Histoire :
Le bois une passion d'enfance
Le jeune T. observait le chantier naval avec attention, il admirait la splendeur des bois rares ou exotiques qu'avaient ramené les pirates de leur voyages. Il observait ici l'utilisation de bois de chêne pour la coque, un bois noble et d'une beauté sans conteste. Il y avait du hêtre pour les mats, un bois solide mais assez souple pour encaisser les vent violents. Enfin le groupe de pirate avait choisi du bois de cèdre pour les cabines, les senteurs de ce boit en était certainement responsable.
Un charpentier se dirigea prestement vers les caisses ou était caché T., il ne s'en inquiétait guère ce n'était pas la première fois qu'il se ferait attraper entrain de les espionner. Cela faisait d'ailleurs souvent rire les charpentiers de le voir se débattre pour s'enfuir comme un voyou, mais pour une fois ce n'était pas lui la raison de cette venue soudaine.
Le charpentier avait une envie pressente, il déposa ses outils sur les caisses puis courut, dans un coin sombre uriner. T. attendit un moment puis d'une main mal assurée déroba une vielle ceinture de charpentier et un morceau de bois. Il se mit alors à courir en trombe.
Au bout de plusieurs minutes de courses effrénées, il se retrouva dans la grange du vieux Mortimer. Il s'y précipita et observa surpris, très surpris qu'on ne l'avait pas poursuivit. Il attendit quelques minutes avant de regarder son butin. Il découvrit alors avec surprise que même si la ceinture était usé, le couteaux à bois et le matériel de charpentier brillaient et étaient neuf. Dans la poche de gauche traînait un bout de papier.
Il hésitât un long moment puis l'ouvrit,
"Pour notre petit admirateur! Joyeux anniversaire! Les charpentiers". Une larme parcouru le visage de T., c'était bel et bien le plus beau cadeau d'anniversaire qu'on lui avait jamais offert, sa famille était pauvre et ne pouvait lui offrir un tel présent mais les charpentiers eux c'étaient tous cotisés pour le lui offrir.
Après quelques larmes séchées à la main, "un garçon ne pleure pas comme une madeleine", il contempla le morceau de bois. Il était étrange, il était d'une beauté extraordinaire, des reflets bleutés se mélangeaient aux veines brunes. Le bois en lui même était d'un marron sombre, il avait une odeur âcre et sucrée qui détonné entièrement avec les bois des environs.
T. le contempla de longues heures sans se décider à y toucher, puis empli d'une nouvelle connaissance sur ce bois qu'il avait minutieusement étudié durant sa contemplation il se décida à créer un charpentier pantin de 15 cm de hauts (taille du morceau de bois).
Le lendemain matin au lever d'un soleil neuf, le père de T. vint le chercher dans la paille de la grange. Il le ramena avec son cadeau dans leur demeure. Il enveloppa le petit bonhomme de bois et le déposa sur le quais avec un mot à l'attention des travailleurs
"Merci de m'avoir aidé à rendre son sourire à mon fils, il vous offre à sa toute première oeuvre.".
Lorsque le chef charpentier arriva la matin et découvrit le pantin criant de vérité et d'humanité il décida qu'il deviendrait leur emblème et leur mascotte. Ainsi naquirent les charpentiers du pantin de bois. T. ne réclama jamais son oeuvre, il était fier qu'elle soit devenue l'emblème des charpentiers qui désormais lui apprenaient leur métier.
La prouesse et le talent de T. était désormais en marche, son avenir avait pris vît grâce aux charpentiers d'une petite ville perdu sur West Blue.
Iso Iso No Mie : l'étrange fruit de bois
Cela faisait des jours que le navire était fini, T. et les charpentiers attendaient leur commanditaire. Les ouvriers étaient tous d'accord sur le fait que la tête de proue en forme de méduse (l'être mythologique pas l'animal) était une pure réussite. Encore une fois T. s'était surpassé, il avait choisi pourtant un bois plutôt courant bien que noble mais la finesse du visage et l'expression différente de chacun des serpents était impressionnante.
