[Feuille de personnage] • Renommée: 0 • Wanted: 0 • Grade dans la Marine: /
Sujet: Maboroshi Kaito [Terminé] Mer 13 Juil 2011 - 0:15
- Présentation du joueur IRL -
Prénom : Nicolas Age : 18 ans Homme/Femme/Okama : Homme Comment avez vous connu le forum : En se promenant sur google, je cherchais un forum pour rp. Combien d'heures vous vous connectez par jour : Dépend des jours, mais je pense 1 à 2 heures au minimum Tes Mangas préférés : Je dirai quasiment tous les manga & manhwa avec un background et des personnages intéressants, un de mes préférés reste The Breaker Ton personnage préféré dans One Piece : Luffy Ce qui t'as motivé à venir : Première fois que je Rp sur le thème de One piece Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Peu nombreuses, mais principalement basée sur des Rps dans le monde de Naruto Hobbys : Golf, et Hockey sur glace
- Présentation du personnage -
• Nom & Prénom : Maboroshi Raito. • Surnom (facultatif) : Le Pantin. • Age : 35 ans. • Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain. • Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Pirate. • Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Obéissant. • Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : Musicien. • Pouvoir demandé Fruit du démon(j'attends de connaître le niveau pour me décider). • Rêve(s)/But(s) du personnage : Être la marionnette du prochain seigneur des pirates.
◘ Description Physique : [Minimum 5 lignes]
Imaginez un pantin, une de ces œuvres d’arts pour excentrique. Raito ressemble à une de ces marionnettes désarticulées qui vous fascinent autant qu’elles vous effraient. Une grande taille, des membres d’une telle longueur qu’on croirait qu’ils sont retenus pas des fils imaginaires. Une souplesse des articulations à vous faire réfléchir si la personne en face de vous ne sort pas d’un mauvais film d’horreur. Mais plus que l’apparence ce sont les habitudes et la façon de se déplacer qui surprennent. Au moindre mouvement ses articulations émettent un craquement sinistre, en plus de la façon qu’il a de marcher les bras le long du corps et la tête penchant sur le côté. Son apparence frêle, voire même maladive, effraie. Il a des mouvements saccadés qui accentuent cet effet de marionnette et tendent aussi à le rendre bizarre aux yeux des autres gens. Sa couleur de peau n’aurait rien à enlever à un vampire, il faut dire qu’il ne s’habille exclusivement que de longs vêtements en cuir sombre, lui voilant l’intégralité de son corps, si l’on rajoute les gants blancs, il ressemble à un excentrique gothique. Sans parler de ce chapeau qu'il porte assez régulièrement, un de ces chapeaux immense, tout en cuir et qui rajoutent un côté mystérieux. Il se promène en permanence avec une guitare au look gothique.
Spoiler:
D’où le coté effrayant, cependant son visage est parfaitement lisse, aux contours bien dessinés, presque trop parfaits, et totalement inexpressif. Ses yeux sont aussi noirs que l’ébène, ils s’éclairent parfois d’une lueur d’intérêt ou d’une lueur sanglante. Ses yeux s’accordent à ses cheveux, d’un noir parfait, sur lesquels aucun reflet ne s’attache. Maniaque au point de vérifier ses habits afin qu’ils soient immaculés, il passe sans cesse son temps à réajuster ses gants blancs, qui parmi sa panoplie et son apparence, vienne ajouter une touche de morbide, il n’enlève jamais ses gants et les changent dès qu’ils sont tachés.
