~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~
Prénom: Je préfère ne pas le dire ^^’
(N'aime pas ><")
Age: 18 dans peu de temps, soit 17 et quelques
Sexe: Femme
Comment avez vous connu le forum? Via un autre fo
Combien d'heures vous vous connectez par jour? Oyo, je ne compte pas…
Tes Mangas préférés: La liste est trop longue…
Ton pirate préféré dans one piece : J’aime bien tous le monde, mais Zorro est génial je trouve X3
Hobbys: Théâtre, ciné, lecture, rp, jeux vidéo, etc, etc…
Autre:
I’m a neko girl \o/
…
Voilà voilà…
~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~
Nom & Prenom: Mer d’argent Xuè xi
Pseudonyme: Le Carnage
Age : 20
Race : Humaine
Occupation : Pirate
Métier: Maître d’arme, Garde du corps, combattante
Physique:
Le corps de cette jeune femme est à la fois fin et musclé, dessiné à la manière des grands fauves. D’ailleurs, on peut remarquer, à condition de la regarder droit dans les yeux, que ses pupilles sont légèrement plus ovales que la moyenne, accentuant l’impression d’avoir un prédateur en face de soit. Ses iris sont bleus-gris, ce qui contraste joliment avec ses cheveux noirs dans lesquels se perdent quelques reflets bleus nuit. Ne se souciant en aucun cas de sa beauté ou de son visage (entre trois heures devant une glace et trois heures d'entraînement, son choix et vite fais), elle laisse ses cheveux retomber en désordre sur ses épaules, les attachant uniquement pour s'entraîner. La partie droite de sa chevelure est d'ailleurs plus courte que la gauche à cause d'un coup d'épée maladroitement esquivé. Ayant trouvé la différence jolie, elle a décidé de laisser ceci comme c'était. D'une part c'est facile à coiffer, de l'autre ça renforce le côté sauvage.
En plus de ceci, il faut reconnaître que, si la nature n’as pas été des plus généreuse, elle lui a donné une constitution idéale pour se battre tout en gardant un côté féminin (il est toujours utile de ne pas ressembler à un ours des montagne. Si si…), accentué par son goût pour des vêtements à la fois un peu féminin et très pratique pour se déplacer ou combattre. Il n'y a quasiment aucune chance de la voir avec autre chose qu'un pantalon et un débardeur, à la limite avec sa veste lorsqu'elle a un peu froid. Elle supporte plutôt bien les températures froides et ne voit aucun intérêt à s'handicaper soit même avec plusieurs couches de tissus.
Pourtant loin d’être coquette ou quelque chose qui puisse y ressembler vaguement, elle porte en permanence deux bijoux sur elle: un collier aux motifs étranges, représentant certainement une créature primitive, et une sorte de décoration pour cheveux (dont les lois de la gravité ne semblent pas avoir d’effet sur l'objet sus nommé vu la facilité avec laquelle il résiste aux assauts les plus violent de sa porteuse). Il semble que tous deux ait été des cadeaux de son père.
Son sabre ne quitte jamais son dos et elle ne met généralement que peu de temps à le dégainer.
Caractère & morale:
Ayant vécu pendant une grande partie de sa vie chez des pirates, elle a appris à développer un caractère fort et intraitable qu‘on devine de fer lorsqu‘on croise son regard. A la fois sûre d’elle et joueuse, Xuè à bien souvent un brin de malice dans ses yeux, mêlé à l’éclat typique d’un chat qui chasse une proie. Depuis sa petite enfance, elle éprouve une sorte d'admiration pour cet animal, ce qui l'as pousé, bien plus tard, à adapter un mode de combat et un état d'esprit semblable à ces grands prédateurs. Il lui arrive parfois de ronronner ou miauler lorsqu'elle est gêné. Plus d'une personne l'ayant dérangé dans une sieste se sont fait feuler au nez. Cet état à été "empiré" avec l'absorbtion du neko neko no mi (version Guépard).
Profitant du fait que son pouvoir lui donne quelques capacités physiques largement dévelopé et qu'elle éprouve le besoin de se défouler quand elle s'ennuie, il lui arrive souvent de défier quelques personnes à des épreuves d'endurance. Elle sait néanmoins garder son calme et son sérieux quand il le faut, mais, il faut aussi l'avouer, elle a tendance à montrer un côté autoritaire en toutes circonstances.
