Léo D. Rell - [Terminé :: Attente de 2ème validation]

Prénom : Nicolas
Age : 19
Homme/Femme/Okama : Homme
Comment avez vous connu le forum : Google ( Mots-clés : one piece rpg )
Combien d'heures vous vous connectez par jour : 2 heures
Tes Mangas préférés : Code Geass - One Piece - Full Metal Alchemist - Rurouni Kenshin - Naruto
Ton personnage préféré dans One Piece : Monkey D. Luffy
Ce qui t'as motivé à venir : La volonté d'écrire et d'incarner un personnage unique dans un univers que j'adore
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Je débute
Hobbys : Tennis - Jeux Video - Science
Autre(s) : Je suis actuellement étudiant en 2ème année d'ingénieur et n'ait malheureusement pas énormément de temps à consacrer au RP. Je m'inscris malgré tout car j'ai réellement envie de contribuer, ne serait-ce qu'un peu, au développement de l'histoire de ce forum RPG.

- ::Présentation du personnage:: -

• Nom & Prenom : Léo D. Rell

• Surnom (facultatif) : Aucun pour l'instant

• Age : 23 ans

• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain

• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Pirate

• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Loyal - Bon

• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : Forgeron

• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : ( Dans l'ordre du plus souhaité au moins voulu )

Nom : Gokan Gokan No Mie
Type : Paramecia ( Niveau 3 )
Description : : Fait perdre les sens à la personne ciblé par contact. La diminution des sens dépend directement du temps d'exposition.

• Rêve(s)/But(s) du personnage :
Son rêve principal est d'apporter la paix dans le monde
Son rêve d'enfant, plus secondaire, est de trouver l'homme qui fait la neige, qu'il croit être son père.
Son but est de trouver le chemin qui le mènera vers l'instauration d'une réelle paix
Son autre but est de devenir puissant pour pouvoir protéger ses proches et les plus faibles

• Code présentation :

◘ Description Physique :
Une queue de cheval descendant jusqu'à son bassin, une grande et fine carrure enlacée dans des vêtements souples ne cachant qu'en partie son torse, une main toujours posée sur son épée...Bref, la silhouette de Léo est reconnaissable parmi mille ! Ce n'est qu'en l'approchant qu'on distingue plus nettement les traits fins de sa jeunesse avec un visage totalement imberbe, laissant uniquement transparaître un regard noir, emplit de tristesse et de confusion. Sa chevelure rousse, se laissant embrasée par les doux rayons de soleil, met en évidence la blancheur de sa peau et la musculature discrète qu'elle recouvre. Confondu souvent à un être simple et innocent avec son écharpe bleue câlinant son cou et son sourire un peu gêné, l'odeur et la rougeur de sa lame reflètent néanmoins la cruauté qui le hante.
( Je dois avouer que ça me semble court mais j'ai du mal à trouver quoi rajouter...je veux dire, j'ai l'impression d'avoir bien résumé le tout...Si vous avez des conseils, je suis preneur. Les descriptions physiques c'est mon gros défaut.)

◘ Caractère & morale :
Ayant grandit dans un environnement stable jusqu'à un certain âge, une certaine joie de vivre subsiste au fond de son cœur et remonte parfois à la surface, à des moments où une illusion de paix l'assaille. De même, il a un humour assez bancal mais qui fait rire par sa simplicité. C'est un personnage qui a souffert d'un grand trauma et qui est en perpétuelle recherche de réponse. Il se questionne tout le temps sur ses actions et a toujours peur de ne pas suivre le bon chemin. Il lui arrive donc bien souvent de rester pensif, seul dans son coin. En bonne compagnie, ce qu'il a malheureusement peu connu jusque là, il est d'un bon vivant, buvant et riant avec plaisir avec ses camarades. Autrement, il sombre dans son passé et se remémore constamment les pêchés qu'il a commis.
C'est un jeune garçon ayant presque tout perdu mais qui n'est pas à la recherche de la vengeance, du moins il essaye. Au fond de lui, il recherche la paix et tente au maximum d'exclure la vengeance comme un moyen d'y parvenir, tout comme lui enseignait son père adoptif.
Un rêve d'enfant sommeille encore en lui mais, emporté par tous ses malheurs, il l'a délaissé et n'y prête plus attention... Malgré tout, peut-être ressurgira-t-il un jour. Ce rêve, c'est de rencontrer son père. Dans son village, une légende dit que le jour de sa naissance, un homme aurait fait tomber la neige en remerciement aux dieux pour lui avoir offert un fils. Depuis qu'on lui a narré cette histoire étant petit, il n'a cessé de croire qu'il s'agissait de son père, l'homme qui pouvait faire tomber la neige.
Pour ce qui est de sa justice : il veut protéger ses proches et les plus faibles contre les démons de son époque. C'est assez commun mais son village a été la victime d'une injustice sans commune mesure et il regrette encore de n'avoir pas été assez fort pour le protéger.

