Chou'. {Terminée!}

Prénom: Galadrielle.
Age: 16 ans.
Sexe: Huhu va saaavoir !
Comment avez vous connu le forum? Par un certain… Edward.
Combien d'heures vous vous connectez par jour? Pfiou euh bah ça dépend, mais une ou deux et plus le week-end.
Tes Mangas préférés: Naruto, One piece, DBZ, enfin grands classiques powa quoi.
Ton pirate préféré dans one piece: Sanji !
Hobbys: Pas grand chose…
Autre: Pas grand chose non plus ! x)



Nom & Prenom : Akiko Tsukimi.

Pseudonyme : ( facultatif ) Chou’ (Elle l’utilise pour se présenter, son nom et son prénom ne lui conviennent plus.)

Age : 19 ans.

Race : ( Humain, Homme-poisson, Ange, Géant ) : Humain for ever.

Occupation : ( Pirate, Marine, Chasseur de Primes ) : Pirate.

Rang Spécial : ( facultatif ) ( Corsaire, Empereur, Amiral, CP9, Bon Marine, Mauvais Marine )

Métier : ( seulement pour les Pirates ) Euh… Courtisane ? Non allez euh… Cuisinière !

Physique : ( 5 lignes minimum ) :

Les personnes aux physiques atypiques sont souvent regardées comme des « originaux », des gens en marge de la société qui ne peuvent réellement s’intégrer à la masse. Il est vrais qu’à cause de l’apparence un peu singulière de certain, on a parfois du mal à les accepter et à en faire des personnes dites « normales ».

Chou’ fait sans contexte partie de ces « originaux », que ce soit par son physique ou par ses manières étranges. Mais la gestuelle viendra plus tard, l’apparence sera d’abord décrite.

Ce qui démarque Chou’ des autres au premier coup d’œil reste et restera son étonnante masse de cheveux. Ils sont, mi longs et effilés, retenus par un bandana noir frappé de l’insigne très connue de la tête de mort, mais c’est surtout leurs couleurs détonante qui fait toute la différence… Rose bonbon, assez clairs, disons… Spéciaux ! La jeune fille n’y a jamais touché, ils étaient comme ça à sa naissance et seront certainement comme ça à sa mort. Non contente d’être unique de par cette particularité, la jeune femme a aussi magnifiques yeux en amandes, fins, clairs… Et verts pommes… Cette spécificité lui vient de sa mère, qui, elle aussi, se voyait affublé de cette étrangeté génétique. Ils sont spéciaux par leur couleur, mais aussi par l’impression qu’ils donnent aux gens. Cette forme unique en son genre donne en effet l’impression aux personnes qui la regarde, d’être transpercés par cette émeraude singulière. Blanche n’est pas un mot assez fort pour décrire la pâleur de l’épiderme de notre jeune courtisane. Depuis sa plus tendre enfance, la jeune femme se plaint de cette blancheur qui lui porte souvent préjudice. Dés que le soleil se lève, de longues plaques rouges l’envahissent, ce qui la contraint bien souvent à se coiffer d’un chapeau ou d’un quelconque couvre chef. Chou’ a également hérité des lèvres pleines de son père, pâles elles aussi, recouvertes d’une fine pellicule luisante, sans qu’elle ai a y ajouter un tiers artifice. Cette partie de son corps est tout particulièrement appréciée pour sa finesse et sa délicatesse, véritables friandises qui vous met l’eau à la bouche, dépendant de la personne qui se trouve en face, elle vous laissera volontiers y goûter ?

Une silhouette quelque peu filiforme, quelques rondeurs de ci, de-là… Mais la jeune femme a gardé une ligne d’adolescente. Une poitrine ferme, ronde, sans formes exagérées qui vous agresse l’œil, elle la met souvent en valeur par un décolleté aguicheur. Est-ce les quelques années en mer qui lui ont sculpté le corps d’une telle manière ? Je ne saurais le dire, mais la silhouette de Chou’ est élancée, musclée, sans qu’elle ne puisse exhiber d’énormes biceps peu… Ragoûtants… Oh, elle n’est pas bien grande, un mètre soixante deux, si ce n’est trois, mais l’ensemble de son anatomie reste harmonisée, pour le plus grand plaisir de ces messieurs.

