Chacun sa valeur [Asta-Fu]

C'est après cinq jours, pour recevoir une réponse de la part du service de la Marine. Sur le coup, l'autre avait été maligne, mais elle avait perdu du temps à changer de navire, mais au moins, la distance avait commencé à se stabiliser. Mais au moins le papier reprenait du blanc, ce qui voulait dire que l'autre allait vachement mieux, à part à certains moment. Elle risquait d'arriver quelques heures après Eris, et donc de le faire une fois que tout le monde était installé. Il ne fallait que suivre les mouvement de la carte, même pas besoin de s'arrêter pour aller chercher un Eternal pour l'île des hommes-poissons ou autre chose. Le navire, lui, allait mieux, le fait que Fukami ait perdu toute notion de couleur, comme son humeur, elle voyait plutôt noir, la mer l'était par exemple, grise foncée avec quelques points blancs. Plus les jours avaient passés, plus la Contre-Amirale avait trépigné d'impatience, passant de l'infirmerie jusqu'au pont de plus en plus rapidement, jusqu'à être soignée complètement. Mais elle était toujours de mauvaise humeur. Le fait qu'ils aillent jusqu'à Sabaody voulait dire qu'il y avait quelque chose qui risquait d'être préparé là-bas.

« En coup bas, ils pourraient la vendre en esclave. Avec son caractère de merde, et le fait de m'ignorer complètement (à cet instant Kiyako serra le poing montrant qu'un jour elle ne se fera pas ignorer au moment des présentations ), les gens la prendront facilement pour une future Criminelle. »

« Peut-être Fu'. Mais cette salope de perd rien pour attendre Fu'... On arrive très bientôt Fu'. Que ceux qui peuvent me suivre le fassent Fu'. J'aurai besoin de toi pour les soins Kiyako Fu'. »

Une fois les choses préparées, et le navire sur ce que l'on pouvait appeler un quai, Fukami sauta directement en hors du navire, écrasant l'émissaire qui voulait lui offrir un papier avec un sourire niais sur le visage. Prenant le papier qui volait, et le lisant d'une traite, Kiyako sentit qu'il y avait une couille dans le pâté. Mais sa Capitaine partait déjà... Pas de moyens de l'arrêter pour la prévenir. Mais d'un autre côté, elle n'avait pas forcément quelque chose à perdre. Pour elle, elle voulait juste escroquer quelques civils, elle pouvait encore le faire en dehors de la Marine. Fukami elle respirait Marine, et avait une forte colère sur l'instant. Une colère qui lui avait permis de découvrir qu'elle pouvait maîtriser le haki, même si cela lui prenait vachement de temps pour le moment pour réussir à frapper. Donc elle l'utilisait pour rendre des frappes puissantes en dévastatrices sans le moindre problèmes. Par contre pour celles qui étaient plus petites, il n'y avait étrangement plus grand chose. Changer l'endroit où elle concentrait son haki était quand même vachement difficile pour le moment. Elle voulait bien faire, et ce le plus rapidement. La Marine apprit bien rapidement qu'en plus, il s'agissait de la maison de vente, donc de la maison de vente d'esclaves de l'île. Grâce à la vivre Card, Fukami allait pouvoir la retrouver très rapidement, elle fonça une énième fois dans la maison de quelqu'un qui se demandait ce qu'il se passait, avant de voir une Sergente passer avec un coup d'oeil pour voir s'il n'y avait pas de blessés à escroquer.

« Elle veut foutre la merde Fu'... Jamais je ne la laisserai se faire vendre Fu' ! »