◘ Histoire :

Une enfance bercée par la mélodie de l'ignorance

Originaire d'une zone réputée estivale, sa naissance sous un ciel enneigé avait marqué les cœurs des villageois présents. Ce phénomène, rare à l'époque, se répéta de plus en plus régulièrement pour finalement devenir quotidien. Cette anecdote, qu'on lui narra une bonne centaine de fois, fut l'origine de bien des légendes dans le village. L'une d'entre elle en particulier vint façonner l'esprit encore jeune et influençable de Léo. Ce dernier était orphelin et, ayant perdu sa mère à sa naissance, il espérait rencontrer un jour son père, dont personne ne savait rien. Or, la légende prétendait que lorsqu'il était né, un homme mystérieux avait pénétré le village et, doté d'un pouvoir incroyable, aurait fait tomber la neige pour remercier les dieux de lui avoir offert un fils. Dès lors, jamais plus la neige ne quitta les lieux, offrant un spectacle magnifique et une vie nouvelle aux villageois.
Léo, grand amoureux de son village hivernal, passa son enfance avec un vieux couple au cœur bon et attentionné, ayant même repris le travail pour subvenir à ses besoins. L'éducation n'était malheureusement pas envisageable à l'époque, bien trop coûteuse, et tout ce que put lui offrir le vieil homme fut son expérience de forgeron. Bien qu'ayant du respect pour ses parents adoptifs, Léo ne s'intéressait pas du tout à ce travail et en devenait peu attentif. Il passait son temps à lire des contes pour enfant et, obnubilé par son père qu'il croyait être surpuissant, s'entraînait physiquement jour après jour pour lui ressembler.
Malgré qu'il n'ait pas connu ses parents, jamais il n'avait ressentit de la tristesse. Il avait même, à ses 14 ans, succombé au charme d'une jeune voisine d'à peine un an plus âgée. Son bonheur ne pouvait être plus grand. C'est cependant au cours de cette année là que tout changea.
Léo vivait sur une petite île recluse de South Blue. Elle était rarement visitée par des étrangers et les villageois, contents de leur paix, ne lisaient jamais le journal. C'était un luxe dont ils n'avaient pas besoin, se disaient-ils. Un jour où la neige avait cachée sa blancheur au village, un imposant bateau de la Marine appareilla sur leur île. C'est ainsi que l'illusion qu'ils s'instauraient depuis des années commença à se fissurer. Une guerre se déroulait et, même sans en connaître la raison ou les protagonistes, ils devaient y participer, eux et leurs enfants de plus de 15 ans, pour restaurer la "paix" dans le monde.

