IRLAge : 20
Homme/Femme/Okama : Homme
Comment avez vous connu le forum : Sur Google.
Combien d'heures vous vous connectez par jour : Au moins une heure.
Tes Mangas préférés : One Piece, Code geass, Death note, TTGL.
Ton personnage préféré dans One Piece : Difficile d'en choisir qu'un, je dirais Crocodile, Barbe noire ou Kizaru.
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Nombreuses, la plupart du temps dans des communautés beaucoup moins organisées. Mais la dernière remonte à loin.
Ce qui t'a motivé à venir : L'envie de retenter le coup.
Perso• Prénom & Nom : Vassili Taron
• Surnom : On verra.
• Age : 28 ans
• Race : Humain
• Camp : Chasseur de primes
• Orientation psychologique : Neutre comme la plupart des chasseurs mais à tendance Loyal. Il ne ferait pas passer une prime alléchante devant son éthique personnelle.
• Métier/Spécialité : Chasseur de primes est déjà un métier en soi, il a aussi une expérience de navigateur.
• Pouvoir demandé : Doa Doa No Mi : Permet de transformer en porte tout ce qu’on touche.
A part le fruit, une bonne maîtrise des arts martiaux classiques combinée à une utilisation artistique des dagues et des pistolets légers, pour un style de combat global plus furtif que bourrin.
• Rêve(s)/But(s) du personnage : Ses objectifs varient selon les contextes. Quand il a un but il va généralement jusqu'au bout des choses.
• Code présentation [OBLIGATOIRE] à mettre entre les balises [/i]
Code:
Description Physique :- Avatar complet:
Une des forces de Vassili, c'est son physique. Non, ce n'est pas un grand gaillard baraqué capable de foutre des pêches atomiques : en fait il est tout le contraire. Sa silhouette est très banale, si bien qu'il peut se fondre dans n'importe quelle foule sans éveiller les soupçons. Il n'a pas une carrure imposante, il n'est pas malingre non plus. Pas particulièrement propret, il n'est pas non plus crade. Ses cheveux bruns mi-longs sont organisés dans une coupe tout à fait normale pour un homme moyen de cet âge : non, vraiment rien ne ressort de son physique au premier abord. Et cela fait partie d'un travail de sa personne : il sait très bien que plus son apparence est normale, plus il pourra se glisser partout.
Son seul trait particulier du visage est cette vilaine cicatrice au niveau de l'oeil, mais dans ce monde, les gens avec des cicatrices sont légions. C'est le produit des risques du métier. Son regard a tendance à attirer les... regards aussi. Il est souvent très insistant, comme s'il fixait quelque chose ou quelqu'un : même si ce n'est pas du tout le cas, en fait il est toujours dans ses pensées. C'est quelque chose qu'il ne peut pas contrôler, et c'est quelque chose qui lui a parfois attiré des problèmes : vous savez, ce genre de personne qui démarre au quart de tour sur un pauvre regard soit-disant mauvais ?
Vassili est un fumeur. Pas maladif, pas accro, mais un fumeur modéré. Il s'en tire une quand il s'ennuie, ou quand il est en société, plus rarement quand il est en mission ou qu'il travaille.
Niveau vestimentaire, le chasseur apprécie son imperméable brun et son pantalon noir, qui cachent -sait-on jamais- quelques éléments d'armure légère au niveau du torse et des membres. Rien qui arrêterait un boulet de canon ou la charge d'un zoan, mais suffisant pour se protéger d'un coup de couteau lambda sans entraver la mobilité. Dans son manteau dissimule-t-il aussi son matériel.
Ses bottes sont très rembourrées, rendant ses pas relativement silencieux pour quelqu'un qui n'a pas l'oreille avertie.
Comme dit précédemment, notre homme sait se faire discret. Il a le pas léger, la démarche fluide. Il est capable de limiter les bruits produits pendant ses déplacements. N'est pas spécialement athlétique mais dispose de très bons réflexes qui en font quelqu'un d'assez agile. Bref quelqu'un qui s'infiltre à merveille.
