Njal Stormbreaker, le géant au grand coeur (Terminé - Attente de validation)

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Njal Stormbreaker, le géant au grand coeur (Terminé - Attente de validation) Avhnjr

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DC d’Oméga Wink

Personnage Njal Stormbreaker, le géant au grand coeur (Terminé - Attente de validation) K34uq8

Nom et Prénom : Njal Stormbreaker

Surnom : Il aime bien se faire appeler « Barbe Rouge » en l’honneur de plusieurs grands pirates et pour se rappeler son rêve…Même s’il n’a encore aucune barbe.
Âge : 30 ans de Géant, ce qui équivaut environ à un enfant humain d’une douzaine d’années.
Race : Géant

Occupation : Pirate
Métier : Guerrier d'Erbaf - Historien - Linguiste
Rang spécial : -

Fruit du démon : Lorsqu'il a été vendu a un Tenryuubitos après avoir quitté Erbaf, Njal a été forcé de manger le Kuma Kuma no Mie (Modèle Ours polaire) pour la satisfaction personnelle de ses nouveaux maîtres.
Techniques spéciales : Même s’il est petit, Njal, comme tous les géants, a une force colossale, pouvant atteindre prêt de dix fois celle d’un être humain. De plus, bien qu’il ne possède pas un véritable style de combat, il aime bien taper sur tout ce qui bouge avec son énorme marteau fait en pierre et en acier lorsque la situation ce corse.

Rêve/But : Njal est un jeune géant qui, même s’il n’est pas très courageux, fera tout ce qui est en son pouvoir pour réaliser ses rêves. Ils sont au nombre de deux et ils sont aussi grands que peut l’être sa taille.
- Devenir l’homme le plus fort du monde (au même titre que le fût Barbe Blanche) et montrer à tout le monde que même s’il est petit (c’est relatif…), il peut quand même être très fort.
- Retranscrire l’histoire du monde et de tous les peuples afin de devenir le plus grand historien des océans.
- Retrouver son courage perdu.

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Portrait physique

Pouvoir contempler Njal dans son ensemble n’est pas quelque chose qui est à la porter de tous. Du haut de ses cinq mètres, il est trop grand pour que la plupart des êtres humains normaux ne puissent l’observer clairement des pieds à la tête et trop petit pour que les géants ne le considèrent comme un égal. C’est pourquoi il me faudra en tant qu’humble narrateur vous le décrire de la façon la plus complète possible comme si j’avais été dans la peau d’une personne de la même taille, de la même nature, comme si j’étais moi aussi un géant petit…Ne commençons donc pas du haut avec son visage, mais du bas avec ses pieds…Après tout, dans la majorité des cas, il s’agit de ce que vous verrez en premier en le regardant, avant de lever vos petits yeux ébahies pour l’admirer dans son majestueux ensemble.

Ses pieds approchant le mètre de long sont massifs et leur plante est tellement épaisse que Njal pourrait pratiquement piétiner un bataillon de lancier sans même sentir la pointe de leur arme s’enfoncer dans ses pieds. Du point de vue des humains ses pieds sont peut-être bien grands, mais d’un point de vue de géants, ils ne le sont pas réellement, correspondant seulement à une petite pointure pour un géant de son âge. S’accrochant fermement à ses pieds, nous retrouvons ses deux longues jambes, qui se dressent sans flancher comme deux bâtons de bambous, très flexibles, mais pourtant très solide et résistante, pour soutenir son imposant corps de géant. Le hissant à une hauteur approximative de cinq mètres, ses deux jambes aux cuisses solides et aux mollets d’acier le portent à une hauteur qui est bien en-dessous des standards pour son âge. En effet, alors qu’il dépasse à peine les cinq mètres, la plupart des géants de son âge ont déjà pour la plupart atteint une hauteur de huit mètre et parfois même plus. Sa petite taille, bien qu’elle lui permet d’avoir une vision différente sur le monde que ses paires, ne lui a attiré que des ennuis depuis sa naissance. Toujours le dernier à être choisi pour les matchs de sport, toujours celui qui se fait harceler par les durs à cuirs du quartier, toujours celui qu’on pointe du doigt et qu’on regarde de haut…Non, les choses n’ont jamais vraiment été facile pour le petit Njal.