De l'illusion à la réalité

Les adieux furent difficiles. Peu des amis de Léo purent rester au village, même parmi la gente féminine. Pire encore, celle qui lui avait offert son cœur s'en allait elle aussi. Après un long baiser couvert de larmes, Léo ne put la retenir face aux impassibles soldats de la Marine. La promesse de son retour était tout ce qui lui restait désormais. Après ce départ aussi soudain que traumatisant, le village fut désert. La neige elle même avait déguerpie pour ne laisser place qu'à un climat pluvieux et nauséabonde. Connaissant pour la première fois la tristesse, le cœur du jeune adolescent s'alourdit de regrets et il continua son entraînement, plus intensivement que jamais.
- Lorsqu'elle reviendra, plus jamais je ne la laisserai partir ! Je la protégerai contre n'importe qui !
Tel était l'état d'esprit qui germait doucement en Léo. Les années passèrent et, plus attentifs que jamais aux nouvelles, les villageois n'avais pas plus revu leurs proches qu'ils n'avaient revu la neige. L'attente était insoutenable et chacun faisait de son mieux pour ne pas y penser jusqu'au jour où, finalement, un nouveau navire de la Marine amarra sur les côtes de l'île. Léo jaillit le premier, courant pieds nus sur un sol parsemé de caillasse, les yeux rivés sur les silhouettes au loin qui débarquaient lentement sur le sable. Il commença à ralentir, puis finit par s'arrêter lorsque l'effroyable idée que personne ne soit revenu dévora sa conscience. Il ne voyait que des soldats, pas un seul civil. Un léger espoir naquit lorsqu'il vit les lèvres souriantes du lieutenant s'adresser à lui :
- La guerre est finie. Nous avons gagné, soyez rassurés !
Ce n'était pas ce que voulaient entendre les villageois, ayant débarqué à leur tour auprès de Léo. Finalement, face aux regards tétanisés de certains et aux sanglots d'autres, le lieutenant finit par annoncer dans un ton de bravoure que le sacrifice de quelques vies avait été nécessaire pour l'accomplissement d'une paix pour tous. La petite foule de villageois tomba alors au sol, horrifiée et en pleurs. Léo resta seul debout. Des mots, des visages, des sentiments, tout cela flottait chaotiquement sur l'océan de ses souvenirs. Des larmes s'écoulaient sur son visage mais il ne réussissait pas à identifier leur provenance : Était-ce la douleur de perdre ceux qu'on aime ou la haine de voir le sourire de ceux qui nous les ont pris ? Lorsque la main du lieutenant tapota son épaule dans un geste de réconfort, le sourire qu'il affichait déclencha un réflexe humain mais pourtant stupide chez Léo. Le poing marquant distinctement son empreinte sur le visage du lieutenant, Léo propulsa dans son élan la tête de ce dernier jusqu'au sol. Cloué à terre par les soldats, Léo ne fit pas long feu mais fut finalement épargné, soutenu par la foule de villageois. Le lieutenant, ayant effacé son rictus, annonça alors les changements politiques ayant eu lieu depuis leur victoire et déclara que l'île serait sous le contrôle de la Marine. Le lieutenant et ses soldats s'en serviraient comme base secondaire, le temps de réparer les dégâts de la guerre. Le village serait alors soumis au régime dictatorial du gouvernement et devrait obéir à la lettre à son commandement.

Une nouvelle vie tâchée par le sang

L'île devint rapidement le siège d'un attroupement de Marines, cherchant principalement des soins et des armes. Il restait encore quelques docteurs à la retraite mais il n'y avait qu'un seul forgeron sur l'île et c'était le père adoptif de Léo. Ce dernier n'avait jamais conçut d'armes, même pour la chasse. Il avait toujours essayé d'inculquer à Léo les idéaux d'un forgeron pacifiste, dont les couteaux ne blessent pas mais protègent.
- Créer des armes est le meilleur moyen de créer une guerre... disait-il tout le temps.
Ces mots résonnèrent, plus forts que jamais, dans les oreilles du lieutenant lorsque celui-ci lui demanda de confectionner des armes. Léo fut mis à l'écart, mais il savait pertinemment que son père avait été torturé lorsque ce dernier revint d'un "regrettable accident sur le bateau ". Son visage était à peine reconnaissable, mais il semblait avoir gardé ses convictions et sa détermination. Fier de lui, Léo imita ses gestes et refusa d'aider les Marines. Malheureusement, la cruauté qui régnait dans leurs paroles n'étaient rien en comparaison de leurs actes. Ils n'hésitèrent pas à prendre la mère de Léo en otage pour les forcer à réagir. Sous cette contrainte, même le vieux forgeron ne put refuser et entama alors la création de son premier sabre, avec l'aide de son fils. Ce dernier enrageait au fond de lui mais était impuissant et se contenta de suivre le modèle de son père. Le reste des villageois était consterné par un tel acte, eux qui avaient vécu dans le bonheur pendant si longtemps et qui se voyaient privé de tout depuis l'arrivée de la Marine. D'un commun accord, ils empoisonnèrent les provisions des soldats de telle sorte que ces dernier tombèrent dans un sommeil profond, suffisamment longtemps pour permettre à la famille de Léo de s'enfuir dans la petite et surtout unique barque qu'ils possédaient. Ces derniers refusèrent du mieux qu'ils purent mais c'était une occasion unique. Cependant, Léo craignait le courroux des Marines sur les villageois restants et décida d'agir autrement. Il s'agissait de leur village, ils n'avaient pas à le fuir ! C'était aux Marines de partir ! Depuis la mort de ses proches et la dictature instaurée dans le village, le cœur de Léo n'était plus le même. Ses souvenirs heureux avaient disparu pour ne laisser place qu'à la tristesse et la haine. Dans un accès de rage, il prit l'épée fraîchement conçue par son père et poignarda les marines dans leur sommeil. Malheureusement, l'un d'eux était éveillé et fonça sur ce dernier, trop troublé pour réagir. Ce fut son père qui s'interposa et prit le coup d'épée à sa place. Celui-ci maintint l'épée enfoncée dans son corps, puis voyant le marine renoncer à la retirer, l'assomma d'un coup de marteau. Tombant au sol, dans l'agonie, il demanda à Léo de ne plus jamais tuer. Il lui cita quelques braves guerriers de ses contes préférés et lui rappela qu'ils n'étaient pas des meurtriers, mais des héros. Dans un dernier souffle, il demanda à Léo de s'enfuir.

