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 L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation)

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Zabieru Kishin
Pisteur
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Zabieru Kishin


Profil Psy : Neutre ~ Loyal
Nombre de messages : 26
Fruit du Démon : Aucun(s)

[Feuille de personnage]
• Renommée: 0
• Wanted: 0
• Grade dans la Marine: /

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MessageSujet: L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation)   L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) EmptyLun 2 Jan 2012 - 15:19

- Présentation du joueur IRL -

Prénom :Zabieru
Age :23
Homme/Femme/Okama :???
Comment avez vous connu le forum :Un coup de fil annonyme
Combien d'heures vous vous connectez par jour :
Tes Mangas préférés : Naruto, One Piece, Jackals, Nicky Larson,...
Ton personnage préféré dans One Piece : Mister Bushido
Ce qui t'as motivé à venir : Retrouver certaines personnes et Rp avec elle et d'autres!!!
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Peut être 5 ans
Hobbys : Un peu de tout
Autre(s) : Un peu de tout

- Présentation du personnage -



• Nom & Prenom : Kishin Zabieru

• Surnom (facultatif) : Le Ténèbreux

• Age : 25 Ans

• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain

• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Chasseur de Primes

• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Neutre~Loyal

• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : ~

• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : On verra plus tard, dans un rp qui sait... Ceci dit, en ayant Mp un admin auparavant...

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Écrire la nouvelle voie du Guerrier

• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] à mettre entre balises


◘ Description Physique :
Zabieru Kishin est ce que l’on peut appeler un bel homme. Si l’on étudie en détails, les moindres parcelles de ce corps lorsque notre homme dort, l’on peut constater que sa musculature est proche de celle d’un athlète confirmé. Ses abdominaux sont légèrement dessinés, juste assez pour permettre aux femmes d’apprécier les fines courbes sculptées par ses muscles. Sa peau est d’une clarté sans égal, limite inquiétante ; comme si ce corps n’a que trop rarement vu le soleil doux et chaud, ce même astre qui permet à la peau de dorée et brunir telle une madeleine. Cette même barrière de tissus biologique n’est cependant pas restée vierge de pilosité. Son torse trahit la présence d’une fine couche de poils, ceux-ci servent bien souvent d’oreiller aux somptueuses créatures qui, aux fils des années ont partagées sa couche. Ses poils couvrent son corps en des lieux ancestraux, depuis la fin des temps, lui permettant ainsi de conserver sa chaleur et se protéger du froid. Hélas cette pilosité a subit les affres de la technologie, du savoir de l’homme pour être remplacer au fur et à mesure par des vêtements chauds, du chauffage.

Ses épaules sont carrées, taillés par les dieux sans aucuns doutes. Dans le prolongement de ces dernières, deux membres dont la puissance en étonne encore certains. Les bras de Zabieru trahissent un entrainement quotidien prit au sérieux. Surtout lorsque l’on connait quels exercices pratiquer pour obtenir l’effet escompter. Glissant sur ces veines lorsque les muscles se tendent, une main se distingue sans aucun mal. Celle-ci dévoile à son tour la dureté et l’application que notre individu peut s’imposer, durant les diverses pratiques d’arts martiaux. Il est inutile d’insister sur le faite que ses jambes sont à l’image de ses bras. Elégantes et pourtant puissantes. Au moment ou notre étalon doit bander ses membres, ces derniers gonflent, augmentent en volumes et permettent de nombreux exploits. Ceux-ci vont d’une simple joute de chair contre chair au fil d’une querelle, d’un conflit pour une belle, d’un duel ou encore pour fuir un groupe de femelles en quête du mâle.

Ce corps est le fruit de l’union d’un homme particulier et d’une femme toute aussi intéressante. Le Créateur est l’un de ces hommes dont les prouesses furent récompensées, offrant en cadeau à son fils, la puissance de gènes sains et éprouvés. La Complice de son coté lui insuffla sa douceur, son intelligence et sa grâce.

Cette ultime touche se traduit par un visage dont le charme est indéniable. Le contour est à graver parmi les sculptures divines, suivit d’une chevelure soigneusement négligée pour attirer l’œil et subjuguer le regard des curieux. Ses pattes filent le long de ses oreilles, se stoppant nette à la cime des lobes de ses oreilles. Une barbe délicatement découpée et entretenue avec le plus grand des minuties, enjolivant des lèvres dont les extrémités s’échappent vers les abysses d’un monde qui l’a désenchanté. Situé au dessus de ces morceaux de chairs, un nez droit d’une longueur respectable s’affirme et agrémente le visage de l’homme captivant. Enfin pour parfaire ce minois, deux prunelles couleur argent allant de paire avec son histoire, reflet d’un passé loin d’être parfait, d’un être partagé entre plusieurs choix et codes à respecter.

Ce grand ténébreux d’un mètre quatre vingt cinq pour quatre vingt six kilos, dégage un charme indéniable ainsi qu’une prestance écrasante, de cet être émane le charisme du meneur né. Cet être poursuit l’élégance en arborant régulièrement des costumes, chemise de couleurs blanches, noirs, bleus, rouges… Une veste taillée sur mesure, épousant parfaitement ses courbes et le moindre de ses mouvements ; même si se battre en veste n’est pas le plus évident. Coté pantalon cela va du simple jean au costume de soirée et il en est de même pour ses chaussures, de simple sandales aux dernières chaussures de villes. Tout ceci en conservant son élégance et son charme.