Si elle sait garder un caractère neutre (parfois), son franc-parler ainsi que son langage… fleuri donne souvent l’impression qu’elle est en colère ou bien alors agressive, mais il n’en est rien; lorsqu’elle RELLEMENT en rogne, elle a tout d’un animal sauvage qu’il est quelque peu déconseillé d’approcher de trop près… Généralement, cet état est rare et disparait rapidement (après avoir bousillé quelques meubles en souvenir). Il n'est pas rare de la voir miauler de gêne si elle s'est montré trop destructrice.
Même si elle aime passer du temps en compagnie d'autres personnes, Xuè préfère souvent se retrouver seule afin de réflechir ou juste observer les autres.
Elle adore aussi dormir et déteste être dérangé dans une sieste sans raisons valable.
Si elle grogne beaucoup, elle mord d'avantage ses ennemis que ses alliés!
Elle n'as aucun mal à tuer un de ses semblables mais ne s’est donné qu’un interdit: celui de ne jamais touché à un cheveux d’un enfant. Certains disent que c’est parce qu’elle-même ne peut pas en avoir. Les rares à avoir oser lui demander la confirmation sont reparties en comptant leurs dents.
Fruit du Démon :
Neko Neko No Mie (modèle Guépard) : Permet de se transformer en Guépard, ou en mode hybride (Fruit disponible sur le forum)
Histoire :
« La piraterie, on l’as dans le sang. On peut pas échapper à sa nature, quoiqu’il arrive. C’est tous… »
Trois phrases. Trois phrases qui auraient pus être des plus anodines si elles n’étaient pas aussi grave. Trois simples petits phrases dans l’immensité d’une vie qui ont pourtant conduits celle-ci à ce qu’elle est aujourd’hui….
Celle que certains connaissaient aujourd’hui pour être une pirate en manque d’action avait été élevé avec cette litanie dés sa plus jeune enfance. A vrai dire, elle l’entendit à l’instant même où son père vint la chercher dans une petite maison au bord de mer par un chaud soir d’été. Enfin, c‘était-ce qu’elle avait toujours entendu dire lorsqu’elle interrogeait l’équipage sur son passé.
Il parait qu’un jour, comme ça, alors qu’ils parlaient tous d’une attaque sur un galion, rassemblés dans la grande salle du « Flots brumeux », Sky -son père et le capitaine- était venu, avait jeté une dizaines de lettres sur la table, toutes conservées avec soin, cachant ainsi la carte et leur avait balancé qu’il avait une fille, comme ça, et qu’il voulait la chercher.
Au début, évidemment, tous avait crû à une farce, y compris Lunn, le bras droit du chef. Comment auraient ils put imaginer ne serait-ce qu’une seconde que celui qu’on nommait « le Loup des mers », cet homme si sérieux et froid, puisse avoir aimé suffisamment une femme pour lui faire un enfant? Et surtout, pourquoi vouloir la chercher, comme ça, sur un coup de tête, lui qui avait toujours dis qu’il n’aurait jamais de responsabilité paternel à accomplir?
La seule réponse qu’ils eurent fut cette phrase. Parce qu’un enfant de pirate, quelque soit la mère, quelque soit l’envie du père, quelque soit ce qu’il pouvait être, ça reste un enfant de pirate. Ca a la mer dans les veines, les éclaires et les tempêtes dans les yeux et le ciel pour seule limite. Il n’y avait aucune exception, jamais. Alors, peut importe qu’il avait dit avant, peut importe ce qu’il pensait, il viendrait la chercher et en ferait une pirate. C’était le Destin. Juste le Destin…
C’était la seule raison qui l’avait poussé à poser le pied à terre sur cette petite île où se trouvait la femme qui avait réussit à le faire plier et à lui donner un enfant. Ceux qui avaient vu la scène aurait juré être dans un rêve.