T. lui observait le travail de ses compagnons, le bateau était d'une beauté grandiose. A leur côté il avait appris à les fabriquer mais il doutait qu'il parviendrait à faire un jour aussi bien qu'eux. Le mélange des bois selon leur qualités, leur adhésion ou non à l'eau et toutes ces choses qui font qu'on met plutôt ce bois qu'un autre... C'était un véritable travail de titan mais eux, le faisait chaque jour comme si de rien n'était.
Alors que tous contemplait plus ou moins le travail de l'autre, une petite caravelle arriva et s'amarra aux côtés de galion. Une jeune femme vêtue de blanc et d'émeraudes sauta dans le bâtiment avec quelques hommes. T. l'observa un instant puis monta lui aussi sur le bateau accompagné des autres charpentiers.
Alors que ceux-ci faisaient visiter le navire à la jeune femme, T. lui se dirigea, son couteau à bois à la main, vers la figure de proue. Il se suspendit au dessus de l'eau par le pieds et retravailla le corps puis le visage de la méduse plusieurs minutes durant.
Deux heures plus tard quand la jeune femme et les hommes qui l'accompagnaient rejoignirent le quai pour admirer la figure de proue dont on leur avait fait tant d'éloge, ils en eurent tous le souffle coupé. La corps et le visage de la méduse étaient devenu ceux de la femme que T. avait vu sauter sur le pont du galion.
Lui était assis en tailleur juste au dessus de la figure de proue et fixait du regard la beauté de la femme quand une détonation se fit entendre. Un bruit sourd, puis un craquement d'os, T. chuta dans l'eau l'épaule gauche en sang, le regard vide. Il s'écrasa avec force dans l'eau et commença à sombrer dans les eaux proches du galion de la méduse.
Ce n'est que quinze jours plus tard qu'il se réveilla dans sa chambre, son bras brisé par une balle était immobilisé. Les charpentiers se succédèrent pour lui raconter que le fiancé de la jeune femme n'avait pas aimé qu'un "sale chien" de charpentier pose ses yeux sur Suzanne. Il les avait empêché de le repêcher jusqu'à ce que la dénommé Suzanne le tue d'une lame bleu argenté dans un soupir de soulagement. Elle avait ensuite embarqué sur "La Méduse" et était partit sans dire un mot de plus.
Ils avaient trouvé leur payement plus une prime pour l'extraordinaire beauté de la tête de proue ainsi qu'une sculpture d'un fruit dans un coffre en bois d'ange et un mot
"Pour le jeune sculpteur". Ils l'avaient naturellement amené ici sans oser y toucher.
Quelques jours plus tard T. se leva et alla voir la sculpture de fruit qu'on lui avait laissé en cadeau, le coffre était de facture médiocre quand on voyait la qualité exceptionnelle du bois. Il devait à lui seul valoir bien 100000 berrys et en aurait valu le quintuple s'il avait était travaillé et ouvragé avec soin. La sculpture tant qu'a elle était très étrange, le fuit avait l'aspect du bois des anges, il en avait aussi l'odeur mais le toucher était celui d'un vrai fruit.
T. avait entendu des histoires au sujet de fruit rare et onéreux qui possédaient la faculté de changer la vie de ce qui les mangeaient mais il n'y croyait guère. Et puis c'était étrange, l'incident avait eu lieu plus de deux semaines au préalable et le fruit n'avais pas pourri. Il s'interrogea puis croqua, la chair était agréablement fruité et les senteur sur ses papilles était comme le toucher du bois sous ses doigts, un caresse sur la peau blanche d'une femme.
T. voulu arrêter de dévorer ce fruit si merveilleux, mais quand on commence à manger un fruit du démon il est impossible de s'arrêter avant la fin, il croqua encore et encore dans la chair de bois tendre du fruit jusqu'à le faire disparaître.