◘ Caractère & morale : [Minimum 5 lignes]
Si vous rencontriez un jour, un gentil petit pantin, comment le décririez vous ? Surement avec un caractère conciliant, et sans grande considération pour sa personne. Raito correspond à cette description, mais à la puissance cent, mais avec quelques nuances. Il n’existe que pour deux choses, son maître et la musique. Le premier est pour lui l’unique sens à sa vie, rien d’autre n’existe, rien d’autre n’a d’importance. Il exécute le moindre des désirs de son maître, sans questions voire même sans réflexions sur ce qu’il doit accomplir. Ainsi les autres n’ont alors aucune autre importance et il les classe en deux catégories. Ceux que le maître aime, ceux que le maître déteste. Il est alors automatiquement ami avec ces premiers, et tue les seconds. Quand à ceux que le maître ne connaît pas, ils ne sont que des façons d’apprendre de nouvelles choses. Cependant si par malheur quelqu’un n’aime pas sa musique, alors généralement il meurt. Il aime tout ce qui porte un intérêt quelconque, où tout ce qui est en rapport avec la musique. Il n’a aucune morale, la mort n’est pour lui qu’une fin, et tuer quelqu’un qu’un passe temps comme un autre. Il n’a peur que de perdre son maître ou de lui déplaire. Pour tout le reste sa mentalité équivaut à celle d’un enfant de dix ans, il est émerveillé par tout ce qu’il voit, et même s’il est cultivé, il n’est que peu intelligent. Son plus grand atout est une mémoire prodigieuse, retenant chaque détail de chaque scène, se rappelant de n’importe quel passage de n’importe quel livre. Il est assez renfermé sur lui-même et ne parle que peu aux personnes qu’il ne connaît pas ce qui est son principal défaut, il ne doit dire que quelques mots par jour, et en général uniquement s’il y est obligé. Il est calme et prend son temps dans chacun de ses mouvements, cependant sa personnalité change du tout au tout quand il joue de la musique, il devient alors un boute-en-train, chantant et divertissant tout son entourage. Il aime tous les genres de musiques et a un certain talent pour jouer la musique la plus adaptée à la situation.
◘ Histoire :
« Pinocchio rêvait de devenir un petit garçon, petit garçon je rêvais de devenir un pantin… »
Maboroshi Raito
Le corps humain est une machine :
La naissance eut lieu quelque part sur East blue, dans un village qui ne se traduit plus que par de vagues souvenirs, par quelques images d’un passé qui n’est plus, et de scènes qui le hantent encore aujourd’hui. A sa naissance, rien de prévoyait la suite des événements, le bébé semblait beau pour ses parents, le village se réjouissait et les festivités battaient leur plein dans ce petit village côtier. Raito grandit tranquillement, passionné de lectures et de sciences, il ne sortait jamais de chez lui, au désespoir de ses parents qui le voyaient s’isoler un peu plus à chaque livre qu’il lisait. Cependant ils avaient voulu encourager leur garçon dans ce qu’il aimait, ils continuèrent de lui fournir des livres, et quand celui-ci commença à demander des livres sur des thèmes spéciaux, ils acceptèrent. Ainsi les livres changèrent de thème, passant de fantaisie à de l’astronomie, les jours se ressemblant. Jusqu’à ce qu’en échange de nouvelles lectures, ses parents exigeaient qu’il sorte et se fasse des amis. Il se força donc à aller voir ces autres enfants, qu’il n’aimait pas, qui étaient effrayés par son teint blafard et sa façon de s’exprimer, bien trop adulte pour un petit enfant.
Puis chose classique en cette époque, sa mère tomba malade, et sans que cela n’affecte le petit garçon, cela suscita un nouvel intérêt pour lui. Il commença par se demander pourquoi le corps de sa maman ne fonctionnait plus comme il le fallait. Alors il chercha dans les livres qu’il avait lus, tout ce qui traitait du corps humain. Il trouva des citations disant que le corps humain était comme une machine. Petit enfant qu’il était il conclut que si sa maman était malade c’était donc qu’une pièce ne fonctionnait pas bien. Il étudia alors les symptômes de sa maman, les notant soigneusement au fil des jours sur un carnet qui ne le quittait plus. Il alla alors chez le médecin du village, emprunter des livres que celui-ci lui donna gentiment. Il lit alors plusieurs fois les livres, jusqu’à les connaître par cœur. Puis, le soir d’un de ses anniversaires, il décida de passer à l’action.
Son père était absent, et l’état de sa mère ne faisait qu’empirer. Il prit alors les symptômes qui revenaient le plus souvent en ouvrant son carnet et commença alors par traiter la toux, il prit un des couteaux de cuisine et commença son œuvre. Puis il traita les problèmes de digestion, et finit par le problème du rythme cardiaque. Quand son père rentra, la scène semblait irréelle, son fils pencha au dessus du lit de sa femme, dans une mare de sang qui témoignait de l’atrocité de la scène. Raito entendit alors son père, il se tourna et dit de sa petite voix :
« Maman ne va pas bien, trop de pièces ne fonctionnent plus… »
Ne sachant comment réagir, son père le prit par le bras et l’enferma dans la salle de bain. Raito resta longtemps dans cette pièce uniquement équipée d’un lavabo et d’un miroir. Il s’aperçut alors dans la glace, et dans les premiers temps, la vue de son corps et de ses vêtements maculés de sang ne le gêna pas, mais rapidement il devint obsédé par cette couleur et se déshabilla totalement, frottant désespérément ses vêtements afin de faire partir ce rouge qui n’était que trop vif, qui semblait agresser ses yeux. Pendant les heures qu’il passa à essayer d’enlever inlassablement les taches de sang, il se jura de ne jamais devenir médecin, que le corps humain n’était pas une machine. Il se dit que l’auteur de ce livre ne devait pas être très malin, cependant il n’eut pas conscience d’avoir tué sa mère, il n’y a jamais prêté attention et elle n’a été pour lui qu’une personne qui disparait en arrière plan.
