont insuffisantes pour faire rentrer toute la personnalité de Razor Ramon dedans!
• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : musicien
• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : j'aimerais que le personnage soit doué pour imiter les voix des gens.
mais aussi qu'il puisse user de ses cheveux comme d'une arme un peu comme cet agent du cp9 aux tifs roses dont le nom m'échappe
Pour ce qui est du fruit j'hésite entre le Sabi² (rouille lvl2) et le Kowa² (voix lvl3)
• Rêve(s)/But(s) du personnage : atteindre le grade le plus haut et faire que toutes le femmes de la Marine portent minijupe et décolleté pigeonnant. Faire du headbang une discipline olympique.
◘ Description Physique : On reconnait Razor Ramon de loin. C'est indéniable. Non pas qu'il soit grand. Non pas qu'il soit beau. En fait, cet homme est, pour le commun des mortels, descriptible en un seul mot, voyant.
De taille moyenne, aux alentours du mètre quatre vingt, sa silhouette est reconnaissable entre mille à cause des épaulettes à pointes qu'il porte en permanence et de ses longs cheveux. En effet, sa crinière est si longue qu'on pourrait croire qu'il porte une sorte de cape vu que ça traine sur le sol.
Une fois qu'on se rapproche un peu plus, on réalise facilement pourquoi les gens qui l'ont rencontré auparavant s'en souviennent aussi bien. Son visage ainsi que tout le reste de son corps sont enduits d'une fine pellicule de maquillage blanc. Ce qui, il faut bien l'avouer n'est pas banal, hormis chez les mimes. Seulement, en plus il avait les lèvres couvertes d'un gloss violet et soignait le pourtour de ses yeux avec du mascara de la même couleur. En fait, il était à la limite de l’effrayant. Un front large, des sourcils broussailleux et un nez un peu plus long et pointu que la moyenne finissaient de dessiner un visage pour le moins atypique.
Son corps légèrement maigre laissait ressortir les angles du peu de musculature qu'il avait. Ayant la fâcheuse habitude de se balader torse nu, c'était une chose qu'on voyait facilement. Avec le tatouage rouge vif "Skeleton" sur sa poitrine bien entendu. Sa tenue vestimentaire était une part intégrante de son personnage. J'ai déjà abordé les épaulettes bleues à pointes. Mais je n'ai pas abordé les bracelets de force rouges à pointes. Et encore moins les jambières blanches à... motifs noirs (je parie que certains s'attendaient à des pointes!). Le reste de sa tenue étant constitué d'un pantalon de cuir violet et d'une paire de chaussure coquées rouges. Quelque soit la circonstance ou le temps, Razor Ramon portait toujours fièrement sa tenue, d'une certaines façon, il doit avoir une sensibilité au froid plus faible que les autres.
Mais on ne se souvient pas que de Razor Ramon pour son maquillage ou sa panoplie sortie d'un Mad Max. En fait, ce qui a le plus marqué (ou traumatisé) les gens qui ont eu l'immense privilège de le connaitre, ce sont ses attitudes. Pour mette une image sur le phénomène, il faut s'imaginer un écureuil qui aurait bu un litre de café. Agité en permanence de tics nerveux et faisant du headbang sans aucune musique il passe allègrement pour le fou qu'il est auprès des gens. Cependant, ce n'est pas tout. Son visage était extrêmement expressif au point qu'il est capable de faire des tronches impossibles pour le commun des mortels. Ce qui est des plus déstabilisant pour ses interlocuteurs. Pour finir, sa voix, un peu nasillarde et rauque à la fois, elle serait bien moins pénible s'il ne se sentait pas obligé de crier pour un oui ou pour un non.