Sur le chemin du repentis : Marine ou Pirate ?

Jetant les cadavres à la mer un par un, il s'empara du dernier marine en vit, lui administra le fameux poison qui endort, et l'emmena avec lui sur la barque. Il navigua pendant des heures et des heures, avec peu de provisions et un corps encore inanimé sur le dos. Sachant à peine les rudiments de la navigation, il finit malgré tout par aboutir à l'une des villes les plus proches. Il laissa le corps du marine sur la barque et se faufila parmi la foule, son épée tâchée de sang rangée dans son fourreau. Traumatisé et confus, il se repassait les dernières paroles de son père dans la tête. Son cœur lui criait vengeance et injustice, mais la voix de son père lui suppliait de garder l'humanité qu'il avait étant enfant. Il devait faire le vide, et pour cela il se fixa un objectif : Apprendre à se battre. De là où il vient, personne n'aurait jamais pu enseigner une telle violence mais il ne voulait plus se sentir faible. Avant de trouver le chemin à suivre, il devait renforcer son corps. Ce n'est malheureusement pas le chose qu'on peut apprendre sur un coup de tête et il ne serait pas aisé de trouver un professeur. Une idée saugrenue lui vint alors à l'esprit : Pourquoi ne pas rejoindre la Marine ? L'idée d'intégrer un corps militaire si peu humanisé le répugnait mais il devait s'améliorer et en vendant son âme à ces monstres, il pourrait peut-être rivaliser avec eux.
Il voyagea pendant quelques mois à la recherche d'une base à la réputation solide. Dénicher de telles informations était d'une simplicité enfantine. Les soldats n'hésitaient pas à rappeler leur supériorité à la guerre et se vantaient constamment de leurs bases "imprenables". Devenir un soldat était loin d'être facile. Ils n'hésitaient pas à fouiller dans le plus profond du passé des candidats pour y chercher la moindre parcelle de piraterie. Leur manque d'informations sur Léo fit qu'ils abandonnèrent mais, confiants de leur renommée mondiale,ils ne se soucièrent pas de le laisser entrer dans le monde de la Marine. Les débuts étaient terriblement difficiles. Entre les entraînements musculaires interminables et les corvées délaissées par les plus gradés, Léo n'avait pas le temps de souffler. Ses longs entraînements solitaires payaient cela dit leur fruit. Ce rythme soutenu ne s'adoucit pas au fil des jours et, après quelques semaines, il voulait déjà repartir.