◘ Caractère & morale :
Le mental de notre jeune homme s’avère intéressant. Enfant il résidait en lui une envie de vivre, une loyauté sans égal mais surtout, un profond respect pour son paternel et les valeurs de la marine. A l’aurore de sa vie, Zabieru était un gosse plein de vie. Les rires parsemaient la maison familiale, les pleurent aussi mais la majorité du temps ce n’était que du bonheur. Une petite frimousse pleine d’énergie qui n’avait de cesse de la dépenser en farce. Lorsqu’il sut marcher, son paternel débuta l’enseignement militaire, souhaitant l’élever à son niveau voir, voir même faire que son fils le dépasse. Dans cet esprit de compétition, sa mère plaçait la barre haute à son tour, imposant à son rejeton d’ingurgiter des livres pour comprendre chaque choses, connaitre chaque mots et leurs sens. Il est vrai que la connaissance s’acquière rapidement si le sujet reçoit l’enseignement étant jeune.

C’est ainsi que l’enfant construisit sa vie, partagé entre les cours d’art martiaux de son père et la science de sa mère. Son caractère changea, bridé par ses propres parents, observant sa vie lui passer devant le nez comme l’eau file sans que quoi que ce soit ne puisse la stopper. Il devient dur, froid et déterminé et même par moment arrogant. Les arts l’aidaient à canaliser sa rage de n’avoir profité de sa jeunesse, de n’avoir goutté plus souvent aux joies des rires dans une école banale, aux premiers amours.

Poussé par son créateur, il se joignait aux cours réservé à l’académie militaire de la marine dans le dojo de ce dernier. Ce fut un véritable défi, son être connu pour l’une des rares fois la crainte de l’échec, la peur de ne pouvoir respecter les codes du Bushido, héritier du Hagakure. C’est au court d’un de ces cours qu’il manifesta son insolence. Mis à terre par un homme qui avait manqué a l’une des sept vertus du Bushido, notre individus ne manqua pas de retourner la situation pour forcer, non sans une violence gratuite ; le fautif à reconnaitre son erreur. Seulement Zabieru se rendit compte qu’il venait de manquer lui aussi à l’une des vertus de la voie du guerrier. Il fut rapidement mis à terre et subit les conséquences de son acte isolé.

Depuis ce jour, le gentleman cherche un sens à la voie du guerrier. Ses vertus sont surement trop vieilles pour être suivit par ceux qui se battent, portent des sabres et ôtent des vies comme ci le but du jeu est de devenir celui qui a tué le plus d’être en ce monde. Son calme devint alors sa meilleure arme. Ce rempart lui offre à présent la solution à tous ses maux, réfléchir et prendre son temps pour répondre de la meilleur manière qu’il soit. Du faite de sa jeunesse coupé des autres, il préfère s’isoler et profiter de la quiétude environnante, bien qu’une charmante compagnie le ne gène pas de temps à autre. Ces manières lui viennent du faite qu’il éprouve le plus grand mal à exprimer ses émotions, malgré son intelligence. Ainsi il peut être le meilleur meneur d’homme pendant l’action et à l’inverse, ne pas réussir à tenir tête à ces derniers en temps de paix. Ayant suivit la voie du guerrier, il lui arrive souvent d’exiger un peu trop de ceux en qui il a confiance.

Pour en revenir à cette quête, la recherche de l’utilité du Bushido dans le monde actuelle, elle ne cesse de hanter notre homme. Son mental en pâtie, il lui arrive de voir tout en noir comme si ces yeux se couvraient d’un voile pour ne plus observer un monde qui sombre dans l’individualisme l’indifférence la plus total. Sa volonté de trouver une réponse se traduit par l’écrit de nouveaux codes de conduite qu’il juge plus juste. Le grand ténébreux est ainsi constitué, un être secret qui se révèle être un allié de taille lorsque le vent tourne, mais au delà de l’allié exigeant, si l’on gratte un peu plus, l’on découvre un ami toujours présent dès lors qu’un respect mutuel c’est installé entre les deux protagonistes.


◘ Histoire :

L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) Zabierubebe

Cette histoire débutait un neuf septembre, en pleine nuit dans un ciel parsemé d’éclair. Un homme assistait sa femme lors de son accouchement, cette mère donnait alors naissance à une boule rose et bruyante. Soutenu part un service médical de premier ordre, tout fut mit en place pour permettre une naissance dans les meilleures conditions. L’homme prit alors la créature hurlante dans ses bras et l’étudiait, celui-ci semblait s’attendrir au moment ou le petit être venait lui saisir le doigt. Ce contact fit s’ouvrir la bouche du colosse qu’est Ibaru Kishin, sans qu’aucun son ne s’en échappe. La mère, Amasa Kishin mémorisa cette scène comme ci cet instant fut l’un des plus merveilleux de son existence. Ibaru se retourna vers sa chère et tendre pour lui confier à son tour le fruit de leurs passions. Les bras tendus, la femme chérit en enserrant contre elle l’être quelle décida de nommer Zabieru. Les médecins et sage femmes venu par mesure de précautions admirèrent le tableau qui se joua devant eux. Soudainement plusieurs cris quittèrent les gorges des opposants au régime.

