Le Faucon et le Lion : l'amitié éternelle.

Comme promis, Alexander réussit à s'éclipser de Marineford pour échapper à ses obligations, préférant de nouveau arpenter les mers en compagnie de ses hommes les plus fidèles, heureux à l'idée de repartir en mer avec l'homme qu'il appréciaient tant. Ce fut donc avec bonne humeur et une relative discrétion, que l'énorme navire reconstruit quitta les quais en direction du Nouveau Monde, et en particulier de Pika Town. Ce qui était exceptionnel, avec les Immortels de l'Omega Leviathan, c'était cet extraordinaire lien qui soudait un équipage aussi grand de 500 personnes. Que ce soit les hommes-poissons ou les artilleurs humains, tous se rassemblaient autour d'un même homme : Alexander. Et le chômage technique temporaire dû à son nouveau poste avait déprimé pas mal d'Immortels, habitués à l'action et aux campagnes de grandes envergure. Il fallait dire que l'adrénaline, couplé à un véritable sentiment de camaraderie solide et sincère, était un moteur indestructible pour un équipage...

Au bout de plusieurs heures de voyage, l'Omega Leviathan approcha des côtes de Pika Town, sans toutefois n'y accoster. Il attendit patiemment la venue d'un autre navire, celui du Faucon... Les Immortels savaient à quoi s'attendre, et connaissaient pertinemment le Révolutionnaire. Comme à leur habitude, ils ne laisseraient fuiter aucun mot de cette rencontre.

Dans son costume récemment modifier, le Faucon commençait a ré apprécier les joies des gadgets en masses, du vent dans la cape et cette sensation de sécurité par rapport aux plaques partout sur son corps. Accroupis sur un pic rocheux qui pointais Red line, Shiz' pianotais sur son Pip Boy, il finissait la Séquence qui enregistrais le mouvement de ses bras pour donner la forme a la cape et calibra aussi les capteurs qu'il avait ajouter a sa cape pour que Soul dans le Vengeur puisse voir en direct son état de santé, tout en ayant lui même un aperçut de son pouls dans les lunettes.
Le matin même au réveil il avait pus constater que ses veines avait noircies dans son cou, en plus des petites veines qui les plus proches de la première couche épidermique. Le regard soudainement perdus dans le vague il faisait machinalement le teste en série de : Tendre, plier, relâcher. Pour sa cape en tout cas tout semblait fonctionner nickel, mais dans sa tête il se demandais si c’était psychologique depuis l'appel d'Himawari, ou si les symptômes était la avant et qu'il n'avait pas eu l’occasion de les voir. Il en avait parler avec légèreté au Padré car il était presque sur de guérir, mais c’était le genre de truc bien déstabilisant. Soudain dans le couchant il vis apparaitre un imposant Navire de guerre de la marine qui se mis en panne au large.

Le Faucon donna une impulsion en tendant brusquement ses jambes et ouvrit les bras pour tendre sa cape et planer un moment avant d'activer ses bottes pour prendre une bonne altitude, de façon a ne pas être vu des vigies. Une fois suffisamment proche du navire il zooma pour chercher du regard le Padré qu'il aperçut a la proue. il piqua vers la poupe du navire et plana le long de la coque au ras de l'eau, en utilisant les griffes de ses gants il se stoppa avant de rater le bout du navire et escalada la coque jusqu’à remonter sur le garde fou. Shizzy était derrière le Padré et resta accroupis la, sa cape le recouvrant totalement. Il brisa le silence en disant :

"Joli bateau, tu a une sacrée escorte avec toi."

Alexander ne sursauta pas, mais fut tout de même étonné - pour la énième fois - de la facilité avec laquelle le Faucon réussissait à sortir de nulle part sans aucun bruit. Intérieurement, il était heureux de ne pas l'avoir comme ennemi, admirant l'intellect de celui qui avait construit Morgenstern, celle-là même qui étaient placée dans son dos et qui lui avait rendu de fiers services... Alexander se contenta de se retourner calmement, mains dans les poches, pour observer la forme sombre qui se tenait devant lui.

« Joli bateau, tu a une sacrée escorte avec toi. »

Alexander lui décocha un léger sourire avant de répondre :

« Sacrée et fidèle, ce sont les meilleurs que je connaisse. Ta présence ne les gênera nullement, ils me font confiance pour ce qui relève du choix de mes amis. »

Non-loin de là, deux formes sortirent de l'ombre, l'une étonnamment massive, l'autre plus petite et fluette mais à la démarche assurée. Il s'agissait du nouveau duo de gardes personnels de l'Amiral en Chef, et pas n'importe qui... D'un geste du menton, il les présenta au révolutionnaire afin de clarifier la situation, ce qui était une marque de respect vis-à-vis d'un ennemi du Gouvernement risquant à se poser sur un cuirassé garni d'un demi-millier de Marines :

« Je te présente Louis et Olivia. Contre-Amiral Godwrath D. Louis, et Colonel Godwrath D. Olivia, pour être plus précis. Mon frère et ma soeur, il n'y a pas plus loyaux qu'eux, et je réponds de leur honnêteté. »

Les deux Marines saluèrent brièvement et respectueusement le Faucon avec une retenue typique des Godwrath. Puis Alexander se rapprocha de Shizzy, l'enjoignant à le rejoindre dans la cabine pour discuter plus aisément.

« Tu m'as l'air fatigué, Shizzy, et si tu me parlais plus en détail de cette affliction qui te ronge...? »

A l'arrivée des deux personnes Shizzy se mis debout aux cotes de se bon vieux Padré et salua d'un signe de tête la famille du prêtre. Recouvert par sa cape marron foncé il suivit l'amiral dans son bureau et regarda les alentours, un beau bureau dans l'ensemble, puis il fit le tour des fenêtres et tira les rideaux. Verrouillant la porte, il se permit aussi par sureté de réduire l’éclairage et se rapprocha du bureau du Padré pour retirer son masque qu'il débrancha du reste de l'armure pour le poser sur le bureau. Le Faucon tira sur son col pour montrer les veines noires qui remontais de plus en plus depuis quatre jours qu'il avait reçut l'appel et dis :

"Mon sang est infecter, j'ai jouer avec un pouvoir mystique et je me suis bruler. Le responsable ?"