Heureusement, il dormait dans une petite pièce à lits superposés, en compagnie d'une autre recrue. Les premières rencontres furent plutôt froides, voir tendues entre le jeune homme et Léo. Ce dernier revoyait sans arrêt le cauchemar qu'il avait vécu sur son île avant de la déserter et ne pouvait s'empêcher de diaboliser les Marines. Après plusieurs jours de souffrances communes, les deux colocataires finirent par s'adresser la parole et même par s'entendre. Il était un peu plus vieux que Léo mais avait la même idéologie que lui. Il avait rejoint la Marine en espérant atteindre un grade où sa parole aurait un impact sur le gouvernement et où il pourrait le purifier de l'intérieur. Léo quant à lui garda secret son passé et se contenta de lui narrer une bête imitation de ses propres dires. Les deux compagnons devinrent bientôt amis, puis rivaux et réussirent à surmonter les épreuves ensemble. Cette situation laissa Léo dans un doute encore plus grand que quant il était arrivé : Peut-on réellement changer la Marine de l'intérieur ? Peut-on rendre la paix dans ce monde sans user de violence ? S'il pouvait suivre la sage voie de son père et se repentir de ses actes en devenant un Marine, ne serait-ce pas la meilleure solution, se demandait-il. Dans la confusion, il s'imposa un limite. Au moins jusqu'à ce qu'il considère son entraînement comme achevé, il resterait avec son ami.

Au bout d'un an passé ensemble, il finirent enfin par être envoyés en mission. Ils ne faisaient, en réalité, que les corvées sur un bateau de la Marine en mission, mais cela leur permettait d'obtenir plus d'expérience.Après plusieurs jours de tempêtes maritimes, ils finirent par s'arrêter sur une île portuaire. Une vile importante semblait y siéger. Alors que les soldats descendaient du bateau, accompagnant leur Capitaine, ce dernier fit signe aux deux recrues de descendre. Ils allaient avoir leur rôle dans cette mission. L'excitation d'avoir enfin une responsabilité raviva la flamme éteinte dans les cœurs de Léo et de son ami. Ces derniers écoutèrent avec attention les ordres et disposèrent. Il suffisait de se faire passer pour de simples matelots civils et d'espionner les conversations des bars les plus fréquentés. Se détendant, les deux compagnons prirent du saké et se mirent à écouter discrètement les discussions alentours. Ils avaient pour ordre de tout garder en mémoire, ce qu'ils faisaient à l'aide de quelques notes. Ce n'était, cependant, pas très difficile. Les conversations aboutissaient toujours à des débats sur la guerre ou à des questions controversées et sans réponses. On entendait aussi certaines messes basses sur le régime dictatorial, apparemment peu apprécié. Il n'y avait rien de particulier dans ces discours mais, une fois les bars vidés, les recrues allèrent malgré tout très sérieusement rapporter l'ensemble au Capitaine. Ce dernier, les félicitant, les renvoya à leur corvées. Ils étaient un peu déçus de ne pas être pris plus au sérieux mais relativisaient en savourant les quelques dernières gouttes de saké qu'ils avaient emporté du bar. Le lendemain, debout aux aurores pour les corvées matinales, ils s'amusèrent à contempler les visages hilarants des soldats et du capitaine, complètement ivres. En profitant pour aller boire une gorgée au bar de la veille, ils décelèrent un changement important. Quelques tables avaient été cassées et malgré le grand nombre de clients, un silence monstrueux y régnait. Demandant avec discrétion au tavernier ce qu'il se passait, ce dernier leur apprit que la Marine avait encore fait des siennes.
- Ils tapissent les bars de toutes les villes depuis un moment à l'écoute d'un quelconque blasphème du régime actuel. Lorsque c'est le cas, ils n'hésitent pas à rappeler par la force qu'ils représentent une autorité juste, agissant au nom du gouvernement et qu'il ne vaut mieux pas dire du mal de leur régime.
Consternés, les deux recrues retournèrent au bateau et, dans un sentiment de culpabilité, se frappèrent mutuellement.

Ce fut ce jour là que la voie de Léo se traça :
- Je vais devenir Pirate, mon ami. Je ne crois pas que l'on puisse changer le monde tel qu'il est en agissant pour son gouvernement.
A vrai dire, sa décision était prise depuis déjà un certain temps, mais cet incident vint l'officialiser. Les adieux furent brefs car les deux amis savaient ce que pensait l'autre et les paroles devenaient alors obsolètes. Un simple regard suffit à séparé ces anciens colocataires. Léo détacha ainsi son lien avec la Marine et opta pour la voie de la piraterie, où il espérait trouver une réponse à ses questions.



• Exemple de post RP :
Note: C'est un extrait d'un post RP que j'avais réalisé pour m'initier au domaine et qui portait sur la Renaissance. J'y incarnais un manchot du nom de Nohrel qui devait sauver une femme, Ryxende, pourchassée par des assassins.