Debout devant le pas de la porte, cette inconnue regardait Sky s’approcher jusqu’à elle dans une tenue des plus impeccables, digne des plus grands officiers. Quitte à devoir accomplir une tâche aussi sale, autant être propre sur soit; c’étaient ses propres mots. Aucun n’avait jamais vraiment réussit à définir si ça devait être insultant pour l’enfant ou bien si il les avait destinés à lui-même. Quoiqu’il en soit, l’homme s’était approché de la jeune femme qui baissa le regard. Ses yeux étaient gris comme un ciel d’orage et en même temps bleus comme la mer. En la voyant rester aussi fière et droite dans ce moment des plus difficiles, plus d’un l’auraient qualifié comme étant l’incarnation humaine de l‘océan, l’unique chose qui ait une valeur quelconque aux yeux de leur capitaine.
Doucement, la femme lui avait tendu un paquet de lange, sans le regarder en face. Quand le loup posa les yeux sur le visage poupin, il pâlit un instant en considérant le jeune âge de celle qu’il allait devoir élever. Il douta un instant de la justesse de son raisonnement; une vie de brutalité ne pouvait pas convenir pour une si petite chose. Il releva la tête, prêt à supplier Océane de reprendre l’enfant, mais la porte de la demeure claquait déjà dans la douceur de la nuit. Le message était clair: ils ne s’étaient jamais rencontré…
Le fier pirate resta un moment sans bouger puis tourna les talons, serrant inconsciemment le petit paquet contre sa large poitrine alors qu’il faisait signe à l’équipage de préparer le bateau. Il devrait faire un arrêt chez une de ses connaissance afin de lui confier son nouveau bien jusqu’à ce qu’elle soit assez âgée pour les rejoindre. Et il fallait en plus que le tuteur puisse lui fournir une bonne éducation. Ca tombait bien, il connaissait la personne idéal, il ne lui restait qu’à la convaincre de veiller sur la petite.
C’est ainsi que, cinq jours après avoir été donné à son père, Xuè se retrouva dans les bras d’une autre femme, Lady Bellrose, une amie d’enfance du corsaire. Il était étrange qu’un pirate ait réussit à entretenir des liens d’amitié avec une noble, mais le fait que ces deux là aient un sang commun aidait peut être un peu. Et c’est liée par des liens de familles mais non pas d’amitié que cette femme promis de se charger de l’éducation de l’enfant, en la tenant suffisamment proche des bonnes mœurs pour qu’elle sache se tenir en société sans pouvoir espérer avoir la classe des nobles. Une éducation des plus basiques pour une personne qu’elle ne porterait que peu dans son cœur tout au long de sa vie.
Au final, le futur carnage resta huit ans là bas, passant dés son plus jeune âge la majeur partie de son temps dans les écuries à s’amuser avec les chiens de chasse ou à courir la campagne qu’à étudier les bonnes manières ou encore l’histoire de certaines familles de haute lignée. Ca ne l’intéressait pas tous cela, elle prétextait que c’était ennuyeux et sans intérêt, ce qui lui valut d’ailleurs plusieurs paires de gifles. Néanmoins, elle s’était intéressé elle-même à des choses complexes, tel que l’étude des cartes maritimes et des planisphères. La jeune fille s’était aussi prise d’amitié pour un capitaine de navire qui était rattaché à la famille. Il ne se passait pas un jour sans que les deux ne soient pas ensemble, le plus vieux apprenant à la cadette tous ce qu’il y avait à savoir (ou presque) pour vivre sur un navire et le diriger. Il était fascinant de voir à quel point la fillette, du haut de ses sept ans, le regardait et l’écoutait avec tous le sérieux du monde… jusqu’à ce qu’un poisson volant ne la distrais se pas lorsque ce n’était pas un chat qui les regardait depuis la terre ferme.
Il n’était pas rare, pour ne pas dire fréquent, que les domestiques (qui étaient alors persuadés qu’il s’agissait d’une enfant de domestiques que Madame avait recueillis dans sa grande bonté) la retrouvent perché sur la balustrade d’un balcon à observer la mer et l’horizon.
Certains disaient que, à ce moment, ses yeux semblaient briller de milles feux, à la manière des orages qui éclataient parfois loin de la côte, lors des chaudes journées d’été.
Au final, quand on lui pose la question, Xuè se contente de dire que cette période de sa vie n’avait rien été d’autre qu’une étape (ch**nte selon elle) de rien du tout mais que ce fut uniquement au moment même où elle vit le « Flots Brumeux » accoster qu’elle commença réellement à vivre.