Le chaos environnant rappela à tout le monde que la période actuel ne permettait en aucun cas de s’attendrir sur cet instant. C’était ainsi que notre bambin avait vu le jour, sur un champ de bataille d’une île dont le nom et les détenteurs changèrent aux cours des ans. Amasa était et est toujours une femme dont la beauté piquait au cœur la plupart des hommes, elle était jalousée par ses rivales qui n’avaient de cesse de se peinturlurer le visage pour l’égaler. L’ancienne porteuse de vie était tombée enceinte peu avant la grande bataille qui faisait rage aux quatre coins du globe. Son intelligence ne lui était d’aucune aide si ce n’est de pouvoir réconforter avec des mots les blessés et les mourants. Il ne faisait pas bon être en première ligne à cette époque là, surtout pour de jolies femmes qui se voyaient rapidement devenir esclave d’un groupe de pirate, mercenaires et autres barjos de la grande période de cette révolution. La mère du jeune Kishin se situait donc en arrière lignes, soignant les corps meurtris avec des baumes, paroles et de la nourriture. De son côté, Ibaru Kishin affrontait farouchement les forces révolutionnaires parsemé sur les différentes îles, comme le faisaient ses milliers de camarades. Le lieutenant usait de toutes ses forces pour venir à bout des insurgés, souhaitant en terminé au plus vite pour retrouver sa femme et profiter des congés qu’il n’avait pas put prendre. Le colosse Ibaru, à l’image des guerriers d’un autre monde, d’un autre temps, semblable au demi-dieu dont la force était incroyable ; n’hésitait pas à passer devant ses hommes pour les faire avancer. Il ouvrait la voie en blessant mortellement le plus d’ennemis qui croisaient sa route usant de son redoutable Iai-jutsu ; complément de son Kenjutsu ainsi que son Ju-jitsu lorsqu’il était désarmé. Ce n’était pas ce qu’on pouvait appeler un maitre mais son niveau se situait légèrement au-dessus de la moyenne ; ce qui en temps de guerre offrait les ultimes secondes ou millièmes de secondes qui permettaient de vivre ou trépasser.

Malgré tout, lorsque la résistance s’annonçait plus rude, le lieutenant n’avait d’autre choix que soutenir du mieux qu’il ait pu les plus gradés. Il ne devait pas trouver le repos éternel ici, au risque de devenir une âme en peine. Les journées passaient et filaient à une telle vitesse que le lieutenant ne vit pas le corps de sa femme changée jusqu’au jour où elle donna la vie. Ce bref répit emplit de joie le cœur du soldat, lui redonnant la force et la volonté implacable de faire cesser cette guerre pour qu’il puisse profiter de la vie et des bonheurs que cette dernière lui réservait. Néanmoins, un incident vint ternir les projets du jeune père. Un partisan d’une carrure similaire à celle du marine lui barra la route, désireux de venger ses camarades. Un combat s’engagea entre les deux hommes, bataille brulante entre deux idéo, deux volontés. Le besoin de sang d’une part et d’autre part le vœu d’un père. Malgré le chaos qui baignait autour d’eux, les deux hommes se donnaient au-delà des limites humaines. Plus rien ne comptait plus pour eux que ce trophée dès lors que l’un d’entre eux trouvera une fin tragique. Leurs échanges durèrent pas loin d’une bonne heure, ils se désarmèrent, s’affrontèrent au corps à corps, récupérèrent leurs armes pour repartir de plus belle. Tous deux atteignirent leurs limites, la journée avait été longue et ils n’allaient plus tenir très longtemps. Les deux adversaires cessèrent leurs mouvements et se firent face, le partisan leva son sabre vers le haut, la poignée au niveau de l’épaule, prêt à frapper en diagonale. Ibaru appliqua son art de prédilection, le Iai-jutsu. Un genou au sol, assis sur le talon de la même jambe, bandant ses muscles avec ce qu’il lui restait de force pour un seul coup triomphant. Un bref battement de cils, des corps qui passèrent autour d’eux et deux mouvements très rapides. Le révolutionnaire et Ibaru étaient debout, leurs sabres glissaient lentement dans leurs fourreaux. Ibaru poussa un gémissement, son sang perla au niveau de son visage et sur une partie de son torse. A nouveau son genou trouva le sol, la douleur naissante et la fatigue allaient avoir raison de lui. Tout à coups, le partisan se mit à cracher du sang par la bouche, ce même liquide rouge se dessinait sur ses vêtements, la découpe nette laissait sa peau s’écarter lentement mais, au final l’homme tomba avec un dernier soupir ; emportant avec lui la rage de ses compagnons.

Ibaru fut récupéré et soigner l’équipe médicale. Il n’était pas très beau à voir, son adversaire l’ayant poussé dans ses derniers retranchements, son faciès traduisait sans mal la dureté du combat. Le lieutenant arborait à présent deux belles cicatrises, l’une en diagonale sur la partie haute de son torse et l’autre partait du menton jusqu’au cuir chevelu. La dernière marque sur son corps avait embarqué son œil droit, lui offrait une lèvre composée de quatre morceaux et si l’on prêtait l’œil, l’on distinguait un léger plie juste au-dessus de l’œil à jamais clos, comme ci l’assaut final du partisan avait atteint l’os. Amasa s’occupait avec le plus grand soin du rétablissement de son compagnon, maintenant forcé au repos par son Colonel. Ce dernier lui avait même offert une montée en grade pour le remercier de ses divers actes de bravoures, ses élans et assauts, son engagement dans la marine. Malgré l’honneur fait par le Colonel, le nouveau Capitaine eut du mal à se remettre de ce qu’il considérait comme une défaite. Cet échec serait à jamais gravé sur sa peau, emportait aussi son œil comme trophée. Ce fut ce jour-là, qu’Ibaru affirma qu’il ferait de son fils, un homme bien plus puissant que lui.

Les années passèrent, la guerre prit finalement une tournure en faveur de la marine. Ibaru avait encore perfectionné son art mais pas assez pour retrouver sa fierté. Il aurait dû réaliser le Seppuku mais il n’était pas encore prêt, il n’avait pas encore formé son fils. Etait-ce là le premier manquement aux vertus du guerrier ? Agé de six ans à présent, Zabieru attendait le retour de son paternel, assit sur une chaise en train de lire un ouvrage sur la mécanique. Amasa, sa mère ne le quittait pas des yeux, de peur que ce dernier ne tente de s’échapper encore une fois et se rue de plus belle dans les cours d’école pour courir après une balle où après les filles. Bien sûr à cet âge là, les filles n’intéressent pas pour la même raison qu’une fois la puberté atteinte. Le colosse souriait à la vue des deux êtres qui comptaient le plus à ses yeux, le gosse fit de même et fila comme une flèche en direction de la figure paternelle. L’homme récupéra son fils et le fit flotter dans les airs. L’heure suivante était bien plus douloureuse, les coups qu’il recevait étaient bien réel, la sueur perlait sur les corps des deux hommes, les odeurs de sangs et transpirations se mêlaient en une alliance parfaite, titillant les hormones mâles et les obligeaient à donner le meilleur d’eux-mêmes.

