Twix - Révolutionnaire [Finie et bâclée !]

Je ne suis qu'un individu parmi tant d'autres, d'une stature moyenne, une tête des plus anodines, rien de particulier a signaler si ce n'est une préférence pour les tenues larges et autres vêtements ayant pour but de masquer mon visage aux yeux de ce monde. Ce style vestimentaire convient parfaitement à ma démarche et à mon comportement en général, la discrétion est la clef de mon caractère et l'extravagance ne fait donc pas partie de mon vocabulaire, bien qu'on puisse me comparer a ces barbares de rôdeurs, je n'en reste pas moins un civil qui cherche a éviter les affrontements inutiles et ce bien que je sois généralement armé d'un arc de bonne fortune ainsi que d'un carquois de cuir et d'une dague qui me sert plus d’ustensile de cuisine allez savoir pour quoi. Comme dit plus tôt, ma discrétion me pousse à profiter de l'ombre de la nuit pour agir, assassin ? Non ce n'est pas le mot, je suis juste un individu qui préfère la nuit au jour. Et ayant la flemme de me narrer plus longuement, je me contenterais de ça.

Un caractère des plus simple, bien qu'il soit difficile de définir un caractère comme simpliste, fin bon, bref. Comme dit, je n'aime pas me faire remarquer pour rien, faire le clown ce n'est pas dans mes cordes, être grincheux non plus, et encore moins être cet individu qui se tait tout le temps, j'ai juste une énorme flemme de parler ou de m'illustrer comme animal de foire. Je préfère sculpter du bois assis sur un arbre sectionner à son tronc en sifflotant des airs sans mélodie. Je suis des plus maladroits quand il s'agit de se comporter en société, je bafouille souvent, et j'emplois des termes qui n'ont souvent pas lieux d'être. Je n'y suis pas à mon aise, voilà tout, ceci dit, ça ne m'empêche de comprendre les personnes de mon espèce ou encore d'une autre espèce mais bon, leurs compagnies m'indiffèrent, donc en résumé, pas un grand bavard, pas forcément envi de l'être, en revanche, je suis assez impatient dans certains cas.

Qu'y a t'il d'intéressant dans mon passé ? Ma naissance ? Boarf, c'pas comme si c'était vraiment utile. Mes études ? Sans plus. Mes parents ? Comme d'autres. Mes amis ? Bof, en fait je trouve pas grand chose à vous conter. A dire vrai je trouve rien, mais bon, va falloir que je me force à le faire, disons que la période de ma vie qui vous intéresserait se trouverait à quelques mois de cet instant, lorsque je me trouvais sur un bateau dans l'East Blue, pourquoi un bateau alors que j'évite le plus souvent possible la communauté ? Eh bien parce que j'avais besoin d'un objet qui se trouvait uniquement sur cette île, plutôt un îlot en fait, peu connu par les citoyens lambda. Ce que j'y cherchais ; un bonbon très rare ! Mêlant autant de parfum que de sensation, ce bonbon est la plus grande invention du monde ! Avec sa forme si particulière en plus, ce confiseur était un véritable artiste. Ou alors il avait fait preuve d'une chance insoupçonnable, mais qu'importe, l'art valait bien le déplacement. Sans compter que je voyageais gratuitement, enfin gratuitement, c'est vite dit. J'avais juste usurpé l'identité d'un nouvel arrivant, enfin c'est tout une histoire que je ne souhaite pas raconter. Le bout de terre que je souhaitais rejoindre n'était qu'a quelques lieux de là, avec une courant aussi favorable j'y serais en quelques minutes donc en attendant, je me contentais de regarder au loin, balayer du regard l'horizon, la mer, le ciel, les oiseaux, les poissons, enfin pour ce que ça avait de poisson tout en vérifiant l'état de mon arc. Je ne pensais pas en avoir besoin, mais sait-on jamais comme on le dit si souvent.

Le morceau de terre s'approchait du navire, dans la réalité ce serait plutôt l'inverse, mais la particularité est que cet îlot n'en a que l'apparence, il navigue comme un radeau se déplaçant au gré du courant bien que ce ne soit pas le cas, ce marchand possède un itinéraire très précis, ça lui permet une certaine popularité et parfois des clients fidèles. Bien que ça n'arrive que rarement, les mers sont dangereuses de nos jours, il y a de l'eau partout, si si je vous assure, de l'eau sur une grande partie du globe. Une fois à portée de brasse du point de rendez vous, je tirais ma révérence en toute discrétion empruntant quelques pièces au maître des lieux afin de m’offrir un de ces mets des plus raffinés. Je ne suis qu'homme en quête de succulent plaisir, n'y voyez pas là le moindre mal dans ce vole, si encore on peut appeler ça vole, car d'un certains point de vue, on peut considérer ça comme un paiement pour mon travail sur ce navire, ni plus, ni moins. Enfin bon, voilà, au bout de plusieurs brasses, mon corps triompha de cet eau salé, fortement agréable pour la cavité buccale, je déteste ce goût quand je pense que certaines personnes peuvent en boire sans mal, ça m'effraie, enfin bon passons. Sur ce morceau de terre se trouvait une cabine faite de bois, c'était suffisamment intriguant pour que je pense ouvrir cette porte, ce que je fis sans mal. Son ouverture me laissa percevoir un escalier qui descendais dans les profondeurs de l'eau, une indication était posée sur les planches d'en face : "Descendez, sans respirer", sans chercher à comprendre je refermais la porte et attendais sur un cailloux, que faire ? Essayer ? Au pire je pourrais toujours remonter ? Mais si quelque chose me tirait vers le bas ? Boarf allez, j'y vais, on verra bien sur le moment. Ce moment décisif arriva, ma tête allait franchir le seuil qui séparait le monde gazeux du monde liquide. Après une grande inspiration je fis un pas en avant en priant intérieurement, mais étonnamment. Je respirais toujours, une bulle d'air avait englober mon corps, on aurait dit une bulle de protection, c'était assez fun, mais bon, je vous évite le passage où je m'amuse pendant plusieurs minutes pour tester en partie la résistance de cette couche transparente.

Plus bas se trouvait une longue file d'attente, je fis mine de rejoindre une connaissance passant outre les réflexions de chacun, c'était en envisageant le fait qu'une personne irritable puisse se mettre a porter le poing sur mon visage, bizarrement la bulle qui m'enveloppait n'était plus, a dire vrai, il n'y en avait sur aucun d'eux, ce n'est qu'après avoir vu le haut de la pièce que je constatais une espèce de sphère plutôt large. C'était surement dut à ça cette absence de bulle, m'enfin j'allais pas rester au sol en me laissant insulter de la sorte, tant qu'à faire autant monter la tension du lieu. Je ripostais simplement mais tout en ratant mon coup pour frapper une personne de dos, je lui expliquais que c'était la faute de ce loubard qui venait de me percuter et les deux individus étant aussi irritable l'un que l'autre, ils se mirent à se cogner comme des enfants ce qui déboucha sur un très joli foutoir. Une lourde main se posa sur mon épaule, elle appartenait à un homme poisson portant en son dos une lourde épée...

Une longue discussion s'en suivit, il me proposa de rejoindre les rangs révolutionnaires après qu'il m'ait posé tout un tas de questions, voici où j'en suis aujourd'hui, un archer vagabondiste au service des révolutionnaires. Et avec un bonbon super bon !