La vie de T. Pratchett venait sans qu'il s'en rende compte de changer, il venait de dévorer avec délice le fruit de l'ébéniste Iso Iso No Mie.
Fruit du démon : l'apprentissage
Cela faisait maintenant deux ans que T. avait mangé le fruit de l'ébéniste, il se souvenait encore de cette sensation délicieuse. Mais il ressentait encore la crispation de son visage quand il avait posé la main sur le coffret et qu'il l'avait ressentît... mais ressentît quoi au juste.
Il lui avait fallût deux ans pour comprendre, il avait été capable de déterminer les qualités et les défauts de n'importe quel bois juste au toucher.
Durant ses deux années, il avait été incapable de travailler, son bras avait d'abord dû se remettre de la fracture. Ensuite il avait dû assimiler et comprendre ce que son toucher lui apprenait sur les morceaux de bois brut. Enfin il avait dû se rendre à l'évidence désormais il devrait sculpter avec des gants.
Pourtant T. ne se résignait pas il avait passé des jours entiers à parcourir de la paume de sa main des morceaux de bois de diverses qualités, il le sentait encore vivant sous ses mains comme s'il voulait communiquer. Un léger picotement sur la base du pouce voulait dire que le bois avait un noeud à cet endroit, une sensation de brûlure au centre de sa paume indiqué une veine,... T. avait fini par se faire tatouer sur la paume de la main gauche une drôle d'arabesque de points précis, une carte des défauts et des qualités du bois brut.
Ces derniers temps sont "talent" semble s'agrandir, par moment il lui semblait que s'il touchait un ouvrage en bois il pouvait déterminer les qualités, les défauts ainsi que l'origine du bois utilisé et sa qualité. Il semblait alors déboussolé, était-ce ça le pouvoir d'un fruit du démon. Il avait l'impression de devenir fou, ses compagnons essayaient tant bien que mal de la soutenir mais les facultés qui développait les effrayés au plus haut point.
Il avait aussi travaillé des jours et des nuit durant à sculpter avec des gants de cuir blanc, il avait peu à peu retrouver son talent. Puis il avait passé de nombreuses heures la nuit à parcourir se bois sculpté main droit nue pour apprendre à contrôler les nouvelles sensations qui venait à lui. Durant des semaines entières il travailla et détruisit des oeuvres d'une beauté indéfinissable d'après les charpentiers mais un jour il fini par se faire tatouer une seconde carte sur la paume de la main droite, celle des défauts et des qualités du bois façonné.
T. avait passé une année supplémentaire sans travailler aux chantier, ses mains avaient été mises à rude épreuve, elles avait acquise un pouvoir incroyable mais avait aussi enduré la douleur de la brûlure du tatouage.
Il les avait surnommé : le Premier et le Second sortilège. Les enfants eux décidé de surnommer T. "Le Créateur" et son histoire ne faisait que commencer, à l'âge de 23 ans T. était loin d'avoir compris l'étendu de son fruit du démon.
Une tempête, la fin d'une ville.
T. dormait, il rêvait même au énormes progrès qu'il avait fait en sept ans auprès de ses amis, il avait appris à maîtriser le bois d'une manière extraordinaire. Il savait en corriger les défaut, comme un enfant gomme un trait mal fait. Il avait découvert comment rendre les lamelles de bois temporairement aussi tranchantes que l'acier ou aussi dure que les montagnes. Il avait progressé et la ville en avait bénéficié.
Une goutte d'eau tomba sur son nez, puis une seconde, un troisième. T. ouvrit les yeux, le soleil brillait mais quelque chose clochait, il n'y avait plus de toit, ni de mur d'ailleurs. T. sursauta, détruisant partiellement le cocon de bois dans lequel il était, quand ses yeux à peine éveillés se firent à la lumière du soleil un paysage de cauchemar s'offrit à eux.