Nohrel et la bague des assassins

Quatre assassins, au moins. Voilà ce vers quoi se dirigeait Nohrel, le coeur alourdit par les récents évènements. Il venait de découvrir avec tristesse que tout ce qu'il venait de vivre n'était que mensonge. Il n'était d'habitude pas si naïf, mais cette petite lorraine brune...Elle ressemblait tant à Tessa. Il devait aller de l'avant, apprendre de ses erreurs mais il ne pouvait pas l'abandonner. Cette erreur là, il l'avait déjà commise avec son ancien amour.
Je dois arrêter de penser à tout ça ! s'énerva-t-il intérieurement, se giflant doucement le visage pour se réveiller.
Alors qu'il guettait la forêt entourant le chemin, des bruits de sabots se firent entendre et semblaient se rapprocher dangereusement de sa position. Sa grande épée au manche d'or dans la main, il attendit l'ennemi immobile sur sa monture. Un cheval noir s'approcha à toute vitesse, venant à priori de Guéret. Le cheval était seul mais ralentit à la vue de Nohrel sur son grand étalon.
Chrono ?! s'écria Nohrel de surprise, voyant son bref compagnon le suivre dans le danger.
Nohrel descendit souriant de son cheval volé, rangeant son arme dans son fourreau blanc, et fouetta sa grande monture d'un puissant coup pour qu'il reparte vers Guéret. Caressant la crinière de Chrono, il resta silencieux et grimpa sur son dos. Chrono n'eut besoin d'aucun signe pour comprendre qu'il devait avancer et galopa ainsi sur la route qui menait à Bourges.
Nohrel réfléchissait à un plan d'attaque. Il était seul contre plusieurs assassins. Les identifier, s'approcher, attaquer par surprise. Tel était toujours sa manière d'agir mais le surnombre et leur adresse au combat ne permettrait pas le succès d'une telle démarche. Il fallait malgré tout au moins pouvoir les identifier, mais comment ? En allant à Guéret, il avait croisé ce groupe de personnes étranges et les avait pris pour ces assassins, mais il ne s'était fié qu'à leurs vêtements et son instinct. C'était loin d'être suffisant.
La bague ! se dit-il soudainement, les yeux rivés sur les deux serpents enroulés autour de la petite pierre émeraude sur sa bague.
Ils s'en servaient pour signer leur lettres, ils devaient donc probablement tous la porter. Il s'arrêta soudainement au beau milieu de la route et descendit de son cheval. Il se posa sur le bas côté, couvrant son corps entier de son long manteau noir et masquant son visage avec son capuchon. Il laissa cependant son bras dépasser volontairement, la bague portée à sa main clairement visible par quiconque passerait.
J'aurais déjà du les rencontrer s'ils étaient sur la route. Ils se sont peut-être séparés à nouveau... espérait Nohrel, réfléchissant calmement.Ils semblent éviter d'entrer dans les villages, ils attendent probablement de voir si Ryxende ressort de Guéret....Et donc, il doit bien en rester un sur cette route pour patrouiller !
L'hypothèse de Nohrel était purement instinctive. N'ayant pas pénétré Langres alors qu'ils en avaient le temps, il en déduisit qu'ils travaillaient essentiellement autour des routes. Du moins, ceux qui poursuivaient Ryxende. Il espérait qu'un des leurs passe sur la route et s'arrête en voyant sa bague. Il gardait Chrono à proximité si jamais ils étaient trop nombreux.
Après plusieurs heures d'attente, personne ne s'était arrêté. Il n'y avait pas beaucoup de voyageurs sur cette route, mais le peu qui passaient semblaient effrayés par Nohrel et ne s'en approchaient pas. Alors qu'il comptait partir, réfléchissant à un nouveau plan d'action, une jeune femme descendit de son cheval et se dirigea vers lui.
Bonjour, Messire. Avez-vous un quelconque problème ? demanda la jeune blonde, penchée vers le mystérieux homme accroupi.
Nohrel leva les yeux vers elle et l'examina brièvement. D'une taille correcte, la ravissante blonde aux cheveux longs portait des habits plutôt féminins et semblait savoir se mettre en valeur. Ses mains posées sur ses hanches ne présentaient aucune bague, ce qui le laissa moins sur la défensive.
Je vous remercie, jeune Dame, de vous soucier de moi mais je ne faisais que me reposer en attendant des amis, lui répondit-il un sourire à la bouche, en se relevant.Amis qui ne sont pas venus d'ailleurs. Je m'en vais donc, inutile de vous en faire.