◘ Caractère & morale : Saviez vous que dans ce monde il y a 99% de femmes insatisfaites de leur vie sexuelle? 99% de femmes qui n'ont pas connu la joie de partager une nuit de folie avec Razor Ramon! Ce genre de phrase, qu'il pourrait tout à fait dire, est assez symptomatique de l'état d'esprit de notre héros gothique. Le musicien est obsédé par une seule chose. Les nanas. Les jolies, évidemment, sinon ce n'est pas aussi drôle. Il aime les filles au point d'en perdre la raison, enfin, le peu de raison qu'il a.
Mais ce n'est pas tout. Rasor Ramon s'aime. Oui, il s'aime même beaucoup. Trop diraient les mauvaises langues. Cependant, il est vrai que les élans de narcissisme étaient plus que fréquents. Lui qui n'hésitait pas à s'auto-proclamer huitième merveille du monde, ou meilleur coup de la Marine et autres plus grand guitariste de sa génération suscitait la jalousie de ceux qui étaient moins talentueux que lui. Mais aussi, le plus souvent d'ailleurs, des fous rires. Il faut dire qu'il n'était pas brillant, ni discret, et encore moins aussi bon qu'il voulait bien le dire. Bref, il était quelqu'un de normal qui n'arrêtait pas de crier à qui voulait bien l'entendre qu'il n'était pas si ordinaire que ça.
Mais pour tout dire, ordinaire, il ne l'était assurément pas. Pour s'en rendre compte, il suffisait d'être une jeune et jolie femme en détresse. C'est seulement dans ce cas qu'on pouvait voir le vrai potentiel de notre cher métalleux de service. Dans ces cas là, il se révélait incroyablement rusé et habile. Une implacable machine à faire régner l'Ordre et la Justice. Ou du moins sa version de la chose. Comme il le dit si bien :
"La justice c'est féminin, si t'es un vrai mec, tu dois pouvoir te débrouiller seul. Si t'es une meuf, t'as juste besoin d'un mec pour te sauver." Pour Razor Ramon la Justice c'était juste un bon moyen de serrer les gonzesses en profitant (abusant) de la reconnaissance de la jouvencelle une fois sortie des griffes du vilain-méchant-pas-beau. Pour faire simple tous les choix de Razon Ramon sont fait dans l'optique de serrer une gonzesse. Il s'est mis au Métal pour profiter des groupies dans sa loge. Il profite allègrement du prestige de l'uniforme sur la première jolie demoiselle venue. Il ne pense qu'à ça. Ne parle que de ça. Et plus tristement, ne vit que pour ça.
D'ailleurs, sa technique de drague est à l'image de cet homme. Directe, limite vulgaire, un poil irrespectueuse. Mais jamais il n'ira forcer une femme. C'est sa plus grande faiblesse. Il ne peut pas s'attaquer à une jolie demoiselle.
◘ Histoire : La naissance de Razor Ramon se passa comme toutes les venues au monde. Sans vouloir forcement chercher à décrire en détail comment se passe un accouchement, ce qu'on peut dire c'est que notre cher ami est venu au monde de la façon la plus naturelle et commune qui soit. Ses parents étaient des nobles du Royaume de Goa. Son père, William de Kervern s'occupait de gérer une confiserie. Quant à sa mère, elle aidait son époux. En effet, malgré que ses parents soient de haute extraction, ils faisaient partie de ce qu'on pourrait appeler la petite noblesse. Les richesses familiales et les placements mobiliers ne suffisaient pas à faire vivre les De Kervern. Il leur avait donc fallu se lancer dans une activité "commune" ce qui était une honte pour des nobles. En effet, il est plus ou moins convenu que la bourgeoisie ne travaille pas. Et donc la famille de Razor Ramon était vue comme la lie de la noblesse du Royaume de Goa.