Pour ce qui est des capacités physiques, il n'est ni très fort ni très résistant. Pas bien musclé, il est forcé de miser davantage sur la technique que sur la force brute durant les combats. Et quand la situation l'exige, il préfère esquiver les coups plutôt que chercher à les encaisser.
Caractère & morale :Qu'est-ce qu'on attend d'un chasseur de primes ? Ces tueurs légaux qui éliminent d'autres tueurs pour de l'argent ? Ils doivent être imperméables à la pitié, hein ? On imagine mal un assassin cupide sans la froideur affective et le cynisme qui vont traditionnellement avec.
Vassili est quelqu'un de tempéré, calme, et même finalement plutôt froid. Il évite les ennuis inutiles, préfère la négociation à la violence. Ce n'est pas pour cela qu'il faut le considérer comme résolument pacifique, attention : quand une situation ne peut déboucher que sur accès de violence, il s'en rend vite compte, et alors il prend souvent l'initiative, dans l'optique de limiter les risques pour lui. Le sang-froid est un composant de son caractère, et dans son métier, constitue à la fois une qualité et un défaut. Il exécute ses plans de façon méthodique et sereine, sans se démonter si quelque chose tourne mal. D'un autre côté, à trop réfléchir on manque souvent d'instinct et de spontanéité. Cela n'affecte pas ses réflexes en combat, mais surtout ses relations avec les autres.
Absolument imperméable à la beauté physique, aux tentations de la débauche, à l'humour et aux ambiances déjantées, en résumé il ne faut pas s'attendre à des fêtes de fous en sa compagnie : vous, jolie jeune fille qui comptez sur vos atouts pour vous attirer les faveurs de la gent masculine, sachez que cet homme s'intéressera plus à votre vision du monde qu'à votre tour de poitrine. Ah, êtes vous toujours aussi confiante ?
Il adopte une position de recul sur tout ce qui se fait autour de lui. La guerre ? Les gens sont incapables de faire des compromis, il faut bien un moyen de désigner celui qui gagne et qui aura raison. L'injustice ? Il doit exister des milliers de facteurs qui font que l'on ne naît et qu'on ne vit pas égaux, il faut vivre avec. Les relations sentimentales, amicales, amoureuses ? Il n'y a rien de plus éphémère, il faut se considérer heureux lorsque l'on en trouve une. Et en faire le deuil lorsque c'est fini : les gens changent, et c'est uniquement par coup de chance que l'on continue parfois malgré tout à les aimer.
Vous l'aurez compris, c'est quelqu'un de très fataliste. Il ne remet pas en cause ce qui se passe autour de lui : il les accepte et s'y adapte.
Il est plutôt discret, et cela se ressent dans sa façon de faire dans "le métier" : il utilisera la ruse plutôt que la force pour toucher ses primes. Il est du genre à se cacher sur le navire de ses proies et les éliminer pendant la nuit, à l'heure où il n'y a personne d'éveillé pour entendre le dernier souffle du malheureux capitaine. Il ne fait pas attention à ses employeurs, la plupart du temps il ne les considère même pas, ni eux ni leurs intêrets. Il prend par compte grand soin de limiter les dommages collatéraux, autant au niveau physique, éviter la perte d'innocents durant l'opération, que de la répercussion de ses crimes sur la populace. Parce qu'en gros, retrouver son père inconscient dans son fauteuil n'a pas le même effet sur l'esprit d'un gamin que le retrouver découpé en morceaux. Voilà pourquoi il aime beaucoup utiliser le poison pour ses meurtres.
A propos, quand Vassili exécute un contrat et qu'il en vient à tuer sa cible, il a pleinement conscience qu'il vient de prendre une vie. Une vie criminelle certes, mais tout de même une vie. Ainsi ceux qui l'ont pisté connaissent très bien son étrange rituel, surtout venant d'un chasseur de prime : on retrouve la plupart de ses victimes couchées sur le dos, les bras croisés, les yeux fermés, comme si leur tueur s'était assuré qu'ils reposeraient en paix. Vassili éprouve un profond respect envers toute forme de vie et lorsqu'il en a le choix, il évite de faire couler le sang.
