- Présentation du joueur IRL -
Prénom : Erwan
Age : 19ans
Homme/Femme/Okama : Homme
Comment avez vous connu le forum : J'ai eus des personnages (Kinzo Katan & Sei Denchi) sur ce forum il y a plusieurs années de cela et, m'étant remis à regarder les animés de One Piece, ça m'a donné envie de recommencer l'aventure. Ainsi, google fut une nouvelle fois mon ami et m'a ramené vers vous.
Combien d'heures vous vous connectez par jour : Très variable. Disons en moyenne trois heures, mais pouvant parfois excéder les dix heures si je loque chez moi.
Tes Mangas préférés : One Piece, Fairy Tail, One Punch Man, Bleach.
Ton personnage préféré dans One Piece : Mihawk (surtout son chapeau)
Ce qui t'a motivé à venir : L'aventure que diable !
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Je ne saurai être tout à fait exact, j'ai eus des personnages sur de nombreux forums RP sur différents mangas tels que One Piece, Fairy Tail, Bleach, Naruto et j'en passe. Cela fait approximativement cinq ans que j'ai commencé le RP, mais c'est sans compter les pauses qui furent longues et espacées.
Hobbys : Faire la fête, rêver d'aventure, écrire des textes ou bien des paroles, sortir entre amis et faire des festivals.
Autre(s) : J'aime le saucisson aux noisettes (sûrement l'information la plus importante de cette présentation de ma personne.)
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom : Red L. Snow (si vous pouviez changer le "Redel" dont je m'étais affublé en celui-ci, merci)
• Surnom (facultatif) : Blizzard
• Age : 19ans
• Race : Humain
• Camp : Pirate
•Prime : Oui, si vous pensez que mon niveau le mérite, à vous de voir.
• Orientation psychologique : Bon ainsi que Mauvais, tout dépend de la situation et des personnes auxquelles il est confronté.
• Métier/Spécialité : Navigateur et Musicien apprentie.
• Pouvoir demandé : Yuki Yuki no Mi : Permet de transformer son corps en neige et d'en générer.
[Niveau 8]• Rêve(s)/But(s) du personnage : Découvrir le monde dans son intégralité. Devenir un pirate légendaire. Faire sombrer le gouvernement mondial. Découvrir les raisons de la grande guerre et ce qui est arrivé à sa mère.
• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] :
◘ Description Physique : [Minimum 5 lignes]Mais que voilà au loin qui arrive ? Un personnage bien atypique ma foi. Un jeune homme assurément. Il s'approche, sa silhouette se dessine enfin, plus nette, plus précise. Premier signe distinctif que l'on aperçoit chez lui, c'est sans aucun doute ses cheveux, je peux vous assurer qu'ils ne passent pas inaperçu. Un rouge entre l'écarlate et le pourpre, une couleur faisant fortement penser au sang. Il avance avec nonchalance, comme si rien n'avait d'importance.
Il approche encore. Finalement, cet énergumène ne paraît pas si effrayant de près, il a même l'air amical. Un léger sourire se dessine à la commissure de ses lèvres, fines, légèrement rose. Puis, il se fige. Le voilà face à moi, il me fixe d'un regard intense, comme s'il fouillait au plus profond de moi. Un seul œil me regarde, le deuxième reste caché sous une lourde mèche de cheveux pourpre. Ce vert dans ses yeux dénote avec le reste, comme si quelque chose clochait chez lui. Sa peau paraît de porcelaine, d'un beige pâle, il a l'air presque malade. Ses traits sont fins, soignés, il n'a en rien l'allure d'un brigand, mais plutôt d'un gentilhomme. Un fin sourcil rouge surligne son œil gauche, plat, inexpressif. Comment savoir à quoi il pense alors qu'il sourit, mais que son regard n'exprime aucune émotion, aucune intention.
Voilà que le vent se lève, une bourrasque vient souffler les cheveux de l'homme, dévoilant la partie droite, jusque là cachée, de son visage. Un nez fin, assez petit, se dessine tandis que les mèches volettent. Un cache-œil se profile alors, d'un noir mat et recouvrant son œil droit et une bonne partie de son front. Le côté terrifiant revient dès lors que cette partie du visage apparaît. De petites oreilles encadrent ce visage, alourdies par un anneau d'argent chacune. A part ces boucles, seule autre présence de bijoux, ornant son cou, est une chaîne d'argent.
Le vent retombe enfin. Tiens, ses vêtements sont plutôt banals. Un long manteau marron foncé attaché au niveau du ventre par six boutons. Le vêtement lui va à la perfection, soulignant son corps gracile, il a presque l'air fragile. Une chemise bleu marine pointe au niveau du col, seul indice de sa présence. Aucune proéminence musculaire ne se dessine, peut-être est il inoffensif après tout. Les manches de son vêtement lui recouvrent l'intégralité des bras, s'arrêtant au poignet. Ses mains apparaissent, frêles, loin d'être intimidantes. Passé les premières impressions, il ne paraît plus si impressionnant en fin de compte.
Voyons le reste, un ceinturon en forme de tête de mort orne sa ceinture. Si ses cheveux appellent au sang, cette ceinture appelle à la mort. Reprenons notre calme, il n'est pas dangereux. Bref, observons ce pantalon, simple, noir, sans fioritures. Sans rien de spécial en fait, ses jambes non plus ne révèlent aucun danger, aucune musculature spectaculaire ou d'arme caché. Tout ceci se finissant par des bottes noires, aussi sombres que le reste.
Vu ainsi il n'est plus si imposant. Au final, il est plutôt banal. Il ne doit pas dépasser le mètre soixante-dix pour un poids de la même dizaine. Un homme maigre, peut-être n'est-il pas en bonne santé. Le plus impressionnant quand on y pense, ç'aura été ce regard profond, intense, comme s'il recherchait sans cesse quelque chose. On pourrait s'y plonger et s'y perdre, en perdre toute raison, toute notion du temps.
Sa voix tonne alors, déchirant ces lèvres pour dessiner des mots. Une voix peu probable, moi qui m'attendais à quelque chose d'un peu surnaturel, j'en tombes des nu. Sa voix évoque l'insouciance, l'innocence, il paraît d'un coup bien plus jeune que ce que je n'aurais cru. Une voix gentille, posée, sans être ridicule non plus, cette voix s'accorde décidément assez mal à ce corps. Puis, une énorme bourrasque survient, les cheveux de l'homme se soulèvent et son cache-œil s'envole pour retomber quelques mètres derrière lui. Son regard revient alors vers moi, plus dur cette fois, quelque chose dans l'ambiance a changé. Le vent, ainsi que le silence retombent.