Bellrose la redonna à son père, n’expliquant que vaguement à l’enfant qu’elle avait son géniteur en face d’elle et éclipsa totalement le fait qu’ils soient de la même famille.
Sky pris la main de son enfant, adressa tout juste un signe de tête à la Lady pour la remercier de son travail et emmena la fillette avec lui jusqu’au navire. Le carnage s’y sentit tout de suite à l’aise, appréciant la brise salée qui lui fouettait le visage, le roulis des vagues contre la coque, les hommes qui s’activaient autour d’elle et le fait d’avoir le ciel pour seul paysage. Au fond d’elle-même, elle sût que c’était toujours ce qu’elle avait désiré.
C’est ça avoir du sang de pirate dans les veines…
Les premières années, elle apprit le maniement des armes avec Lunn et, jusqu’à l’âge de ses 14 ans, et malgré ses ronchonnements, elle dû se cacher dans la cale en compagnie d’un autre membre de l’équipage lors des assauts. Elle eut beau tempêter et protester, son père resta intransigeant. Pour la consoler, il lui fit aussi apprendre de l‘algèbre, la géographie terrestre, quelques langues étrangères et lui apprit quelques rudiments de stratégie.
De par elle-même et la taquinerie de certains à son égard, elle appris à mordre aussi fort qu’à aboyer. De par les tueries auxquelles elle participait comme si de rien était, elle s’endurcit et ne montra rapidement aucun problème à tuer un de ses semblables. De par ses nombreux coups de gueules avec son paternel, elle s’enseigna l’art subtil de la fuite en milieu étroit et un caractère de feu. De par son côtoiement journalier avec des hommes, elle devint capable de les maîtriser et de les combattre à forces (presque) égales. Plus d’autres petites choses….
Vint le jour de ses 20 ans. Ce jour était spécial pour plusieurs raisons: de une, elle allait enfin être reconnue comme étant une vraie pirate et une guerrière digne de son nom. Ensuite, elle devrait quitter le navire « familial » pour ne plus jamais y remettre les pieds… Ca ne lui déplaisait pas de prendre son envol, mais elle devait admettre avoir quelques peines à quitter ceux qui l’avaient vus grandir et instruit pendant dix ans. Mais telle était la vie sur le « Flots Brumeux » et elle comme tous devait se soumettre à ses règles.
Pour lui permettre d’affronter le monde, le Capitaine vint lui-même lui remettre en mains propres trois cadeaux en plus d’une bourse relativement garnie. La jeune femme leva un sourcil étonné en constatant que deux de ces présents étaient des bijoux. Elle qui n’en portait jamais! Sky se justifia en précisant justement qu’elle parviendrait peut être à devenir plus féminine en portant ces deux choses… Il fallut trois hommes pour que empêcher Xuè xi de se jeter à la gorge de son père alors qu’elle lui lançait toute une flopée de jurons et ce en divers langues!
Elle retrouva son calme d’une façon quasi immédiate lorsqu’on lui présenta le dernier bien; il s’agissait d’un sabre de facture classique mais la lame brillante et aussi lisse que du papier montrait bien que l’arme n’avait jamais servie. Il n’y avait même pas d’usure sur la garde!
La combattante ne dis rien et se détourna afin de rejoindre la passerelle et rejoindre la terre ferme. Les hommes ne semblaient pas vraiment ravis de voir le manque entrain du fléau et s’apprêtaient déjà à repartir lorsque le rire tonitruant du Corsaire reporta leur attention sur ce qui se passait. Pour qu‘on lui arrache un tel signe d‘humeur, le chef avait vraiment dû voir quelque chose d‘amusant. Il n’y eu pas un seul pirate qui ne se précipita pas vers le bastingage, curieux.
Debout sur le port, leur tournant le dos, le maître d’arme avait levé le bras gauche, sa droite était occupée à tenir son katana. De loin on aurait pus croire qu’elle levait le poing pour les saluer, mais en y regardant de plus près, on pouvait remarquer qu’elle avait laissé un doigt en l’air…
L’éclat de rire fut aussi tonitruant que général. De là où elle était la jeune femme pouvait entendre des insultes qui lui étaient destinés, sans que le ton soit réellement blessant pour être pris aux sérieux. Il y avait aussi certaines voix qui lui souhaitait de bien se porter alors que d’autres lui demandait de faire attention à elle. Avec un petit sourire, elle ouvrit la main et leur fit un petit signe avant d’attacher sa nouvelle arme à son dos et de partir comme si de rien était.