Il retira son gantelet gauche pour qu'il ne recouvre plus le Pip Boy avant d'enlever aussi celui ci. Shizzy dirigea le dessous de l'engin vers le Padré et ouvrit l'iris empêchant le Korodium d'irradier de nouveau le sang du Faucon. Après un petit moment a regarder le prêtre éclairer par la lueur blanche du Korodium traité il dis :

"J'ai légèrement trafiquer ses trucs, j'ai vider un cristal de son énergie et je l'ai tailler de façon a créé un courant plus puissant en utilisant une rotation lumineuse contrôlée, c'est complexe, mais j'ai réussi, mais je les ait rendus légèrement radioactif, en tout cas suffisamment pour irradier mon sang, je m'en suis servis plusieurs fois en combat pour envoyer du courant dans un transformateur sous forme de bague. J'aurais peut être pas du..."

D'un coup de main rapide le Révolutionnaire envoya ses cheveux qui avait bien poussé en arrière et remis son masque, il porta son attention sur Morgenstern tout en remettant son Pip Boy et son gantelet, de mémoire il utilisa la prise de contrôle sans fil du Pip Boy pour s'en servir comme de la télécommande en forme de bible qu'il avait donner au Padré et fit déployer le trépied, et tendis une trousse de premiers secours a son amis :

"J'aimerais si possible vérifier la Croix pendant se temps met un peut de ton sang sur une des langettes et met le dans la fiole de liquide. Et aussi, raconte moi un peut comment sa se passe par chez toi, ton frère et ta sœur on l'air sympa sous leurs airs de Padré. Pour que tu recrute chez tes proches il doit se passer un gros truc nan ?"

« J'aimerais si possible vérifier la Croix pendant ce temps mets un peut de ton sang sur une des languettes et mets-le dans la fiole de liquide. Et aussi, raconte moi un peu comment ça se passe par chez toi, ton frère et ta sœur on l'air sympa sous leurs airs de Padré. Pour que tu recrutes chez tes proches il doit se passer un gros truc nan ? »

Perspicace, comme à son habitude, Shizzy avait appuyé sur point intéressant. Machinalement, Alexander s'assit dans son fauteuil, laissant Shizzy faire du bricolage tout en posant ses grands pieds sur le bureau. Il prit l'engin de son ami pour y déposer du sang comme il l'avait demandé, ne se posant guère de questions sur son fonctionnement tant que cela pouvait l'aider... Puis il répondit :

« Tout juste ! L'émotion après la tentative de coup d'état de la part d'Anima est retombé, du coup je suis moins intouchable qu'au moment où j'ai empêché le monde de passer sous la tutelle d'une mégalo psycho-dépressive obsédée par la bouffe. Ca se sent dans l'ambiance à Marineford, je suis peut-être l'Amiral en Chef, mais des forces manoeuvrent dans l'ombre pour surveiller mes moindres faits et gestes et contourner mon autorité. Je me demande si je n'aurais pas mieux fait de laisser Anima devenir chef du Gouvernement, tuer tout ce beau monde, et me ramener seulement après pour faire le ménage... Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai envoyé Kooshoku et Caïn en vadrouille sur des QG de Blues en tant que formateurs, ça me permet d'avoir des informations sur ce qui s'y passe. Et dans la foulée, j'ai fait du forcing pour récupérer les deux membres de ma famille en qui j'ai le plus confiance à mes côtés, bloquant l'initiative des 5 Etoiles visant à me confier des gradés choisis par leurs soins. »

Alexander en avait fini avec l'appareil de Shizzy, il reposa donc celui-ci sur le bureau, avant de reprendre :

« Bordel, je suis l'Amiral en Chef, quoi ! Et on se permet de faire des messes basses dans mon dos !! Mais ça va changer dans peu de temps, je vais faire du ménage. C'est avec des actes brillants que l'on devient intouchables. Et après avoir dérouillé plusieurs fois Jaag, dégommé Anima, je compte bien engager une campagne de grande envergure : raser Treno de la carte, et m'occuper du cas de Cyanure l'Impératrice. Il n'y a qu'en frappant fort qu'on arrivera à des résultats. Et après cela, j'irais naviguer personnellement sur les Blues afin de bloquer toute nouvelle vague de piraterie en prenant le mal à la racine... mais on verra ça après pour les détails. Dans tous les cas, c'est pour cela qu'il est important de nous voir. Si tu vas sur Treno, il y a un souci car il y aura une armada comme personne n'en a jamais vu. Tu es toujours considéré comme un ennemi de la Marine, et tu ne feras pas long feu si t'y rends en tant que Révolutionnaire. Et nous ne pourrons pas oeuvrer ensemble au grand jour non plus. »

Alexander se servit un peu de café via la cafetière posée près de son bureau. Sortant deux tasses en prévision, il en prit une pour lui-même, et en avala une gorgée avant de poursuivre :

« Comme dit, si tu étais enregistré comme un allié du Gouvernement, tu aurais une protection durable nous permettant de travailler ensemble pour le nettoyage du Monde. Tu serais subventionné pour tes inventions, et rien ne t'empêcherais de traiter avec tes alliés de la révolution sous couvert d'infiltration. Ce que je te propose, Shizzy, c'est de devenir Shichibukaï. »

Le mot résonna, et Alexander s'arrêta de parler. Il souhaitait laisser le temps à Shizzy de réfléchir à sa proposition...