Notre héros qui répondait au doux nom de Gonzague a cette époque était un enfant tout ce qu'il y a de plus normal. Malheureusement, les autres enfants, cruels petits êtres, furent assez vite en état de comprendre la détresse dans laquelle se trouvait la famille de notre héros. Assez vite, il devint le souffre douleur de ses camarades de jeu. Il était bien trop candide pour comprendre ce qui lui arrivait, et trop docile pour oser se rebeller. Mais tout cessa lorsqu'il commença à avoir douze ans. Une croissance précoce et une exaspération, somme toute assez assez logique, d'être maltraité par les autres le sauva. A cette époque, il était une sorte de pré-ado difficile, limite violent. Sauf envers ses parents qu'il affectionnait par dessus tout. Il faut dire qu'avoir un papa qui vous gave de friandises et une maman-poule c'est plutôt cool. Petit à petit, il se destinait à reprendre la fabrique familiale. De plus en plus souvent il venait aider son père à la confiserie. Bref, tout se passait pour le mieux. Sauf un jour terrible. Pour une cause encore inconnue, Gonzague tomba dans une cuve de colorant alimentaire et sa peau fut intégralement changée à jamais. Il était devenu plus blanc que blanc.
Malgré le handicap social que cet incident provoqua, le jeune garçon resta un enfant modèle. Apprenant la musique classique comme tout rejeton de bonne famille. Il jouait même du violon à cette époque. Certes, il était mal vu, mais au fond, ça avait toujours été un peu le cas. C'est alors qu'arriva un second évènement marquant dans la vie de Razor Ramon. Il se rendit compte que les filles n'étaient plus tout à fait comme les garçons et que ça l'attirait fortement. Il avait quatorze ans et il passait son temps à courir après tout ce qui était jeune, féminin et agréable à l’œil. Malheureusement, ce n'était pas vraiment son cas à lui. L'incident de la confiserie l'avait rendu aussi populaire auprès de la gente féminine que pouvait l'être l'herpès ou l'acné. Bref, il se mangeait des vents. Mais il ne désespérait pas. Ce ne fut que deux ans plus tard lorsqu'il découvrit l'émoi qu'avait provoqué sur son passage un certain Soul King qu'il comprit comment il devait procéder. Jusqu'alors, il avait toujours considéré que son handicap l’empêchait de se serrer des gonzesses. Mais cet homme, Brooks, c'était un squelette. Un tas d'os qui jouait de la musique et qui chantait. Il n'y avait pas plus tue l'amour qu'un macchabée. Et pourtant les femmes en étaient folles! C'était décidé. A partir de ce jour, lui aussi allait être sur scène et chanter.
Malheureusement sa formation classique n'attirait pas les filles qu'il voulait. Il se retrouvait à gratter sa guitare sèche pour un public de vieux. Pas très excitant. Il comprit alors qu'il devait faire ce qui n'avait jamais été fait. Il devait être plus extrême que les autres. Le rock commençait à pointer le bout de son nez dans ce monde et déchainait les passions. Lui allait être encore plus fort. Grâce à l'argent de ses parents il se fit faire une guitare spéciale qui produisait un son plus puissant. Il se laissa pousser les cheveux et entreprit de créer son mouvement rock à lui. Le métal! C'est aussi à cette période qu'il se choisit un nom de scène. Razor Ramon. Tout était prêt pour qu'il réalise enfin son rêve. Faire couler la sueur à flots pour les gars et la cyprine pour les nénettes. Seulement, il savait pertinemment que son nouveau style de musique choquerait trop les convenances. Alors pour s'assurer du succès de son art, il se mit à faire ses premiers shows dans le milieu underground du Grey Terminal. Bien plus vite que prévu, ce son nouveau et impertinent devint à la mode. La jeunesse dorée ne tarda pas à venir s'encanailler à ses concerts et enfin, il put profiter de jeune groupies dans sa loge.