Un sourire dément déchire alors ce visage jusque là impassible et calme. Et un rire de fou brise le silence dans un fracas effrayant. Une voix glaciale. Et, là où se trouvait le cache-œil, se dessine un œil aussi bleu que la glace, d'un cyan improbable. Son regard devient plus intense, plus insistant. La folie se lit dans ce regard. Et cette voix. Bien différente de la précédente, fait froid dans le dos. La personnalité de ce garçon serait apparemment changeante. Une allure élégante qui renfermerait un démon.
Et cet œil...pourquoi donc le cacher sous un cache-œil si celui-ci fonctionne bel et bien ? Attendez, si on y regarde bien cet œil ne paraît pas si vif, il reste à fixer le vide, il a d'ailleurs l'air complètement dépourvu de vie. Comme gelé dans un dernier regard, figé dans une contemplation du monde qui fut fatale à sa vue. Quelle étrangeté, quelle bizarrerie. Ce personnage inspire le froid, l'hiver lorsque ce regard glacial se dénude de son cache. Assurément que cet homme ne voit rien de son œil droit. Quand on y pense, cela lui donne une allure de pirate, avec cette tête de mort à sa ceinture, ce cache-œil sur son œil droit. Serait-ce ce qu'il est ? Il ne lui manquerait qu'un tricorne et une jambe de bois et la panoplie du parfait pirate serait complète. Mais, voilà qu'il se remet en route, il s'approche à nouveau. D'un pas lent, mal-assuré, comme s'il avait peur de tomber.
Le voilà si proche, presque trop. Un doux parfum parvient alors. Floral et vinaigré, doux tout en étant brut. Un fin mélange entre la beauté du printemps et l’agressivité de l'hiver. Tiens, de nouvelles fragrances font leur apparition. Une note boisé flotte en arrière plan de ces premières impressions parfumées, telle une forêt soufflée par un blizzard lors d'un hiver rude. S'ensuit alors les dernières impressions, complétant ce parfum par une touche oriental, ravivant ce bois meurtri qui précéda dans un nouveau souffle de vie. Un savant mélange de vanille et d'opopanax relevé par une timide note de fève de tonka. Puis le parfum reprend ses premières fragrances du début et répète ce balais olfactif évoquant les saisons, la fin et le renouveau.
[Cette partie de la définition ne sera effective uniquement si le FDD m'est autorisé]Un flocon tombe du ciel, se dépose lentement sur la chevelure de sang de l'homme. Le froid s’intensifie tandis que les flocons tombent alentours. Peu à peu, une fine couche blanche se forme sur les cheveux de l'étranger, son regard sauvage et menaçant s'apaise. Son cache-œil remit en place, la folie le quitte doucement. La teinte rouge sur sa tête a disparut remplacé par une chevelure d'un blanc parfait, éblouissant. Son apparence a changé, il ne paraît plus comme l'homme fou qui quelques instants plus tôt riait comme un dément.
Le voilà observant aux alentours, son regard est différent, plus calme. Ses vêtements ont changés de teinte ainsi que sa peau. Sa pâleur précédente n'a plus rien à voir avec son allure actuelle, l'homme est blanc de la tête aux pieds comme si les flocons lui collaient à la peau. Ou peut-être que ces flocons viennent de sa peau.
L'étrange personnage s'assoit en tailleur et tend les mains devant lui. Comme si la neige lui obéissait, elle se mit à tourner autour de ses bras de plus en plus rapidement. Une forme se dessina alors entre ses mains. Un luth, d'un blanc de nacre, ou de neige plutôt, de la neige condensée pour former cet instrument. D'un geste expert et rapide, il installe quinze fines cordes sorties d'une poche de sa veste. L'instrument en place, il se met à égrener quelques notes maladroites avant de se mettre à chanter. Le personnage qui, quelques instants plus tôt, paraissait effrayant, a disparut. Remplacé par un être calme, son total opposé. Une voix douce s'élevait dans le village au rythme des accords plaqués sur les cordes. Sous la neige, ce garçon avait l'apparence d'un ménestrel vagabondant. Un personnage rempli de bien des surprises, et qui en réserve bien d'autres encore. Une fois la chanson terminé, il se releva et me fixa.
« Voilà qui je suis. Enchanté. » ◘ Caractère & morale : [Minimum 5 lignes]« Approches, je vais t'expliquer la complexité de ma psychologie.Je ne saurais me décrire aussi bien que les autres. Peut-être ne me connais-je pas encore tout à fait. C'est une triste possibilité. Enfin, je vais tout de même essayer du mieux que je pourrais. Commençons, voulez-vous ? Tout d'abord, qui suis-je ?
Un être infâme selon certains, quelqu'un incapable de vivre en société qui n'a pas peur de tuer pour franchir les obstacles. Je vous dirais bien que cela est faux, bien évidemment, mais je me dois d'être franc. Oui, en effet, je peux parfois devenir un être sanguinaire, sans foi, ni ne respectant aucune loi instaurée. A vrai dire j'ai horreur que l'on me dictes mes actes, quoi respecter et surtout que l'on me dise que tel ou telle chose m'est interdite. Après tout, s'il y a des interdits, c'est bien pour les braver, n'êtes-vous pas d'accord ? Donc voilà, je suis ce que l'on pourrait qualifier, auprès du petit peuple, un monstre. Dans cet état de violence barbare et gratuite qui m'anime lorsque mon œil aveugle se découvre de son bandeau, je suis capable des pires atrocités, tout cela pour avancer et assouvir mes pulsions meurtrières. Pourquoi commencer par vous parler de cette facette de ma personnalité ? Je trouvais ça plus sûr de vous mettre en garde dès le début, on ne sait jamais après tout.
Je suis quelqu'un de très compliqué, certains diraient que je suis malade. J'ai d'ailleurs été diagnostiqué dans mon enfance comme «un enfant atteint de délires schizophrène à multiples personnalités à tendances destructrices ». Bien entendu, ceci n'est pas ma faute, mais j'ai appris à vivre avec et à contrôler ces pulsions en couvrant mon œil droit d'un cache-œil, la partie aveugle de mon visage. De cette manière les crises se calment et sont moins fréquentes, mais peuvent néanmoins refaire surface à tout moment. Cet état qui m'habite, cette personnalité qui fait partie de moi, je l'appelle « l'émergence de Red ». Et dès que Red émerge ça devient tout de suite beaucoup plus agité autour de moi.