Tandis que le Padré parlais, le Faucon avait poser la croix sur son trépied et avait deja démonter une des plaques latérales et tirait sur une petite languette pour sortir l'alimentation générale de l'arme. Avant de débrancher celle ci, il dériva du courant de son Pip Boy pour maintenir la croix en fonction, puis il fini par retirer le cœur énergétique de l'arme, une version antique, mais toujours fiable de la technologie d'alimentation Murraw. Parfait, après une purge plasmique dans la poubelle tout était parfait, aucune fuite radioactive vu la pureté du cristal et aucune fuite de résidu de rotation. Shizzy referma le tout et regarda le Padré pendant que celui ci parlait des manigances contre lui. Des choses a faire pour devenir intouchable, de Cyanure, mais aussi et surtout de l'attaque en règle de Treno et la il mis son opinion de coter pour le moment il prendrais la paroles. Mais le Padré cita une fonction extra gouvernementale que le Faucon pourrait remplir, si le prêtre n'avait pas été la personne disant cela, Shizzerald se serait totalement offusqué mais la il se contenta juste de dire tranquillement :

"Corsaire, bof, je sait que tu est la marine désormais, mais tu a toujours les gentils dragons au dessus de toi et je ne peut pas bosser pour eux. Pardonne moi, mais je vais continuer en Freelance (bro !)"

Shizzy porta son attention sur le flacon de sang du Padré et mis de son sang après avoir enlever un gant et piquer le bout de son doigt, la couleur de la solution de l'Amiral en chef resta claire et transparente alors que celle de Shizzy devint noire. Parfait ! L'arme était un exemple d’orfèvrerie Falconique, Shizzy regarda son amis et lui dis :

"Nickel, l'arme est 100% fiable, tu n'est pas malade c'est juste mon utilisation extrême et traitée qui a rendus le cristal dangereux... Mais sa implique une chose, tant pis si tu doit raser Treno avec moi dessus, je n'ai pas peur de m'y rendre pour récupérer mon médicament. Je doit profiter d’être encore accueillis par Cyanure pour recevoir le traitement avant que l'ile ne soit réduite en poussiere sinon dans tout les cas je meurt. Ne modifie pas la date de ton attaque sa serait suspect, je ferait face avec bravoure ne t'en fait pas Smile

j'ai pas trop le temps de trainer je crois, du coup je vais devoir tenter le tout pour le tout. tu vois ? Par contre si je survis tu crois qu'on pourrait trouver un moyen d’effacer tout se qui relie Shizzerald Murraw au Faucon en trouvant une astuce quelconque ? Comme sa ma famille pourrait reprendre le cours de la vie sans craintes et tout serait pour le mieux."

Comme prévu, Shizzy refusa l'offre d'emblée. Cependant, l'Amiral en Chef n'avait pas dit son dernier mot :

« Justement, comment crois-tu que je travaille pour eux ? Ne crois pas que c'est par bonté d'âme, et que j'aime ces traîne-savates de nobles ! Mais je considère qu'il faut savoir mettre de l'eau dans son vin, et tirer partie de la moindre parcelle de pouvoir que tu peux leur soutirer pour mieux oeuvrer contre eux. J'ai juré de réformer la Marine et le Gouvernement, et ça passe par la destitution du statut de Nobles. Or, tu n'es pas sans le savoir, toutes les tentatives illégales ont échouées, car l'organe militaire de la Marine est trop puissant. Il faut donc l'infiltrer, et l'utiliser. Je sais pourquoi tu refuses de traiter pour eux, mais sache que ce faisant, ce sera toi qui les manipuleras ! Tu profiteras de leur argent, de leur influence, afin de mener à bien tes propres projets. Tu pourras compter sur moi pour te couvrir... Sérieusement, envisage cette possibilité. A nous deux, nous pourrions faire de grandes choses ! »

Alexander observa ensuite Shizzy qui oeuvrait sur Morgenstern... Soupesant ensuite celle-ci, il remercia son frère d'arme et testa la balance de la visée, tout en ajoutant :

« Génial ! Tu ne peux pas savoir combien cette arme a pu m'être utile depuis que tu me l'a confiée... Pour Treno, je peux attendre que tu récupères ton médicament, aucune date n'a été arrêtée, et je préfère ne pas te savoir sous les feux ennemis. Et pour ce qui est de ta famille, je vais également m'arranger pour laver le nom des Murraw, je t'en donne ma parole d'honneur. »

Mine de rien, au fil du temps, Alexander s'approchait de plus en plus d'une pente glissante. Il y a quelques années, personne n'aurait pu penser qu'il aurait pu fraterniser avec un révolutionnaire, détester les nobles, oeuvrer dans le dos de la Marine, ni manipuler des informations à l'insu du Gouvernement. Plus les échelons étaient hauts, et plus l'homme de conviction qu'il était faisait face aux réalités du Gouvernement. Ecoeuré par tant d'années de corruption, son coeur balançait dangereusement vers des idéaux autres que celui de son employeur... Mais il assumait chaque choix, prenant à chaque fois soin de ne rien laisser paraître.

Les arguments du Padré était certes bons, mais Shizzy voyait sur un autre plan. Le publique, en tant que Faucon il avait sauver des tas d'esclaves et penser a la déception de tout ses gens si il passait sous les ordre des dragons, même pour les trahir par la suite. Vraiment il ne pouvais pas accepter, continuer un développement lent, et toujours se mouvoir dans les ombres, invisible... Il sortis de ses pensées et dis :

"Mon Padré, merci pour ma famille, mais définitivement je ne peut accepter, je ne veut pas montrer se genres de basses stratégies a mes rescapés, attention je ne dis pas que tu est fourbe, tu est de la marine tu peut te le permettre et je t'aiderais volontiers au moment voulut. Mais tu comprendra je pense que des gens ont les yeux braqués sur moi et je me souvient des émeutes dans les journaux quand on m'a crus mort. Je ne peut vraiment pas décevoir ses gens en entrant dans le plan de cette façon, désolé."

Il fit trois pas vers le mur le plus proche de lui et commença a jeter un œil a se qui y était afficher, il ne savait que dire de plus pour refuser, il utilisa donc un de ses silences Falconiques des plus mystérieux en attendant de percevoir la légère déception de son amis ou la compréhension de la situation. Il en étais désolé, mais clairement il ne pouvait passer Corsaire pour assumer son rôle d’icône, plus qu'un héros ou un justicier, l’icône avait un pouvoir de captivation particulière. Se qui rendais le personnage du Faucon très important dans sa lutte contre le crime, lui combattais la surface de l'iceberg et la colère du peuple réchaufferais l'eau pour faire fondre la partie cachée. Tout reposait la dessus...