Les yeux noirs de la femme semblaient analyser toutes les parcelles de son corps, notamment la bague verte à son doigt. Se rapprochant un peu plus de lui, elle lui murmura quelques mots.
Peut-être sont-ils venus mais vous n'avez pas su les reconnaître.
L'écoutant, ses yeux se posèrent brièvement sur le décolleté de sa chemise rouge où pendait un bijou accroché par un simple collier d'argent. Alors qu'elle lui murmurait ses étranges mots, son regard se focalisa sur le bijou en question et il y perçut la lueur verte de la bague que lui même portait. Elle était des leurs ! Son apparence banale l'avait trompé, mais était-elle pour autant dangereuse ? Savait-elle qu'il n'était pas un assassin ? Il continua prudemment le discours avec l'ennemi, empoignant discrètement la poignée de Mao, sa fine et courte lame.
Il est plutôt rare que mes amis soient de belles jeunes femmes telles que vous. Les temps changent je suppose, murmura Nohrel à son tour, prêt à se défendre à tout moment.
Elle ne portait pas d'armes apparentes mais Nohrel se doutait que de courtes dagues se cachaient dans ses longues bottes. Reculant d'un pas pour ne pas être à portée d'une éventuelle arme courte, il souleva son capuchon, dévoilant la rousseur de ses cheveux.
Je suis moi même venu avec mes amis vers Guéret mais ils sont déjà parti, il y a de cela quelques heures, poursuivit-elle, la main posée sur sa monture. Il est possible que vos amis et les miens soient en fait les mêmes, mais si c'était le cas, il est étrange que je ne vous connaisse pas.
Nohrel la regardait, analysant chacun de ses gestes. Elle se méfiait aussi de lui. Il gardait sa main sur Mao mais espérait ne pas avoir à s'en servir. Il ne l'utiliserait qu'au dernier moment. Pour l'instant, jouer le jeu et essayer de brouiller les pistes.
Je ne suis pas le genre de personne que vous devez connaître continua-t-il avec sourire.Je ne vois mes amis que pour leur annoncer les bonnes nouvelles de mes aventures, car voyez-vous, je travaille essentiellement dans les villages mêmes. D'ailleurs je reviens à l'instant de Guéret.
Nohrel essayait de se faire passer pour un assassin opérant directement dans les villages. Il n'en avait pas croisé un seul depuis son arrivée à Guéret, ce mensonge pourrait donc peut-être passer. La jeune femme gardait aussi son sourire et rien ne semblait annoncer qu'elle l'avait démasqué.
Je vois...Et vous alliez rapporter de bonnes nouvelles alors ? demanda-t-elle, l'air tranquille et continuant le discussion subtile.
Bonne je ne sais pas, mais un grand étalon noir est à vendre là-bas, continua Nohrel en gardant sourire.Son maître, une jolie jeune brune, lorraine il me semble, vient de décéder...Quelle tragique accident, n'est-ce pas ?
Oui en effet...dit-elle, feignant une grimace de pitié. Vous savez quoi ? Je ferai passer votre bonne nouvelle à vos amis, j'allais justement leur envoyer une lettre.
Nohrel la regarda en essayant de rester naturel, mais la situation devenait trop belle pour être réelle. Il grimpa sur Chrono, camouflant son bras manquant au maximum, puis lui adressa quelques derniers mots.
Je vous en remercie. Nous nous reverrons peut-être, alors à une prochaine fois.
Nous nous reverrons, j'en suis persuadée, répondit-elle, un sourire à la bouche devenant de plus en plus étrange. Après tout, le ciel est beau aujourd'hui, n'est-ce pas ?
Le regard de Nohrel masquait son inquiétude. Cette dernière phrase n'avait aucun sens logique avec le reste et les nuages gris flottants au-dessus d'eux ne laissaient absolument pas prévoir un beau temps. Il s'agissait sans l'ombre d'un doute d'un code entre assassins. Il allait être démasqué mais Chrono s'était reposé suffisamment longtemps, il pourrait la distancer. Il la regarda et se contenta de lui offrir un dernier sourire en guise de réponse puis partit au galop, sans se retourner. Il n'avait pas de destination précise, mais son coeur le dirigeait vers le Nord-Ouest. Sa priorité étant d'éviter les grandes villes où l'un des leurs pourraient probablement se trouver à sa recherche. Il fonça donc, l'esprit inquiet, espérant que Ryxende puisse s'en tirer et sachant que les assassins le traqueront. Ils découvriraient bien assez tôt qu'il avait tué l'un des leurs, il devait se trouver un lieu calme et isolé pour se cacher, le temps au moins de réfléchir à ce qu'il devait faire.