La majorité des chasseurs de primes qui le connaissent le voient comme une tapette, se demandent comment il a échoué dans le secteur avec une telle personnalité. En fait Vassili lui même se le demande souvent : son histoire n'est pas si tumultueuse que ça et il s'est retrouvé embarqué là dedans alors qu'il n'avait besoin que d'argent, pour finalement ne plus s'arrêter. Il serait tenté d'affirmer que c'était son destin qui s'est imposé à lui.
Et pour finir sur ce gros résumé, Vassili peut aisément cacher son jeu et devenir monsieur Tout-le-monde, son physique se prêtant bien à cet exercice.
Histoire : L'histoire de Vassili est plutôt hasardeuse, rien ne semblait le prédisposer à devenir ce qu'il est aujourd'hui.
Il est né noble. La famille Taron était reconnue dans l'empire de Yadelphie, situé dans un vaste archipel de North Blue, pour se glisser dans toutes les affaires politiques, économiques et judiciaires du territoire. Sans légitimité, juste du pur incruste. Le père Bill Taron, propriétaire de nombreux commerces dans la région et au-delà, gagnait assez de ses rentes pour se permettre de ne pas travailler, lui laissant la liberté de travailler son influence dans le petit royaume. Quant à la mère, elle ne faisait que figuration : victime d'un mariage arrangée, elle n'éprouvait guère amour pour son mari ni passion pour son quotidien. Elle ne portait qu'une attention toute relative à leurs quatre enfants, déléguant souvent son rôle de mère à des nourrices et se réfugiant dans des dépressions chroniques et autres idées noires.
Quatre enfants, dans l'ordre de l'aîné au cadet, Pierre, 34 ans à la naissance de Vassili, Edna, 27 ans, Zeilia, 2 ans, et Vassili, petit dernier. Deux garçons et deux filles, un équilibre qui plaisait au père. Un grand écart d'âge entre les deux premiers et les deux derniers qui se justifiait par les débuts du papa dans les affaires politiques du royaume. Une vingtaine d'années plus tard, celui-ci bien installé, ayant réussit à caser ses deux premiers enfants dans les hautes sphères du royaume, eu envie d'avoir un autre enfant, et vint Zeilia, qui se révéla vite être une petite fille chétive et malingre probablement atteinte d'une maladie orpheline, au grand dam de la mère qui était bien peu stable émotionnellement. Deux ans plus tard le gosse qui nous intéresse fut conçu.
Il vécut ses premières années dans l'ombre de sa soeur fragile et surprotégée. Demandant beaucoup d'attention, c'était surtout pour elle que les domestiques étaient mobilisés. C'est par les livres qu'il découvrait ce qu'il entourait autrement que par le filtre d'un monde noble aceptisé et naïf. Il se documentait sur le monde extérieur, son histoire, ses rouages, ses légendes et ses personnages. L'envie de le découvrir germait en lui, parallèlement à la peur qu'il lui inspirait. Ce vaste monde semblait si dangereux, si différent du sien. Dehors, des hors-la-loi faisaient régner la terreur sur les mers, traqué par une entité justicière appelée "Marine". Etrangement, les façons de faire de ces "deux camps" se ressemblait parfois, dans certaines situations il ne voyait même plus la différence entre les deux. Il brûlait d'envie d'en savoir plus, de comprendre.
Tout cela était très théorique, et malgré toute l'attention que sa soeur malingre captait sur elle, Bill Taron n'oubliait pas son jeune fils. Par volonté de lui donner une expérience pratique avant de rentrer dans le monde du théorique -la politique-, il embaucha vers ses 10 ans plusieurs professeurs de navigation réputés dans l'empire pour lui enseigner les bases de la conduite d'un navire. L'enfant n'était pas passionné, mais se laissait prendre au jeu, et intégrait volontiers ce savoir qui lui permettrait peut-être, dans l'avenir, d'explorer le monde. Car oui, si dans la tête de papa le futur du fiston est tout tracé, politicien comme tout les mâles de la famille, c'est une autre paire de manche du point de vue du garçon : il est bien plus attiré par le monde extérieur que par les enjeux de son propre pays.