Une longue tranchée constituait l'artère principale de la ville, des débris de maison, de véhicules, de bateau et d'humains jonchés le sol sur ses côtés. T. aperçut un enfant disloqué dans un arbre épargné non loin tenant encore son ours en peluche étêté. Plus loin dans les débris de la maison de thé, des viscères flottaient tels de bateau dans une marre de sang et de pluie. Sur quinze kilomètres la vie s'était tue détruite par une tornade.
T. courut durant des heures, parcourant le charnier qu'était désormais sa ville, rien n'avait survécu pas même la capitainerie en calcaire. Des corps désarticulés, ou déchiquetés jonchaient de ci, de là les débris éparpillés de la ville. Il croisa un chien couché dans sa niche, la tête pendait encore accroché par quelques lambeaux de chair et de peau au cou, T. continua son chemin se retenant à chaque instant de vomir.
Il finit par trouver ce qu'il cherchait, ils étaient tous les deux là, droit comme un message que lui adressaient les Dieux. Ils avaient été crucifié par le vent et devant l'horreur du spectacle des yeux révulsés et de la colonne arraché par la violence de l'impact T. vomit les sucs que son estomac affamé avait fabriqué.
Dans un accès rage T. arracha à leur crucifie les corps inertes invertébrés de ses parents, il les enterra puis retourna en ville pour y errer comme un dément durant plusieurs jours, sans but et dans l'espoir de comprendre pourquoi lui avait survécu.
Alors qu'il errait comme maintenant chaque jours depuis deux mois, il trouva sous les débris d'un toit, le pantin qui était sa première oeuvre. Il s'assit et le serra tout contre lui, la chaleur du bois lui redonna un semblant de vie. Après plusieurs heures de silence et de tristesse T. se leva et commença à amasser des poutres, des morceaux de bois et tout ce qu'il pouvait sculpter.
En quelques jours la ville avait de nouveau des habitants, inanimés immobiles mais aussi immortels. Les pantins de T. pouvait être détruit par les tempêtes, les tornades, les humains, les bêtes, il leur redonnerait vie.
La vie de T. changea et peu à peu la folie prenait en lui comme une graine prend dans la roche pour y grandir mais tout change... Tout change et la mort nous surprend tous un jour...
Le dernier apprentissage : la MORT
Cela faisait plusieurs mois que T. était seul dans les ruines de la ville, il avait découvert dans sa folie naissante qu'il pouvait travailler le bois comme une simple pâte modeler. Il avait commencé par affiner ses pantins leur donnant l'apparence de véritables humains puis il avait construit une ville "fantôme", chaque coin cette ville était une représentation des scènes d'une journée banale.
La folie égrainée lentement le temps dans le cerveau de T., il croyait parfois voir ses pantins bouger, il se mettait à leur parler. Puis peu à peu il pensa à elle ou lui peut être, jamais il ne s'était demandé de quel sexe était la mort. Il se mit en tête de matérialiser la mort pour les pantins qu'il avait créé, il pensait que ce serait sa dernière oeuvre avant de mettre fin à ses jours.
Il passa des jours entier à concevoir les plans d'un pantin parfait, un corps fait d'os et surmonté d'un crâne aux orbites bleutés. Il écuma les ruines de la ville à la recherche de bois et d'accessoires pour son dernier pantin. Errant de-ci de-là il trouva une faux neuve et intact, il dénicha une longue toile de bure d'un noir éclatant. Il était sur la bonne voie mais il ne voyait pas de bois intéressant pour sa création.
Il arriva devant les restes de l'entrepôt des charpentier et la ses yeux se portèrent sur un tronc aux veines bleutés, il se souvint de l'extraordinaire beauté et délicatesse de ce bois. Il l'avait déjà travaillé bien des années auparavant pour en faire un petit pantin de charpentier. Il s'approcha du bois et le toucha, sous l'influence du "Sixième sortilège", il devint malléable entre les doigts de T.