Très rapidement, cette fois-ci c'était vrai, elle se retrouvait devant le bâtiment en question, qu'elle reconnut avec un rictus de haine sur le visage. Son haki de l'observation lui permettant de faire un plan sur les personnes qui étaient présentes, une représentation qui lui permit de savoir où se trouvaient les esclaves, mais aussi les civils et innocents. Prenant tranquillement son temps pour faire le tour du bâtiment pour bien vérifier le fait que la Vivre Card aille tout le temps en direction de la bâtisse, elle se positionna, rapidement rejointe pas une Kiyako à bout de souffle. C'était pas cool de faire sprinter autant une infirmière merde ! Mais la pauvre n'arrivait plus à parler à cause de la bave qui coulait de sa bouche et de sa respiration de crise d'asthme. Sans prévenir, réellement, un Rankyaku fut envoyé par la Contre-Amirale, séparant le bâtiment en deux, et laissant une trace dans le sol, marque de coupure. Cependant cela ne s'arrêta pas forcément là. Alors que beaucoup de personnes se demandait ce qu'il se passait parce que de la fumée avait subitement fait son apparition pendant que celui qui devait être l'homme qui présentait les futurs esclaves voyait malheureusement ses deux mains se faire trancher, son dernier mouvement l'ayant sauvé de ce que voulait faire réellement Fukami : le tuer. S'il était là, c'est qu'il avait marchandé avec Eris, et elle n'aimait pas vraiment ça. La fente créée permit aux deux Marines de passer tranquillement dans les coulisses avec un air des plus mauvais. Passant sous forme hybride, elle utilisa les haut parleurs du bâtiment pour laisser couler le message suivant. Elle n'aimait pas trop le fait qu'on puisse parler d'esclaves, parce qu'elle pensait légèrement à son éducation, ce qui la rendait encore plus furieuse. Pouvant enfin parler, Kiyako se demandait si sa chef avait vraiment toute sa tête :

« Ici la Contre-Amirale Fujimi ! La Chef Révolutionnaire Eris est présente dans la salle Fu' ! L'organisateur a comploté avec elle pour y vendre un ou plusieurs innocents Fu' ! La vente est annulée pour aujourd'hui Fu' ! Et tout le personnel ayant comploté sera arrêté puis interrogé pour qu'ils connaissent leurs sorts Fu'. D'ici là Fu', je vous demanderai d'évacuer pour votre sécurité Fu'. »

Bien sûr, Fukami était déjà passée vers la sorte de cage pour essayer d'y trouver celle qui pouvait être Asta. Bien sûr, ses vêtements avaient changé. Les gardes passèrent directement la porte pour remarquer qu'en effet, celle qui avait fait tout ce bordel était la Contre-Amirale Fujimi.

« Donnez-moi les clés Fu', il y a une innocente parmi eux Fu'. Je prends tout le monde avec moi Fu'. Si vous coopérez Fu', vous finirez entiers de l'aventure Fu'. »

Elle n'avait pas de temps à perdre, elle devait se dépêcher

Après une accolade plus qu'amicale, puisque Fukami venait un peu de sauver l'avenir de travail d'Asta, il fallut un petit moment à la Contre-Amirale pour reprendre son souffle un minimum. Il y avait donc une bonne partie des Révolutionnaire au Groove 11, c'était une information assez intéressante. Mais de toute manière, il n'y avait pas grand à dire en plus. Plutôt que de retenir Asta et de l'empêcher de foncer à nouveau tête baissée dans le combat, elle se mit plutôt en tête de chercher l'autre, qui devait avoir un plan en tête. Il y eut les réactions des gens qui voulaient savoir ce qui était en train de se passer, ceux qui se levaient, et surtout les personnes qui râlaient, comme l'autre jeune noble qui avait les mêmes traits qu'Eris. Cependant, elle portait les vêtements et avait le ton qui indiquait qu'elle faisait parti de Tenryuubitos. Z'étaient agaçants ces cons ! Va l'acheter à une autre date ta géante ! Oui, Fukami n'était pas spécialisée dans l'évacuation d'un bâtiment, ni même dans les cadeaux, surtout lorsqu'elle était de mauvaise humeur. La mère, elle, semblait chercher quelqu'un des yeux... Semblait vachement plus perturbée, au moins, c'était une réaction plus en rapport avec la dangerosité de ce qu'il se passait.

« Contre-Amirale ? Vous êtes réellement sûre de ce que vous faite ? Z'auriez pu la laisser se faire vendre. Les Révolutionnaires sont fourbes. Et Eris a déjà fait des coups bas à la Marines auparavant, comme la trahir. »

