présentation Nodox Pebbles [validé]

Alors … hum … par où commencer … ah oui, tout d’abord, je suis née sur une petite île de North Blue au centre même d’un commerce souvent agité, autant dire que ce mettre au courant sur les nouvelles n’avaient rien de difficile, suffisait juste de faire cinq pas dans la rue. D’aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu quelques questions aux quelles je n’ai jamais eu de réponse, comme par exemple le jour de ma naissance où le vieux monsieur barbu tout habillé en blanc qui me fessa alors que je venais juste de venir au monde, j’ai voulu me vengé en lui tirant les poils du nez qui dépassaient … il m’en a remis une, aussi me suis-je promis de me vengé un jour au l’autre. Ce fut le lendemain, une bonne claque et une épilation intense des poils qui lui sortait des oreilles, vu sa tète il n’avait pas aimé mais étrangement il ne m’a rien fait … sans doute s’est-il dit quelque chose du genre : « on est quitte, gamin ».

Ma famille, composée d’une mère, d’un père et une grande sœur, n’était pas bien riche mais avec seulement deux enfants, on arrivait à subvenir à nos besoins, aussi bien en vêtements qu’en nourriture. Et quand ce n’était plus possible, le vol était permis, malgré la connaissance des risques que l’on encourait.

Etant jeune, j’avais déjà une passion pour les navires de guerre et les canons, aussi inutile de vous expliqué que j’étais fan de plusieurs membres du gouvernement, dont par exemple Sora Shizen, vice-amiral. C’est en parti grâce à lui que je suis ici aujourd’hui. Son style, ses techniques, ses pouvoirs, tout en lui me fascinait (ou presque), au point de vouloir le suivre dans cette grande aventure qu’est l’océan.

Je dois tout de même avoué que l’idée de me convertir en pirate m’a traversé l’esprit, pouvoir faire ce que l’on veut quand on veut, au grés des vagues, sans tous les soucis de la vie et surtout sans ordre a recevoir de personne. Mais j’ai vite réalisé que la piraterie n’était pas pour moi, quand un beau jour, ma sœur était sortie acheter des pommes chez le marchant d’en face, et n’est jamais revenue vivante, il y a de cela bien longtemps mais ce souvenir me hantera toujours. Ce jour là, je m’inquiétais de ne pas la voir revenir à la maison, et donc je suis allé la chercher, sans même prendre le temps de mettre un manteau, je descendis l’escalier de la maison familiale en trombe et courut jusqu’au magasin. Quand, pétrifié je retrouvai ma grande sœur étendue sur le plancher, elle n’avait aucune blessure apparente, pas de sang, mais son cœur ne battait plus. Les médecins locaux ont tout fait pour la réanimer, mais sans succès, elle méritait tellement mieux que ça … elle qui me protégeait de tous les dangers, allant du chien du voisin au cambrioleur armé.

Elle fut enterrée le lendemain, mais je n’y fus pas, trop dur de dire au revoir à quelqu’un de si cher à nos yeux. Non, je n’y fus pas, je préférais chercher qui aurait bien pu commettre ça, à quelqu’un de si pure … qui avait pu me voler ma sœur ? L’idée même que ma sœur puisse mourir comme ça, d’une crise cardiaque ou autre, me paraissais tout bonnement impossible …

Aujourd’hui encore je cherche la réponse, mais j’ai tout de même des indices dont le faite que c’était bien un meurtre, ce jour-là, le vendeur n’a pu me décrire que très brièvement son visage mais, plus que son visage j’ai su qu’il possédait les pouvoirs d’un des fruit du démon, cette légende sur ces fruit qui peuvent rendre leur possesseurs surhumain, les dotant de pouvoirs extraordinaires, je sais également que l’imposteur était un pirate fortement recherché par la marine, dont la prime pour sa capture dépassait les 30 000 000 berrys … ce jour-là, je me suis juré de retrouvé ce type, par tout les moyens possibles, et le meilleur moyen d’y arrivé était de rentré dans la marine, de suivre les pas de mon idole, le vice-amiral Sora. Mais avant que je parte, le marchand me dit une chose qui mit un virage très serré dans l’image que je m’étais faite de mon avenir :



Sur ces mots, il me tendait une chose étrange, extrêmement lourde, à la forme d’une grosse masse à qui on aurait enlevé le manche. Cet objet possédait des formes spiralées à sa surface et une texture externe ressemblant à la citrouille, avec un petit orifice orange au sommet qui laissait deviner un intérieur visqueux et gluant. Le fruit n’était pas plus large qu’un melon, mais étonnamment lourd.