La jeune femme est adepte des tenues légères, qui ne la « gêneront pas en mer. » (Selon ses propres mots.), un t-shirt bariolé, composé de manches en tulles translucides entourées de rubans violets/pourpres, s’arrêtant juste au dessous de sa poitrine laisse voir un ventre plat sur lequel on peut apercevoir un légère cicatrice. Une courte jupette en tissu pourpre, à l’aspect de velours, un simple coup de vent pourrait ainsi, par mégarde bien entendu, dévoiler quelque chose de… Disons… Plus attrayant ?

La jeune femme a des manières tordantes. Sa démarche à elle seule constitue une véritable comédie. Lorsqu’elle se déplace, Chou’ se dandine, saute d’un pied sur l’autre, laissant ses bras ballants le long de son corps… Lorsqu’elle se tient assise, ses deux jambes sont croisées de manière improbable, en tailleur, les deux pieds sont les genoux… Même lorsqu’elle parle, ses gestes restent étranges, ses mains s’agitent sans raison, sa bouche se tord en de singulières mimiques… En somme, on pourrait qualifier la jeune femme de… Spéciale !


Caractère & morale :

Pour reprendre les termes utilisés dans la description physique, certaines personnes sont tout de suite cataloguées dans les « marginaux », mais pas seulement par leur apparence, leur manière de penser est tout autant regardée, tout autant critiquée et contribue elle aussi à classer les gens et à les mettre à part.

Depuis son enfance, ce qu’elle qualifie du sobriquet de « voix » l’accompagne tout au long de ses journées. Une double personnalité envahissant qui semble vouloir lui dicter ses moindres faits et gestes, envahissant ses pensées, ses songes, l’empêchant bien souvent de dormir profondément… Cette « hallucination », si l’on peut la qualifier ainsi, prend souvent le pas sur celle qui l’habite, la contraignant à faire certaines choses peux reluisantes lorsque l’occasion s’en présente… Elle se manifeste notamment lorsqu’une trop forte émotion submerge la jeune femme ou bien lorsque celle-ci s’endort.

Outre cette « particularité », Chou’ est une jeune femme presque équilibrée, si l’on passe ses quelques travers… Habituée des bars à cause des « occasions » qu’elle peut y trouver, c’est une grande amatrice de boisson, qui, avouons le, ne lui réussit pas du tout. Dés qu’une goutte d’alcool mouille ses lèvres, ses gestes, paroles et pensées deviennent insensés. Pourtant, notre jeune pirate ne se prive pas des plaisirs de l’alcool… A ses dépends. Ce n’est malheureusement pas la seule « substance » à laquelle elle a développée une addiction… Drogues, sexe (Et rock’n’roll ?) sont son quotidien, et lorsque sa dose (De l’un ou l’autre) n’est pas satisfaite, son caractère change du tout au tout. Devenant violente, vulgaire, insupportable, agressive…

Ceci dit, malgré sa profession (Qui, avouons le, n’est pas appréciée à sa juste valeur !), la jeune femme reste une personne respectable. Elle mettra un point d’honneur à terminer tout ce qu’elle entreprend, que ce soit en bien ou en mal. Lorsqu’on lui demande son aide, son sens des valeurs (bien qu’il soit différent de tout ceux que vous aurez rencontré) l’obligera à accomplir ce qu’elle appel son « devoir. »

Fruit du Démon : Nah j’en veux pas ! ><

Techniques Spéciales : ( facultatif ) Euh non plus !

• La jeune fille s’échappa de la pièce dans laquelle elle était sensée passer la journée. Sa mère l’avait laissé avec pour seule consigne de ne surtout pas s’aventurer dans cette forêt immense… Mais les interdits ne sont ils pas faits pour être franchis ? Et l’aventure n’aillant pas d’âge, la fillette avait décidé de passer outre les recommandations et ordres de l’autorité maternelle et d’aller faire cette petite balade dans les bois. Ne serait-ce que pour s’assurer que rien ne s’y trouvait, que personne –monstres de conte de fée, sorcière ou autre chimère qu’elle imaginait souvent son lit- n’y avait élu domicile… Simplement pour satisfaire cette curiosité enfantine, se remplir la tête de souvenir et s’emplir de senteur forestières avant de revenir s’asseoir sur le canapé ou on l’avait laissé, comme si de rien était. C’était ça son plan, dans son esprit, jamais ô grand jamais quelque chose n’aurait pu venir troubler sa petite escapade… Impossible.
  