Mon nom à moi, c'est Snow, la personnalité originale. Je suis quelqu'un de calme habituellement, me complaisant dans la beauté du monde et l'aventure. J'aime la musique, elle m'inspire et me fait voyager sans bouger de mon siège, elle me fait voir des couleurs, des détails au monde qui m'entoure. Néanmoins, ne croyez pas que je sois un être inoffensif, c'est souvent l'erreur que font les gens qui me cherchent des noises, me prendre à la légère n'est jamais une très bonne idée. Contrairement à Red, je suis rarement porté sur la tuerie par simple plaisir et je laisse la plupart du temps mes victimes en vie, seulement gravement blessé.
Entre mes deux personnalités existent pourtant de nombreux points communs. Les interdits sont quelque chose qui depuis ma plus tendre enfance me débectent, interdisez moi quoi que ce soit et soyez sûr que je relèverais le défi. Comment ça ce n'en est pas un ? Je suis le genre de personne à vivre dans ma bulle, dans mon petit monde. Me préoccupant principalement de ma petite personne, je suis ce que beaucoup considèrent comme un égoïste, mais ce n'est qu'un réflexe de survie, une nécessité à respirer par mes propres moyens. Également, je préfères le plus souvent me débrouiller par moi-même de peur d'être pris de haut, qu'on me prenne pour quelqu'un d'incapable, de faible. Loin d'être narcissique, c'est mon image sociale et non physique qui m'intéresse et à laquelle, avec bien des difficultés, j'essaye de montrer sous son plus beau jour. Pourquoi cet intérêt si particulier sur ce point de ma part ? Simplement parce que ma chevelure pourpre et mon œil vide m'empêchèrent de me lier d'amitié avec toutes les personnes de mon âge lorsque j'étais enfant. Je jouais alors seul, me confortant et m'habituant dans ma propre solitude. Les seules personnes qui voyaient au-delà de la petite créature étrange que j'étais, étaient les adultes, en particulier les gens qui me recueillirent. Ainsi, je me forgea rapidement un fort caractère, parfois trop mature pour mon âge, on me dit d'ailleurs assez souvent que ma façon de m'exprimer ne va pas avec mon apparence. A côtoyer des esprits plus âgés, je me familiarisa avec de nombreux jeux stratégiques ce qui me permit déjà tout petit de faire travailler un peu mes méninges.
Voyez-moi comme un enfant un peu trop imbu de lui-même, les critiques ne sont pas quelque chose qui m'atteint facilement. Après tout, personne n'est parfait et la perfection en elle-même ne m'intéresse pas. Je me dis seulement que je suis celui que je suis et que ceux qui ne sont pas d'accord avec mes manières peuvent aller se faire voir. Suis-je violent dans mes propos ? Non, seulement quand ça se mérite et, bizarrement c'est souvent le cas. Peut-être est-ce moi qui provoques tout ce tumulte après tout. Je peux me montrer social et gentil, voir même drôle lorsque je me sens inspirer, mais il faut que les personnes conviennent à mes exigences. Ah ! Voilà ce que je cherchais depuis tout à l'heure. Un point assez important et plutôt récurent dans chacun de mes actes. Je suis quelqu'un d’exigeant, de maniaque, que ce soit avec moi-même comme avec les autres, je veux tout simplement toujours faire mieux, et que mes fréquentations soient dans la même optique du monde et de la vie que moi. J'en demandes tant que ça ?
Vous savez, comme tout le monde sur cette terre et sur les mers, je veux devenir quelqu'un. Une personne que l'on reconnaît, que ce soit par crainte comme par respect, le résultat est le même et les moyens m'importent peu. Je souhaites que l'on voit en moi l'homme puissant que je deviendrais. Que l'on craigne la férocité et l’agressivité de Red, que l'on voit l'homme terrible qu'il est, ou que je suis plutôt dans un certain sens. Que l'on voit en moi, Snow, un puissant pirate à la renommée internationale. Ah, j'ai beaucoup d'espoirs je sais bien, mais c'est mon but, mon rêve si vous préférez. Je veux découvrir chaque mer, chaque parcelles de terres qui forment notre monde et naviguer à travers les dangers que je rencontrerais. Voilà ma destinée, et peu importe ce qu'il m'arrive, j'y arriverais, je le sais. Déterminé, voilà ce que je suis, personne ne me fera changer d'avis simplement parce que j'y risques ma vie. Je préfères vivre dans la joie et jouer ma vie à l'aventure plutôt que de la passer à ne rien faire de spécial et que personne ne se souvienne de moi après ma mort. Croquer la vie à pleine dent, voilà ce que je souhaites.
J'ai une autre idée qui me vient à mon propos. Un point qui intéresse tout mâle qui se respecte, vous l'aurez sûrement déjà compris, je parles de la gente féminine. Certaines sont si merveilleuses que je ne peux résister à la tentation. Néanmoins, ayant peu d'expérience dans cette science, je me vois souvent renvoyé d'où je viens. Mais je ne me démontes pas, comme dit plus tôt, je suis quelqu'un de déterminé, je ne m'arrêtes pas au premier obstacle ni ne le contourne, je sautes par dessus et je fonces dans le tas. Dit de cette façon vous comprenez peut-être mieux pourquoi je me fais souvent rembarrer, je suis un peu trop direct lorsque je me mets à chasser la gazelle, si je puis dire. Voilà encore un point qui mériterait que je m'améliores, mais quelle discipline fatigante. Un bon coups sur la tête pourrait suffire pourtant, mais je préfères être réglo et ne pas trop forcer les choses.
[Cette partie de la description ne sera effective uniquement si le FDD m'est accordé]Vous l'aurez peut-être remarqué tout à l'heure, mais je possèdes certains dons, certaines capacités. La neige est quelque chose qui m'apaise, même si c'est Red qui est au contrôle de mes actes, lorsque de la neige tombe du ciel, il se calme et cela me permet de reprendre le contrôle. Néanmoins, il se peut que je n'y arrive pas, dans ce genre de cas c'est un carnage qui se dessine à l'horizon, même calmé par la neige, Red reste celui qu'il est, quelqu'un de dérangé. Mais ceci est très rare, je vous dis cela au cas ou, il vaut mieux prévenir que guérir après tout.