Le marchant me dit que c’était un de ces fruits miraculeux que le pirate cherchait, mais hélas il a fallut payer de la vie de ma sœur pour le garder caché. S’en voulant tellement, il me le confia en insistant bien que si je voulais retrouver le pirate, il fallait que je morde dedans, mais en contrepartie, je perdrais la faculté de nager … un choix assez difficile pour tout vous dire, sans pouvoir nager, il m’était impossible (et impensable) de prendre la mer seul, il me fallait donc un autre moyen de naviguer sur les flots, et puisque je souhaitais rejoindre les rangs de la marine, autant faire d’une pierre deux coups.

Mais vous pensez bien qu’un enfant de 13 ans ne pouvait pas rentrer comme ça dans la marine, sauf exception majeure, on n’y rentre qu’en étant adulte. Et c’est là que je faisais parti des exceptions, je possédais les pouvoirs d’un fruit du démon, ce qui est bien rare pour quelqu’un de mon âge et surtout de mon ascendance sociale peu aisée.

En entrant en tant que petit soldat, c’était bien difficile de gravir les échelons et heureusement que j’avais mangé le fruit avant cette aventure parce qu’autrement je crois bien que j’y aurai laissé quelques membres. Tout les jours à nettoyer le pont, réparer les canons, remettre en place les lattes des navires abîmées suite aux combats contre des pirates, bref toutes ces activités sont aussi épuisantes qu’ennuyantes, mais il me fallait y arriver, je devais le faire, pour ma sœur, pour ma famille, pour mon honneur. Je devais y arriver, interdiction d’échouer.

Les années passèrent et je grandis, pas toujours comme on l’aurait voulu mais qu’est-ce que vous voulez, je suis comme ça, hein … donc toujours prêt pour une nouvelle aventure (illégale c’est plus drôle). Le chef responsable de l’éducation des matelots en avait plus que marre de moi, et j’en étais fier, quel sot je faisais à cette époque …

Du coup, je fus envoyé en expédition à bord d’un navire de la marine spécialement préparé pour moi ; ils sont gentils hein ; et quelques de mes camarades, dans le but de nous faire mûrir mais c’était une grossière erreur, ils n’avaient pas encore compris que nous n’attendions que ça, avoir une porte grande ouverte vers l’aventure, la liberté et sans les ordres et restrictions qui allaient avec habituellement.

Naturellement, on avait tous pigés pareil, liberté, tranquillité et fumette à volonté … mais finalement, ils n’étaient pas aussi bête que ça, ces généraux, et on s’en ai vite aperçut, à chaque fois que l’on ne faisait pas un truc correctement, du genre faire les lits, la vaisselle ou le ménage, ils sortaient les carabines … et les balles fusent, même si c’était des balles à blanc, elles possédaient quelques morceaux de granit marin, la seule roche capable de supprimé totalement tous les pouvoirs du démon (ça c’est pour moi) et quand on ne réussissait pas à esquivé, la douleur était présente, mais qu’importe, la douleur n’est qu’une simple information n’est-ce pas, et même si j’était le seul à continuer mes gamineries, c’était d’autant plus bénéfique. Ainsi je me faisais remarquer, montrant que j’en avais dans les trippes et que je n’avais pas peur d’assumer mes décisions.

J’avais entendu dire que le vice-amiral Sora, aussi appelé « kami des vents » (ou « pelleteux de nuages », c’était selon), était quelqu’un de très spécial, calme et posé, mais avec parfois certains actes assez étranges, comme le faite de naviguer sur une planche à voile plutôt que sur un navire, une rumeur même (non vérifiée) disait qu’il cherchait un équipage pour sa flotte. Une occasion rêvée de faire enfin partie des grands parmi les grands, avec le vice-amiral Sora comme capitaine … mais encore fallait-il que je réussisse à convaincre le chef responsable des apprentis de m’y envoyer, et ça, ce n’était pas une tache si simple à effectuer.