  La frêle silhouette s’enfonça entre les arbres. Pins, chênes et hêtres dont les cimes culminaient à plus de dix mètres de hauteurs, leurs feuillages épais ne laissaient transparaître que quelques fugaces rayons de soleil qui éclairaient les chemins, de ci, de là. Le silence y était assourdissant, les seuls bruits que l’on pouvait y entendre étaient les piaillements indistincts et lointains de quelques oiseaux minuscules. Et pourtant, cette ambiance maussade ne découragea pas notre petite gamine qui marchait vaille que vaille en direction du cœur du bois. Courageuse, téméraire ? Peut-importe, le danger était encore un concept inconnu pour ses idées d’enfant, aussi ne s’en faisait-elle pas le moins du monde pour ce qui risquait de croiser sa route. Ce n’était qu’une simple petite évasion, point final.
  
  Ses yeux émerveillés allaient de droite à gauche, avides d’en connaître plus, d’en voir plus. Tout lui semblait digne d’intérêt ; du conne lumineux qui s’échouait poétiquement sur une pierre couverte de lichen à l’écureuil malicieux qui sautillait de branche en branche. Plus les minutes passaient, plus la jeune fille se questionnait. Pourquoi sa mère lui avait-elle interdit de venir ici ? C’était si beau et si tranquille ! Cela faisait bientôt sept ans que sa famille et elle même habitaient prêt de cette forêt et jamais on ne l’avait autorisée à en franchir ne serait-ce que l’orée. Etait-ce simplement à cause de sa taille ? Ah ça pour être grande, elle était énorme, et c’était surtout se perdre qui lui faisait peur. Mais à part ça, le danger ne lui paraissait pas évident… Haussant les épaules, son regard se reporta sur un tronc mangé de mousse et de champignons parasites. Ses pensées allaient d’un point à un autre sans jamais s’attarder plus de dix secondes… L’enfance découvrait la nature pour la première fois…
  
  Il est dur pour une enfant de se détacher d’un pareil spectacle, et notre petite héroïne ne fait pas exception à la règle. Absorbée par sa contemplation quasi maladive du paysage, la gamine ne se rendit pas compte du temps qui passait, et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire KAMOULOXX, la nuit était tombée. Savez vous à quel point cela peut-être terrifiant pour une enfant de six ans de se retrouver dans une forêt au crépuscule ? Sans avoir une idée d’ou elle peut bien se trouver ? J’en doute, à moins que cela ne vous soit déjà arrivé, en quel cas… PAUVRE DE VOUS CA A DU VOUS TRAUMATISER ! Mais revenons en à nos brebis… Perdue dans cette immensité boisée, notre petite fille n’en menait, pour ainsi dire, pas bien large, serrant contre sa menue poitrine, un plis de sa robe à fleur.
  
  Les arbres qu’elle admirait une heure au par avant, qui lui semblaient si beaux et rassurants, avaient alors prit des allures de monstres immondes… La lune blafarde projetant leurs ombres torturées sur le sol… Effrayée, la jeune fille tournait en rond, tentant maladroitement de trouver une quelconque échappatoire à cette situation désagréable et apeurante… Mais rien ne se présentait, et sa journée épuisante la poussa à aller s’asseoir aux racine d’un chêne et à attendre que le sommeil vienne l’emporter, pour pouvoir se réveiller le lendemain dans les bras de sa mère… Sa mère qui parvenait toujours à venir l’aider quand ça n’allait pas… Oui, sa mère viendrait forcément… Du moins le pensait-elle.
  
  Suite au prochain post !
  

• Une main noueuse s’accrocha soudainement à son épaule. Le contact rugueux réveilla la jeune fille qui ouvrit de grand yeux ronds. Une vieille femme, la soixantaine, de courts cheveux grisonnants lâchés sur ses épaules, une robe dans les mêmes teintes… Voilà celle qui l’avait tirée de son sommeil. Ne sachant trop que faire, ses yeux se portèrent tour à tour sur celle qui venait de la secouer et ses doigts osseux qui lui enserraient désormais le bras. Que faire ? Que dire ? Ou aller et comment réagir ? Elle n’en avait aucune idée… Mais elle n’eu pas le temps de faire quoi que ce soit, la grand mère l’aida à se relever et lui fit signe de la suivre. Lasse de rester dans cette forêt qui commençait à lui faire peur, la gamine ne rechigna pas, et emboîta le pas à la grand-mère, ça ne pouvait pas lui causer du tord, si ?
  