Alexander était déçu, il fallait l'avouer, mais il comprenait son ami. Le soutien du peuple... une notion qui lui était bien étrangère depuis quelques temps. Certes, celui-ci l'avait acclamé suite à sa victoire contre Anima, mais au final, une frange du monde continuait de remettre en question la légitimité du Gouvernement et il ne pouvait les en blâmer... La Révolution conservait un aspect sympathique et revêtait continuellement un manteau de justice en certains coins du monde, pendant que les mouvements de piraterie constituaient à la fois une peur panique, mais aussi une curiosité chez quelques autres... Alexander oeuvrait bien évidemment pour le peuple, c'était une certitude, mais pouvait-on aider le peuple sans en avoir la sympathie ? Depuis la révolte globale menée par Monkey D. Luffy, le Gouvernement était perçu comme une tyrannie par beaucoup, renforçant son instrument de répression et d'embrigadement afin d'étouffer les remises en cause de sa légitimité. L'Amiral en Chef avait-il le pouvoir de changer le monde, au final ? Cette question le hantait de plus en plus, en même temps qu'il établissait le bilan de ses actions au sein de la Marine... balayant temporairement ces pensées, il répondit à Shizzy :

« Je comprends ta décision, ne t'en fais pas. Par contre, est-ce que je pourrais te poser une question... d'ami à ami ? »

Alexander marqua une pause, sembla réfléchir à la formulation de sa question, puis continua :

« Crois-tu qu'un nouveau régime mondial serait possible ? Je veux dire, la Révolution s'en prends au Gouvernement Mondial actuel, mais au-delà de ça, quel est votre but ? Juste faire tomber celui-ci ? Vous imaginez-vous un jour réussir à prendre sa tête ? Et si un autre Gouvernement voyait le jour, ne serait-ce pas un meilleur moyen de changer le monde en proposant une alternative crédible aux peuples ? Avec une structure, une hiérarchie, et des lois concrètes...? »

De se qu'il ressentais Shizzy lisait clairement de la déception finalement, et il cherchait de quoi remonter le moral de son ami. Celui ci disait même comprendre le choix, certainement que la position de Marine devait jouer un rôle dans cette situation étrange ou l'homme le plus puissant demandais a un révolutionnaire de rejoindre les Rangs gouvernementaux. Puis le prêtre posa une question qui fit réfléchir le Faucon, qui dans sa cervelle de moineaux (hu hu hu) n'avais jamais envisager son œuvre de se point de vue la. Pour lui cette action contre le gouvernement était faite d'une première part pour Sauver les victimes directes du système trop laxiste envers ses proches et trop dur envers ses sujets.
Du coup son plan final était de montrer au reste du monte que le monstre gouvernemental n’était pas invincible et que si il pouvait saigner le peuple n'aurais qu'a faire un pas pour le faire plier. Il pris son inspiration et dis :

"Eh bien, je n'ai que peut voir pas de contact avec le reste de la révolution et les membres du Liberty suivent la même route que moi, notre marche est simple, on sauve les esclaves pour ne pas les abandonner a leur sort et laisser des traces au fer rouge bien visible par le monde entier lorsque nous accomplissons nos sauvetages pour dire "regardez ! c'est réel réveillez vous !"

Il marqua une pause pour se tourner vers son amis et lui dis finalement :

"Je veut juste une chose. Montrer au gens que le Gouvernement n'est pas inébranlable, j'ai bruler deux fois Marie Joa, le reste se n'est pas a moi de le faire, je ne vise pas le pouvoir, c'est le peuple qui devrait l'avoir. D'un je ne sait pas me gérer moi même alors le monde entier non merci, et puis je ne veut pas vivre un rôle qui finirais par faire de moi un tyran comme un autre... Non je ne suis qu'un guide et je pousse le peuple a se faire entendre, il ne faut plus de noble et autres, il faut un pouvoir euh euh.... Une monarchie populaire si je puis dire ! (vous êtes d'accord que la démocratie n'a pas encore été inventée dans One Piece non ?). Voila se que je veut, vise et espère. Un monde Juste et libre"

Alexander sembla méditer aux propos aux propos de son ami... Ceux-ci avaient un impact bien réel sur sa façon de voir les choses :

« En ce qui me concerne, je serais prêt à diriger un Gouvernement. Mais je ne serais pas prêt à défier l'actuel en l'état. J'y songe sérieusement, tu sais... J'ai toujours pensé qu'être le plus haut gradé de la Marine me permettrait de diriger certaines choses plus efficacement, d'avoir du poids au sein du Gouvernement. mais au final, je ne suis qu'un pion plus puissant que les autres. Mes avis pèsent, mais jamais ne sont prioritaires. Si j'étais un membre des 5 Etoiles, peut-être pourrais-je atteindre mon rêve plus facilement... mais comment passer du statut de soldat à celui de politicien...? Je n'ai rien qui puisse attirer l'intérêt des nobles à ce niveau précis. Qu'est-ce qui pourrait bien inciter ces vieux grigous à me nommer à un tel poste...? Il faudrait une carotte suffisamment grosse, pour ça. »

Alexander s'était perdu dans ses pensées, énumérant à voix haute ce qui le turlupinait. Peut-être que le Faucon aurait une idée, ou peut-être que non. Puis il reprit :

« Il y a peu de temps, j'ai reçu du courrier émanant d'une autorité oeuvrant pour le Gouvernement, sans y être officiellement affilié. Il s'agit de l'Ordre de la Rose-Croix, et a été fondé par mon arrière grand-père. Mon père en était le principal chef, assisté par des familles mineures entourant le clan Godwrath depuis quelques générations. Cela fait quelques temps que j'ai tué mon père, après que j'eus appris des choses atroces à son sujet... et je ne savais pas que j'avais hérité de la dirigeance de la Rose-Croix. C'est un Ordre qui ressemble un peu au CP9, et qui forme des espions, voire des assassins à la solde du Gouvernement, mais qui assume ses responsabilités en cas d'échec sans éclabousser les 5 Etoiles. Mon petit frère y appartenait, et je pensais que la Rose-Croix avait disparu il y a quelques temps. Je déteste cet ordre constitué de tueurs et dirigé par des arrivistes, mais pense-tu que diriger cet Ordre me serait d'une quelconque utilité pour espérer atteindre le statut de politicien ? »