Quand son père rouvrit la porte, bien des heures plus tard, il trouva son fils nu, frottant inlassablement ses vêtements dans le lavabo. Il se sortit de force de la salle de bain, et la seule chose dont le garçon se souvint, fut les premiers coups de son père. Sortant de sa fixation sur la propreté de ses vêtements, la douleur lui raviva l’esprit, et pour lui le fit revivre. Ainsi bien que quand la douleur fut trop forte, et que son corps céda, il tomba dans les pommes un sourire aux lèvres. Après cet épisode, son père n’eut pas le courage de dénoncer le petit garçon et dénonça un criminel, ainsi le village se mit à la recherche de ce prétendu criminel, sans aucun résultat. Le père sombra dans l’alcool, et devint de plus en plus violent surement à cause de ce dégoût pour son fils. Il commença à battre le petit, et à se montrer délibérément méchant, traitant l’enfant comme un animal de compagnie, ne lui laissant comme seule distraction que la lecture d’un petit poème pour enfant.
‘Quand mon maître va par ici, Gentil pantin que je suis, Quand mon maître va par là, Gentil pantin que voilà, Quand ton maître à faim, Le pantin prépare un festin, Quand le maître veut, Le pantin donne, Ce n’est pas pour rien, Que je suis un gentil pantin’
Cette comptine prit alors la place centrale de son existence, son unique leitmotiv, sa seule façon de penser. Ainsi au fil du temps, le petit garçon s’effaça et le gentil pantin prit place. Alors quand le maître le frappait, le pantin souriait, quand le maître demandait, le pantin donnait. Cependant le début de la guerre, mis fin à cette comptine, son père partit, sans jamais revenir, et Raito sombra dans une démence absolue, à quoi bon être un gentil pantin, sans avoir un maître ? Il n’eut qu’un réflexe, s’enfuir de la maison et il courut en s’éloignant du village, sans jamais s’arrêter jusqu’à renverser un vieil homme qui passait par là…
Tu es mon nouveau maître :
Le petit garçon tomba à la renverse, emmenant avec lui un vieil homme se promenant avec une guitare et un violon. Le vieux se releva et d’un geste naturel prit son violon et se mit à jouer une suite de quelques notes que le petit garçon identifia comme une gamme, pour avoir lu des livres qui traitaient de musique. Quand il vit la tête de Raito, le vieil homme décida de le prendre avec lui, et de le prendre sous son aile. Cependant le petit garçon était méfiant et ne se laissait approcher du vieil homme que lorsque celui-ci jouait de la musique. Alors un jour il donna au petit garçon sa guitare, et une révélation apparu à Raito, cet homme était son nouveau maître, et il lui donnait la guitare pour qu’il joue de la musique aussi bien que lui. Dès lors le petit garçon ne prit pas une seule pause tant qu’il ne sut pas jouer parfaitement de la guitare, et le vieil homme tomba en affection devant tant de ténacité et de talent musicaux. Ainsi, le petit garçon mémorisa toutes les partitions du vieil homme, et il ne se passait pas une journée sans que les pantin et son maître ne jouent ensemble.
Cet homme vivait seul avec ses deux filles, il était infirme et ne pouvait donc pas aller se battre à la guerre. Il accueillit Raito comme si celui-ci était une partie intégrante de sa famille, il grondait même ses filles quand celles-ci se plaignaient de l’aspect du nouveau venu qui les effrayait. Ainsi Raito ne fut jamais proche de ces deux filles, il ne les voyait même pas et passait ses journées à suivre le vieil homme pour se rendre utile, et celui-ci se prenait volontiers le rôle de professeur et apprenait à Raito ce qu’il lui faudrait pour survivre dans ce monde. Celui-ci écoutait les conseils mais ne voyait pas leur utilité, il allait rester ici pour toujours à servir le vieil homme et à jouer de la musique, pourquoi se préoccuper d’un futur qui n’existerait jamais. Aux côtés du vieil homme il apprit à se servir de plusieurs instruments, mais resta sans nul doute plus doué à la guitare. Le vieil homme était tellement conciliant qu’il ne critiquait jamais les manies de son protégé, ainsi celui-ci s’enfonça de plus en plus dans sa manie, obsédé par la propreté, passant alors plusieurs heures par jour à nettoyer la maison, jusque dans les recoins les plus inaccessibles.