Kiyako était maintenant à se demander si plonger dans la gueule du loup était forcément la meilleure des idées, et plus ça avançait, plus la voix de l'autre chieuse de Tenryuu commençait à lui percer les tympans. Puis ce fut autre chose qui intéressa ces tympans, pas comme une voix de quelqu'un parlant, mais comme une volonté qui s'imposait aux autres alors que l'autre répétait qu'elle allait lui retirer son métier de la Marine pour avoir sali sa table. La gamine s'effondra sous la stupeur générale, tout le monde se demandant ce qui était en train de se passer. Un garde tenta de lui poser une question, mais la même chose lui arriva. Au départ, Fukami était plus à regarder dans la direction émanant de la voix qui les avait fait s'évanouir, ignorant complètement l'autre crétin qui ne voulait en faire qu'à sa tête et garder son commerce, même si celui-ci risquait de s'effondrer ce jour-même. La Contre-Amirale, elle, se pourlécha les babines, mais le problème était maintenant que plus personne ne pouvait sortir de ce lieu sans tomber dans l'inconscience. Récupérant aisément les armes (les quatres) du chef des chasseurs de tête, elle les lui renvoya en plus fort, avec un point de non retour dans les parties génitales.

« Trou Fu'-vée Fu' ! Kiyako Fu' ! Je te laisse t'occuper des traîtres à la Marine et de prévenir les autres Fu'. Et tout le monde Fu'... JE VOUS AI PRÉVENU QUE LA ZONE ETAIT DANGEREUSE FU' ! »

Utilisant les gardes comme appui, elle se retrouva face à une brunette avec une robe et une sorte d'ombrelle. La couleur, elle ne la connaissait pas. Seulement les cheveux devaient être noirs. Le reste, c'était tout à fait autre chose. Puisque maintenant elle avait fait le lien avec Eris grâce au pouvoir de son Haki de l'observation. Elle aimait vachement l'utiliser, il était vraiment pratique ce truc pour les batailles, devait aussi l'être pour la torture, et Eris allait être la première personne sur laquelle elle testera de débloquer des paliers de souffrance, de demande en pitié. Tous les gardes qui virent la jeune femme partir jusqu'à la jeune femme voulurent réagir, mais Kiyako avait profité du moment où Fukami était la vedette pour les frapper au niveau des nerfs des jambes, les faisant tomber pour ceux qui partaient, le corps en avant, ou ceux qui ne faisaient qu'attendre. Il allait falloir se battre ici. De toute manière, prouver son innocence en fuyant ou en ne faisant rien, cela semblait complètement utile. Mais les dernières paroles de Fukami risquaient sûrement de réveiller la conscience des dernières. Là, elle se trouvait à peu près à une longueur de jambe lorsqu'elle donna un premier coup de poing armé de haki dans le visage de la demoiselle, cherchant à lui bousiller ce mignon petit minoi maquillé.

« Salope Fu' ! »

Kiyako, elle, avait maîtrisé la garde et se retrouvait maintenant face à Derrick. Il voulait jouer à l'escroc ? C'était maintenant à voir lequel était le plus grand des deux. Celle qui avait fait une carrière de combattante en même temps qu'infirmière ne faisait que sourire en sachant que si le nombre de blessés continuait à augmenter, surtout au niveau des civils, alors elle risquait de se faire les poches pour beaucoup. Alors, sortant son escargophone, elle lui sourit sadiquement.

« Je peux toujours vous soigner, contre une modique somme. Ou bien appeler des renforts. Et comme des Tenryuubitos sont en dangers, ce sera un Amiral qui viendra pour tout casser ! »

Alors qu'elle allait frapper, un gros type vint la percuter fort, assez fort pour qu'elle ne puisse plus rester sur ses appuis. Normalement, un type comme lui n'aurait jamais eu la capacité de le faire, surtout que son air indiquait lui non plus qu'il ne savait pas ce qui était en train de se passer. Et là ! Un type lui collait au basques et elle n'arrivait pas à s'en débarasser ! La Contre-Amirale se savait très attractive, mais là ce n'était pas le moment ! Et en plus d'autres étaient en train d'arriver. Par pur réflexe, parce qu'elle n'était pas trop sonnée, juste surprise, Fukami utilisa le corps de l'homme pour se retourner et éviter un choc brutal de l'arrière de la tête contre le mur. Mais la pression était immense, et avec les autres qui s'ajoutaient, il était quasiment impossible pour la Marine de se dégager de là, avec une grimace comprenant qu'elle avait été attaquée par quelqu'un d'autre déguisé dans la salle, elle se mit à porter serrer les dents, passant en mode hybride pour limiter la casse.