"Je ne sait pas si côtoyer des assassins pour parvenir a tes fins soit une bonne idée, enfin, je pense plutôt que pour avoir le status de politicien du peuple il faut te faire désirer par celui ci, et il me semble que tu capte deja son attention. Mais pour arriver au stade ou celui ci te fera entièrement confiance c'est plutôt en sacrifiant tout pour lui. Imaginons un scandale éclate un petit noble a fait mourir des milliers de gens en balançant un truc toxique dans un puits pour avoir un terrain a lui, la marine c'est des soldats et sa doit obéir même si le pays va mal et on leur dis de ne rien voir, j'ai toujours eu du mal a saisir, mais c'est incompréhensible quand on est pas soldat. Donc, toi par exemple tu va contre le principe pour le bien du peuple et tu perd ton poste, mais ! Tu continue la lutte de façon ouverte et visible, comme une trainée de poudre qui prend feu, le monde entier sera au courant, j'ai appris rapidement qu'une information parcourait assez vite le globe. Du coup quand tu arrivera a porter un suffisamment gros coup pour ébranler se gouvernement sans forcement lui taper la tronche, mais par exemple en jouant l’orateur qui attire les foules a lui pour dénoncer, sensibiliser et faire valoir les droits des sujets tu sera porter sur le siège principal par la foule en adoration."

Shizzy pensa a tout sa, il ne pourrait jamais agir de cette façon, mais le Prêtre avait l'aura nécessaire pour jouer un tel rôle, le charisme qu'il avait était positif contrairement a un nocturne comme le Faucon qui dans un gouvernement avait plus un rôle de Saboteur, puis il continua :

"Je ne sait pas si se que j'ai dis était vraiment clair et cohérent, mais se que je pense actuellement et que je ne pourrait jamais mettre en œuvre, c'est que pour attirer un avis favorable, il ne faut pas faire peur au gens, il faut les faire t'aimer et la ils se battrons pour toi car ils sauront que tu est l'homme le plus a même de défendre leurs intérêts. Évidement mon scenario catastrophe était tiré par les cheveux, mais le meilleur moyen de parvenir a ton rôle de politicien c'est de dévaloriser complètement la méthode de la terreur du gouvernement actuel et surtout de faire tomber de leur berceau doré les nobles, détruire de titre et tout se qu'il représente. Sans sa c'est mort je pense."

Shizzy avait longuement réfléchis a la question tout au long de sa carrière de vengeur masqué, et ce n’était pas en tabassant des brigands la nuit que l'on peut définitivement changer la face du monde, d'ailleurs si le Padré venait a prendre se poste il faudrait impérativement qu'il pourchasse le Faucon activement ainsi que tout ceux qui œuvrais pour un monde meilleur par la révolution...

[avec l'autorisation des 2 perso' je n’implante dans le rp, et faute d'absence de God', je le "pnjze" en espérant garder l'esprit du perso intact]

Nous voici donc arriver sur l’île de Pika Town. La première île du Nouveau Monde connue du gouvernement dans cette partie de l’océan. Je ne quittai pas le révolutionnaire d’un millimètre au moment où celui-ci quitta son navire pour se rendre à terre, et ainsi aller rencontrer l’Amiral-en-Chef de la Marine. Il devait d’ailleurs forcement savoir où le trouver sur ce bout de terre répertorié comme très dangereuse, que sa soit pour les marines ou les pirates, comme beaucoup d'autre dans le nouveau monde. Les créatures qui y vivent sont annoté de la notion « sauvage à éviter impérativement » dans le bouquin du bestiaire de toutes les créatures qui existent dans ce monde de fou. Alors autant éviter les problèmes en s’aventurant dans la faune. La main de Lola bien serrée dans la mienne, sa valise surchargée dans l’autre, nous progression lentement sur la cote, en mode invisible tant qu’à faire. Si le vieux Godwrath me voit sans qu’il ne soit au courant de rien, je me retrouverais en prison avant même d’avoir le temps de dire flûte.

Au détour d’un gros rocher attaqué par les embruns de l’océan, Shizzy me fit signe de rester à l’écart puis disparu derrière la roche. Ce sont des affaires qui le regarde uniquement, je n’ai pas à m’en mêler. Je me retournai donc vers ma chère fillette et lui remis machinalement le pli de sa veste en place avant de la regarder dans les yeux.

« Tu es prête ? Le monsieur dont je t’ai parlé dans le sous-marin d’Ilia est juste là. Rappel-toi, il ne faut surtout pas lui manquer de respect, c’est un homme bon mais aussi très puissant, tu dois écouter ses conseils, suivre ses ordres. Je ne serais plus là pour t’aider …

- Ne t’en fais pas maman. » Répondit la petite. « Je suis une grande fille, je ne te décevrais pas. »

Je lui souris, les larmes aux yeux avant de la serrer dans mes bras. C’est le moment, même en y ayant longtemps réfléchit, même en m’y ayant préparée. C’est décidément un moment terrible, qu’une séparation telle que celle-ci. J’inspirai profondément pour reprendre courage et desserrai mon emprise. Lola me fit un bisou sur la joue et pris la poignée de sa valise trop lourde pour elle en main. Elle a bien grandit décidément, plus que moi en tout cas. Je me redressai, retirai mon invisibilité et m’adossai contre le rocher afin d’écouter ce qui se passait derrière.