Il passa plusieurs semaines à fabriquer chaque partie du corps de la mort, il alla jusqu'à créer chacun des 204 os du corps humain, il les assembla par des liens créaient uniquement dans les veines du bois. Il créa ainsi chacune des articulations du corps humain pour son patin articulé. Il ne manquait plus qu'un détail, il attrapa son vieux ciseaux à bois le plus fin possible et travailla le visage de sa MORT.
Le visage avait pris plus de trois semaines au ciseau, il 'avait fait humain, presque trop humain pour un pantin représentant la mort, il y ajouta deux perles bleues, faîtes à partir des veines du bois, pour lui donner la vue et le fixa au reste du corps. Il l'habilla d'une longue robe à capuche noire taillé et cousu dans la bure. Alors qu'il cherchait la faux il sentit se poser sur son épaule des doigts, mais pas n'importes quels doigts c'était ceux d'un squelette.
T. se retourna et contempla quelques instant son pantin, une image saugrenue lui vint à l'esprit puis la peu de raison qu'il avait conservé lui imposa de rire, son pantin ne pouvait pas vivre. Mais la Mort se pencha et attrapa la faux, elle regarda un chat passant par là et commença à le caresser...
"La Vie et la Mort ne sont que les deux faces d'une même pièce" était écrit sur la lame de la faux, T. s'interrogeait au sujet de cette citation mais il était encore plus circonspect devant son oeuvre. La MORT, elle jouait avec le chat, enfin plutôt IL car il avait déterminé qu'il était de sexe masculin. T. attrapa les reste du bois dont était fait la MORT et il créa au ciseau la MORT aux rats qui elle aussi pris vie. Du haut de ses 5 cm tenant une faux miniature en bois elle s'attela à monter sur l'épaule de la MORT.
T. venait de donner la vie à ses pantins, sa folie avait elle atteint son paroxysme ou le fruit de l'ébéniste avait il décidé de sauver son possesseur? En tout cas la MORT (de sexe masculin) et la MORT aux rats avaient bel et bien pris vie. Le Septième sortilège était créé.
Un voyage sur l'Hank-Morpok.
Durant plusieurs mois T. avait réuni des monceaux de bois avec l'aide de la MORT, il avait décidé de quitter l'île et son passé pour naviguer sur les mers. Quand enfin il eût réuni la quasi totalité du bois déjà façonné de la ville, il ordonna à ses deux compagnons de veiller sur les tombes et les pantins pendant que lui travaillerait.
La MORT partie à son devoir, T. entreprit d'utiliser ses donc pour fabriquer leur futur navire, il bâtit tout d'abord le chantier en lieu et place de la capitainerie. Deux mois plus tard quand il fût terminé il s'attaqua à la quille. La MORT elle observait son créateur donner tout de son être pour créer un nouveau pantin géant, il avait du mal à cerner à quoi pouvait servir les diverses parties qui apparaissaient de ci, de là sur le pantin.
Au bout de cinq longues années de labeur, mais aussi de bons et mauvais moments en compagnie de ses compagnons le Créateur leur montra l'Ankh-Morpok. C'était un navire de petit tonnage, facilement dirigeable par deux hommes. Sa voilure et sa coque avaient une multitude de couleurs, de formes étranges rattachées et surtout il ressemblait à une poubelle.
T. trouvait peu d'importance à la beauté du bateau, seuls comptaient pour lui son pavillon : une immense Tortue portant sur son dos quatre éléphants portant eux même une plateforme.
Les deux MORTS étaient stupéfaites, ce pantin était énorme mais il semblait comme les autres non vivant. Il leur fallut un long moment pour comprendre qu'il s'agissait en réalité d'un navire et que ce serait leur demeure sur l'eau. La MORT aux RATS elle admirait surtout la figure de proue qui représentait un livre ouvert. La MORT avait lui pour sa part pris place dans le poste de navigation.