  Fatiguée, exténuée même, Chou’ eu le plus grand mal à soutenir la cadence, mais on ne lui laissait pas le choix, et la perspective de rester assise une minute de plus sous les branches crochues de ce chêne ne l’attirait pas vraiment… Les deux compagnes de fortune traversèrent quelques clairières, et toute terrifiée qu’elle fut, la jeune fille ne pu s’empêcher d’admirer d’un air béat les rayons de lune qui se posaient nonchalamment sur sa peau. La grand-mère, quant à elle, ne portait aucun coup d’œil à ce paysage féerique, visiblement plus qu’habituée à cet itinéraire. Elle marchait avec assurance malgré son âge avancé et ne montrait aucun signe d’hésitation lorsqu’un ruisseau ou une quelconque difficulté devait être surmontée.
  
  Au bout d’une demie heure qui lui parut durer une éternité, la jeune fille aperçu un cabanon de bois qui trônait au milieu d’une clairière entourée d’immense rochers torturés. Le cadre était enchanteur, mais l’heure était tardive, et il n’était plus temps de contempler quoi que ce soit, elle voulait dormir, n’importe ou pourvu que ce ne fut pas sous un arbre et par terre ! La vieille femme lui ouvrit la porte et lui montra du doigt une paillasse peu ragoûtante… Mais à ce moment là, une simple dalle de pierre glaciale lui aurait suffit, aussi, se précipitant sur l’occasion, la gamine ne se fit pas prier et alla s’endormir derechef. Son hôtesse lui aillant bien stipulé qu’elle la ramènerait à ses parents le lendemain matin, car il était hors de question de se trimballer une gosse dans la forêt. Ignorant ces paroles, Chou’ s’endormit paisiblement, se promettant de ne plus jamais désobéir à sa mère…
  
  La nuit fut courte, mais reposante, car la journée avait été riche en émotions et découvertes, et ce ne fut pas sans mal que la jeune fille ouvrit les yeux le lendemain matin. La grand-mère l’attendait déjà de pied ferme, lui aillant préparé un semblant de petit déjeuner qui fut, lui aussi, vite avalé. Elle lui expliqua que cette « fuite » n’en était pas vraiment une, et qu’il s’agissait en réalité d’une simple balade en forêt qui avait mal tournée, elle s’était perdue et n’avait pas trouvé la force de chercher le chemin du retour. La vieille femme acquiesça, comprenant ou la gosse voulait en venir, puis, sans attendre plus longtemps, elles entamèrent le voyage de retour…
  
  Tout comme à l’allé, les deux femmes traversèrent vite les quelques étapes, sautant sans difficulté les cours d’eau qui leur barrait la route… Cette fois-ci, Chou’ ne trouva pas le courage d’admirer le paysage, bien trop démotivée par son expérience de la veille, une seule chose l’intéressait désormais, c’était de retourner dans sa chambre, se coucher sur son lit et écrire dans son journal cette journée singulière… Oui, juste ça, juste un peu de repos. Et plus jamais elle ne retournerait dans cette forêt, plus jamais !
  
  La vieille semblait connaître les bois comme sa poche, car bientôt, on aperçu les volutes caractéristiques d’un feu de cheminée, ou du moins le croyaient-elles. Les quelques dizaines de mètres qui les séparaient encore de la maisonnée de la jeune fille furent vite avalés, et… Et ce ne fut un spectacle déroutant qui s’offrit à elles… Cette maison, qui jadis avait été un havre de paix, véritable réplique de la petite maison dans la praire (Ah si… On était à deux doigts d’apercevoir Charles Ingals qui sortait de sa grange pour rattraper sa poule, je vous assure !), était désormais un tas de cendre fumant… Chou’ ne le remarqua pas, mais un os blanchit par le feu dépassait des décombre, ainsi qu’un morceau de robe carbonisée. Ces détails n’échappèrent pas à l’œil guérit de la vieille femme, qui, instinctivement prit la gamine dans ses bras ravagés par les années… Estomaquée par cette découverte, Chou’ se laissa aller… S’enfouit dans l’étreinte protectrice et pleura, pleura durant de nombreuses minutes, laissant couler les larmes chaudes et salées le long de ses joues pleines et rondes… Ce fut ainsi que commença sa « deuxième vie », toute aussi horrible soit-elle à vos yeux…
  
  Suite au prochain post !
  