Bref l'enfance de Vassili se déroula dans un cocon, lui permettant de laisser libre cours à sa curiosité et à son imagination. Il était un gosse ouvert et aimait parler de ce qu'il apprenait à ceux qui voulaient bien l'écouter. Les difficultés familiales venant de sa soeur malade et de sa mère dépressive ne le gênait pas outre-mesure, parce qu'il avait de nombreux sujets culturels dans lesquels se réfugier. Sans compter qu'il voyait davantage les nourrices et les assistantes maternelles que sa propre mère...
Jusqu'à ce que Bill Taron et son fils Pierre soient entraînés dans une histoire brouillonne de corruption. Une certaine partie des fonds publics drainés par les filiales commerciales de la famille Taron... Ouvertement attaqués sur la scène publique, ils s'en tirèrent de justesse en faisant profil bas quelques mois. Mais une crise politique majeure acheva la déchéance de la famille lorsqu'un groupuscule révolutionnaire déséquilibra l'empire. L'ordre fut rétablit, non sans séquelles politiques : après enquête il s'est rapidement avéré que les révolutionnaires avaient été copieusement renseignés par nobliaux en soif de reconnaissance, au sein même du pouvoir. Il fallait désigner des responsables, et la famille Taron, que personne ne voulait revoir piquer dans les caisses de l'empire fragilisé, fut mise au banc des accusés.
Traînés en justice, rien ne laissait présager qu'ils avaient effectivement collaborés avec les révolutionnaires pour une quelconque raison. Rien ne les disculpait non plus... Et personne ne les regretterait. Vassili n'a jamais connu les détails de l'affaire, mais il sait que son père avait grande tendance à s'immiscer dans tout les dossiers de l'empire, profitant de son statut de noble pour s'imposer, écraser des rivaux, utiliser leurs secrets à leurs dépens. En bref, il s'était fait de nombreux ennemis. Et Pierre, frère aîné de la famille, débarquant fraîchement sur la scène politique, suivait les traces du papa. Sans compter cette histoire de corruption... Encore aujourd'hui, Vassili se refuse à dire que son père et son frère aîné étaient des ordures, mais il n'en pense pas moins.
Toute la famille fut condamnée à l'exil, et fut contrainte de vivre avec des moyens plus modestes. Les commerces du père firent faillite, ses propriétés furent annexés et revendues, les domestiques les abandonnèrent sans scrupules, même certaines nourrices qui s'étaient, au fil du temps, occupés des 4 enfants de la famille. Ils ne connaissaient personne en dehors de Yadelphie : ils allaient devoir repartir à zéro, sur une île à quelques centaines de kilomètres de l'archipel. Une seule ville, Liona, 120 habitants, dont 50 animaux. Sans conviction, le père Taron reprit la vieille auberge du village, désertée depuis des dizaines d'années.
A ce moment là, Vassili avait 16 ans, l'âge où on aime à contredire ses parents n'est-ce pas, surtout lorsqu'on sait que papa a mis en danger toute la famille avec ses magouilles et que maman n'a jamais été aussi morne que depuis la chute et pense sérieusement à mettre fin à ses jours. Habitué à être élevé par les livres, le futur chasseur n'avait aucune valeur familiale. On aurait pu penser que ce retour à des conditions plus modestes formerait un semblant d'esprit familial, mais en fait ce fut pire. Hier, on vivait dans un somptueux manoir entouré de domestiques soumis, aujourd'hui, nous sommes dans un trou à rat paumé dans un village de bouseux. Les scènes de ménage devinrent fréquentes, toute la famille cherchait un responsable à leur malheur. Aucun ne jugeait le petit Vassili coupable, certes, mais lui avait une idée très tranchée de la question : c'est la totalité de sa famille, endormie dans l'ivresse du pouvoir, la surprotection des enfants, l'oubli de toute espèce de valeur d'effort et d'honnêteté, qui avait couru à sa perte.