Etant encore jeune et sot, je n’avais pas compris que toutes mes âneries passées s’étaient accumulées dans un joli dossier d’une épaisseur convenable possédant mon nom écrit en italique dans une ancre noir et un gros tampon du signe de la marine, que l’on me présenta au moment où je déposa ma candidature pour cet équipage. Par conséquent, et tout naturellement me direz-vous, je fus refusé sans même avoir pu déposer cette lettre si bien écrite à l’encre violette.

Hélas, c’était trop tard pour me refuser cette place, je n’avais à présent plus que deux objectifs pour le reste de mon avenir, retrouver l’assassin de ma sœur et faire partie de ce futur équipage qui révélait déjà beaucoup d’aventures. Aussi je demandais comment faire pour avoir une chance d’être recruté … On me proposa alors un dilemme, je devais survivre deux jours dans Slash Town, pour ceux qui ne connaisse pas cette ville, c’est dans un coin de North Blue très particulier, et là-bas ce trouve Slash Town, ville du combat et de la guerre. Les combats y font rage car pirate, marin et chasseur de prime s'affrontent dans l'espoir de survivre. Et c’est là-bas que commença mon périple …

[Suite dans le RP]

Le Boom Boom a été attribué il y a très peu à quelqu'un, il va falloir changer ta demande... Désolé... On pourra voir ce qui te convient au lycée si tu veux... ^^'

Encore un pistonné?

Je suis déçue, la seule qui peut recevoirun coup de piston, c'est moi!

Xino, à qui ?

Soit il faut le déplacer, sinon on avait dit que on arrête les réservations

Le fruit n'a jamais été réservé, il a été attribué à Fye Sory qui est d'ailleurs devenu un de mes nakamas.


Et par voir quel fruit lui plairait, je parlais de voir avec lui qu'est ce qui conviendrait à son personnage. Je ne pistonne personne... ^^'

Par un jour d’automne, je fus donc envoyé à Slash Town, afin de prouvez ma valeur, enfin c’est ce que j’ai compris, moi … l’île à l’horizon, les marins me donnèrent une barque munie de rame, en me laissant le soin d’amarrer sur l’île seul.

Arriver sur la plage, je scruta les environs … personne, sur tout le littoral jusqu'à perte de vue, il n’y avait personne et aucune vie ne se dégageait de la forêt tropical qui avait élu domicile ici. Moi qui m’attendais à être quasi-immédiatement attaqué, je fus très surpris par cet étrange silence, mais il ne faut jamais baisser sa garde, et d’autant plus en terre inconnue. Personne à l’horizon, aucun danger apparent, alors j’avance. La ville est en vue que déjà on entant le vacarme des visiteurs dans les rues. Soyons raisonnable, il faut d’abord repérer le terrain avant de ce jeter dans la bataille.

Je fis donc le tour de l’île, étant arrivé par l’ouest, je passe par le sud, personne sur plusieurs kilomètres, jusqu’à arriver à un petit village, la méfiance s’impose, mais personne n’y rentre ni n’en sort … je m’approche donc, lentement, d’arbre en arbre. Le village n’avait pas de barricade ou de murs d’enceinte, on pouvais donc y entrer ou en sortir à sa guise et sans que personne ne nous remarque. J’y fis donc mes premiers pas, quand un vieil homme sorti d’une des rares maisons me barra la route. Il avait visiblement dans les soixante-dix ans, maigre, sans un cheveu sur le caillou, se tenant à une canne sur le point de craquée. Et d’une voix roque, il me questionna :


Débarquant sur l’île depuis quelques heures, je ne sus pas quoi lui répondre sur le coup :



Il me répondit étrangement, comme si j’avais dit quelque chose d’effroyable :


Ne comprenant pas, je ne répondis rien, mais ce vieil homme commençait à faire peur, avec ces intonations étranges et ce visage encore plus ridé qu’habituellement, exprimant à la fois le désarroi, l’incompréhension et la peur. Le vieil homme reprit, toujours aussi secoué par ma visite :


L’homme s’agitait dans tout les sens, beuglant à tout va et voulant me frapper à l’aide de sa canne. Il semblait connaître beaucoup de choses, mais visiblement il y ait une petite méprise sur le personnage. Ne venant que de débarquer, je ne pouvais logiquement pas être mort ici, ni ailleurs en plus … Il avait donc probablement quelques problèmes de mémoire le vieil homme, à moins que je ressemblais effectivement à l’autre dont il parle. Perdu dans mes pensés, je ne vis que tardivement le vieil homme brandissant un couteau de cuisine sur moi, le coup était lent et très facile à prédire, l’esquive fut donc sans problème.