Au sommet de ses deux grandes cannes, nous atteignons la partie la plus visible de son corps, j’ai nommé…Son torse! En le regardant, il n’est pas rare qu’on se dire « oh, mais quelle force il doit avoir! ». De l’extérieur, camouflé par son armure et dissimulé sous une épaisse couche de vêtements typique de sa nation d’origine, son torse a l’air d’une immense brique, on s’imagine que sous toutes ses couches se trouvent des abdominaux en acier trempé et des pectoraux sculpté à même le marbre blanc d’Asgard… De chaque côté de ce mystérieux torse, on retrouve, tombant presque mollement, deux solides bras qui, encore une fois, sous les épaisses manches des vêtements de Njal ont l’air tout à fait monstrueux, capable de broyer à main nue presque n’importe quoi… Est-ce que tout ceci est vrai ou n’est ce qu’un immense mensonge? Ce n’est surement pas à moi de vous dire la vérité…Si vous voulez le savoir, vous n’avez qu’à le déshabiller vous-mêmes!

Finalement, trônant dignement au sommet de son corps, comme une couronne sur la tête d’un roi, nous retrouvons enfin sa tête, son visage…Un grand visage rond et blême surmonté d’une chevelure de feu, d’un étrange rouge foncé rappelant presque la couleur d’un sang clair. Au centre de son visage, on retrouve son nez, pas très long, légèrement retroussé. De part et d’autre, notre regard peut croiser ses deux grands yeux noirs et bien ronds. Son regard nous laisse toujours sur une impression à mi chemin entre la tristesse perpétuelle et une envahissante colère. Sur ses joues, deux petits tourbillons ont été dessinés à la peinture rouge. Il s’agit de symboles tribaux de son peuple d’Erbaf sensé représenter son âme de guerrier. Comme il n’est encore qu’un enfant, ses peintures de guerre ne sont encore que bénignes et peu significative.

Maintenant, terminons le tout par son style vestimentaire. Originaire d’Erbaf, la demeure des géants, il a été élevé dans un monde à ressemblant beaucoup au viking scandinave de notre monde. Sur le dessus de son crâne est posé presque en permanence un casque de fer et de cuir rouge, ne possédant encore aucune corne (honneur réservé uniquement au plus grand guerrier d’Erbaf). Njal porte une chemine de laine rayée verticalement rouge et blanche pour le tenir bien au chaud par temps froid. Par-dessus cette chemise, il porte à l’occasion un plastron de cuir souple pour le protéger des impacts et des coups en situation de combat. Pour protéger davantage le haut de son corps contre les intempéries et le froid, notre ami le géant porte un grand manteau rembourré quadrillé brun et mauve et à la capuche entouré de fourrure d’ours. Njal est également vêtu d’un simple pantalon brun porté par la plupart des guerriers d’Erbaf ainsi qu’une paire de grosse botte de cuir bien robuste. Pour compléter le tout, il porte en bandoulière une ceinture de cuir qu’il utilise pour y accrocher ses bourses et sac de voyage ainsi que pour accrocher dans son dos son immense marteau de pierre qu’il utilise pour combattre.

Portrait psychologique

Je crois qu’en ayant lu le passage ci-haut, soit la description physique du petit Njal, vous vous soyez fait l’image d’un grand costaud à la personnalité de fer et à la puissance colossale, sans peur et affrontant tous les dangers du monde… Il est vrai que plusieurs de ses traits physique, surtout sa taille et sa force sans doute, laisse croire que tout ceci est vrai…Mais lorsqu’on a passé plus d’une dizaine de minutes au même endroit que lui, on se rend bien vite compte que c’est totalement faux. Situé à l’antipode de ce comportement typique de guerrier macho, Njal est en réalité un vrai petit sentimental. Si on voudrait être exact, il faudrait dire qu’il a l’âme d’un jeune enfant emprisonné dans le corps d’un gros gorille. Je pourrais tenter de vous mentir en décrire le jeune Njal comme quelqu’un de très courageux et de sans peur…Mais je ne veux pas risquer de vous mentir. Alors allons-y, sans plus tarder, explorons ensemble la personnalité du géant Stormbreaker.