Après quelques semaines de vie sans le sou dans ce taudis, Vassili commit l'inévitable : il fugua, vola un navire de pêcheur à peu près correct et se lança à corps perdu sur l'océan. Le peu de savoir pratique que le jeune homme connaissait portait, par chance, sur la navigation. Et les mers de North Blue ne sont pas bien difficile à dompter, mais il y fait froid. Le peu d'entraînement physique qu'avait suivi Vassili ne permettait pas à un garçon de cet âge de supporter l'air marin glacial du Nord... Après quelques jours de navigation, commençant à souffrir d'hypothermie, il eut peur de perdre connaissance et commença à paniquer et regretter son choix. Mais la fortune lui sourit finalement lorsqu'il aperçut au loin un navire de la marine en pleine mer. Multipliant les signes pour les attirer à lui, hurlant de sa voix devenue faible, il finit finalement par se faire repérer et, conscient de l'urgence et de l'étrangeté de l'état de l'adolescent, seul et mort de froid sur ce navire, l'équipage de marines le prirent aussitôt en charge médicalement.
Une fois hors de danger, Vassili eut bien du mal à expliquer comment il était arrivé ici aux marines. Ne voulant pas être ramené chez ses parents, il inventa une histoire à la va-vite : la totalité de l'équipage du bateau de pêche avait été enlevé par un groupe de pirates, et lui, un mousse, s'en était sorti en se cachant dans un tonneau. Les soldats n'étaient pas dupes, et avaient bien remarqué que le navire qui transportait le garçon était vierge de toute trace de lutte ou de bataille. Mais ils allaient pour l'instant le ramener au port le plus proche sans poser de questions, c'était le principal. C'est ainsi que Vassili fut débarqué au port militaire de Port Utah, dont le quartier résidentiel n'est occupé que par les soldats et leurs familles. Il fut décidé, plutôt que de le laisser errer n'importe où sur l'île, que Vassili allait loger parmi les jeunes matelots et qu'il allait suivre leur entraînement, en attendant l'éventualité que quelqu'un se manifeste pour le réclamer.
Personne ne vint jamais le demander, donc il resta un bout de temps parmi les marines en formation. Cinq ans pour être précis : il eut le temps de se hisser en grade, devenant sergent-chef, et rompu à l'usage du pistolet, de la dague et de l'épée. Il consolida aussi son physique, devenant bien plus résistant que le jeune garçon qui avait prît les mers de North Blue il y a toutes ces années. Le quotidien d'un marine ne lui plaisait par contre guère : entre la très stricte discipline, les corvées, les longues heures à rester cloîtré dans sa chambre sans rien faire, et surtout, l'absence de liberté, rien ne sied à son caractère. Il était par contre plutôt sensible à leurs idéaux de justice, même s'il les trouvait trop rigides. Le jeune homme maintenant de 21 ans voulait trouver un moyen de combiner liberté et sentiment de justice. Confiant ses états d'âmes au lieutenant en charge de sa section, celui-ci lui parla des chasseurs de primes, non sans tarir de critiques à leurs égards. Certes ils s'attaquaient aux ennemis de la marine et de tout les royaumes, les pirates, les mettaient hors d'état de nuire et, à leur échelle, contribuaient à la purification du monde, mais ils n'en restaient pas moins pour la plupart des violents assoiffés d'argent, de combat et/ou de reconnaissance. Des types peu fréquentables qui ne suivaient pas d'idéaux nobles comme le corps des marines.
Le lieutenant lui déconseilla vivement de s'adonner à ce métier dangereux et très difficile pour un débutant, les primes intéressantes étant souvent rompues au combat, parfois même utilisatrices de fruits du démon, et entourées d'alliés puissants. Et capturer le menu fretin primé à moins de dix millions de berries ne suffisait pas à assurer la pitance du chasseur, sans parler de l'entretien de son matériel et de son navire s'il en a un. S'il veut voyager en poursuivant ses idéaux, pourquoi ne pas plutôt travailler encore pour monter en grade ?