Lorsque mon corps entier se recouvre de neige je deviens quelqu'un d'autre, non, pas dans le sens où une nouvelle personnalité fait son apparition. Mais plutôt dans le sens où tout ce qui m'importe est alors la beauté des choses, une fois tout recouvert par la neige je trouves le monde beaucoup plus impressionnant, passionnant même. Le froid et le silence m'apaisent. Mais ce silence est si fragile, si ténue qu'une simple personne me dérangeant dans cette sorte de méditation peut me faire sortir hors de mes gonds. Rien n'est pire que de gâcher une œuvre d'art et voilà comment je considères le pouvoir du fruit que j'ai ingéré, la toile d'un artiste, reproduite à l'échelle réelle. Les flocons qui tombent, portés par le vent dans un balais infernal. Voulez-vous savoir quel autre nom je me suis trouvé, afin de décrire cet état le nom de Snow n'était pas suffisant, bien trop loin de la réalité. Ce nom si spécial, c'est Blizzard.
Ainsi, arrivez-vous peut-être un peu mieux à cerner le personnage, n'est-ce pas ? En y repensant je ne suis pas si compliqué que ça. Juste un peu fêlé du bocal.
Quoi ? C'est l'histoire de ma vie qui vous intéresse désormais ? Soit, si cela peut vous faire plaisir.
◘ Histoire : [30 lignes minimum - les dialogues ne comptent pas dans le nombre de ligne]When a dream comes trueCette histoire, comme tout récit, a un début. Tout débute une nuit d'hiver sur l'île d'Izouan Town, à South Blue. Le brouillard recouvrait l'intégralité de l'île, seules les cimes des arbres échappaient à cette brume aussi épaisse que de la purée de pois. Là, sur les eaux calmes, une petite forme flottait au gré des vagues qui ballottaient tranquillement. Elle s'approchait lentement des côtes avec la marée. Par un heureux hasard, un homme quelque peu vieillissant pêchait à la ligne. La rencontre fut inévitable.
« Vous l'aurez peut-être compris, puisque cette histoire est la mienne, que cette forme dans l'obscurité de cette nuit brumeuse, c'était moi. Néanmoins, afin de respecter la forme plus historique de ce récit, je continuerais en tant que narrateur omniscient, ne m'en voulez pas, c'est une histoire après tout. »Un bébé, âgé d'à peine quelques semaines, allongé dans un gros panier rempli de couvertures. L'homme le trouva et le ramena chez lui. Ce vieil homme et sa femme n'avaient jamais réussis à avoir d'enfant. Heureux hasard ou don du ciel, la question resta en suspend. Le couple décida de le recueillir puisque, selon une lettre retrouvée dans le panier, cet enfant n'avait apparemment pas été désiré par ses parents biologiques. La joie envahit ses nouveaux parents. Will L. Snow était le nom de l'homme, grand, fier, exhibant fièrement une musculature impressionnante, et avait plus de soixante ans. Mary était sa femme, grande, qui ne paraissait pas sa soixantaine d'années, elle avait une longue chevelure d'un blanc d'ivoire et un regard apaisant. Ils ne s'offusquèrent pas du fait que, selon ses premières touffes de cheveux, ils étaient d'une couleur rouge sang. Mais, la chose qui les interpella furent ses yeux. L’œil gauche était d'un vert émeraude pénétrant, par contre le droit lui, était d'un bleu glacé, émanant une froideur étrange. De plus, cet œil paraissait vide, inanimé. Ils en déduisirent que c'était là la cause de son abandon, son œil droit était aveugle.
L'enfant grandit peu à peu, s'habituant à sa condition de semi aveugle aussi aisément que si ça avait été naturel, il était sûrement né ainsi. Au cours des cinq premières années, il ne se passa rien de spécial, l'enfant fut appelé Red, en rapport à sa chevelure rouge. C'était un enfant calme, loin d'être turbulent, il regardait les choses de la vie qui se déroulaient autour de lui avec une lueur intelligente dans le regard. Il apprit rapidement à marcher et à s'exprimer dans le langage des enfants, toujours un peu hésitant. Mais un orage s'approchait au fur à mesure qu'il grandissait, métaphoriquement parlant évidemment. En effet, les premières années de ce cher enfant furent paisibles et sûrement les plus belles, pour ses parents.
Is there a demon in his eye ? Ce fut peu après son sixième anniversaire que les crises commencèrent. La première fois que cela arriva, l'enfant était dehors à jouer avec un petit chien. D'un coup, comme s'il n'était plus qu'un spectateur de ses propres actes, il se vit frapper la pauvre bête encore et encore jusqu'à ce que celui-ci s'enfuit la queue entre les pattes. Tout s'était passé si vite qu'il n'avait rien eut le temps de comprendre. Ses parents pensèrent que l'animal avait fait quelque chose qui l'avait énervé, malgré les protestations de l'enfant qui leur assurait tant bien que mal qu'il n'avait rien fait. Évidemment, le couple se trompait, ils ne pouvaient pas imaginer que quelque chose venait de se réveiller chez Red. Après cet événement, chaque jour une autre crise de violence destructrice le poussait à frapper, détruire ou faire de mauvaises actions. Chaque fois l'enfant se retrouvait prisonnier de son propre corps, spectateur de sa propre vie, sans pouvoir réagir. Puis, les crises passaient et il se retrouvait à nouveau maître de ses mouvements, effrayé par l'entité qu'il entendait parler à travers ses propre lèvres. Cela le renferma encore plus sur lui-même, lui qui n'avait jamais eut d'amis avec qui s'amuser, sans cesse repoussé par ses camarades. Ainsi, c'étaient ses parents qui l'éduquaient, lui apprenant à parler, à écrire et à lui donner des notions de géographie et autres disciplines importantes. Son père l'emmenait souvent faire des tours en mer, il était un fin navigateur et avait été, dans sa folle jeunesse, un pirate plein d'ambition. L'enfant buvait ses paroles, toute ces aventures il voulait les vivre lui aussi. Enfin, vous voyez à quoi peut se mettre à rêver un enfant de cet âge lorsqu'on lui parle d'aventures, de trésors et de piraterie.