Elle arrivait…
Rêve / But:
Parcourir le monde et explorer toutes les mers. Plus poutrer deux trois personnes au passage...
Post RP :
Ce post provient d’un forum rp avec des ninjas/ shinobis. Pour résumer, mon personnage (qui est à la tête d’un état de guerriers aux tendances cruels) a été en conversation avec une légende vivante (mais maléfique). S’étant trop emporté au goût de Draven, celui-ci décide de la rappeler à l’ordre en détruisant une partie de son château en plus de lui couper un doigt.
En parallèle, plusieurs joueurs ont été amené aux palais et pris en charge par un de mes NPCs, une guerrière aveugle mais aux grandes capacités.
(J’ai un peu la flemme de réécrire un truc, mais si vous en voulez un sur le monde de ce forum, y a as de problème)
Elle sut qu’elle venait de faire la plus grosse erreur de sa vie lorsqu’elle vit le maître de l’horreur devenir étrangement calme et adopter une attitude qui se rapprochait plutôt de l’état de Kiril après l’absorption de certaines substances hallucinogènes. D’instinct, elle eu un léger mouvement de recul vers l’arrière, peu rassurée mais encore droite et fière. Elle s’était peut être mise dans la m…. la plus complète, mais elle refusait catégoriquement de revenir en arrière et de s’écraser devant Draven, quand bien même le coût serait élevé. Son orgueil l’en empêchait et elle se le refusait de toute façon. Mais elle se décida à rester assez consciente pour ne pas attaquer son interlocuteur malgré les paroles qu’il proférait, si infectes et médisantes étaient elles.
La kunoichi se contentait juste de serrer les poings, petit à petit, alors que son regard devenait plus dur et que son visage se crispait légèrement sous le coup de la colère. Oh, comme elle rêvait de lui balancer sa main dans le visage… Lui enfoncer doucement les doigts dans les yeux jusqu’à sentir qu’elle perce les orbites et les nerfs… Voir ses griffes s’enfoncer dans la chaire de cet homme si abject, lui faisant arracher une grimace de douleur… Arracher à moitié sa mâchoire jusqu’à ce qu’elle ne tienne qu’avec quelques bouts de chaires et d’esquilles d’os brisés…
Oh oui, elle rêvait de lui enlever son sourire arrogant pour un rictus de supplication…
Hélas, ce temps là n’arriverait pas avant bien longtemps si ce n’est jamais…
Le dégaine de l’homme changea, troquant son apparente tranquillité contre une posture de combat bien plus agressive. La jeune femme ressentit un frisson monter le long de son échine alors qu’une sueur glacée commençait à descendre de ses épaules jusqu’au bas de son dos.
Quoiqu’il arrive, je ne montrerais rien… Quoiqu’il arrive, je ne ferais rien…
C’était plus qu’une idée, c’était un litanie que ce répétait la guerrière afin de se donner plus de constance et oublier sa peur. Devenir plus forte dans l’adversité et résister, voilà quels devaient être ses maîtres mots face à un tel danger potentiellement (à 90% diront nous) mortel.
-Ghamina....
Je crois que votre pouvoir oblitère votre raison, et vous cache le danger de certains actes. Si vous tenez a exiger quelque chose, évitez d'insulter votre interlocuteur.
Vous êtes vraiment inutile... Ghanima et veillez a ne plus jamais mal le prononcer, a vécu près de 14 ans ici et vous n'êtes pas foutu de savoir ce qu'un modeste fantassin connaît de mon histoire et de mes liens de filiations. Le moindre d'un guerrier est de savoir qui il combat... a qui il s'associe, et quels gains il aurait a fermer sa grande gueule...
-Le pouvoir ne me fais en aucun cas perdre la tête Messire…
Elle avait presque craché ce mot avec colère alors qu’elle assassinait littéralement le guerrier du regard, regrettant par ailleurs qu’elle ne puisse pas réellement le tuer ainsi. Elle n’aurait jamais cru pouvoir parler avec tant de froideur et de poisons dans chacun de ses mots.