Vassili n'en avait pas la motivation. Du jour au lendemain, il démissionna, acheta une barque à la marine avec les quelques économies qu'il avait réuni pendant son service, et reprit la mer, cette fois-ci avec la volonté de goûter au quotidien d'un chasseur de primes.
A partir de là, l'histoire de Vassili devient une longue errance à travers les quatre mers. Filant de port en port pour essayer de neutraliser des pirates à bonne prime, il eut dans un premier temps de gros soucis d'argent qui le forçaient à adopter le système D pour manger et se loger. Puis peu à peu le métier rentra et il devint capable de tenir tête à des primes de 20, voire 30 millions en rusant un peu, ce qui lui permit de commencer à faire des économies.
Il eut l'occasion de trouver un fruit du démon au cours de ses voyages : il avait entendu parler de bien des légendes à leurs propos, et a hésité longtemps avant de tenter le coup, le conservant précieusement dans une poche intérieure de son manteau. C'est qu'il ne voulait pas courir le risque de se retrouver affublé d'un pouvoir ridicule et d'un handicap de taille... Mais à la réflexion, il n'a jamais été très bon nageur. Et il avait choisi une vie risquée après tout. Environ un mois après l'avoir trouvé, il mangea le fruit au goût écoeurant. Le fruit des portes, un don idéal pour quelqu'un de ses méthodes qui allait faciliter grandement les côté infiltrations et embuscades de son travail.
Vassili a maintenant 28 ans, et il ne reste plus grand chose de la jeunesse dorée en lui. Il n'a plus besoin que personne ne le protège, et il est devenu autodidacte, même s'il reste grand lecteur. Il sait tirer le meilleur de ses expériences pour progresser, décidé à se méfier de tout les vices qui ont précipité la perte de sa famille : le pouvoir, la facilité, l'arrogance, le mensonge et la manipulation.
Post RPUn traître de la marine se fait beaucoup d'ennemis. Traqué par ses anciens confrères, rejeté par les pirates, méprisé par les civils, et bien sûr, chassé par les gens de Sa catégorie. Cet homme là n'avait plus beaucoup de refuges sauf. Mise à part un, il faut croire. Plusieurs témoins l'ont vu dans une certaine auberge du cerf gourmand, à l'entrée du village. Il voulait surement essayer de se faire oublier. Lorsque Vassili arriva devant l'auberge du cerf gourmand, il eut vite le sentiment de se retrouver devant un établissement miteux et insalubre. Impression qui se confirma lorsqu'il franchit le seuil, découvrant des pirates ivres hurlant ce qui devait être des chansons que les gargouillis de ces sacs à vins rendaient incompréhensibles. Au comptoir, il y avait aussi ce qui semblait être une pauvre âme qui se saoulait en gémissant. Et enfin, l'aubergiste semblait très usé par l'âge, et apparemment dirigeait seul l'établissement. Un homme courageux.
La cible du chasseur vivait dans un certain confort avant de saboter le vaisseau de ses camarades, Vassili comprenait parfaitement qu'il puisse penser que personne ne viendrait le chercher dans ce repère. Avait-il averti l'aubergiste de ne pas parler de sa présence ici si on venait à lui demander ? Dans le doute, il allait tenter d'en savoir plus par questions indirectes. Il aborda le vieil homme, dont le cas semblait plus grave qu'à prime abord : il lui manquait un bras, et il s'avança en boitant vers le visiteur s'approchant du comptoir. Finalement, il était dans un état similaire à celui de son établissement.
"Bonjour, je désire une chambre.
-Ouais ? T'es seul ?
-Oui. Si possible, j'aimerais ce que vous avez de mieux. J'ai de quoi payer.
-De quoi payer, tu dis ? Parles plus fort bon sang, il me reste qu'une seule oreille et elle est à moitié sourde. La suite de luxe est occupée, alors faudra te contenter de la chambre 25. C'est la seule qui est équipée d'une baignoire.
-Dommage. Vous pensez que la suite de luxe a des chances de se libérer dans les prochains jours ?