L'enfant grandissait, il avait huit ans lorsque ses parents se rendirent compte que son comportement n'était décidément pas normal. Red pouvait très bien être calme, sage comme une image et, quelques minutes plus tard le retrouver à frapper un gamin de son âge parce qu'il ne voulait pas jouer avec lui. Et les crises s'accentuaient. Leur décision fut prise de l'emmener voir le docteur du village. Le diagnostic fut sans appel, Red souffrait de dédoublement de la personnalité, une maladie apparemment incurable, l'enfant devrait vivre avec jusqu'à sa mort. Dès lors ses parents cherchèrent un moyen de calmer ces crises, les canaliser. Lors d'une de ces fameuses manifestations d’agressivité, Will crut apercevoir une lueur briller dans son œil droit. Observant le phénomène au cours de celles qui suivirent, il eut la certitude que le lien était là et, partant d'une simple hypothèse incongrue, il tenta de recouvrir l’œil avec un bandeau servant habituellement à attacher les cheveux. Aucune crise ne survint dans la journée, ni le lendemain, ni la semaine qui suivit. Le problème semblait apparemment réglé, il fallait recouvrir l’œil droit pour que la seconde personnalité ne se manifeste pas, enfin si tout avait été aussi facile. Une envie irrépressible le forçait parfois à retirer ce qui cachait cet œil et l'enfant redevenait incontrôlable. Lors de son neuvième anniversaire ses parents lui offrirent un vrai cache-œil d'un noir mat magnifique. Désormais son œil serait bien à l'abri. Son père adoptif lui proposa alors de lui apprendre à se battre. Pensant que cela permettrait d'un côté de lui apprendre à se défendre s'il voulait poursuivre son rêve de devenir un jour un grand pirate comme Will l'avait été, de l'autre pensait-il que cela canaliserait l'excès d’agressivité et de colère qui sommeillait en lui. Lui qui était tout frêle, sans musculature bien développée, il préféra lui apprendre un art martial basé sur la force de l'adversaire plutôt que sur sa propre force qui était presque inexistante.
The time has come to say goodbye. Néanmoins, le temps fut rapidement contre eux. L'atmosphère dans le monde était celle de la guerre, du sang et du carnage. Le gouvernement recrutait à tour de bras les hommes et femmes en âge de se battre. Et ils débarquaient désormais sur l'île afin de recruter une grande majorité de la population, Will et Mary n'y feraient pas exception malgré leur âge. Ils sillonnèrent le village, arrachant les hommes à leurs maisons, les forçant à les suivre. Et enfin, arrivèrent à leur maison, ce fut par un grand gaillard à la lourde musculature qu'ils durent faire face en ouvrant la porte. Ne se laissant pas faire Will réussit à les mettre rapidement en fuite, sachant pertinemment qu'ils reviendraient plus nombreux et mieux préparés. Le temps leur était désormais précieux. Au cours des jours qui suivirent, l’entraînement fut plus intensif, vidant peu à peu l'esprit du jeune Red qui ne souffrait plus que rarement de ses crises. Son père avait eut raison sur ce point, le fait de se défouler en frappant quelqu'un, ou plutôt en essayant, canalisait toute cette colère qui sommeillait en lui. A chaque fois qu'ils s'arrêtaient de s'entraîner c'était pour se reposer, manger ou dormir. Ce rythme là continua tout le mois qui suivit sans aucune interruption de la Marine, ça n'annonçait rien de bon.
Enfin, un navire accosta au port du village et les soldats se dirigèrent directement vers leur maison. Will les attendait de pied ferme avec Mary qui, elle aussi, savait se battre. Depuis la fenêtre de l'habitation l'enfant observait la scène. Mais le seul problème était qu'il n'entendait pas ce qu'ils disaient. Pour palier à cela il sortit par le jardin afin de faire le tour, poussé par une grande curiosité et de l'appréhension. De la cachette qu'il trouva, il put enfin compter le nombre de soldats qui étaient là, ils étaient une bonne trentaine et menaçaient le couple de leurs fusils. Refusant d'obtempérer ils s'attaquèrent au vieil homme qui ne se laissa pas faire. Et c'est à ce moment que survint la crise, le moment le plus mal choisit pour ce genre de chose. Le cache-œil fut arraché de son emplacement et un grand cri retentit. L'enfant s'était lancé sur un soldat et lui avait frappé tellement fort l'entrejambe que le marine était plié à terre. Un canon de fusil fut pointé sur Red et la détonation suivit. Sur le coup l'enfant avait fermé les yeux, persuadé d'être mort. Mais il ne l'était pas, et en ouvrant les yeux il se rendit compte que c'était Will qui s'était interposé entre lui et la balle. Une larme perla de sa joue et il se retourna pour lui adresser ses dernières paroles avant de chuter, mort. Mary fut emmenée par les soldats du gouvernement et Red fut laissé là, agenouillé près du cadavre de son père, en larmes, seul au monde.
Loneliness, sadness, the time has come to believe in dreamsL'enfant apprit à se débrouiller seul, tenant la maison de ses parents comme il le pouvait, espérant inlassablement le retour de sa mère, mais rien. Le silence s'était fait dans l'habitat et notre petit héros n'avait toujours pas d'amis, désormais il n'avait plus personne et se sentait seul en permanence. Plusieurs fois lui vint l'idée d'essayer de converser avec son autre lui, mais toujours sans succès. L'autre restait muet et ne se manifestait qu'à de rares occasions. Mais vint un jour où c'est lui qui lui parla. Ils parlèrent longtemps ainsi, essayant de s'entendre, quitte à cohabiter autant être ami après tout, même s'ils n'étaient pas pareils. Évidemment, si quelqu'un avait assisté à ce genre de scène il se serait posé des questions et l'aurait prit pour un fou, mais il n'y avait personne et puis après tout, il était peut-être vraiment fou.
Red se rendit rapidement compte que cette vie ne lui convenait pas, que rien ne le retenait plus ici à part son jeune âge. Il se mit alors à rêver à son avenir, devenir pirate, parcourir les mers, naviguer comme son père le lui avait apprit. Et se venger, car jamais il ne pardonnerait à la marine pour leur barbarie. Rongé par la haine il s'entraîna sans relâche, jours après jours, répétant inlassablement les mouvements qu'il avait apprit auprès de son tuteur. Il se promit de devenir quelqu'un de renom, de faire honneur au vieux Will. A ronger sa colère il se mit à partager certaines idées avec son double et il finit par le traiter comme une personne bel et bien réel. Néanmoins, s'adresser à soi-même n'est jamais chose aisée. Ils décidèrent donc ensemble que lui, l'enfant gentil et réfléchit s'appellerait désormais Snow en hommage à ses parents, et que l'autre répondrait au nom de Red, qui lui convenait parfaitement vu son caractère. Ces deux entités, formant la même personne, étaient Red L. Snow.