-Je croyais que vous aviez dis vous même que le règne de votre père avait supprimé toute la culture Takichienne… Dites vous que je suis la représentation de cet ignorance dans ce cas…
Ou bien est-ce parce que je ne suis qu’une étrangère qui est venue sur le trône grâce à Jade…
Qui sait….
Plus question de jouer la gentille petite fille qui obéissait bien sagement à ce qu’on lui disait alors qu’elle était au pied du mur. Quitte à devoir se faire à moitié tuer par lui, autant qu’elle en profite…
L’ire du maître de l’horreur avait attend son apogée semblait il et il se pencha en avant, une lueur des plus meurtrières brûlant au fin fond de ses yeux. La femme se voyait déjà morte, le corps à moitié déchiqueté par le fou furieux qui se tenait devant elle. Instinctivement, elle fit un pas en arrière, la gorge sèche, se demandant ce qu’on pouvait ressentir lorsqu’on mourait. En son âme, elle pouvait sentir les âmes qui partageait sa vie crier de désespoir alors qu’elles voyaient le spectre lugubre de la mort s’approcher d’elles à nouveau.
Et pourtant, malgré toute cette peur, ce désespoir et cette angoisse, la seule chose qui traduisit ses sentiments fut ce seul pas en arrière. Son visage restait aussi lisse et imperturbable que le marbre.
La lumière aveuglante lui arracha un feulement de douleur alors qu’elle fermait les yeux et tournait la tête sur le côté afin de tenter, vainement, de dissiper un peu le torrent de lumière qui s’imprégnait sur sa rétine. Si elle ne put voir ce qui s’était passé, la Dirigeante ressentit clairement la secousse qui suivit l’attaque une demi-seconde ainsi que le bruit assourdissant qui ne laissait aucun doute quand à la teneur de l’objet touché.
Abasourdie et furieuse à la fois, la kunoichi regardait les dégâts que Draven venait de causer à son palais, défonçant une bonne partie de ses vitre et faisant littéralement exploser la tour de garde qui se situait dans la cour. Ses yeux s’écarquillèrent d’effroi tandis que, mécaniquement, elle posait trois doigts sur sa bouche, geste qui exprimait bien toute l’horreur que ressentait la femme en cette instant, d’autant plus qu’elle ne comprenait pas les mécanismes qui avait permis de détruire un tel édifice de si loin. On ne le surnommait pas le maître de l’horreur pour rien… Et tout ceci n’était rien en comparaison de la sérénité qu’il abordait, poussant même le vice jusqu’à aller sourire à sa future victime qui le maudissait doucement en mandarin.
Je suis capable d'une grande douceur, et d'une grande violence.
Vous êtes importante et je peux vous offrir beaucoup si vous décidez de sortir de l'adolescence. Vous êtes tous des jouets, a vous de savoir lequel je risque de casser en premier.
Si jamais c'est fait, appelez moi par le biais de cette bague.
Je m'en vais vendre mon service a plus offrant.
La Reine sortit de sa torpeur en voyant son bourreau partir afin de proposer une alliance avec n’importe qui, ce qui la fis entrer dans une colère noire. Elle allait répliquer avec toute la haine dont elle pouvait faire preuve juste au moment où il se retourna, la laissant légèrement penché en avant et un rictus de haine pur sur le visage.
Oui... cette bague...
-Qu’est que… Scsssshhh!!
Une feulement rauque sortit de sa gorge tandis qu’elle ramenait soudainement sa main contre sa poitrine en sentant le métal lui brûler la peau de façon plus qu’inquiétante. Mais ce n’était rien en comparaison de ce qui suivit.
L’argent commençait à se modifier; la Reine chercha vainement à rassembler son sang afin de le solidifier et en faire une protection suffisante, mais elle ne fut pas assez rapide. Sa mâchoire se crispa tandis qu’elle mordait une partie de ses lèvres pour réprimer un cri de douleur lorsque l’anneau devint aussi tranchant qu’un couperet et lui enleva l’index. Cependant, malgré tous ses efforts, elle ne put empêcher une larme unique de glisser le long de sa joue pendant qu’elle fixait le maître de l’horreur avec toute la haine et la fureur qu’elle ressentait à l’instant. Celui ci ne prit même pas la peine de la regarder et se contenta de prendre son doigt comme si il s’agissait d’un simple trophée de chasse. Il eut même l’outrecuidance de lui jeter le cadeau empoisonné avant de repartir comme il était apparu.