J’attrapa les poignets de mon agresseur, et sans lui faire le moindre mal, je lui les mis dans le dos, l’immobilisant contre le mur du pas de l’entrée. Le vieil homme couina faiblement :


Je m’approcha de son oreille lentement, afin de ne pas l’effrayer un peu plus :



L’homme se calma lentement, puis me dévisageant longuement, il en conclu que je n’était pas celui qu’il avait apparemment poignarder. Quel soulagement, déjà que je ne débarque ici que depuis peu, on me prend maintenant pour un mort ressuscité … mais où va le monde ?
Enfin, cela dit, le vieil homme m’invita à boire un verre en guise d’excuse. Vu de l’extérieur, la maison semblait grande mais maintenant que je voyais l’intérieur, elle était véritablement petite, ronde, d’un diamètre de cinq à six mètres, contenant un lit, une table circulaire au centre, un coin douche qui servait aussi de lave-vaisselle visiblement et d’une cuisine fait maison, le tout en bois bien épais et poncé jusqu’à la racine. La pauvreté était visiblement la cause majeure du peu de mobilier. Mais une chose étrange restait non résolu, il m’a traité d’assassin, ce kriss aurait donc tué sa femme et son enfant ? C’était un mystère à élucider rapidement, surtout si je devais rester deux jours sur cette île, il ne fallait pas que je commence d’entrer par me faire des ennemis.

Je demandais alors au vieil homme quelques explications à ce sujet, à propos de ce kriss. Celui-ci se retourna lentement, tenant dans chaque main un verre de lait, il les déposa sur la table centrale avant de me tendre l’une des deux chaises disponibles, m’indiquant ainsi de m’asseoir. Suite à une longue et lente gorgé de lait bien frais, l’homme posa lentement son verre, comme s’il voulait garder le silence intacte. Sa bouche s’ouvrit, mais aucun son n’en sorti, les yeux dans le vide, le vieil homme avait, semble-t-il, un petit soucis de tension.

J’attendis poliment une petite minute, puis par manque de patience, je claqua des mains juste en face de son nez. Agissant comme un déclencheur neurologique, la cervelle du vieil homme se remit soudain en marche, son visage reprit ces rides et me fixa longuement de ces petits yeux gris fatigués. Une nouvelle minute passa, dans un silence de plus en plus pesant, je m’apprêta alors à refaire le même mouvement de claquement de mains, quand le vieillard repris de lui-même, et avec un timbre identique à celui avec lequel il m’avait accueillit lors de notre première rencontre :


Me tuer ? bin voyons, son coup était tellement lent …


Souhaitant vous évitez les nombreux périples de la vie de ce vieux personnage, je ferais le tri à votre place, ne gardant que le meilleur et le plus important :


Il soupira longuement avant de reprendre :


Un long silence suivis son discours, il me dévisageait sans cesse, tous les détails de mon visage y passaient. Et comme pour briser cette atmosphère pesante, je relança la conversation :



Sans réponse, il m’indiqua la direction de la ville, puis alla se remplir un nouveau verre de lait. Ne voyant donc plus quoi faire ici, je prie l’initiative suivante :



M’avançant vers le pas de l’entrée, je sentais le regard insistant du vieil homme dans mon dos. Arriver à l’entrebâillement de la porte, je fis volte-face :



Et c’est reparti, sur le chemin menant à la ville de Slash Town, les photos dans la poche et le vent dans les cheveux. Quoi de plus beau, sous ce soleil de plus en plus rare en l’approche de l’hiver. La ville était en vue que je vis sur une petite butte, deux hommes allongés à terre, armé jusqu’aux dents. Se n’était pourtant pas l’heure de la sieste … enfin bon, on m’a toujours dit qu’il ne fallait jamais troublé le sommeil d’autrui, et en bon feignant qui se respecte il valait mieux ne pas les déranger, donc je vous prie de bien vouloir vous taire une minute, le temps que je sois hors de portée.