L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) Zabieruado

Le gosse avait assimilé les bases du Wing Chun, le Siu nim tao (petite idée), la première chose qu’Ibaru lui enseigna. Zabieru pratiquait régulièrement les entrainements seuls sur le Muk yan Jong (mannequin de bois), alignement du corps, premières frappes et poursuite en accélérant la vitesse des coups. Le garçon appliquait par instinct le Chi-Sao (mains collées) et le Chi-Gerk (Pieds Collés), art précédemment pratiqué de paire avec le Capitaine. Seulement la pratique ne valait pas l’expérience que le marine avait acquis durant la guerre, malgré tout Zabieru faisait de son mieux, mettait toute son âme dans chaque contre, usant du mieux qu’il pût de la force d’Ibaru pour la retourner contre lui. Tout au long de ces heures d’exercice, le Capitaine cherchait à inculquer la technique au rejeton, réalisant ainsi le Chum Kiu (Le pont coulant) qui renforçait le synchronisme, le déplacement et la frappe de manière à perturber la structure et l’équilibre de l’adversaire. C’est en comblant l’écart entre les deux pratiquants, que les attaques de courte distance basée sur l’usage des coudes et des genoux étaient travaillées. Le soldat n’était pas un tendre lorsqu’il donnait des cours, les membres du dojo dont il était devenu le maitre, peu de temps après la fin de la guerre, pouvaient en témoigner. Zabieru prenait ça pour un jeu, appréciant ainsi les moindres moments qu’il partageait avec son paternel. Ce n’était pas ce que l’on pouvait espérer mais qu’importe, l’enfant était heureux de la sorte. Et oui, Ibaru avait récupéré un Dojo à Dama Los situé dans South Blue pour former la nouvelle vague de soldat, des hommes capables de terrasser rapidement les révolutionnaires et cette racaille de pirate des îles. Ainsi proche du QG, il pouvait recevoir les instructions, les stratégies et techniques utilisées par les opposants et établir le programme d’entrainement adéquate. Les hommes formés de cette manière s’avéraient d’une grande utilité lors des mouvements hostiles vis-à-vis de la politique instauré par le gouvernement. Le Capitaine inculquait la voie du Bushido à sa manière, un Bushido plus doux qu’il ne l’était auparavant, « Raisonner clairement avec l’idée de rester en vie dans l’esprit. ». Le jeune garçon avait donc droit à l’amour maternel, de manière limitée pour éviter d’en faire une fillette.

Plusieurs années s’écoulèrent, l’enfant grandissait et maitrisait maintenant la forme la plus aboutie du Wing Chun, le Biu Gee ou l’art de répondre lors le corps et la défense était mit à mal. Ces techniques d’attaques plus terrifiantes variaient en série ultra courte à ultra longue. Le fils de maintenant treize ans approchait de l’excellence dans le domaine du corps à corps, les nombreux livres qu’il avait depuis ingérés, allant du simple comte en passant par la physique et les sciences l’aidaient à analyser la force, la meilleur inclinaison et combinaison de coups pour terrasser un adversaire. Le Capitaine pouvait être fier de ses efforts, son fils allait être la réponse à son honneur perdu, l’homme qui allait faire briller le nom des Kishin et faire oublier Ibaru et son œil perdu, les cicatrices sur son corps, tout serait balayer par celui que le créateur avait préparé, entrainer et conditionné pour devenir un redoutable adversaire. Zabieru manquait encore de cœur comme le disait si bien son paternel, devant le désir brulant de maitriser le Kenjutsu, l’homme du certain âge lui rappelait sans cesse cette phrase « Il faut apprendre le cœur, ensuite le sabre ». Ces mots intriguèrent le jeune adolescent à qui il fallut quelques semaines pour comprendre cette parole. Il lui manquait la culture du Dojo, son absence à l’intérieur de ce lieu, son manque de présence et de lien avec ses habitants. L’enfant prit alors tout le monde de court, se levant à l’aube pour nettoyer le dojo, pratiquer les exercices quotidiens avec les jeunes élèves, suivant les entrainements avec les adultes. Une semaine qui fut difficile mais grandement récompensé. Zabieru avait comprit le cœur, il l’avait à présent en lui, l’âme du Dojo et avait été jusqu'à atteindre ses limites pour prouver à son père qu’il était à présent apte à maitriser une lame. Ibaru l’invita donc à rejoindre les cours de Kenjutsu mais aussi à reposer son corps et son esprit. Ce que fit l’enfant, allongé dans son lit, il se documentait sur les différents styles de combat aux sabres, laissant ses muscles se reposer. Quelques jours plus tard, le juvénile prit deux styles que lui seul pourrait maitriser selon ses dires. Le père et maitre du Dojo fut septique sur les compétences de son élève mais à la vue de l’obstination et l’ardeur que ce dernier insufflait en ses propos, le sensei abdiqua et forma son disciple à la maitrise du Iaijutsu (art de dégainer et frapper en même temps) et du Nitto (art de manier deux sabres).