« Putaaaain Fu' ! »

Mais mettre un gros en première ligne avait un côté désavantageux pour Bishop. Les mains collées au torse et contre le mur, Fukami n'attendit pas un seul instant et prit un maximum d'appui sur l'un d'eux, et chargea le second de Haki. Ses yeux respiraient la haine, sa grimace aussi. Cette Eris allait le payer. Ouip ! Elle allait tout faire, et surtout le payer un bon coup, elle le jura sur son honneur de Marine. Et elle commença à frapper une première fois. Le bâtiment vibra, et une grande fissure apparut. Puis une nouvelle fois, le tout s'agrandit d'un coup pendant que sous le tas de personnes, on pouvait entendre les vociférations suivantes. M'enfin, la plupart des personnes était vachement plus abasourdie par ce qu'il venait de se passer plutôt que d'écouter une bimbo venue d'on ne sait où. Mais passée sous forme hybride, Fukami venait inconsciemment d'utiliser tous les escargophones de l'île, mais surtout tous les hauts-parleur, rendant minimal le bruit et les vibrations qu'elle faisait par rapport au mur. Sur toute l'île, on entendit cette douce mélodie :

« SALOPE FU' ! SALOPESALOPESALOPESALOPESALOPE...OPEFUUUU' ! »

Très rapidement, une brèche fut créée, Fukami profita de cet instant pour s'y engouffrer, sortant alors d'un bâtiment en bien mauvais état. Elle avait ressenti le Haki des Rois se faire, ainsi que la « voix » de Kiyako tomber dans l'inconscience. Elle remarqua alors que son ennemiétait tout proche de la sortie... ET QUE CETTE CONNASSE ETAIT EN TRAIN D'ENLEVER UNE TENRYUUBITO ! C'était bel et bien ça ! Juste un échange mon cul ! Déjà elle tentait de vendre Asta, et maintenant elle enlevait l'une des personnes les plus importantes du code de la Marine ?! Alors là, elle dépassait grandement, et largement les bornes. Kiyako allait devoir attendre en milieu hostile pour le moment, parce que Fukami, elle, était déjà partie. Prenant appui sur le bâtiment, elle utilisa son pouvoir pour envoyer discrètement un message annonçant qu'Eris était en train d'enlever un Dragon Céleste, mais aussi... Par la suite la Contre-Amirale se trouvait à présent en hauteur, comme une chauve-souris, au-dessus des enfoirés de Révolutionnaires. Il fallait d'abord faire quelque chose dans la précision, et elle fut ravie de voir, dans l'obscurité, que Bishop n'avait pas forcément regardé assez longtemps les dix évanouis, puis la Capitaine des Infernos se laissa tomber silencieusement sur l'homme qui l'avait emmerdé, non pas sans la moindre impulsion, mais comme tout saut, l'appui ne fait pas de bruit, c'est l'atterrissage. Et avec une jambe chargée de Haki, c'est le crâne de cet enfoiré qu'elle cherchait à réduire en bouillie. De toute manière, il y avait trop de risques de frapper le Dragon Céleste si elle avait tenté le coup avec Eris directement. Après l'attaque, râtée ou non , elle atterrit sur ses pieds en regardant Eris droit dans les yeux. Son regard n'était que fureur.

« VOUS PENSEZ RÉELLEMENT VOUS EN TIRER COMME ÇA FU' ?! JE VAIS VOUS FAIRE SOUFFRIR MILLE FOIS PLUS QUE CE QUE VOUS INFLIGÉS A TOUTES VOS VICTIMES INNOCENTES FU' ! »

Alors ça ! Le coup du parapluie elle ne s'y était pas du tout attendue ! Sentant le souffle, elle tenta vainement de résister, mais fut immédiatement projetée vers l'arrière. Mais cette fois-ci il n'y avait personne pour lui foncer dessus ou encore pour l'emmerder du genre. C'était encore un coup de merde pour pouvoir s'enfuir, mais ça n'allait pas marcher ! La Démone n'allait pas se laisser faire ! Cette femme à tête de chat allait le payer !

« Fu' ! »

L'araignée, à peine sortit de son réveil, comprit ce qu'il fallait faire et tira plusieurs toiles contre les mur les plus proches et le sol, que Fukami saisit le plus rapidement possible, utilisant son pouvoir une fois au sol pour ralentir assez rapidement, ainsi que les lames de sa tunique. Elle avait à peine fait cinq mètres qu'elle vit l'autre connasse se barrer, et la Contre-Amirale ne fit pas forcément dans la mesure. Elle repassa ses vêtements à l'état inerte pour se mettre à courir après cette salope, laissant Bishop pour Asta. De toute manière il avait bien mérité de se faire défoncer la gueule à coups d'éclairs cet enculé. Lui aussi allait souffrir à lécher les bottes d'une connasse. Il n'y avait qu'une personne qui ne respectait pas ses marchés si elle le voulait ! Et c'était pas Eris ! C'était Fu' !