Ma présentation est terminée. J'espère ne rien avoir oublié

Quelques petites remarques :
- J'aimerais posséder un fruit du démon qui, d'après la liste énoncée sur le forum n'existe pas. Je ne sais pas réellement à quel niveau il se situe et j'ai donc omis de le signaler, préférant vous laisser libre du choix.

- Est-il possible pour mon personnage d'être épéiste et de posséder un fruit du démon malgré tout ? Sachant que, en lisant les règles, il était plutôt suggéré qu'il fallait soit choisir entre avoir un "Sabre légendaire", soit un "Fruit du démon" ( et un autre choix que j'ai oublié mais qui ne m'intéressait pas ). Cependant, je ne demande pas à mon personnage d'avoir un superbe katana, juste un sabre basique qu'il sait manier à peu près correctement.

Plop.

Pas de soucis avec l'invention de fruit le probleme est que ton fruit est trop grosbill pour être joué sur ce forum rp :/ merci d'en choisir ou d'en inventer un autre.

De même on a plusieurs sabreur avec fruit du démon, ça ne pose pas de probleme.

Voilà, j'ai changé de fruit du démon. J'en ai créé un nouveau, j'attends votre avis. Par contre, au niveau des contraintes de ce pouvoir, il s'agit d'un avis subjectif et je n'ai pas trop de notions de temps dans l'action donc j'ai posé une durée de 5 secondes d'utilisation... Je ne sais pas trop si cela sera suffisant ou trop excessif.

Meme verdict qu'avant.

Un fruit qui incapacite totalement quelqu'un de façon arbitraire c'est grosbill ^^".

Je m'excuse, je ne me rendais pas réellement compte du pouvoir exagéré de ces fruits.
Du coup, je me suis plutôt décidé à choisir un fruit du démon déjà existant et disponible.
En me basant sur des exemples de présentations, j'ai inscris le nom de 2 fruits du démon qui m'intéressaient.
Je les ai classé du plus puissant au moins puissant et donc, du plus voulu au moins voulu

J'attends votre verdict. Je comprendrai, bien sur, tout à fait le refus du Logia qui peut sembler trop puissant.

malheureusement les description sont trop courtes pour qu'on t'accorde le logia.

Aussi, ce n'est pas une critique mais ton personnage me semble plus un révolutionnaire qu'un pirate vu ses idéaux, t'en pense quoi ?

Sinon je valide rang 2 avec le gokan.

J'ai rédigé l'histoire et la personnalité de mon personnage assez soudainement, sans trop y réfléchir. Le fait qu'il soit pirate avait été décidé au préalable et ça n'a donc pas forcément de lien avec sa façon de penser, en effet.
J'ai, bien entendu, remarqué que je l'avais rendu révolutionnaire dans l'âme mais je dois avouer ne pas savoir comment agir en conséquence. Je veux dire, je le voyais plutôt intégrer un équipage aux idéaux similaires au sien, faire de son capitaine le Seigneur des pirates pour que ce dernier puisse changer le monde.
Éventuellement, il aurait pu décider de devenir Seigneur des Pirates pour gagner une notoriété et un équipage suffisamment grand pour renverser la Marine.

Ce dont j'ai peur en fait, c'est de ne pas savoir comment agirais un révolutionnaire... Je ne me l'ai encore jamais imaginé, ayant toujours vu l'histoire de One Piece du point de vue de Luffy, le gentil pirate en gros...

Ainsi, je préfère le laisser pirate. Un pirate qui naviguera dans l'intention de s'améliorer pour devenir assez puissant pour renverser la Marine.
Du coup, je te retournes la question...Qu'en pense-tu toi ?

ton perso. ton choix:-P