L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) Zabieruado2

Ayant passé la maturité, Zabieru était devenu l’un des meilleurs bretteurs à deux sabres du Dojo. A tout juste la vingtaine il avait créé et perfectionner son art à deux sabres, le Tsuin Hekiriki (Le double coup de tonnerre). Le Séduisant parvenait à dégainer ses deux sabres si rapidement qu’il pouvait frapper un professionnel Iaijutsu, en déviant l’unique sabre de ce dernier pour l’attaquer avec son second. La vitesse du jeune homme était hallucinante, c’était ce que désirait le plus son paternel, qu’il devienne un être rapide et fasse briller le nom des Kishin. Hélas, un incident fit changer la mentalité de notre jeune homme. Cet accident survint lors d’un exercice au corps à corps avec un sergent fraichement débarqué de Liberty City. Le nouveau venu ne salua pas Zabieru et frappa avec violence au niveau de l’estomac. Le choc fit chanceler l’homme qui tomba au sol, respirant avec difficulté. Quelques secondes furent nécessaires pour retrouver un souffle normal, le Sergent affichait un sourire diabolique, comme ci il venait de trouver une nouvelle victime. Mauvais choix, le sang de l’adulte ne fit qu’un tour, se redressant avec une vitesse fulgurante, ses poings filèrent en direction du torse de ce maudit marine, surprit par ce revirement de situation, le marine tomba et ne put que subir l’assaut qui gagnait en vitesse du jeune homme. Les poings filaient en direction du visage, le but n’était plus de prouver à l’adversaire qu’il avait commit une faute, bien au contraire Zabieru c’était laissé posséder par l’obscurité qui habitait en chaque homme, c’était la première fois qu’il permettait à sa rage d’exprimer sa colère, la haine d’un être qui n’avait pas respecté les vertus du guerrier. Le sang couvrait pourtant ses doigts mais le séduisant jeune homme ne cessait de frapper le militaire dont le visage commençait à se déformer. Néanmoins, une douleur au creux de sa nuque fit stopper le plaisant jeune homme, les ténèbres obscurcissaient à présent sa vue. A son réveil, il se trouvait dans l’une des cellules de la marine, les mains prisonnières part un morceau d’acier. Son corps était douloureux, comme ci il avait été passé à tabac, visiblement les soldats l’avaient accueilli comme il se devait, se vengeant de leur camarade à moitié mort. Où était l’honneur dans tout ça, les vertus du guerrier n’avaient donc aucun sens pour les soldats. C’était la première fois qu’il se voyait au cachot, ses premiers moments dans un lieu aussi sinistre et froid, mal odorant et crasseux. Zabieru se sentait stupide, sa colère l’avait aveuglé, il avait lui aussi bafoué les valeurs morales de la voie du guerrier. Sa fierté lui commandait de réaliser le Seppuku mais, devait il le faire. Les codes avaient changés et il devait à présent chercher la vérité dans tout ce foutu bordel.

La sentence fut d’un mois d’isolement, une peine réduite au vue des circonstances et des services que son père rendait à la marine. L’ensorcelant être entra alors en une profonde méditation, comme pour y trouver les réponses à ses questions, souhaitant comprendre et étudier le comment du pourquoi il en était arrivé là. Il obtint la réponse à sa sortie de prison, s’il se trouvait en ces lieux il y a quelques instants, c’était parce que le monde avait changé, les principes établis il y a des siècles avait prit un coup de vieux avec la dernière guerre. Ses parents l’attendaient dehors, Amasa avait pleuré, son maquillage trahissait les perles salées mal effacées, Ibaru quant à lui se tenait droit, les bras croisés. Il observa Zabieru et lui fit signe de s’approcher, l’ancien détenu avança avec confiance et reçut un revers qui manqua de le faire chuter. C’est alors que le marine prit la parole.

« … Tu es banni du Dojo… N’y remets plus jamais les pieds… Jamais… »

Les mots furent difficiles à avaler. Ce n’était pas une petite punition comme quoi il devait refaire trente fois le même exercice, non c’était belle et bien une mauvaise nouvelle pour l’homme qui avait consacré sa jeunesse au art martiaux et qui devait à présent trouver un autre sens à sa vie. Se fut sa mère qui l’aida en cette tâche, par la mesquinerie d’un sergent, Zabieru se retrouvait privé d’un art dans lequel il excellait, à contrecœur le maitre déchu prit la voie des sciences appliqués. Le Kishin privé de dojo se lança dans l’étude des livres de mécaniques et physiques, participant aux différentes réunions de la ville pour améliorer les systèmes d’irrigations et canalisations des eaux usées. Il découvrait pour l’une des premières fois des esprits à sa hauteur, même le surpassant. L’homme ayant la vingtaine se voyait redevenir un gosse qui apprenait auprès des plus grands. Il lui fallut deux ans et de nombreuses heures en bibliothèques pour atteindre un niveau de connaissance approchant ceux des anciens. Malgré tout il n’était toujours pas remit de son bannissement mais, tenter tant bien que mal de s’exercer aux sabres et au Wing Chun et constatait que, sans sensei et frère d’entrainement ce n’était pas si aisé. Peu à peu la haine du sergent prenait une place de plus en plus importante dans le cœur du jeune ingénieur, au point que même la méditation ne pouvait plus canaliser son envie d’aller à sa rencontre pour lui coller la raclé qu’il méritait. Ce Sergent qui se vantait d’être devenu l’un des grands chouchous du Dojo devait payer l’affront qu’il avait fait au fils du maitre.