-Nan gamin. Le type qui l'a loué a l'air sacrément flippé, il se terre dedans et y a aucun moyen de le faire sortir. Tu veux la 25 ou pas ?
-Ca me suffira, merci. Je paye tout de suite."
Fort aigri, ce vieillard. Vassili n'en attendait pas moins d'un homme dont la moitié du corps semblait hors service. Il avait confirmation que la proie s'était barricadé dans la "suite de luxe" de l'auberge. Il montait les trois étages par un escalier qui menaçait visiblement de s'effondrer, c'était effectivement une auberge de seconde zone. De fortes odeurs de bois pourri et de moisi flottaient dans l'air, mais Vassili ne parvint pas à en détecter les sources. Quel trou à rat. Il se demandait à quoi pouvait ressembler la suite de luxe d'un endroit pareil, peut-être y avait-il une vue imprenable sur les conteneurs à ordures dans la rue ? Arrivé devant la suite de luxe qui portait le numéro 31, le chasseur remarqua qu'elle occupait tout le dernier étage. Le grenier, en somme. Le traître avait fermé sa porte à clé, évidemment, mais les portes n'arrêtaient plus le traqueur depuis qu'il avait goûté à son fruit du démon. Comment avait-il pu travailler tant de temps sans ce pouvoir si pratique ? Personne dans le couloir. Vassili forma une porte sur la porte, et la poussa délicatement. Il ne semblait pas être ici.
Oh, il dort dans la chambre d'à côté. Tellement paisiblement. Vassili trouva cela formidable, il n'aura pas le temps de comprendre l'atrocité qu'il s'apprête à lui faire subir. S'approchant lentement du chevet de son lit, le chasseur de primes s'assurait qu'il n'avait pas de moyens de se défendre à proximité de son lit si quelque chose tournait mal. S'il se réveillait pendant l'affaire par exemple. Rien ne pouvant lui provoquer de mauvaises surprises apparemment, il allait pouvoir commencer. Sur le point de lui plaquer les mains sur bouche et nez pour l'étouffer avec force, la cible se réveilla malheureusement en sursaut, et tomba de son lit, comme s'il avait rêvé de ce qui allait lui arriver. Pas paniqué pour un sou, mais déçu de ne pas pouvoir régler ça autrement que par le sang, Vassili sortit sa dague et fit le tour du lit pour aller aider le pauvre homme à se relever.
"Qui... Qui êtes vous ?"
Une fois debout, Vassili lui enfonça son arme dans le ventre, tout en le maintenant pour ne pas qu'il retombe.
"Laisse toi aller, je t'assure que tu ne partiras pas dans la souffrance."
Il perdit vite connaissance. Vassili était parvenu a toucher le coeur avec précision. Le métier rentre, il y arrive de mieux en mieux. Chambre 31. La clé allait lui permettre de prouver que la cible avait été correctement éliminé, il allait donc la garder. Mais avant tout, il fallait ramasser le corps et le porter sur le lit. La chasseur de primes doué de pitié l'installa sous ses draps, et lui ferma les yeux. Le sang coulait beaucoup sur la literie immaculée. Cela le mettait mal à l’aise, dommage qu'il ait du en arriver là. Dans sa tête, il débuta sa prière.
Faisant le bilan de ce qui l'avait amené à prendre cette vie. De ce qui avait amené cet homme à perdre la sienne. Argent. Intêret. Tromperie. Traîtrise. Idéaux. Famille.
La prière terminée, Vassili quitta la chambre, la refermait à clé et laissait le malheureux reposer en paix.
La Chose était faite, il allait toucher l’argent et la vie allait continuer pour lui.
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Voilà, s'il y a objection pertinente je me plierai et écouterai vos conseils. J'admets ne pas avoir tout relu, ni être infaillible en conjugaison, si vous trouvez quelques fautes ici et là mea culpa, je corrigerai, mais ça devrait aller.
Et enfin, un petit paragraphe dans l'histoire raconte la façon dont Vassili a trouvé son fruit du démon, s'il pose problème je peux l'enlever sans souci.
Sujet: Vassili Taron, un chasseur propre (en attente de validation) 