Cependant, le vieil homme avait raison, un jour il mourut et les filles rejetèrent la faute sur Raito. Celui-ci s’en moquait et passait ses journées à jouer de la guitare sur la tombe du vieil homme, s’endormant parfois au pied de la petite croix qui avait été planté par le jeune adolescent. Un jour, il entendit les filles dirent du mal du vieil homme, et Raito entra dans une fureur noire. Il attendit la nuit et en chantonnant une petite comptine, il tua les deux filles dans leur sommeil.
‘Le pantin est passé par ici, Il a tué celle-ci, Le pantin est passé par là, Il a tué celle là, Les langues de vipères, Maintenant vont se taire’
Il fut aussitôt chassé du village, et alors jeune adolescent, eut les soldats qui le poursuivirent. Les journées étaient toutes semblables, il passait son temps à se cacher, à se fondre dans l'environnement, et parfois à se battre. Il y eut de rares fois où les soldats le rattrapèrent et il dut se battre, sortant des combats plus blessé que gagnant, et toujours sans maître.
[HRP] La fin est baclée , et en espérant que le personnage ne soit pas trop "space" ^^ [HRP]
Dernière édition par Maboroshi Raito le Ven 15 Juil 2011 - 14:10, édité 4 fois
Maboroshi Raito Nouveau
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A force de fuir, Raito n’avait plus aucune notion du temps, et ne savait pas combien de temps s’écoulait depuis que son ancien maître était mort. Rien que le fait de penser à son ancien maître raviva le manque qui le brûlait, et il agita nerveusement la tête de gauche à droite, faisant craquer ses cervicales. Puis presque aussitôt il entendit du bruit, il se jeta dans le buisson le plus proche, sans aucun regard pour la source du bruit. En effet il avait déjà lu que les regards s’attiraient, et il ne voulait pas se faire repérer. Il attendit, immobile et silencieux, comme un vrai pantin, puis comme le bruit s’éloignait il se détendit et sortit du buisson. Suite à cette agitation, ses sens étaient aux aguets et le seul moyen qu’il trouva pour se détendre fut de jouer un morceau de musique.
Il s’assit en tailleur au milieu des arbres, et fit défiler dans son esprit la liste des musiques. Etant seul, et n’ayant comme instrument que sa guitare, il se mit à jouer un petit morceau guilleret, qui le remis d’aplomb pour la suite des événements. Depuis plusieurs jours il fuyait ses poursuivants, en se déplaçant vers une ville réputé pour appartenir aux pirates, il espérait ainsi échapper aux soldats et pourquoi pas rencontrer quelqu’un de fort, et devenir ainsi son pantin. Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte que quelqu’un était à côté de lui et il fut surpris quand celui-ci applaudit à la fin de l’air. Aussitôt Raito se redressa et se mis en position de combat, regard noir pour son adversaire et envie de meurtre.
Il se trouvait face à face avec un jeune marine, qui tout content de se trouver face à face avec un jeune homme jouant de la musique n’avait même pas appelé ses coéquipiers. Il ne semblait même pas avoir remarqué que l’homme qu’ils recherchaient était celui qui se trouvait en face de lui. Cependant les yeux de Raito remarquèrent que le marine semblait se crisper, et qu’il se tourna dans une autre direction, surement pour appeler ses coéquipiers. Sauf qu’il n’en eut pas le temps, tourner le dos fut sa dernière erreur de soldat. Kaito avait profité du manque d’attention de son adversaire pour s’élancer et frapper de toutes ses forces dans l’arrière de la nuque, faisant retentir un craquement sinistre. Le jeune homme s’effondra dans ses bras, et Kaito accompagna le corps sur le sol pour ne faire aucun bruit. A peine le mort reposait il sur le sol qu’il s’élança dans la direction opposée, le cœur battant si vite que le pantin croyait qu’une pièce allait sortir de son corps.