Cette vengeance vint un soir alors que Zabieru se rendait dans un bar avec un groupe d’amis et d’amies (Noté qu’il s’en est passé des choses depuis son bannissement du Dojo, première rencontre, étude du corps féminin, l’alcool, les soirées, les réunions pompeuses avec les anciens ingénieurs, les soirées de remerciements…). Alors qu’il débutait la soirée de la meilleure des façons, un brouhaha attira toutes les attentions vers le fond du bar. Un groupe de marine légèrement ; voir trop porté sur la bouteille, s’amusait avec un homme et une femme. La femme atterrissait dans les bras d’un Sergent tandis que l’homme, visiblement son fiancé se voyait passé à tabac pour ne pas céder au bon vouloir de la marine. Le groupe entraina alors le malheureux dehors et le Sergent fit de même, agrippant fermement la demoiselle, qui était merveilleusement constituée. Posant son verre, le Kishin présent au bar quittant ses invités avec le regard noir. Saisissant un tabouret il passa la porte et observa la scène. Quatre matelots et un Sergent, un petit groupe qui devait célébrer quelque chose. Ce fut les cris de la demoiselle qui tirèrent le bretteur à deux sabres de son analyse pour qu’il commande à son corps d’agir. Il fallait le faire intelligemment, le premier à prendre un coup devrait être le Sergent, action une sauver la femme, deux mettre à terre les matelots, trois faire reculer les hommes de la marine, quatre s’assurer que nos deux tourtereaux vont bien et cinq advienne que pourra. Le mouvement un fut fluide, le tabouret fila en direction du crane de notre Sergent qui tournait le dos au destin. Le corps du soldat chuta en avant sans qu’il ne puisse comprendre ce qu’il venait de lui arriver. Le redresseur de tords rattrapa la jeune femme et la plaça derrière lui, fixant à présent les quatre marines de seconde zone, d’un œil emplit de haine et de mépris. Courant vers le vengeur, les quatre hommes tirèrent aussi sec leurs sabres pour intimider le forcené à cesser sur-le-champ son action que l’on pouvait qualifier de révolutionnaire. Dans le même instant, Zabieru prit ses appuies et usa des morceaux de tabouret qui lui restaient en main. Sa voix tout droit sortie des ténèbres visait à faire naitre la crainte au cœur de ses assaillants et surtout toucher le peu de fierté qu’il devait leur rester.

« Bande de larves, quatre contre un… Vous me faites vomir… Tsuin Hekireki Hissatsu, le Double Coup de Tonnerre Fatal ! »

Le mouvement fut rapide, comme lors des exercices, frappant les soldats qui venaient face à lui dans un premier temps avec un mouvement de haut en bas, puis dans un second temps une frappe horizontale dans chaque direction. Les quatre avaient prit cher en un seul coup. Les morceaux de bois aussi avaient souffert, ils n’étaient plus rien à présent, si ce n’est de simple bûches bonnes à réchauffer la maisonnette. L’alcool et la surprise avait aidé le jeune Kishin a triompher de quatre soldats, il restait la tête du groupe que Zabieru reconnut avec un léger sourire carnassier. S’approchant de celui qui se mettait en garde, le vengeur reprit la parole.

« … Comme on se retrouve… Unko (caca ou plus grossier merde)… Je vais comment dire… T’ECLATER »

Le son de la voix avait prit une froideur capable de glacer les sangs, se fut aussitôt un déluge de coups, le Wing Chun se dévoilait à l’auditoire sortit du bar pour assister au pugilat. La vengeance prenait le Kishin aux tripes, elle envoyait le plus de puissance possible en ses poings, offrant au malheureux des dégâts de plus en plus importants. Le Sergent ne trouvait plus la force pour lever ses poings, parvenir à placer sa garde, devenant un sac de chair en proie à la fureur d’une créature de la nuit, avide de sang. Brisant de plus en plus d’Os, ce n’est qu’en esquivant un coup venant de sa gauche que l’homme cessa le massacre. Un colosse entrait en scène, ce dernier n’était autre que son paternel, le grand Ibaru Kishin en tenue de Capitaine. Glissant sur le sol, Zabieru grogna en apercevant l’homme qui l’avait élevé, qui lui faisait à présent face. Sans un mot, sans un mouvement brusque les deux hommes se jugeaient. Chacun tentait de persuader l’autre ne pas se lancer dans un acte inconsidéré. Ils avançaient tous deux l’un vers l’autre, lentement mais surement. Les badauds s’agglutinaient, curieux du spectacle s’offrant à leurs yeux. Analysant son paternel, le jeune fringant remarqua qu’il portait un sabre sur son côté droit. Le coup que porterait le Capitaine serait déclenché par un mouvement du bras gauche. Sauf si Ibaru souhaitait feinté, utilisé l’art des ombres pour prendre l’avantage sur son fils. Le vieux était rusé, il fallait se méfier de lui lorsqu’il bandait ses muscles pour exécuter son art ultime, le Iaido. Le Vengeur devait s’armer s’il voulait avoir une chance de contrer son paternel. Soudain, le Colosse passa sa main sur la lanière tenant son sabre, la dénoua et fit tomber ce dernier au sol lourdement. Au même instant, deux des quatre matelots se redressaient, surement les plus endurants. Du trois contre un se dessinait à l’horizon mais, un geste du Capitaine suffit à faire reculer les deux soldats, un second invitait Zabieru a approché de son père pour un corps à corps sans pitié. Le visage du Marine changea, adoptant des traits que rien ne pourraient perturber. Le jeune Kishin adopta le même faciès, se mettant en garde tout en avançant progressivement.