Deux longs mois durant le Créateur appris à la MORT a diriger le navire en théorie, puis vint enfin l'heure du départ. Les trois compagnons saluèrent une dernière fois les berges de l'île avant de s'éloigner péniblement vers le large. T. s'enferma durant plusieurs jours dans son bureau et créa cinq schéma.
Le départ, les adieux, les rêves ne sont qu'une parcelle de notre vie. A quarante ans, le Créateur allait enfin les accomplir et bientôt Rincevent, le Bagage, le Père Porcher, Suzanne et la Grande A'tuin allaient vivre à leur tour...
Rêve / But :
T. n'a que deux rêves dans sa vie, le premier est de donner vie à son équipage de pantin et son futur navire A'Tuin. Le second est de rendre le sourire à tout ceux qu'il croise durant ses périples qu'ils soient bon ou mauvais.
Post RP :
La petite fille et le pantin.
La petite fille courait dans la grande rue centrale de la ville, ses longs cheveux soyeux et noirs voletaient au vent comme des dizaines de vagues. Elle riait et souriait à tout et tout le monde. Alors qu'elle regardait un petit chiot dans la gueule de sa mère, elle sentit le contact dur d'un corps contre son corps puis une chute rapide et elle se retrouva face contre le sol.
Une main apparut devant le visage de la fillette, elle l'attrapa et voulut prononcer quelques mots quand elle aperçut le visage squelettique de la mort. La fillette relâcha aussitôt la main et recula en pleurant. Il y avait face à elle un squelette de bois vêtu d'une bure noir et un homme souriant et au visage angélique."
DECIDEMENT CREATEUR JE NE SUIS PAS DOUE POUR LE RELATIONNEL AVEC LES HOMMES. ILS SONT POURTANT SI INTERESSANT ET SI ETRANGES A LA FOIS."
Un petit couic parvint de l'épaule de la MORT et la fillette aperçut un modèle réduit du pantin géant qui ressemblait à un rat squelettique. Malgré ses pleures la fillette commençait à sourire car elle trouvait la MORt au RAT amusante. Celle-ci descendu le long de la bure et s'approcha pour observer l'humaine qui sans sourciller tendit la main pour l'aider à monter."
Je vois."
dit le vieil homme "
Cette fillette n'a eu peur de toi non pas car elle a vu en toi la représentation humaine de ce que les hommes craignent le plus, mais plutôt à cause du choc du moment.. Maintenant elle s'amuse avec ton compagnon. Bien j'ai un cadeau pour elle."
La MORT retendit la main à la fillette qui l'attrapa sans mal et la redressa, il lui souriait tout autant qu'un pantin de la mort la puisse. La MORT au RAT remonta le long du bras et alla sur l'épaule du pantin."
Merci, et désolé de vous être rentré dedans messire."
"
C'EST MOI QUI DOIT M'EXCUSER DE T'AVOIR FAIT PEUR. COMMENT TE PRENOMMES TU ?"
"
Kazuki, monsieur"
La MORT ne répondit pas, il observait la fillette et son sourire, étonnant comme les petits humains sourient et acceptent les différences si facilement. Le Créateur observa la fillette un instant puis lui tendit un pantin de marine, il était articulé et inanimé mais d'une perfection remarquable, il portait même une épée à la ceinture et un fusil dans le dos."
Tiens, Mademoiselle, mon ami tenez réellement à te l'offrir, garde le précieusement, un jour peut être nous recroiserons nous sur les flots immenses de l'océan."
La fillette observait le pantin avec un intérêt immense, il était parfait, jamais aucun enfant n'en avait eu de si beau dans la ville et cet homme lui en offrait un sans rien demander en retour, elle voulut les remercier mais ils était déjà loin lui et son compagnon...