Toujours aussi seul. Deux années étaient passées à vitesse effarante, il avait perdu la notion du temps et avait grandit. Chaque jour son entraînement le laissait épuisé, les muscles ankylosés, mais il repoussait toujours ses limites et continuait malgré la douleur. Parfois, il laissait la place à Red de son propre chef, retirant son cache-œil, lorsqu'il agissait ainsi la deuxième personnalité ne faisait pas trop de grabuge, il se tenait tranquille, se cantonnant à l'entraînement lui aussi. Il avait souhaité s'entraîner pour apprendre à se battre, dans un style de combat bien plus agressif que celui de Snow. De cette manière les deux facettes de la personnalité du garçon arrivaient à s'entendre. Son corps s'était peu à peu taillé, le laissant svelte et athlétique et, même si ses muscles ne transparaissaient pas sous la peau, il avait acquis bien plus de force. Il commença à apprendre, avec l'aide de Red, de nouveaux mouvements de combat plus offensif. Créant son propre art martial consistant à se servir de la force, du poids ou de la taille de son adversaire à son propre avantage afin de frapper plus fort des endroits sensibles comme les articulations et déséquilibrer voir même terrasser son opposant à l'aide de frappes acrobatiques, palliant son manque de force par celle de la gravité.. Le style de combat de Red, quant à lui, était bien plus agressif, à base de coups de poings, de tête ou de pieds tout en profitant de sa petite taille pour esquiver rapidement et se déplacer avec souplesse. Ces entraînements lui prenaient tout son temps et il en oubliait même parfois de dormir ou de manger, le laissant encore plus lessivé.
Time has come to make the dreams comes true. Les années passèrent, toujours à rester sur cette petite île, l'enfant attendait le bon moment pour partir. Il n'attendait plus que ça de partir à l'aventure, mais attendait de se sentir prêt. Il était surtout retenu par l'espoir de revoir un jour sa mère revenir maintenant que la guerre était finie. Mais certains disaient que les gens réquisitionnés ne reviendraient jamais, qu'il valait mieux les oublier et les pleurer en silence. Snow se promit d'un jour élucider le mystère de cette guerre, son commencement, comment elle avait finit et surtout comment était morte sa mère. Tandis que Red, lui, se promit de tuer toutes les plus hautes instances de la Marine afin d'obtenir les mêmes réponses. Quel programme ! Le petit garçon avait désormais disparut, remplacé par un homme de quinze ans, haut d'un bon mètre soixante dix, ses cheveux étaient mi-longs et il s'était vêtit dans la garde robe de son père, des vêtements du temps où ce dernier avait été pirate. Le temps serait bientôt venu d'en devenir un à son tour. Il s'entraînait toujours autant, perfectionnant ses techniques de combat, rendant ses coups toujours plus puissants. S'il fallait qu'il parte en mer, il fallait qu'il soit prêt à se défendre contre d'autres pirates, des chasseurs de primes ou encore la Marine. Le temps viendrait, il ne s'en faisait pas à ce sujet.
Le temps s'égrena, dans sa triste forteresse de solitude, il attendait, toujours plus impatient. Puis le temps vint lorsqu'il eut enfin dix huit ans il se décida à partir. C'était un moment décisif pour lui, c'était ce qu'il avait attendu toute sa vie et c'était maintenant. Se rendant au port, il se mit à hésiter, ressassant tout ce qui s'était passé sur cette île, tout les moments qu'il y avait passé, l'espoir que sa mère revienne ici pour le retrouver. Non, il se refusa à y penser plus longtemps et partit d'un pas décidé. Il embarqua incognito à bord d'un voilier qui partait en mer. Le temps des adieux était venu entre cette île qui l'avait vu grandir et lui, une larme perla sur sa joue qu'il sécha immédiatement.
[Cette partie du récit relate l'obtention du FDD, elle ne sera effective uniquement si le fruit en question m'est accordé]Le jeune homme traversa South Blue dans ce petit voilier, s'étant fait repérer par un matelot il dût travailler à bord du navire afin de s’acquitter du paiement pour le passage, il s'en tirait à bon compte. Mais tout ne se passa pas exactement comme prévu. Non loin d'une île hivernal du nom de Pinsk Town ils furent accostés par un navire pirate modeste. Ne voulant pas commencer sa carrière de pirate par s'attirer des ennuis et mourir bêtement, Snow préféra s'éclipser discrètement pour monter à l'abordage du navire pirate. Mais son timing ne fut pas parfait et, alors qu'il s'accrochait à un canon pour monter à bord du navire, celui-ci se mit en route. Il dût se faufiler dans les cales et se cacher sous une vieille toile sale qui recouvrait un tas de boulets de canon dans un coin. L'attente fut longue, il ne sortait qu'à la nuit tombée afin de trouver de la nourriture qu'il entreposait avec lui dans sa cachette. Personne ne semblait le chercher et il en déduisit que personne ne le soupçonnait d'être à bord.
Ainsi, une semaine passa, et le bateau pirate finit par accoster à un port. Sortant de sa cachette, Snow put se promener tranquillement vu que les seuls membres d'équipages restés sur le navire étaient sur le pont. Il ouvrit des portes et finit par tomber sur la cabine du capitaine. Là, sous ses yeux, se trouvait une pièce spacieuse plutôt bien décorée, avec un grand lit dans un coin et un bureau au fond. Mais ce qui attira son regard en premier c'était le coffre, à côté du lit, pas très grand, mais refermant sûrement des trésors de pirates. Une idée lui vint alors, le coffre ne paraissait pas bien lourd et c'était dangereux pour lui de l'ouvrir ici, si jamais quelqu'un entrait. Il décida de prendre directement le coffre et de s'échapper par la fenêtre du fond de la cabine. Snow plongea dans l'eau et se débattit pour ne pas être attiré par le poids du coffre, ce serait bête de perdre ce précieux butin, mais encore plus de mourir si près du début de son aventure. Tant bien que mal il se débrouilla pour ramener le coffre jusqu'à la plage et, malgré son épuisement, il se dépêcha de mettre de la distance entre lui et le bateau pirate. Si les pirates se rendaient compte de la disparition du coffre, notre jeune héros serait assurément recherché sur l'île.