Pour notre héros, l'argent n'était pas un souci, en effet, finalement l'affaire de ses parents avait plus que bien prospéré. Au point que maintenant les Nobles parmi les plus influentes se renseignaient au sujet de leur fils unique. Il allait sur ses dix-huit ans, et malgré son style hors normes, il était un des meilleurs partis du Royaume de Goa. Et donc, ce qui devait arriver arriva. Un mariage fut arrangé avec une fille de bonne famille. Razor Ramon redevint alors Gonzague. Il faut savoir que ses parents l'avaient toujours soutenu et l'avaient toujours laissé vivre sa vie comme il le souhaitait. Il se sentait très mal à l'idée de les décevoir. Il accepta donc la mort dans l'âme. Il épousa alors une femme qu'il ne connaissait que de nom. Cynthia Linderblum. En fait, il appréhendait terriblement ce mariage. Et si sa future femme était chiante, voire pire, moche? Mais son amour pour ses parents prit le dessus, et il alla devant l'autel donner ses rêves en sacrifice.
Et c'est alors qu'elle arriva. Lui, pour une fois bien habillé dans un costume noir de grand couturier, eut l'impression qu'un ange venait de descendre du paradis. Il en avait le souffle coupé. Elle était si belle. Et elle allait devenir sa femme. La sienne. Rien que pour lui. C'était clairement le plus beau jour de sa vie. Chaque seconde était enrobée du miel le plus fin. Il était sur un nuage. Le bonheur l'enivrait. Aussi incroyable que ça puisse paraître, la cérémonie, le repas et le bal qui s'en suivit passèrent à une vitesse cosmiquement hallucinante. Il se retrouvait alors seul, dans l'intimité de sa chambre, avec son épouse sans avoir réellement réalisé que la journée s'était passée. Ce ne fut qu'une fois que leur mariage fut consommé que les deux époux eurent une vraie conversation. Et comment dire, c'était assez étrange pour notre cher héros. Sa femme ne l'aimait pas, et lui, même si il était attiré par elle physiquement, ne pouvait pas dire qu'il éprouvait de tels sentiments envers elle. D'un commun accord ils décidèrent d'apprendre à s'apprécier.
Les deux ans qui suivirent virent la naissance de leur premier enfant et aussi de leur amour. Cependant, une vie de noble ne suffisait pas à Gonzague. Le gout de la scène, l'envie de jouer et de communier avec son public lui manquait. Il sentait au fond de lui se creuser une sorte de vide. Voyant son époux dépérir, Cynthia et lui eurent de nouveau une discussion. Aimante, sa moitié comprit la source du mal qui rongeait son cher et tendre. Et elle accepta qu'il remonte sur scène et tout ce que ça impliquait. Deux ans plus tard, il formaient une joyeuse petite famille, leur premier Erwan et leur seconde, Lily se portaient à merveille. Tout allait bien. Notre héros était Gonzague de Kervern le jour et Razor Ramon la nuit. Il jonglait à merveille entre ses deux identités aidé par sa ravissante femme.
Malheureusement, le bonheur fut de courte durée. Un soir, en fin de concert, alors qu'il pensait signer des autographes à des groupies, il venait malheureusement de parafer un certificat d'engagement pour la Marine. Une maladresse qui l'éloignât de ceux qu'il aimait. Il avait juste vingt trois ans quand il fut enlevé aux siens et à son bonheur. Cependant, très vite, il réussi à faire contre mauvaise fortune bon gré. La Marine serait son nouveau public et, profitant des aléas de ses missions, il pourrait agrandir son nombre de fans. Seulement, la chose était beaucoup plus facile à dire qu'a faire. Oisif jusqu'alors, Rzaor Ramon n'était pas bâti pour encaisser la vie de soldat. Les entrainements, le niveau de vie. Tout son nouvel environnement lui était hostile. Il lui fallut de longues années avant de grimper jusqu'au grade de (à vous de voir). Toutefois, aussi extravagant qu'il puisse être, Rzaor Ramon se montrait extrêmement peu loquace sur sa vie d'avant la Marine. Même si, dès qu'il avait une permission, il courrait rejoindre sa femme et ses enfants, il n'en parlait jamais à ses collègues. Comme quoi, on peut être un métalleux pervers et vulgaire tout en restant pudique.
Sujet: Razor Ramon the rated R superstar! (faut le dire en roulant les "r" sinon ça le fait moins) (finie) 