« Si tu crois que tu vas te barrer Fu' ! »

Elle se mit à courir dans la direction que prenait Eris, sprintant comme une folle. Elle n'allait pas laisser ce truc se barrer cette fois-ci ! Elle était en retard par rapport à ceci, mais son mode hybride lui permettait au moins de pouvoir sans arrêt donner des informations. D'ailleurs, une info venait de passer... Les Marines venaient de passer pour demander si c'était vraiment un Dragon Céleste et non pas un pauvre noble de pacotille qui avait un nom de merde et qui ne ressemblait à rien. Parce que là, ça ne donnait en rien aux soldats de prévenir un amiral pour ce genre de chose. Mais ils n'étaient pas tombés dans le piège, parce que Fukami était toujours présente ici. Ils avaient déjà donné l'information. Mais que quelqu'un allait arriver le plus rapidement possible, s'il le pouvait.

« Je coupe tout de suite ! » et la communication fut interrompue

Le temps n'était plus à perdre pour ce qui était en train de se passer. Fukami était déjà sur Eris d'ailleurs. Le corps entier de la Tenryuubito venait de se faire filmer lors de l'échange (elle n'en demandait pas autant), mettant quelques images sur le poste de contrôle de ceux qui hésitaient encore. L'image était assez noire et blanc, mais les vêtements indiquaient qu'elle pouvait être l'une de ces personnes importantes. Après, il valait vachement mieux prévenir même si c'était une blague. Si une tenryuubito s'était faite enlevée et qu'ils n'avaient rien fait pour la sauver, ils risquaient de prendre un savon plus sévère qu'une simple prévention. L'araignée ne bougea pas, toujours tenue. Si cette femme maîtrisait quelque chose qui permettait de faire s'évanouir certaines personnes, il était iutile d'utiliser ce pouvoir face à elle. Alors elle crâcha sa bave sur les jambes de celui qui tentait de s'enfuir. Après un moment, celle-ci allait se durcir, pendant qu'un immense coup de poing lancé en pleine course et armé au Haki était en direction des côtes de l'autre, Eris. Si le coup partait assez bien ou était paré, elle allait pivoter son bras pour y planter sa lame dans le thorax de la demoiselle. Elle n'allait pas lâcher cette salope d'une seule semelle à présent !

Le coup avait été bloqué, du moins en partie, par celle qui risquait de s'en prendre plein la gueule dans un futur proche, et c'était quelque chose d'assez normal puisqu'elle avait kidnappé Asta, celle qui était censée soigner Fukami après lui avoir pourri ses sens et surtout son humeur. Alors là, il y avait quelque chose d'encore pire. Mais là, la Révolutionnaire prépara un coup de poing, et partit directement en utilisant un soru à bout portant, surprenant directement celle qui n'eut le temps que de passer le haki au niveau de son torse et ventre, afin de limiter les dégâts, déjà qu'elle avait son fruit d'activé. Mais elle s'était faite avoir à trop vouloir frapper sans prendre la moindre précaution. Mais d'un autre côté, la douleur, ça ne la dérangeait pas du tout, tant qu'elle survivait à tout cela. La Contre-Amirale ne s'attendait pas forcément non plus au pouvoir qui allait être utilisé sur elle, sentant comme si quelque chose se fissurait en elle, lui empêchant ainsi toute tentative de contre-attaque directe. La douleur remonta, mais plutôt que de partir sur la surprise et ouvrant la bouche, Fukami voulu bloquer ce qui remontait, et ses joues se gonflèrent d'un coup pendant qu'elle reculait de deux pas en se tenant rapidement le ventre, un sourire au visage. Le visage rouge, la jeune femme chercha à parler avant même de chercher à reprendre son souffle.