Me voila enfin arrivé, alors que faire, je devais tout d’abord trouver un endroit où passer la nuit. Ignorant la position des hôtels locaux, je demanda mon chemin à différents villageois qui, cela dit en passant, ne sont pas très serviables. Je me fis donc une très courte liste des deux hôtels existant sur cette petite île.

Arrivé au premier, faisons une halte sur la présentation de ce bâtiment. Visiblement, il y a deux étages en plus du rez-de-chaussée. Murs blancs abîmés par endroit, porte en bois dans le style western saloon. L’observation finie, j’entre donc. Un grand homme vêtu d’un costard noir et de lunettes noires vint à ma rencontre et me fit comprendre qu’il n’y avait aucune possibilité de trouver une chambre ici. Tampis, allons au suivant … celui-ci était plus petit que le précédant, avec seulement un étage en plus du rez-de-chaussée, et petite porte en métal mal accroché au mur, ce qui avait pour effet de grincer à chaque bourrasque. J’entre et alla directement à l’accueil, si on pouvait appelé ça un accueil. Un vieil homme me reçut, avançant lentement, des mouches lui tournant autour au sommet de son crâne dégarni. Me faisant signe qu’il voulait me parler, je me baissa afin d’être à sa hauteur. Et dans l’oreille, à voix basse, il me dit :



Avouez, vous vous en doutiez, hein … bon de toute façon c’est que deux jours, je vais pas mourir à dormir dehors. Donc direction le bar maintenant.

Cette ville a connue une bataille, il y a peu de temps, certains bâtiments sont effondrés et il y a plusieurs marques sur le sol … qui a bien pu faire ça ? Certainement les trois pirates dont a parlé le vieux du village, contre la marine. Bref, je les retrouverai bien un jour si j’arrive à survivre ici. En même temps, c’est très calme, pour l’instant et personne n’est dehors par un si beau temps.

L’entrée de la taverne possédait la même porte que le premier hôtel visité, et de l’extérieur on pouvait déjà y entendre le vacarme qui y régnait. Avec un peu de chance, il y aura des bonnes brutes à frapper. J’entre donc et alla m’asseoir au bar, demandant au tavernier de me servir une bière. La salle était bien agitée, normal en même temps, c’est un bon coin pour les pirates qui veulent faire une halte et boire un coup.
Il y avait tout de même une bagarre dans un coin, une bonne gorgée de bière bien fraîche, et je m’avança vers le groupe. Un groupe de gens, à la musculature bien sortie était en train d’engueuler une jeune fille à terre …et sans avoir a demander, je savais déjà la cause, apparemment la demoiselle était la serveuse du bar et elle avait renversé une boisson sur le pantalon d’un de ces messieurs. Effectivement c’était une belle tache, mais peut être ne l’avait-elle pas fait exprès. Aussi je m’incrusta dans la conversation forte en jurons :



Le type, qui semblait être le chef de la bande, s’approcha de la demoiselle tout en faisant mine de m’ignorer. Son bras se leva, sa main se refermant sur elle-même, et lança un coup de point fulgurant en direction de la serveuse. Aillant appris de nombreuses techniques de parades, j’attrapa son point au vol, le tordant à 90° pour le bloquer dans le dos de son propriétaire. Ce dernier lança un juron totalement incompréhensible pour quelqu’un de sensé, mais visiblement ses comparses avaient compris, je fus alors encerclé par trois grosses brutes, le tout en moins d’une seconde.
Mais être encerclé n’était pas le problème, au contraire ça allait mettre un peu de piment dans l’action, le point qui posait problème c’est que je m’était incrusté en temps de sauveur de la demoiselle, et par conséquent, si je m’enfuis, ils se vengeront sur elle. Et ça c’est quelque chose que je ne pouvais pas accepter. Et comme pour noircir un peu plus la palette, on était dans un coin trop serré pour avoir une amplitude de mouvement optimale.