Xuè resta un moment courbé en avant, sa main mutilé contre sa poitrine alors que sa tunique commençait à s’engorger de son sang. Elle resta un moment ainsi à maudire le guerrier avec tous les jurons chinois, japonais, français et de biens d’autres langues qu’elle connaissait. Elle passa même par le russe, langage inconnu venant des lointaines contrées du Nord, là où on dit que l’hiver est le plus froid de tous. Ceci continua jusqu’à ce que la douleur s’apaisa.
Sereine, la guerrière se redressa de façon à se tenir droite avant de se concentrer et de rassembler une partie de son sang à l’extrémité de la blessure afin de la faire partiellement cicatrisée. Lorsque ceci fut fais, la démone examina sa main, tournant et retournant sa paume, une moue sceptique sur le visage.
Dehors, une bonne partie des soldats et des domestiques s’escrimaient à venir en aide aux blessés, cherchant à dégager les débris et appelant ceux qui étaient en dessous afin de les repérer.
-Madame… que c’est il passé ici?!
L’intéressée détourna légèrement la tête pour voir Siryus, à moitié essoufflé, qui se tenait dans l’encadrement de la porte. Seul ses yeux exprimaient sa surprise et son horreur en voyant l’état de la cour, de la pièce et de sa maîtresse.
Xuè haussa les épaules et reprit son observation avant lui expliquer.
-Disons que j’ai réveillé l’eau qui dort… Et c’est une chose qu’il me faudra éviter à l’avenir… Surtout si je veux garder un allié fort.
Elle se mordit l’ongle du pouce un peu violemment et fixa le carnage, l’ombre de la colère se reflétant dans ses prunelles. Son langage devient rapidement plus châtié, comme à chaque fois qu’elle s’énervait.
-Chier! Il m’énerve lui et ses grands airs…. En plus, la façon dont il a traité ce pays…
Mais bordel, pourquoi les hommes sont aussi destructeur? Et si j’ai envie que Takichi devienne un pays plus pacifique moi, hein?! Il le sait au moins que les guerres ne sont pas bonne pour le moral des troupes ou de ses habitants?!
Pourquoi il croit qu’on a cherché à tuer son père à la fin! Mis à part que c’était un tyran.
Et puis embarquer ainsi ce qu’il m’as prit comme si ce n’était qu’une simple coupe, je vous jure c’est…. Raaaaah! Je ne veux même pas en parler, je risque de m’énerver sinon!!
Enfin…
Un petit sourire sadique vint prendre possession de ses lèvres alors qu’elle reportait à nouveau ses iris sur sa main, laissant place à une petite moue. Siryus lui ne disait rien, sachant pertinemment que, lorsque sa maîtresse devenait aussi lunatique, il valait mieux attendre qu’elle se calme et lui demande de parler.
-… Lorsque je l’aurais tué, soumis la Main Blanche et réduit Dan’ketsu en miette, tout ira mieux… Bien mieux…
….
C’est vraiment très inesthétique ce qu’il m’as fais, tu ne crois pas Siryus?
Le maître d’arme regarda la main de la guerrière, un peu sceptique.
-C’est vrai Ma Dame. Je crois que nous avons des prisonniers qui ont des doigts aussi fins que les vôtres. Vous voulez que je leur en coupe un et vous le ramène?
Elle ne répondit pas tout de suite, préférant se pencher pour ramasser la bague à l’origine de sa mutilation et la faire tressauter dans sa main quelque instant, songeuse.
-Non… Si Draven as pris mon index, c‘est pour que je ne puisse pas le faire greffer, ce qui veut dire qu’il ne sait pas que je maîtrise le sang et donc l’art de la guérison par moi même…
Ce serait un bon atout pour nous si il ignore un tel pouvoir. Parce que si il ne sait pas ça, il ne peut pas non plus savoir que je peux créer des armes à partir de mon propre liquide vitale. Donc, si un jour je suis désarmé devant lui, il se méfiera moins de moi.