« Sa...lope Fu' ! Mais... je dois avouer que ça fait du bien Fu' ! »

Elle était toujours debout bien sûr. Le coup ici l'avait surprise, elle n'était pas habituée aux adversaires qui utilisaient une accélération aussi proche d'elle lors d'un combat au corps à corps, un changement de rythme qui avait fait mal, mais surtout, Eris avait utilisé l'écartement de la lame, et de sa blessure, pour provoquer de gros dommages elle-même. Remarquant que l'autre tentait de se barrer, Fukami sentit que la situation lui échappait complètement, il fallait qu'elle gagne du temps, mais Eris risquait d'être quelqu'un d'assez difficile à arrêter, mais là, elle était trop en colère pour comprendre ça. Elle voulait juste lui péter la gueule, c'est pourquoi elle voulut immédiatement repartir à l'assaut, et ceci de manière brutale. Concentrant le haki dans ses lames, elle lança, avec un sourire en coin, un Rankyaku horizontal visant à trancher les jambes de celui qui tentait de s'enfuir en boitillant, s'empêchant ainsi de blesser la Tenryuubito qu'il portait. Elle se foutait complètement de se faire frapper par la chef des Révolutionnaire. Elle allait la faire souffrir, même si cela voulait dire faire souffrir ses compagnons de groupe. Les lames au haki étaient plus un leurre pour retarder une quelconque attaque d'Eris, mais aussi de pouvoir parer un éventuel coup si la blonde avait un moment de surprise ou encore d'inattention en regardant ou se mettant au travers de la lame d'air. D'ailleurs, si elle s'interposait, Fukami n'allait avoir aucune pitié : Elle allait attaquer directement, frappant d'un coup de lame au niveau de la gorge de son adversaire.

Plusieurs heures plus tard, Fukami était assise en tailleur à regarder le corps inerte mais encore vivant d'Eris, qui lui avait donné du fil à retordre. Le combat avait été difficile, mais la Tenryuubito avait été récupérée saine et sauve. Le temps aura fait en sorte qu'elle se réveille loin de là. De son côté, la Contre-Amirale crâchait un mollard de sang, un beau cocard recouvrant son œil droit. Kiyako arrivait sur les lieux en se demandant ce qu'il s'était passé. Il s'agissait de la première fois que le médecin de l'équipage se retrouvait à tomber dans les vappes aussi rapidement. Bishop avait été ramené par Asta, complètement grillé, demandant au passage sa part de la prime d'Eris. De toute manière, la Chasseuse de Primes avait arrêté Bishop, alors il fut conclut qu'elle aurait la part entière de sa prime, et plus de la moitié de celle d'Eris. Gagnante sur le coup, la blonde eut tout de même du mal à laisser une si grosse partie à une Fukami qui réussit tout de même à lui inculquer que ce qu'elle allait avoir, c'était quand même beaucoup d'argent, et à transformer ses yeux en berries lorsqu'elle lui indiqua ce qu'elle pouvait déjà s'offrir avec tout ce qu'elle avait. Et surtout, elle parvint à lui déduire tout cet argent pour le coût que lui avait valu son sauvetage express. Mais maintenant, elle n'avait pas réussi à savoir où se trouvaient les autres troupes.

« Pas eu d'informations Fu'... »

Le troisième révolutionnaire, celui qui portait la Tenryuubito, était plus loin, le corps couvert de plaies et surtout de son propre sang, il avait été enroulé dans une toile géante, et se décomposait petit à petit.  Fukami avait voulu l'interroger alors qu'elle était encore en colère contre ceux qui s'étaient foutu de sa gueule et qui avaient enlevé son médecin improvisé. Alors les coups avaient été beaucoup trop violents pour le pauvre homme dont le crâne avait éclaté en morceaux. Une fois que l'araignée de Fukami aura mangé, les Infernos quitteront les lieux pour retrouver un premier QG afin d'y remettre les prisonniers, parce qu'Asta risquait de péter une durite à vouloir son argent. Fukami, elle, se demandait déjà en terme d'économie, si elle ne devait pas faire quelque chose pour embellir l'Inferno, comme refaire quelques couleurs tout en faisant en sorte qu'il ressemble toujours à  un navire de la Marine. Pour cela, il lui  fallait déjà revoir les choses en couleur, afin de faire une réelle appréciation des choses. Elle commençait même à en oublier qu'il y avait autre chose que du blanc, du gris et du noir. Se levant, elle donna l'ordre à ses troupes d'embarquer les corps, qui avaient été menottés avec du Granit Marin, et de partir pendant que sa combinaison s'offrait son festin. Après cela, elle reparti avec un sourire en coin rejoindre tout le monde.