• On ne su jamais réellement ce pourquoi ses parents avaient brûlés, mais le fait été qu’ils étaient morts, et que personne ne pouvait prendre la jeune fille en charge. La vieille femme, bien qu’elle essaya de le faire croire, n’était pas aussi bourrue et détestable qu’elle voulait bien le faire paraître, et ce fut spontanément qu’elle prit Chou’ sous son aile, lui proposant de venir habiter dans sa cabane jusqu’à ses seize ans, jusqu’à ce que l’enfance lui passe et que la jeune fille puisse se prendre en main seule. Ce fut ainsi que leur vie commune commença, et ce fut ainsi que celle de la gamine bascula. D’une petite existence bien tranquille avec ses parents à un quotidien dans la forêt avec une grand-mère plus que singulière…
  
  En effet, après quelques jours de cohabitations, celle que la gamine surnommait alors affectueusement Obaa-chan, lui révéla que dans « folle jeunesse », elle avait parcourut les mers, les océans, à bord d’un navire… Tout les soirs, les histoires de ses aventures lui étaient racontées, ses exploits, ses déceptions… Ses travers… Car oui, comme tout à chacun, la grand-mère avait eu ses défauts, quoi les siens fussent quelque peu étranges… Lorsque la beauté était encore sienne, la vieille femme se présentait simplement comme une courtisane des eaux sauvages… Afin de pouvoir prendre place sur un bateau, elle usait de ses charmes sur les capitaines, s’en faisait des concubins pour ensuite s’en débarrasser par des moyens peu scrupuleux pour prendre leurs places. Ce fut cette femme que Chou’ prit en exemple, et au fil du temps, ce fut une véritable admiration qu’elle développa pour la grand-mère.
  
  Cette dernière lui apprit « toutes les ficelles du métier », comment séduire un homme, comment se mettre en valeur, comment tuer sans se faire remarquer… Et bien sur, comment subtiliser habilement les quelques sous que les marins pouvaient garder dans leurs poches crasseuses… Chou’ était une élève assidue, brillante, subjuguée par le savoir que lui enseignait sa grand-mère et mentor. Et bien que ce fut une éducation assez étrange pour une jeune fille, ce fut la seule dont elle disposa… Et la seule qu’elle appliquera par la suite.
  
  Les années passèrent à une vitesse ahurissante. Mais la vieille femme ne put se résoudre à abandonner si vite celle qu’elle considérait alors comme sa petite fille. Ce fut donc d’un commun accord que les deux femmes décidèrent de continuer à habiter ensemble encore pendant un petit moment. Développant des techniques qui lui étaient propres, Chou’ devient vite une courtisane/voleuse de talent, dérobant, charmant, tuant, sans qu’on le soupçonne le moins du monde… Ce ne fut pas sans mal que cette petite nouvelle se fit un nom dans le milieu et réussit à gagner le respect de ses pairs… Sa « grand-mère » l’aida néanmoins à trouver son premier navire et à assassiner son premier capitaine…
  
  Ce fut sans contexte possible la plus belle expérience de sa vie ! Naviguer ainsi sur l’océan, diriger des hommes, donner des ordres… La jeune femme, alors âgée de dix huit ans, ne pu s’empêcher de rêver à de nouvelles horizons, à de nouvelles possibilités… L’envie d’explorer de nouveaux territoires… De découvrir de nouvelles terres… L’esprit de la mer c’était définitivement emparé d’elle et l’appelait à revenir.
  
  A son retour à la terre ferme et dans sa famille d’accueil, la jeune fille ne trouva pas sa « grand-mère », seulement un mot dans lequel la vieille femme expliquait que la vieillesse devait laisser place à la nouvelle génération, que désormais, la relève serait assuré et que c’était sans regret qu’elle pouvait désormais se laisser aller à quitter ce monde… Quelques larmes furent versées, une journée de deuil, mais la jeune femme savait pertinemment que son mentor n’aurait pas voulu que l’on s’apitoie sur son sort, sa vie avait été belle, longue et pleine d’aventure… La seule chose que Chou’ s’imposa alors fut de continuer à perpétrer sa mémoire en dispensant son enseignement lorsque l’occasion s’en présenterait et surtout… Accomplir ce rêve qu’elle n’avait jamais eu la chance d’accomplir… Trouver une île que nul n’avait découvert, peut importe laquelle, et lui donner son nom. Oui, ce fut la seule chose que Chou’ se promit.
  