…
Par contre, ça veut dire que je vais devoir rester dans cet état pendant un petit moment et devoir l’appeler pour lui demander de me pardonner… Bordel, vraiment, il est ch**!
En tous cas, si il espère que je fasse une telle chose dans moins d’une semaine, il peut se mettre cette bague là où je pense!
Ces mots dis, la jeune femme referma le poing violemment, écrasant sa chaire blanche contre le métal redevenu froid depuis un bon moment déjà. Toute trace de sourire ou faux sourire avait disparu en elle, laissant la place à une colère silencieuse. Siryus n’eut pas le temps de dire quelque chose qu’elle tourna les talons et se dirigea vers la porte. Il eu juste le temps d’entendre les paroles qu’elle lui lança avant qu’elle ne parte.
-Ordonne qu’on vienne en aide aux blessés et demande à tes hommes de reconstruire la tour grâce au Mokuton et Doton. Organise tous ça et rejoint moi dans la salle d’entraînement, je vais devoir apprendre à maîtriser mes armes de la main gauche dorénavant.
Le maître d’arme s’inclina pour saluer le départ de sa reine et soupira en se retournant afin de constater les dégâts, trop importants à ses yeux. Il se dirigea vers la fenêtre et sauta, se réceptionnant avec souplesse sur le sol de la cour, sans savoir que, il y a un peu moins d’un quart d’heure, Draven avait fais la même chose. De là, il rassembla les gardes qui étaient venus aider, fis venir les meilleurs utilisateurs du bois et de la terre que comptait sa Division et commença à répartir les tâches. Les soldats devaient déblayer les débris, sortir les prisonniers des décombres encore vivants et commencer à reconstruire. Les domestiques avaient eux aussi un rôle: celui de soigner les blessés et de séparer les morts des vivants. D’un commun accord, ils avaient décidé de laisser le rôle des infirmières aux servantes et à l’intendant tandis que les servants et majordomes remplissaient leur macabre tâche.
Deux médecins appartenant au corps médical du château les rejoignirent dix minutes plus tard, sur ordre de la dirigeante après avoir bandé la plaie de cette dernière. Aidés des nurses improvisées, ils réussirent à guérir un grand nombre de malades mais ne purent en sauver d’autres. Le constat était pour l’instant de treize morts et seize blessés, mais le déblaiement n’était pas finis et chacun de ceux qui oeuvrait à la reconstruction tendaient l’oreille, guettant avec angoisse un murmure ou une plainte, si faible soit-elle tout en priant intérieurement pour que ce soit tous.
C’est dans cet ambiance des plus morose que survinrent Wolf et Raiden. Dés que la louve se rendit compte que quelque chose tournait mal, elle se précipita vers Siryus qui lui résuma tous en quelques mots, aussi naturel que possible alors qu’il s’escrimait à pousser une lourde poutre qui bloquait les jambes d’un pauvre hère. Il réussit avec que la gardienne ne vienne à son aide et signala la présence du garde à moitié assommé aux autres puis s’éloigna un peu afin de converser rapidement avec son amie quand à ses actes futurs. L’échange ne dura pas plus de trente secondes avant qu’ils ne repartent chacun de leur côté.
L’aveugle avisa deux « jeunes » qui aidaient plus ou moins les sauveteurs et les apostropha.
-Vous êtes les nouvelles recrues dont Raiden et moi même devons nous occuper?
Les deux soufflèrent/ grognèrent un oui et elle hocha la tête, satisfaite.
-Bien, dans ce cas je vous laisse au bon soin de votre commandant.
Je veux que vous alliez dans les plaines de Takichi afin de vous entraîner, je vous rejoindrais plus tard. N’oubliez pas de saluer les patrouilles que vous croiserez et n’attaquez en aucun cas des étrangers si je ne suis pas là. Si vous deviez en croisez, fuyez si ils se montrent agressifs et, si il ne vous ont pas vus, rédigez un rapport sur le champs que vous enverrez au poste de garde le plus proche. C’est ton rôle Raiden, alors fais le et prouve que tu es digne d’appartenir à Takichi.
Sur ce, je vous laisse, je vais aider les autres.
Elle ne rajouta plus rien et leur tourna le dos, rejoignant rapidement le maître d’arme dans le but de lui venir en aide.