La conversation concernait des armes, et des composants chimiques inconnus. Ensuite il fut question de raser Treno de la carte, l’île de l’impératrice pirate Cyanure. Une mission de très grande envergure qui nécessite l’ensemble des forces armées du gouvernement et de la Marine. Puis celui qui devait certainement être Godwrath proposa à Shizzy de devenir Shishibukai afin que leur entre-aide soit plus facile et plus forte, afin de plus facilement défaire le gouvernement. Curieuse proposition de la part d’un Amiral-en-Chef. Le révolutionnaire refusa d’office en précisant qu’il refusait de n’avoir ne serait-ce qu’un orteil aux ordres des nobles gouvernementaux, ceux qu’on appelle les dragons célestes, descendants des créateurs de l’actuel système politique. Leur discussion s’acheva sur divers projets afin de faire tomber le gouvernement et d’ouvrir les yeux du peuple. A ce moment-là, je demandai à Lola de ne pas bouger, via un mouvement de la main, puis me présentai aux deux interlocuteurs :

« Hum, excusez-moi messieurs. » Je m’arrêtai net en m’apercevant qu’ils n’étaient pas deux mais quatre. Shizzy, Godwrath, un homme très musclé et à la moustache brune sous le nez, et une femme blonde aux yeux bleus, tous deux aux couleurs de la marine. « Je … je viens en tant qu’ami du Faucon et je ne souhaite absolument pas me battre. Monsieur l’Amiral-en-Chef, c’est un très grand honneur d’enfin vous rencontrer. Je m’appelle Nami Soriou, vous avez dû recevoir ma lettre il y a peu. J’ai écoutée une partie de votre conversation et sachez que ça m’intéresse beaucoup cette proposition de Shishibukai, contrairement à mon confrère de révolution. » Je donnai une petite tape amicale sur l’épaule de Shizzy et continuai. « Enfin, chaque chose en son temps. Je me doute que vous devez être très occupé par vos responsabilités d’Amiral, mais comme annoncé dans ma lettre, je souhaitais vous confier ma fille. Au moins tant que je ne peux pas moi-même assurer sa protection. J’ignore votre avis à ce sujet …

L'amiral fixa Shizzy quelques temps, il y avait du vrai dans ses propos, mais aussi beaucoup de naïveté. Pour la première fois de cet échange, il prit son temps pour répondre, pesant bien le poids de chaque mot.

"Je partage ton désir de changer le monde, Shizzy. Mais le problème c'est que, contrairement à ce que tu semble croire, le poids des gens n'est pas si important face au système politique en place. Il y a tant de monarchies, de noblesses... certes, toutes ne sont pas mauvaises et certaines font même acte de courage en faisant tampon entre la volonté du gouvernement mondial et leur peuple. Mais pour moi, convaincre le peuple me rendrait plus dangereux aux yeux des cinq étoiles. Au contraire, si je voulais vraiment intégrer ce groupe, il faudrait que je leur prouve que je joue leur jeu. Là est le coté vicieux de ce système lorsqu'on essaie de le changer de l'intérieur. C'est qu'on se rend compte qu'il faut être tout en haut pour vraiment peser, sauf, qu'en contrepartie, on a de grands risques de perdre le soutien de ceux que l'on souhaitait défendre à la base. Tu as de bonnes idées Shizzy, mais tu es trop 'tendre'. Tu me dis que ta façon de faire c'est de montrer aux populations que c'est possible. C'est louable, mais... ne penses-tu pas que c'est un peu lâche? Tu incites des populations à la révolte, mais tu ne les soutient pas. C'est cruel. Tu sais très bien que leur seule façon de changer de gouvernance c'est de prendre les armes. Or les gens sont simplement des gens. Ils ne sont pas entrainés au combat. S'ils s'élèvent contre les noblesses, leur révolte sera réprimée dans le sang. Shizzy, tu dis vouloir changer le monde, mais jamais tu ne t'implique personnellement, ne trouves-tu pas que cette façon d'opérer est très proche de celle des cinq étoiles? Enfin... je ne peux vraiment te jeter la première pierre là dessus. Moi aussi, je ne prends pas autant de risque qu'il le faudrait. C'est juste que je n'arrive pas à me résoudre à mener des civils à la guerre. Je ne veux pas être un politicien avec le sang des innocents sur les mains. La guerre, c'est une affaire de soldats, enfin... c'est ce que je pense."

C'est alors qu'arriva Nami. Son discours était franc et honnête. Il s'agissait de la jeune femme qui avait le culot de prendre l'amiral en chef de la Marine pour une nounou. Il leva alors son regard d'acier vers l'ancienne subordonnée de Sora Shizen, et dit d'une voix cassante.

"Vous êtes aussi bête que vous êtes culottée, jeune fille. D'un coté vous me confiez votre fille pour la protéger du ce qui pourrait lui arriver, et de l'autre, vous vous portez volontaire pour rejoindre le corps des Shichibukai. Réalisez-vous seulement qu'en intégrant les Capitaines Corsaires, il y a un risque immense que je m'assure de votre loyauté au péril de la vie de votre enfant? C'est comme ça que vous souhaitez la protéger? Bien évidemment, je pourrais taire son identité. Mais vous rendez-vous seulement compte du risque que je prendrai pour vous? Telle que je vous vois... vous n'avez rien à offrir en échange. Si je ne vous ai pas encore envoyée en prison, c'est uniquement parce que vous êtes l'amie de Shizzy. N'est-ce pas, Shizzy?"

Inutile de préciser que si le Faucon ne confirmait pas les dires de Nami, elle serait dans une position des plus délicates.

"

Il y avait du vrais dans les dires du vieux prêtre, mais la partie ou il ne s’impliquait pas assez il la trouvait en partie faussée par un je ne sait quoi de pas naturel. Sauf si celui ci jugeait cela par son discours qui suivait une inactivité récente due a la récupération d'un trop plein de missions enchainées. Il garda donc le silence le temps que le Padré se tourne vers Nami, pendant que celui ci parlait Shiz' remis son masque et repris son matériel avant de se déplacer vers la fenêtre.