  
  Et la fin au prochain épisode ! xD
  

• Laissant derrière elle ses souvenirs en compagnie de la vieille femme, Chou’ se dirigea vers le port de l’île sur laquelle sa vie avait débuté. Ce n’était pas un lieu renommé, ni un point de passage, mais il suffirait amplement pour commencer sa « carrière » en bonne et due forme. Il lui suffirait de trouver un bateau, ce ne serait pas nécessaire d’en tuer le capitaine, ni d’en prendre le contrôle, son seul but était de se faire débarquer dans une grande ville afin de pouvoir créer quelques contacts, se trouver quelques informateurs, et surtout, réussir à trouver un équipage qui pourrait la conduire en terre inconnue. Ses charmes aidant, la jeune femme n’eu aucun mal à trouver une bande de marin misérable avec laquelle elle s’empressa d’embarquer.
  
  Au bout de quelques jours de voyage, la jeune femme débarqua dans une ville, son nom lui était inconnu, mais aux vues de ses dimensions il s’agissait forcément d’une ville connue… C’était tout ce qu’il lui fallait, tout ce dont elle avait besoin. Désormais, il lui fallait trouver quelques personnes pour accomplir son but, peut importait les moyens, peut importait les personnes, du moment que tout ceci se fait.
  
  L’aventure pouvait commencer.
  
  
  
  
  ~ ~ ~
  
  Et voilà xD ! Ce fut court mais intense ! Et oui, j’aime pas faire les présentations, mais faut bien… Ah j’ai parlé trop vite… Faut faire le RP ! J’m’y met, j’m’y met… >< ‘
  
  

Rêve / But : « Découvrir une certaine île sur grand line, et lui donner le nom de sa grand-mère. » Elle n’en sait pas plus, d’après les dires de Obaa-chan, Chou’ reconnaîtra cette île lorsqu’elle la verra. (On est pas sortis de l’auberge…)




Post RP :

• « Psssssst !!! »
  
  Une jeune fille me faisait de grands signes des bras. Je la regardais, interloquée, jamais je n’avais vu cette gamine, elle m’était totalement inconnue… Je fis mine de passer mon chemin et de me retourner vers une échoppe dans laquelle étaient vendus diverses parfums. Un soupire se fit entendre, et bientôt, les pas précipités de mon interlocutrice m’annoncèrent qu’elle n’avait pas l’intention de me laisser filer aussi facilement… Je n’aimais pas me faire ainsi interpeller dans la rue, j’avais un certain standing et ne me faisais pas siffler par des gosses des rues… Je tournais une nouvelle fois les talons dans la direction opposée, essayant tant bien que mal de semer ma poursuivante. Que me voulait-elle ? Je n’avais rien à voir avec cette vagabonde… Me piquer ma bourse ? AH NON ! Personne ne me volait ma bourse ! Ca, c’était MON boulot ! Pas le leur ! Les scènes possibles défilaient déjà dans mon esprit, transformant tantôt la gamine en une voleuse expérimentée, tantôt en une miséreuse qui venait me réclamer de l’argent. Dans tout les cas, je ne voulais pas avoir à faire avec ce genre de personne.
  
  Je jetais un rapide coup d’œil derrière mon épaule. La frêle silhouette me suivait toujours, soutenant, non sans difficulté, la cadence que je lui imposais. Je tournais, tournais dans toutes les ruelles possibles et imaginables, mais me retrouvais toujours face à cette gosse crasseuse qui me balançait des « psssst !!! ». Psssst ? Non mais oh ! Un peu de décence dans ce monde dénué de raffinement et de poésie, NOM D’UN ARRIERE TRAIN DE BALEINE ! Semer ma poursuivante s’annonçait plus compliqué que prévu, elle ne semblait pas vouloir me laisser… J’avais du mal à croire qu’une simple mendiante puisse se donner tant de mal pour réclamer l’aumône… Quoi que… C’était peut-être une nouvelle technique de grattage ? Suivre le client jusqu'à ce qu’il n’en puisse plus ! Jusqu’à ce qu’il donne la totalité de sa bourse en espérant ne plus jamais revoir ce minuscule visage maculé de boue, de crasse et de poussière ! Non… C’était un peu trop tout de même… Mais quoi qu’elle eu voulu, je n’étais pas disposée à l’écouter, et préférais m’en aller, ne plus jamais avoir à faire avec elle, être en paix, pouvoir découvrir la ville sans être suivie par une ombre telle qu’elle.
  