Les pirates se rapprochaient de plus en plus, mais le coin était disposé en deux couloirs séparés par une table, je saisis donc l’occasion. Prenant la servante sur l’épaule droite, je monta sur la table et courut en direction de l’extérieur quand un gamin d’une dizaine d’année vint se mettre en travers de la route, un pied de table dans les mains et les larmes aux yeux.



Entendant les pirates derrières qui ordonnaient à leurs comparses de capturer l’enfant, je pris donc le gamin sous le bras gauche, au risque de manger un pied de table. Mais qu’importe je les déposa à l’extérieur, derrière un tonneau, naturellement les autres nous avait suivis, sauf que l’on était dehors maintenant et donc plus aucun problème de place pour la bataille.

Le pseudo chef de la troupe sorti de son dos une grande lame à la forme d’un triangle isocèle d’une hauteur approximative d’un mètre pour quarante centimètre à la base, un peu rouillé par endroit mais visiblement bien affûtée. Avec un petit rictus au coin gauche des lèvres, il s’avança fièrement, une main en arrière comme signal à ces comparses de ne pas bouger. Il se sentait fort le pauvre, mais il ne faut pas se fier aux apparences.

Soudain je ressentis un violent coup sur la cuisse droite, c’était le gamin que j’avais emporté avec la fille qui voulait se venger … de quoi ? J’en sais rien du tout mais la demoiselle le rattrapa vite lui chuchotant à l’oreille que j’étais un gentil, la phrase que tout homme aimerait entendre juste avant l’action …la phrase qui nous rend fort !! Et comme pour honorer cette merveilleuse attention, je fonça dans le tas. L’action ne dura qu’une seconde mais découpons cela en plusieurs parties afin de mieux comprendre …

Le chef s’avançait d’un pas décisif vers moi, le sourire en coin. J’attendis donc que son pied droit eu touché le sol pour m’élancer afin de prendre appuis sur son genou droit suivis d’un salto arrière en prenant soin que mes pieds se prennent dans son menton. La vitesse du coup fut telle qu’il se souleva de terre pour retomber un à deux mètres en arrière, juste à coté des autres. Juste pour information cette technique a un nom, le voici : Sonryûten chûsô ryukyaku soit en français : Coup de pied du double dragon du ciel. Une attaque mortelle si elle est magné avec suffisamment de force, de vitesse et de souplesse. Et la souplesse, ce n’est pas mon fort, mais on ne peut pas être bon partout, surtout à mon age.

Du coup, au lieu de le tuer, je n’ai pu que le faire tomber dans les pommes …et visiblement ce n’est pas mon jour, les cris avaient alerté un homme plus grand que les trois pirates, sortant du bar et avec les rayons du soleil sur le côté, on aurait dit quelqu’un véritablement monstrueux. L’un des pirates déjà présent s’écria alors :

« Hey, pôpa, lui là-bas, il a défoncé kiki ! Faut que tu lui mettes la pâté !

- Lui ? C’est un mioche, totalement impossible ! Kiki, lève-toi feignasse, je ne t’ai pas entraîné moi-même pour que tu fasses la sieste contre un môme ! Cria le père.

Aucune réponse provenant de ‘kiki’ … son père s’avança vers lui. Voyant que je l’avais fait tomber dans les pommes, il me regarda avec des petits yeux noirs qu’ont toujours les petits voyous. Je le défia donc du regard, quand il retourna en direction du bar. Histoire de le provoqué un peu plus, je lui cria :



Sa marche s’arrêta net, le faite de le traité de vieux ne lui avait visiblement pas plu. Il fit alors volte-face, et courut en ma direction, le tout en ligne droite. Un vrai débutant dans le combat à mains nues … Sa course s’arrêta au pile poil à l’endroit où se trouvait son fiston avant que je l’envois dans les pommes, et me dit :



Les deux autres se regardèrent :


Il se rua sur moi de la même façon qu’avait fait ‘kiki’ précédemment, mais comme pour varier un peu les techniques, sinon ce ne serait pas drôle. Je courus vers lui, une petite esquive d’un poing, le tout en posant un petit croche-pattes, il fit alors un joli envol pour aller embrasser le mur d’en face. Un petit détail que je n’avais pas prit en compte, le tonneau où j’avais déposé la fille et le môme était juste à coté de lui à présent, il n’avait qu’à tendre la main. Heureusement que le coup était brutal, le temps que le père prit à remettre ces idées en ordre, j’avais déjà mis la fille et l’enfant en lieu sûr.