Se remémorant ses missions, celles de sauvetages, il avait toujours jouer le rôle de bouclier pour des esclaves galvanisé ayant soif de liberté, Il avait plonger sans hésiter sur le prêtre avant de devenir son amis pour laisser de la marge au Liberty Hawk sur Shabondy. Puis surtout il est rester jusqu’à la fin lors de la chute de Marie Joa, Sans vouloir se vanter ou flatter son égo il se laissa satisfaire par ce tris de souvenir qui ne faisait pas de lui un simple donneur d'ordre.

Lorsqu'il fut interrogé il lança :

"Et je lui ait assuré de pouvoir quitter se Navire en un seul morceau, libre comme l'air."

Il souris en disant cela, il ne perdais pas son sens de l'humour en tout cas. Puis il toussa un coup et se tus.

L’Amiral-en-Chef répondit sec et cassante :

« Vous êtes aussi bête que vous êtes culottée, jeune fille. D'un coté vous me confiez votre fille pour la protéger du ce qui pourrait lui arriver, et de l'autre, vous vous portez volontaire pour rejoindre le corps des Shichibukai. Réalisez-vous seulement qu'en intégrant les Capitaines Corsaires, il y a un risque immense que je m'assure de votre loyauté au péril de la vie de votre enfant ? C'est comme ça que vous souhaitez la protéger ? Bien évidemment, je pourrais taire son identité. Mais vous rendez-vous seulement compte du risque que je prendrai pour vous ? Telle que je vous vois... vous n'avez rien à offrir en échange. Si je ne vous ai pas encore envoyée en prison, c'est uniquement parce que vous êtes l'amie de Shizzy. N'est-ce pas, Shizzy ?

- Et je lui aie assuré de pouvoir quitter ce navire en un seul morceau, libre comme l'air. » Répondit le révolutionnaire avant de s’éloigner de quelques pas en toussant.

Je pris quelques courtes secondes de réflexion avant de donner mon point de vue sur le sujet :

« Ce n’est pas faux, j’en suis consciente. Mais si je souhaite obtenir ce titre particulièrement mal vu par l’ensemble du corps des pirates, c’est avant tout pour être plus proche de la Marine. Car voyez-vous cher Amiral, je suis du même avis que mon collègue de révolution sur divers points, tout particulièrement en ce qui concerne les agissements des Nobles envers la population. Le trafique d’esclave et tout ça, et c’est en voulant libérer quelques dizaines de ces pauvres victimes, que je me retrouve moi-même hors-la-loi et déchu de tous mes privilèges de Colonelle. Il y a de quoi couper l'envie de faire des bonnes actions ... Et cela encourt directement la sécurité de ma fille, avant la mienne, et c’est pour cela que je vous ai contacté par missive. Je ne suis pas suffisamment puissante pour assurer sa protection. » Je marquai une petite pause avant de reprendre. « Hors je me doute que vous-même n’êtes pas apte à faire quoi que ce soit sur ce problème de grade, donc la seule autre opportunité qui m’ait offerte est de devenir Capitaine Corsaire, appelé aussi Shishibukai. » Une nouvelle pause pour bien appuyer sur la tirade. « Que vous souhaitiez vous assurez de ma loyauté ou non, c’est de votre ressort. Je ne crois pas que mon ancien capitaine avait beaucoup à se plaindre de moi … Mais tant que cela me permet d’assurer au moins la sécurité de mon enfant, je le ferais. »

Bien entendu, il ne faut surtout pas préciser la pile conséquente de condamnation pour irrespect des lois et les ordres de passage en cour martiale pour je ne sais plus quelles fautes, tout cela bien gardé dans les armoires personnelles de Sora Shizen. De toute manière, tout l’équipage des Arpenteurs d’Horizon était on ne peut plus condamnable, et pas un seul pour rattraper les autres.

Shizzy ne se portait en rien garant de la jeune femme. il ne la connaissait certainement pas assez pour lui accorder sa confiance et encore moins la recommander auprès de quelqu'un comme l'Amirale en chef de la Marine. Ensuite, la dénommée Nami se mit a exposer ses raisons.

"Le problème c'est que vous n'assurez aucunement sa protection. Vous vous débarrassez de votre enfant. Avec vos capacités, vous pourriez facilement disparaitre toutes les deux et couler une vie tranquille dans un endroit sûr. Savez vous quels sont les deux seuls moyens de quitter le corps des Capitaines Corsaires? La trahison, ou la mort. Ce qui fait, que pour l'enfant que vous souhaitez me confier, ce sera soit la mort soit une vie d'orpheline. C'est ça que vous comptez offrir à votre progéniture? Ne me faites pas perdre mon temps, si vous êtes capable de m'avouer que vous n'avez pas la force de protéger votre enfant, ne me prenez pas pour un imbécile en tentant de faire avaler que vous pourriez être une Shichibukai. J'ai vu de simples pirates des blues avec plus de courage et de force que vous. Maintenant, partez, je m'occuperez de votre enfant, puisque vous être trop faible pour le faire vous même. Mais ne réapparaissez jamais devant moi. Et ne tentez jamais de retrouver votre fille. Cet enfant mérite mieux que tout ce que vous pourriez avoir à lui offrir."

Le tout saupoudré d'un peu de Haki des rois, histoire de montrer qu'il ne plaisantait pas.

Debout, le corps recouvert par sa cape et placer dans la zone la plus sombre de la pièce. Le Faucon qui n'avait rien a dire pris la décision de passer son tour.