  « Pssssst !!! »
  
  ENCORE ?! Je trouvais cela d’un vulgaire ! Ne pouvait-elle pas trouver meilleur moyen de m’appeler que cet onomatopée ? Psssst par ci, psssst par là ! J’allais lui en coller moi des psssst ! A bout de nerf, je me retournais véhémentement vers la gamine qui me suivait depuis prêt d’un quart d’heure. Peut-être était-ce ma démarche, mon air vindicatif ou bien l’envie que j’avais de lui en coller une qui transparaissait trop, mais la gosse, terrifiée, s’enfuit en courant. La belle affaire ! Elle m’avait suivit pendant vingt minutes, je n’allais certainement pas la laisser partir sans réclamer d’explication ! Je m’élançais derrière elle. Les rôles s’inversèrent. Je devins la poursuivante et elle la poursuivie, un parfait retournement de situation ! A quelques détails prêt, qui ne jouaient pas en sa faveur. J’étais plus grande, plus rapide, plus forte et avais envie de lui mettre la dérouillée de sa vie pour m’avoir gâché mon après-midi. Je la vis s’engouffrer dans une énième ruelle insalubre, je m’empressais de la suivre.
  
  Cette passe devait-être l’endroit le plus glauque qui m’ai été donné de voir, aujourd’hui encore j’en ai des frissons… Une dizaine d’enfant, principalement des fillette d’une dizaine d’année, se massaient dans d’étranges cartons… Toutes étaient horriblement minces, on pouvait presque voir leurs cotes saillirent à travers leurs loques. Un jeune garçon était couché à même le sol, les joues brûlantes de fièvres, et les yeux à demis clos. Cette ville qui me paraissait si belle, perdit soudainement tout son charme… Je n’étais pas quelqu'un de sensible, loin de là, je n’aimais pas non plus les enfants, ça c’était une certitude… Mais voir des gosses ainsi me retournait l’estomac… Ils semblaient si… Misérables… J’allais me retourner et laisser cette vision horrible derrière moi quand une main minuscule tira un pan de ma jupe. Une gamine, huit, neuf ou dix ans, je n’en sais foutrement rien, le teint blafard, les cheveux à l’origine blonds étaient désormais bruns de crasse et de saleté. Son pouce recouvert d’un bandage se porta à sa bouche dépourvue de dent. Je tressaillis… C’était dégoûtant et presque triste à la fois.
  
  « Mademoiselle ! » C’était la voix de la gosse qui me sifflait et m’avait poursuivie. « MADEMOISELLE ! » Je baissais les bras et me retournais vers elle. « Quoi ? » « On a retrouvé ça, c’est sûrement à vous ! »
  
  La petite main frêle dégaina une bourse. Ma bourse. Moi, j’avais perdu ma bourse ? Etait-ce seulement possible ? J’avais l’habitude d’en voler des dizaines par jour et j’avais laisser tomber la mienne ? … Déprimant… Comme quoi, même les plus grands font parfois des erreurs dignes des débutants… Je m’approchais et la pris, toujours le même nombre de pièce… De billet… Ces gamins ne m’avaient rien volés ? Impressionnant… La droiture et l’honneur existaient donc encore quelque peu dans ces rues ? Je n’aurais jamais cru… Je plongeais dans la petite bourse de cuir et en sortis quelques billets :
  
  « Allez hop, moi j’y vais. » dis-je en faisant nonchalamment tomber les billets par terre.
  
  Les mains calées derrière la tête, je partie de cette ruelle aux horreurs, en espérant que les enfants ne seraient pas assez stupides pour ramasser l’argent et venir me le rendre… Mais ils pouvaient toujours essayer car, lorsqu’ils relevèrent les yeux pour me voir m’en aller, j’avais disparu dans la foule. Plus jamais il ne me reverraient.
  
  
  Yeuh… Bon euh voilà, c’était un post RP tout con, j’sais pas, j’avais envie d’aider une gamine… o.o
  

Shuu’ ä

Première validation, attend une deuxième pour commencer le RP.

Je m'occupe de classer & des couleurs.