Quand son corps demanda grâce, il arrivait à la sortie de la forêt et apercevait déjà la ville qu’il cherchait tellement. Etant pourtant à une bonne distance de la ville, il apercevait déjà les bagarres entre forbans, ainsi que les établissements rivaux qui se faisaient face. Cette vue le remis d’aplomb et il oublia la douleur qui hurlait dans ses muscles, continuant son chemin vers la ville, excité à l’idée d’y arriver. Son entrée dans la ville fut moins impressionnante que ce qu’il pensait, personne ne lui prêtait attention, les gens voyageaient par petits groupes sans regarder les autres, chacun concentré sur ce petit monde. Il devinait des équipages de pirates et il se demanda s’il pourrait un jour servir un puissant pirate. Il voulait trouver des occasions parfaites pour jouer se musiques, et quoi de mieux qu’à bord d’un bateau voguant vers l’inconnu ? Il entra dans un bar sinistre, où quelques tables trônaient sur le sol dans un état qui laissait deviner un usage non réglementaire. Il aperçut au fond de la salle une petite estrade, sans doute présente pour d’éventuels musiciens. Raito s’approcha pour l’examiner de plus près, intrigué par cette scène très simple.
Quand il fut assez près pour examiner les moindre détails de la scène, il n’eut qu’une envie, monter et se mettre à chanter. Il prit alors son courage à deux main, regarda le public qui lui faisait face et sans autres formalités, il s’installa au milieu de la scène, et commença à accorder sa guitare. Pendant que ses mains resserraient les cordes sans y réfléchir, il se décidait sur le choix de la chanson. Son public se composait uniquement d’hommes, tous l’air moins cordial que le précédent et descendant l’alcool plus vite qu’ils ne le commandaient. Raito hésita longtemps sur le genre de musique, mais au vu du public il ne garda que deux genres de musique qui leur plairaient. Le hard rock et les chansons paillardes. Or sachant que ses connaissances dans le deuxième domaine se résumaient à « Du rhum, des femmes et de la bière nom de dieu » il choisit finalement la deuxième option. Il prit alors une chanson qu’il affectionnait particulièrement.
Visiblement, les pirates semblaient apprécier car la plupart avaient arrêtés leur activités et balançaient la tête au rythme de la musique. Il eut même droit à plusieurs sourires de la part des pirates les plus ouverts. Raito se dit alors qu’être un pirate lui plairait assez bien, il ne lui manquait qu’un maître et des moments où jouer de la musique, il serait alors prêt à aller au bout du monde.Lorsque la musique s’interrompit, les pirates applaudirent et certains demandèrent alors des titres de musiques. Raito prit alors les titres qu’on lui donnait et joua sans s’arrêter jusqu’à ce qu’un pirate lui offre un verre. Il s’attabla alors au comptoir, et quand le verre arriva, le descendit d’une traite. Il remercia vivement le pirate et pour ne pas se montrer offensant il le suivit quand celui-ci l’amena dehors pour discuter de quelque chose en privé. A priori ce pirate voudrait bien un musicien parmi son équipage, cependant quand Raito étudia précisément le pirate, il se rendit compte que celui-ci était plus un clown qu’un dur. Il le lui fit remarquer assez durement.
« Désolé, pas intéressé pour être le pantin d’un clown »
L’homme se vexa et d’un réflexe d’amour propre, se jeta sur Raito et les deux hommes roulèrent à terre. De faible constitution et peu musclé, Raito fut rapidement maîtrisé. Cependant l’homme cria sa victoire trop tôt, et au moment où il regardait autour de lui pour se vanter de son ‘exploit’ il dut sentir une vive douleur au torse. Un couteau était enfoncé jusqu’à la garde au milieu du sternum du grand gagnant. L’homme s’écroula et sans plus de cérémonie, Raito retira le couteau et s’éloigna, laissant l’homme agonisant au milieu de la rue, sans que personne n’y prête attention. Cependant quelque chose troublait le récent meurtrier. Il s’arrêta alors et s’examina, il faillit avoir une attaque nerveuse quand il aperçut la goutte de sang sur son gant blanc. Il eut à nouveau le réflexe de bouger nerveusement sa tête de gauche à droite et se dépêcha rapidement de jeter son gant et de le remplace par un nouveau, sorti ‘une des multiples poches de ses vêtements en cuir. Marquant exagérément le mouvement pour remettre le gant comme il fallait, il finalisa ce geste comme si ce mouvement traduisait le départ pour une nouvelle vie…
[HRP] J'attends de connaitre le niveau de fruit que je pourrais avoir avant de me décider[HRP]
Fujimi Fukami Pilier de la Marine
Profil Psy : Folle / Mesquine Nombre de messages : 532 Age : 31 Fruit du Démon : Mushi Mushi no mi
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