L’homme se redressa, secouant sa tète de droite à gauche tel un chien qui se sèche, se craqua quelques vertèbres de sa colonne vertébrale, et repartit à la charge, tel une armée qui s’acharne jour après jour contre un donjon imprenable. Son attaque se lisait dans ces yeux, un poing à droite partant du bas pour toucher le menton, d’un bond je me mis juste en face de lui, de manière que s’il voulait me toucher il lui fallait reculer un peu. Mais pourquoi le laisser reculer, profitant de l’effet de surprise, je lui attrapa son poing sensé me dégommé le menton, pour me donner le champ libre sur son torse.

Voici donc ma deuxième technique, imparable en un contre un :
Je joins les doigts de ma main libre au niveau des phalanges supérieurs, tirant sur le poing de mon adversaire afin de l’attirer un peu plus sur moi. Et je lui enfonça les doigts dans l’espace juste en dessous des cotes, au centre du torse.
Terriblement douloureux, si bien que la victime est immobilisée durant plusieurs minutes sous peine de vomir ces boyaux, ou dans le pire des cas, d’en mourir. Cette technique s’appelle : Jabôrenkan Hekigen soit en français : Combo de la lance de Jahô. Cette attaque est aussi très efficace quand on se bat dans un endroit assez serré, puisqu’elle renvois l’adversaire à deux ou trois mètres en arrière, du coup si il y a un mur, comme ici, ça fait très mal.

L’homme ne bougeait plus, couché au sol, mais on pouvait très facilement entendre sa respiration particulièrement bruyante, due au coup précédent ayant effectivement un impact non loin des poumons.
Pendant une bonne dizaine de minutes personne ne bougeait, même les autres pirates étaient visiblement trop effrayés, au point de ne pas vouloir venger leur père. J’ajoute au passage que le premier à être tombé à terre commençait à reprendre ces esprits.

Sans bruit, l’un des types vint récupérer son père, le portant à moitié sur ces épaules. Le groupe repartit en direction du port quand le père demanda d’une voix faible :



D’un air glorieux, je les salua de la main, avant de me retourner vers la fille et le môme. Ces derniers me regardaient les yeux écarquillés, le visage à moitié dissimulé derrière une planche de bois. Je leur fis signe de descendre, tout en m’adossant un mur d’une bicoque. Maintenant que je l’avais sous le nez, le visage de la demoiselle me rappelait quelque chose, un petit air enfantin … mais où aurai-je pu la voir ? Je ressortis alors la photo que m’avais laissée le vieux Jay.

Je fus stupéfait … Regardant simultanément la fille et la photo, c’était la même personne, avec quelques années d’écarts même si on ne le remarquait pas au premier coup d’œil. Mais ce rappelle-t-elle de son père ? Et le gamin qui l’appelait maman ?



Le marché étant conclu, nous partons pour le petit village à l’est de Slash Town, là où se trouvait la maison du vieux Jay, qui attendait toujours le retour de sa femme et de sa fille. Autant dire que les retrouvailles furent émouvantes, et malgré son age avancé, Jay chantait, dansais et bénissait les Dieux, dans un tel état, il paraissait avoir 20 ans de moins. Le sommeil eu du mal a venir nous chercher, mais y parvint alors le soleil pointait déjà ces premiers rayons à l’horizon.

Le réveil fut difficile, en parti dû aux crampes, à la gueule de bois et au mal de dos … et oui, le confort ce n’est pas un point sur lequel on insiste beaucoup ici. Mais entre les différents grognements et jurons, tout le monde était vivant.

Quand quelqu’un vint frapper à la porte. Un petit homme se tenait sur le palier portant une casquette bleu abordant l’insigne de la marine, tout en costume bleu clair cousu sur mesure avec les chaussures noirs brillantes, bref la parfaite panoplie du parfait lèche-bottes envoyé spécialement par le gouvernement. Le vieux Jay lui demanda alors ce qu’il pouvait faire pour l’aider, tout en se tenant le dos d’une main, l’autre étant appuyée sur sa canne.