Après plusieurs heures à chercher une cachette où il était sûr de ne pouvoir être retrouvé, il tenta d'ouvrir le coffre, sans grand succès hélas. La serrure refusait de s'ouvrir, il aurait put penser à regarder s'il y avait une clef dans la cabine du capitaine. Guettant aux alentours, il se déplaça rapidement vers la ville où il devait bien y avoir un forgeron. Et fort heureusement son idée ne tomba pas à l'eau. Néanmoins, les pirates semblaient avoir investis le lieu pour refaire le plein de leur arsenal. Soupirant, il dût attendre qu'ils quittent les lieux, caché derrière le mur d'une maison à quelques dizaines de mètres de la boutique. Il n'en pouvait plus d'attendre, la curiosité le rongeait, peut-être y avait-il des pierres précieuses dans ce coffre mystérieux, mais vu sa taille ce ne serait pas une énorme fortune. Une heure passa avant que l'équipage décide de s'en aller. Entrant dans l'établissement, Snow se dépêcha de trouver le forgeron, prétextant qu'il avait perdu la clé de son coffre et qu'il devait absolument acheter des médicaments pour son père malade, il réussit à convaincre l'homme de lui forger une nouvelle clef. Pendant que le gros bonhomme barbu était à l'ouvrage, Snow se rongeait les sangs, s'attendant à tout moment à voir débarquer les pirates. Mais il eut de la chance, l'équipage devait s'être arrêté dans une taverne histoire d'écluser quelques verres.
La clef fut enfin forgée après une heure de travail acharné. Il paya le forgeron avec ses maigres économies et s'en alla aussi vite qu'il était venu. Cette fois-ci il mit encore plus de distance entre lui et le navire qui l'avait mené ici. S'accroupissant entre deux gros rochers, il entra la clef dans la serrure et tourna, le coffre s'ouvrit à son grand plaisir, mais sa joie fut de courte durée car il n'y avait rien qui ressemblait à un trésor. Seulement un gros fruit blanc qui, certes, avait l'air appétissant, mais ne lui apporterait rien d'autre qu'un bon repas, et dire qu'il avait vidé les dernières piécettes de sa bourse pour ça. La rage l'envahit, mais il se calma lorsque son ventre émit un grognement qui, quelques jours plus tôt avait faillit le trahir lorsqu'il était caché dans la cale. Il attrapa le fruit à deux mains et croqua à pleine dent dedans, mais il ne s'avéra pas si bon que ça, une sensation de froid envahit sa gorge et descendit difficilement le long de son œsophage. Néanmoins, il n'avait rien d'autre à se mettre sous la dent et il s'appliqua à finir le fruit dans son intégralité. Ce repas lui avait bien remplit le ventre malgré ce froid qui emplissait désormais toute sa bouche. Il décida de rester là pour dormir un peu histoire de reprendre des forces sous les palmiers de cette île qui s’appelait Trickbast.
Ce fut plusieurs heures plus tard qu'il émergea enfin, le soleil tapait contre sa peau. Il ouvrit les yeux dans ce paysage paradisiaque de palmiers et de sable fin. Il s'étira et bailla à s'en décrocher la mâchoire. Seul chose étrange, un flocon s'échappa d'entre ses dents lorsqu'il referma la bouche. Il observa la petite boule blanche qui flotta dans l'air quelques instants avant de venir se poser dans sa main.
• Exemple de post RP : [Un post Rp est l'exemple-même d'un message de base que vous pourriez poster sur ce forum. Soyez imaginatif, parlez de n'importe quel sujet, cette partie nous sert à juger la qualité de vos posts Rp - 15 lignes minimum sans dialogues][/i][/i][/i]
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*Paroles de Red- Paroles de Snow]
Un amoncellement de nuages important passait dans le ciel vide de toute vie. Voyageant au gré du vent, flottant lentement, recouvrant d'une zone d'ombre les terres et les mers au-dessus desquelles ces nuages noirs passaient. Il traversa au rythme des bourrasques la mer de South Blue pour venir se positionner au-dessus d'une petite île, Izouan Town. Loin, plus bas, au niveau des terres, le brouillard recouvrait tout, comme toujours sur cette île en hiver. Il faisait jour, mais l'obscurité était telle que l'on se croyait en pleine nuit. Seules quelques lumières perçaient l'obscurité, elles provenaient de petites maisons qui formaient un village. Plus près encore, l'une des maisons était construite au bout du village, un peu à l'écart.
Snow était là, seul dans cette maison trop grande pour lui. Il aurait simplement eut besoin d'une petite cabane pour sa seule personne, mais cette maison représentait bien plus pour lui. C'était l'héritage de ses parents, tout ce qui lui restait d'eux se trouvait à cet endroit. Le jeune homme avait dix sept ans et vivait seul ici depuis près de huit ans. La solitude lui pesait, il n'en pouvait plus. La seule personne avec qui il lui arrivait de converser était sa seconde personnalité, mais c'était quelque chose d'un peu trop routinier à son goût. Les économies laissées par son père adoptif Will, s'amenuisaient et bientôt il devrait partir, trouver de l'argent pour pouvoir se nourrir, trouver un navire pour se lancer dans la piraterie.
* - T'as l'air de m'oublier, mon petit Snow.*La voix venait de l'intérieur de sa tête, c'était Red qui lui parlait ainsi, sa double personnalité.
« - Fermes-la un peu pour une fois, veux-tu ? J'aimerais bien entendre une autre voix que la tienne, ça me ferait un peu d'air. »* - Ouh ! Je vois que monsieur n'est pas de bonne humeur aujourd'hui ! Tu devrais aller te faire plaisir pour une fois, relâche la pression, va boire un ou deux godet à la taverne du coin, choppe toi un ou deux petit c..*« - T'as peut-être pas tort, ce serait bien la première fois que je suis prêt à suivre tes conseils. C'est décidé, je vais aller faire un tour. »Attrapant son manteau fétiche et ses bottes de cuir noir, il sortit de la maison pour se diriger en direction du village. Au cœur des maisons, près du centre de la grande place se trouvait une taverne où tout les poivrots du coin venaient oublier leurs soucis. Ce n'était pas le genre d'endroit que le jeune homme aimait fréquenter, mais ce jour-là les souvenirs tourbillonnaient dans sa tête et il avait besoin de se perdre un peu dans l'alcool histoire de calmer sa mémoire. La présence de son doppelgänger n'arrangeait rien à la situation, il trouvait toujours les mots pour l'énerver, pour le chercher, tenter de le faire sortir de ses gonds. Ses pas le menèrent de manière mécanique au centre du village, il se trouvait face à la devanture de l'établissement, des cris et des rires en provenaient. Les gens dans cet endroit avaient l'air bien joyeux. Vérifiant que l'attache de son cache-œil était bien ajustée, il pénétra dans le bâtiment par ces portes à double battant qui grincent dès que quelqu'un les pousse. Nombreux furent ceux qui le dévisagèrent dès son arrivée, d'autres étaient déjà trop saoul pour se rendre compte de quoi que ce soit et continuaient à beugler dans un charabia incompréhensible. Snow s'approcha du bar et s'assit sur un des hauts tabourets qui s'y trouvaient.