Se fut rapide, intense et surement violent. Personnes parmi les témoins ne put dire qui avait lancé le premier assaut, les coups pleuvaient et filaient à une telle vitesse que s’en était hallucinant. Les deux hommes voulaient sans nul doute se prouver mutuellement ce dont ils étaient capables, était ce de l’amour ou de la haine, l’envie de prouver ce que le jeune homme valait où l’arrogance du vieil homme. Personne ne put le dire, toujours est il qu’à la fin il n’en resta qu’un. Le Colosse tenait son rejeton par le col de sa chemise. Il lui murmura quelque chose à l’oreille et finit par le soulever le plus haut possible, sauter en l’air et enfin lui claquer le dos au sol, conservant sa main au niveau de la gorge. Le Redresseur de tord gisait inconscient et sombra dans les ténèbres. L’apollon fut trainé en prison pour la seconde fois, sauf que sa peine fut plus lourde que la première malgré une défense irréprochable lors de son procès. Ce procès justement conduisit l’homme à haïr le système, voyant ce dernier corrompu même chez les Marines. Tout ce mélangea, les révolutionnaires étaient ils dans le vrai, la Marine avait elle sombré au même niveau que ces maudits pirates. Honneur, Justice, Fierté… Tout ceci n’était rien de plus que de simples mots, des reliques du passé. Quelques groupes d’hommes valaient la peine, d’autre n’étaient rien de plus que de simple toutous. La voie du guerrier n’avait plus aucun sens ici bas. Ceux qui se devaient de suivre ce code l’avait trop de fois trompé. Même lui ne pouvait plus suivre la voie du guerrier, il se jura de rédiger un nouveau code, d’en porter les écrits par delà les mers, de faire croitre un nouveau mouvement et d’en faire respecter les principes. La voie était surement trop difficile à suivre pour de simples matelots, la nouvelle génération ne se voyait pas en ces codes. Oui, il écrirait lui-même la nouvelle voie du Sabre, le nouveau texte qui serait suivit par tous les bretteurs possibles et inimaginables. Sa mère l’aiderait peut être financièrement, une fois qu’il aura acquis l’expérience nécessaire pour prétendre au titre de Maitre Kenjutsu. Sur ses pensées, le jeune Kishin sombra dans un sommeil réparateur, il en avait prit pour trois ans, autant se conduire de manière raisonnée pour sortir le plus rapidement possible.

L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) Zabadulte

A peine trois années avaient passé, Zabieru sortait enfin de détention. Il se dirigea vers un bar pour y prendre un café et réfléchir calmement sur ses premiers actes. Le ténébreux y songea tout l’après midi et quitta la bâtisse pour se rendre discrètement au Dojo d’Ibaru. Le jeune Kishin ne voulait pas affronter son paternel une fois de plus, du moins pas tout de suite. Non il voulait seulement prendre deux Sabres avant de quitter Dama Los. Il usa de subterfuge et de discrétion pour se saisir de deux lames et quitter les lieux comme un voleur.

Les mois qui suivirent furent parsemés de démonstration d’art et de chasse. Oui Zabieru c’était changé en chasseur de prime pour gagner sa croûte, sélectionnant avec soin les différents recherchés, ne tapant pas trop haut pour commencer et éviter tout adversaire au-delà de ses capacités. Ses nuits étaient bien souvent douces, profitant de son physique pour plaire aux femmes et passer la soirée dans leurs draps, surtout si celles-ci avaient un mari dans la Marine. Le ténébreux se rendit à Sushi Island, histoire de voir la puissance que pouvait déployer la Marine à l’aide d’un Buster Call. Il ne restait plus grande trace de l’assaut, juste quelques restes et souvenirs des personnes qui ont reconstruit les bâtiments. Le jeune Kishin s’enfonça dans les ruelles de la ville, à la recherche d’expérience qui lui permettrait d’écrire les nouveaux codes de tout amateur de Kenjutsu.

Les portes de l’aventure s’ouvrent enfin à lui…



• Exemple de post RP :
Et voila que tout recommençait. Il n’avait pourtant rien fait aujourd’hui pour mériter un tel traitement, surtout à moitié nu. Et oui le jeune bretteur se tenait face à trois soldats en un simple pantalon qu’il venait de ceinturer autour de sa taille. Le Fringuant jeta un coup d’œil en direction d’une des fenêtres de la maisonnée dont il avait été exclu comme un malpropre. Une femme s’y tenait, elle était rouge cramoisie. L’amant torse nu lui envoya un baiser volant avant d’esquiver un coup presque mortel. Le mari ne tenait plus en place, sa femme l’avait trompée avec ce gigolo. Fichtre qu’il était difficile de glisser sur les graviers pieds nus. Pourtant le Kishin ne trahissait pas la douleur qui l’avait atteinte, il la canalisait pour s’en servir lors de cette joute d’arme et de poing. D’ailleurs, il serait judicieux de récupérer une arme pour éviter de crever comme un moins que rien, comme un clochard qui trainait depuis peu dans les rues et se voyait détrousser une fois mort. Il esquiva un autre assaut, cette fois c’était un homme de petite taille, surement le souffre douleur du trio de Marine. Un coup de plus fendit l’air et rien de plus. Le nain reçut un coup d’une violence maitrisé pour l’envoyer dégusté deux-trois cailloux. Les deux autres pestaient et se lancèrent dans une double attaque. Par chance la rage poussait le cocu à trop s’élancer. Un pas sur le côté et sa lame ne rencontrait aucune résistance. Profitant de son élan, le Ténébreux frappa rapidement au niveau de la nuque du jaloux pour le faire chuter avant de reposer son attention sur le dernier larron. Celui-ci fut surprit par la chute du jeune homme vers le sol, une feinte qui permis à ce dernier de se redresser en assénant un terrible uppercut. Trois hommes au tapis pour quelques instants, mais des instants précieux aux courts desquels l’amant récupéra un sabre.