L’homme en costume le regarda sans dire un mot puis entra sa tète dans la seule pièce de la maison, quand son regard s’arrêta sur moi un moment. Il faut avouer que ma position était des plus étranges … la tête en bas, légèrement retournée afin de voir le nouveau venu, le corps étant avachit sur le dos dans un coin de l’unique lit présent dans la pièce. L’homme reprit sa position initiale, sortit une pochette en carton de sa veste, ainsi qu’un crayon, le tout dans un silence de plus en plus pesant. Il écrivit quelque chose sur une feuille puis releva la tète et dit d’une petite voix grinçante :



Ignorant totalement ce que j’avais encore fait de mal, je le suivis à l’extérieur. Deux grands hommes habillés en noir de la tète aux pieds, attendaient sur le côté, les mains dans le dos. L’homme en bleu se retourna brusquement, regarda sa feuille, la feuille qui se trouve en dessous puis releva la tète et me regarda droit dans les yeux pendant près d’une minute. Quand il daigne enfin à parler :



Je resta un moment sur place, la famille nouvellement réunit qui me regardait depuis le pas de la porte. C’est incroyable, j’allais enfin partir aux côtés de mon idole. Je fis alors mes adieux à tout le monde avant de prendre la direction de la rive. Préférant passer par la forêt, il me fallait arriver le plus vite possible à ces cotés, vivre avec lui et son équipage d’innombrables aventures et de combats, à un petit détail près, je n’ai aucun sens de l’orientation, et je ne m’étais pas rendu compte l’autre jour en passant à coté combien elle était immense … mais attendez, je suis pas déjà passer par là ?
… Et merde, ça commence bien.

présentation terminée, attente de validation et/ou de commentaires ....

Pas commencé à lire mais le boom boom est indisponible. Xino avait raison

Le Goru goru ET le Hie Hie sont pris... Le goru par Godwrath D. Nocholas, le second par Heishiro Katsura.

En fait, il ne l'a pas encore du fait que sa prez prend longtemps à être rédigée (c'est la seule exception que le staff a fait concernant les réservations de fruit quand on voit la merveille qu'il nous fait). De toutes façons, le fruit aurait été attribué à la meilleure prez le demandant en même temps, et bien que j'aime beaucoup ta présentation, celle d'Heishiro est supérieure.


C'est donc impossible pour les deux logias.


Ensuite, le paramécia de la téléportation ne peut en aucun cas téléporter vers soi des êtres vivants... (raison évidente de grosbillisme (téléportation de l'ennemi sur ta lame, et hop, il est mort...).

Mais tu peux l'avoir s'il ne téléporte que les objets (et pas ceux de ton adversaire comme ses armes, ses habits ... ).


Enfin, il me semble qu'après discussion sur la chat box, le logia de l'or a été supprimé ou passé en paramécia. De toutes façon, l'or créé est périssable (deux semaines) et la malhonnêteté n'est en général pas un trait dominant chez les marines. S'il n'a pas été supprimé, pourquoi pas.

j'avoue, je m'y attendais un peu mais qui ne tente rien n'a rien ...
Sinon étant donné la réponse de ce cher Xino, je propose d'autres fruits, à vous de me dire les quels sont acceptables pour mon niveau RP, mon choix définitif dépend du votre :

1. Dokuta Dokuta No Mie
   
2. Kousei Kousei no Mi
   
3. Grif Grif No Mie
   
4. Wyv Wyv No Mie
   
5. Ame Ame No Mie
   
6. Kousei Kousei no Mi

je sais que j'en demande certainement trop, ou même beaucoup trop ... mais il faut également prendre en compte que la marine perd de plus en plus de recrues alors que le groupe révolutionnaire/pirate est en constante augmentation ... Le gouvernement doit donc s'équiper en concéquance, donc s'il vous plait, soyez indulgent dans votre choix.

merci encore pour votre attention

Ils sont tous disponibles déjà et pour moi tu peux tous les avoir. Il reste que à faire un choix et je te donne ma validation.

dans ce cas, je demande le Grif Grif No Mie

Validé