« - Hey barman ! Sers moi ta meilleure pinte de bière, s'il te plaît. »N'ayant pas fais attention, il se rendit compte, en levant les yeux, que c'était une jeune femme derrière le bar et non un homme. Son visage s'empourpra aussitôt et il ne réussit qu'à balbutier de brèves excuses. La barmaid était plutôt mignonne, deux grand yeux bleus surplombés par une chevelure d'or qui tombait en cascade, elle le regarde et lui sourit de ses dents d'une blancheur éclatante. Le jeune homme, loin d'être habitué à la présence de femme, encore moins de jolies, se sentait confus, gêné. Avant qu'il n'ait put dire quoi que ce soit, c'est la femme qui lui parla en lui servant son verre.
« - C'est plutôt rare dans cet endroit d'avoir le droit à tant de politesse, monsieur ? » Il prit plus de dix secondes avant de se rendre compte que la jolie jeune fille s'adressait à lui.
« - Euh...Snow. Je m'appelles Red L. Snow, enchanté mademoiselle. » « - Je ne vous avais jamais vu ici avant, vous êtes du coin ? » « - Euh..oui, j'habite la maison au bout du village, celle un peu à l'écart. » « - Vraiment ? Je me suis toujours demandé quel genre de personne pouvait bien vivre là. » Snow lui sourit timidement, ne sachant trop quoi répondre à cette charmante créature. Il se contenta de boire sa bière par petites gorgées. Celle-ci fut vite terminée et il fit signe à la barmaid de lui resservir la même chose, elle lui servit son verre et lui fit un clin d’œil avant de retourner vaquer à ses occupations.
* - Je crois que t'as un ticket bonhomme ! Allez ! Qu'est-ce que t'attends bon sang ? Qu'elle se mettes à poil et fasse la danse du ventre juste sous ton nez ? En plus regarde moi cette beauté ! Et cette paire de nich...*« - Tu vas apprendre à fermer ta gueule un jour ? » Apparemment sa voix avait porté un peu plus que de raison et les personnes le plus proche de lui, au bar, le regardèrent d'un air interrogateur. Celui de gauche posa sa main sur l'épaule du jeune homme et le regarda droit dans les yeux, enfin un de ses yeux le fixait, l'autre avait l'air de vouloir jongler avec ses paupières et tournait dans l'orbite encore et encore.
« - Hep, chveux rouge ! C'moi qu'tu vaux qu'j'la ferme ? » « - Quoi ? Euh...pardon, vous pouvez recommencer un peu plus clairement, s'il vous plait ? » « - J'vais t'péter les dents stoire qu't'apprennes à parler aux granges personnes. » * - Ahahah apparemment je t'ai encore attiré des ennuis mon frère ! Si tu veux je m'occupes de cette raclure de fond de bouteille, mais pas sûr que qui que ce soit puisse retrouver le corps, enfin pas en entier.*Snow ne répondit pas, ne voulant pas qu'on le prennes pour un fou dans un endroit public. En plus de l'énerver, Red avait le don pour lui attirer des ennuis. Le jeune homme essaya de calmer le poivrot qui s'était levé et maintenant tapait sur son torse à la manière d'un gorille, sûrement pour se la jouer plus viril, ou alors faire des percussions. Notre jeune schizophrène mit les mains devant lui, essayant de s'en sortir calmement, sans avoir recours à la violence. Mais l'affrontement avait l'air inévitable, l'homme saoul avait attrapé une bouteille vide qui traînait derrière le bar et il la fracassa contre une table, transformant le verre en une arme mortelle. Il tenta à plusieurs reprises de le toucher, mais il y avait un écart de trois mètres entre les deux hommes et l'alcoolique frappait dans le vide. Une fois qu'il eut compris cela, il s'approcha, pas à pas. Il faut dire que le jeune homme avait de quoi faire hésiter, des cheveux sanguins, un bandeau sur l’œil droit, on pouvait aisément se poser des questions sur son compte. Le jeune orphelin se remit au bar, ignorant l'autre type étrange, et il finit d'un trait son verre avant de jeter un œil à la bouteille brisée qui se dirigeait dangereusement vers ses côtes. Il ne pouvait plus se dérober désormais. D'un geste du bras gauche il attrapa le poignet de son adversaire et le tordit, faisant tomber l'arme improvisée. Il tira sur le poignet, un léger craquement fut audible, et il le cueillit d'un coups de genoux entre les côtes qui fit disparaître quelques couleurs à son visage déjà bien rougeaud. Il finit sa démonstration entre envoyant la tête de l'homme contre le bois du bar. La tête de l'homme resta là quelques instants avant de tomber et de s'écraser au sol, accompagnant le corps. Snow observa la barmaid qui était restée bouche-bée, un torchon suspendu dans un verre dans un mouvement en pause.
« - Tenez, je tiens à payer pour les dégâts. Si je vous déposes cette vieille poche près des poubelles dehors, ça vous va ? Peut-être qu'une âme charitable voudra bien le raccompagner chez lui. » Cette fois-ci ce fut la jeune femme qui ne sut quoi dire, les rôles s'inversaient désormais. Il remit son manteau en place, paya la note et s'en alla, disparaissant dans l'obscurité de cette journée assombrie par les nuages.
Haut dans le ciel les nuages s'en allaient, comme des spectateurs qui avaient vu ce qui les intéressait puis, lassé de la monotonie de ce village, partirent vers de nouveaux horizons. A travers la brume, les rayons du soleil se remirent à percer, éclairant cet homme aux cheveux rouge traverser le village vers sa maison, vers sa forteresse de solitude.
_________________________________________________PS : Excusez-moi de n'avoir pas suivi votre conseil de ne pas parler du FDD désiré dans l'histoire. Néanmoins, c'est pour cela que j'ai séparé les descriptions de l'impact du FDD, sur son physique et son mental, de celles du personnage et la partie du récit où j'y fais mention. Merci de votre compréhension.