Godwrath répondit alors sans perdre une seule seconde son sérieux :

« Le problème c'est que vous n'assurez aucunement sa protection. Vous vous débarrassez de votre enfant. Avec vos capacités, vous pourriez facilement disparaitre toutes les deux et couler une vie tranquille dans un endroit sûr. Savez-vous quels sont les deux seuls moyens de quitter le corps des Capitaines Corsaires ? La trahison, ou la mort. Ce qui fait, que pour l'enfant que vous souhaitez me confier, ce sera soit la mort soit une vie d'orpheline. C'est ça que vous comptez offrir à votre progéniture ? Ne me faites pas perdre mon temps, si vous êtes capable de m'avouer que vous n'avez pas la force de protéger votre enfant, ne me prenez pas pour un imbécile en tentant de faire avaler que vous pourriez être une Shichibukai. J'ai vu de simples pirates des blues avec plus de courage et de force que vous. Maintenant, partez, je m’occuperai de votre enfant, puisque vous être trop faible pour le faire vous même. Mais ne réapparaissez jamais devant moi. Et ne tentez jamais de retrouver votre fille. Cet enfant mérite mieux que tout ce que vous pourriez avoir à lui offrir. »

Au fur et à mesure que sa réponse s’allongeait, mes yeux s’ouvraient de plus en plus. Ce que l’on dit sur lui est décidément vrai, il a les épaules pour être à la tête de la Marine, sans pour autant jouer le rôle de tyran. Mais ces paroles, aussi vraies soient-elles, sont véritablement dur. Elles tranchent dans le sujet dans un hachoir dans le ventre d’un cochon. Je baissai machinalement les yeux puis appelai Lola avant de la présenter au groupe :

« Voici ma fille, elle s’appelle Lola et elle aura bientôt cinq ans. Elle sait lire et écrire, et tout un tas d’autres choses dont je suis certaine que vous ne manquerez pas d’être surpris. Ses affaires sont dans cette valise. » Je laissai une petite seconde passée avant reprendre. « Soyez-en assurer Amiral, je deviendrais forte. Vous avez fait vos preuves et je vous respect énormément pour ça, mais je vous pris de croire que vous me rendrez la pareille. Et avant tout, vous souhaitiez attaquer en masse l’île de l’Impératrice Pirate. Quelques renforts ne se refusent pas n’est-ce pas ? Même venu d’une poussière que moi. Faites comme bon vous semble, je ferais de même de mon côté. Je souhaite simplement que ma fille puisse grandir et vivre comme elle l’a toujours fait, en toute liberté et sécurité. » Lui répondis-je avant de me retourner vers Lola. « C’est le moment, soit forte ma chérie, j’essayerai de l’être tout autant. Et on se retrouve après que tout ce bazar se soit calmé. Essayons de grandir, chacune de notre côté et à nous l’aventure. Tu t’en sens capable ?

- Oui maman ! » Répondit la petite en se mettant au garde à vous.

Un gros câlin et plusieurs bisous plus tard, je la regardai à côté de l’Amiral-en-Chef. Il était maintenant l’heure de partir. La prochaine fois que je la rêverais, elle aura certainement prit quelques centimètres et sans doute plus encore. Qui sait quand cette date arrivera si elle arrive un jour. Nous nous quittons donc, chacun dans son navire, pour de nouvelles péripéties. Prochaine étape … si seulement je la connaissais …

Le vieil homme resta stoïque devant les adieux que Nami faisait à sa gosse. D'une certaine façon, c'était la meilleure chose à faire. Le meilleur futur qu'elle pouvait offrir à son enfant, c'était un avenir sans elle, où Lola ne risquait pas de payer pour les erreurs de sa maman. Cependant, d'une certaine façon... pour le prêtre autant que pour le marine, une vraie famille se devait de rester ensemble et soudée. Quelque soit l'éducation qu'il pourrait donner à cette enfant, ça ne remplacerait pas les attentions d'une mère aimante. Il avait tenté de dissuader Nami dans son choix, et il avait échoué, comme face à Anima et comme face à Cyanure. A vouloir laisser les gens décider par eux-même, il se retrouvait dans la situation où c'était lui qui subissait leurs choix. Mais, il ne pouvait se résoudre à les forcer. Une fois Nami partie, il appela Olivia pour qu'elle s'occupe de la petite Lola. Il lui ferait certainement changer de nom et la placerait dans un des nombreux orphelinats que la famille Godwrath subventionne généreusement. Ainsi, elle serait protégée et le Gouvernement Mondial ne songerait pas à faire le lien entre les deux personnes. Les seules personnes au courant de la supercheries étaient sur cette île, et toutes emporteraient le secret de Lola dans la tombe.

Puis, une fois vraiment seul avec le Faucon, il s'approcha de ce dernier et lui glissa simplement.

"J'ai été un peu dur avec toi. Je n'ai pas oublié les combats qu'on a mené ensemble. Seulement, nous avons choisi une voie difficile. le moindre faux pas peut nous faire passer de héros à tyran. Je prierai pour toi, mon frère car là où tu vas, tu encours de graves dangers. Méfie-toi de tout le monde à présent. "

"J'ai été un peu dur avec toi. Je n'ai pas oublié les combats qu'on a mené ensemble. Seulement, nous avons choisi une voie difficile. le moindre faux pas peut nous faire passer de héros à tyran. Je prierai pour toi, mon frère car là où tu vas, tu encours de graves dangers. Méfie-toi de tout le monde à présent. "

Shizzy jeta un œil a son amis et lui souris, il était tout de même rassurer de voir que le prêtre ne changeais pas. Il se décida alors a lui dire :

"Ne t'en fait pas, je ne reproduirais pas le coup qui m'a été fait par Akanawa et sa femme a Marie Joa, j'ai compris la leçon. A trop faire confiance, on se fait avoir... Tout simplement, mais par contre je ne changerais pas, c'est pour laisser une trace héroïque que je fonce la tête la première. Je n'ait pas peur de la mort, je préfère recevoir un coup mortel que d’être estropié et se qui me fait le plus peur c'est de perdre un allié. Mais comme tu le dis, que les ténèbres me gardent dans leurs voiles, plutôt que la lumière des projecteurs fassent de moi un Tyran !"

Il toussa un coup en regardant le sol et se redressa pour dire :

"Bien, je crois qu'il est désormais temps pour moi d'y aller, alors prend soins de toi et a la prochaine mon amis."

Il lui serra la main et fit un signe de tête a Olivia et Louis, avant d'ouvrir la fenêtre et de sauter pour planer a la surface de l'eau jusqu’à rejoindre son bateau. Une fois sur place il alla dans la cuisine en repensant a la discutions, il posa son nécessaire d'analyse sur la table et sortis une brique de lait pour la boire appuyer au plan de travail.

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