Les membres de la Marines c’étaient relevés en jurant comme des ivrognes, la honte leur empourprait le visage. Humilié par un type qui venait de passer un agréable moment avec la femme d’un des leurs et qui, par la même occasion leur mettait la dragée si haute qu’ils ne pouvaient rien faire contre un homme à moitié nu. Le Kishin n’en était plus à sa première fois que ce soit avec les femmes, mais aussi avec les cocufié. Sauf que là, il avait été prit au lit en charmante compagnie, ce genre de chose ne lui arrivait jamais mais comme on dit, il y a un début à tout. Reculant doucement, il invitait les trois compères à le suivre dans une sorte de mimétisme parfait. Zabieru cherchait un coin plus approprié pour les membres qui supportaient l’ensemble de son poids. Grimaçant à chaque caillou tranchant, le maitre du Double Coups souri soudainement lorsque sa chair foula un sol tendre, de l’herbe se trouvait sous ses pieds.

Osant un bref regard en arrière, il put se rendre compte de qu’il ne s’agissait que d’une simple plate bande de dimension tout à fait respectable, environ deux mètre de large sur cinq de long. Cette aire lui rappelait en somme les surfaces où il s’exerçait aux arts. Souriant il recula d’un bond et pointa la lame en direction des trois copieurs, levant son autre main en leur direction, il les invita à approcher pour obtenir vengeance. Les simples d’esprits étaient tombés dans le panneau. Le cocu en tête de file et les deux autres en retrait, une attaque en forme de triangle dont le sommet avait vu sa fierté au plus bas. Les lames s’entrechoquèrent, l’une fit glisser l’autre sur un coté pendant que le membre libre frappa en un point sensible de l’avants bras adverse pour libérer le sabre. L’homme trompé perdit son arme et fut fait prisonnier par la même occasion. Les deux soldats stoppèrent leurs courses pour attendre les ordres. Le Ténébreux les observait, à partir de maintenant c’était lui qui dictait les moindres faits et gestes de chacun, c’était lui qui avait le droit de vie ou de mort. Une chance pour eux que le Kishin ne tuait pas pour le plaisir, juste pour sauver sa vie. Un ordre simple invita les deux détenteurs de sabres à les balancer loin d’eux. Un mouvement lent de la tête du Cocu suffit à les faire obéir. Frappant au niveau du genou, Zabieru fit vaciller puis tombé à quatre pattes le prisonnier. Jetant à son tour son arme le plus loin possible, il s’élança en direction des deux compères en prenant appuis sur le dos de l’humilié. S’en suivit un déluge de mandale en tous genres. La gestuelle était simple et efficace, n’usant que très peu d’énergie. Parade, main glissée, contre, main glissée, frappe, gifle, frappe, clé et renvoie au sol.

Les trois soldats recevaient une sacrée correction qui amusait les passants. S’ils savaient que l’un d’entre eux partagerait à présent sa couche avec une femme qui n’en voyait plus en lui qu’un partenaire de jeu. Le fringuant s’amusait avec l’assurance d’une maitrise d’un art martial qui utilisait la force de son adversaire. Ici, ces hommes étaient tellement attisés par la rage et la haine qu’ils ne pouvaient réfléchir et se battre convenablement. Ceci amusait le jeune homme qui aurait pu en profiter plus longtemps si un sifflet n’avait pas retenti. Damned, des renforts allaient arriver et donner plus de témoins et difficulté pour fuir comme ci de rien n’était.

Frappant une dernière fois l’un des soldats pour qu’il ne puisse donner la direction dans laquelle il était partit, Zabieru s’échappa en récupérant ses vêtements auprès de la femme qui l’attendait au bord de la porte. A peine vêtue, son envoutement se dissipa lorsqu’elle fut sifflée par deux ou trois hommes présent parmi les spectateurs. L’Enchanteur avait déjà disparu, comme s’il n’avait jamais existé. Seule trace de son passage, une femme en tenue légère, trois hommes humiliés et rossés comme jamais, des touristes étonnés, des femmes sous le charme et des hommes jaloux d’un tel pouvoir. Zabieru devait à présent faire attention, à force de se venger des Marines en jouant au docteur avec leurs femmes, il finirait par tomber sur un Capitaine qui lui taillerait la peau de ses bijoux pour en faire un porte-monnaie. Rien que d’y penser lui fit l’effet d’un sédatif. Mais bon, chasser le naturel et il revient au galop. Ayant profité d’un brin de toilette, de la tombée de la nuit et du calme revenu en ville, le Charmeur se dirigea d’un pas lent vers un bar à l’allure noble et agréable. Poussant la porte, il fut dévisager sans pour autant que l’on prête plus que ça attention à sa personne. Tant mieux, personne ne l’avait reconnu.

S’installant au bar, il commanda un Bourbon et laissa quelques regards à droite et gauche. Tout à coups une plantureuse jeune demoiselle accapara son attention. Celle-ci le remarqua et détourna aussitôt la tête. Le jeu du m’as-tu vu moi non plus commença. Les deux êtres se chauffaient à distance lançant des regards de plus en plus appuyés. Elle finit par céder, approchant le bel homme pour lui murmurer quelques mots. Elle était mariée récemment, un léger sourire se dessinait sur le visage du Ténébreux… La soirée ne faisait que commencer…


Dernière édition par Zabieru Kishin le Mer 4 Jan 2012 - 17:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation)   L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) EmptyLun 2 Jan 2012 - 16:45

le test rp n'est pas facultatif.
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MessageSujet: Re: L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation)   L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) EmptyLun 2 Jan 2012 - 23:30

Bonsoir, désoler pour le post RP j'avais compris de travers scratch .

C'est édité!

Vous souhaitant une bonne soirée.
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MessageSujet: Re: L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation)   L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) EmptyMer 4 Jan 2012 - 12:50

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MessageSujet: Re: L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation)   L'arrivée de Zabieru Kishin (Attente d'une seconde validation) EmptySam 7 Jan 2012 - 14:16

2eme validadation.
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