Loin de ressembler aux autres combattants d’Erbaf, Njal est un géant pas comme les autres. Complexé par sa petite taille et constamment intimidé par les autres à cause de son « handicap », il s’est lancé alors qu’il était très jeune dans une quête personnel qui le pousse à vouloir tout le temps montrer aux autres ce dont il est capable. Malheureusement pour lui, le démontrer n’est pas toujours facile puisqu’en plus de manquer de confiance en lui et ses capacités, Njal est le géant le plus émotif qui soit et probablement le plus peureux d’entre tous. Dès que le danger montre le bout de son nez à l’horizon, même s’il est désireux de vouloir l’affronter, il ne peut s’empêcher de verser quelques larmes à chaque fois. Mais il ne pleure pas uniquement lorsqu’il est en danger…Oh que non! S’il fallait que se soit là la seule cause de son chagrin, rien ne serait bien alarmant…En plus, Njal ne peut pas s’empêcher de pleureur lorsqu’il est contrarié, apeuré, fatigué, lorsqu’il a faim ou soif, lorsqu’il est en danger ou qu’on le force à faire quelque chose, etc…Et malheureusement, la liste pourrait être encore bien plus longue. Comme je le mentionnais plus haut, le cœur de Njal est tout ce qu’il y a de plus noble et de vaillant. Il est remplit des meilleurs intentions, mais son esprit manque de courage et de force pour pouvoir lui permettre de réaliser ses rêves et tout ce qu’il pense. Il rêve de devenir le plus grand guerrier du monde, un rêve de gamin diront certains, mais c’est ce rêve fou qui lui permet de survivre et de trouver la force nécessaire pour continuer à vivre et à tenir le coup. Ce petit géant, en plus de manquer totalement de courage, est très inquiet et peureux. Le moindre petit bruit dans la nuit, la moindre petite ombre suspecte est suffisante pour le faire sursauter et ronger ses ongles, tic nerveux qu’il a depuis qu’il est bébé. Comme si ce n’était pas suffisant, Njal a la phobie des araignées et de la noirceur…Qui aurait cru qu’une chose aussi grande que lui aurait peur de si petites choses? Si vous croyez avoir vu le pire, attendez que le croiser dans un endroit sans lumière et toutes ses inquiétudes et toutes ses craintes seront multipliés par dix.

Malgré toutes ces choses, Njal Stormbreaker ne reste pas moins quelqu’un qu’on gagne à connaitre. Même s’il est d’abord craintif avec les inconnus, dès que vous lui aurez montré que vous n’êtes pas malin et que vous ne risquez pas de mordre, il s’ouvrira à vous comme un livre tout neuf. Vous pourrez alors découvrir un jeune garçon très naïf rempli de bonne intention et habité par une volonté de feu inébranlable. Njal est un jeune géant très généreux et surtout très heureux. Lorsqu’il n’est pas prit de panique à cause de la peur, il affichera toujours un grand sourire béant et niais sur son visage afin d’exprimer toute sa joie. Malgré toutes ses peurs, il n’hésitera jamais à vouloir aider les autres et à vouloir rendre service à tout le monde. Son grand cœur ne cesse de grandir et il essaie d’y faire une petite place pour tous ceux et celles qui croisent son chemin. Ayant été abandonné par les siens, il est à la recherche d’une nouvelle famille et de son courage.

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Biographie

Note : Pour des raisons pratique, lorsque je donne l'âge de mon personnage dans mon histoire, je l'ai convertis en âge "humain". Donc par exemple, lorsque je dis que Njal a 5 ans, il s'agit de l'équivalent humain de son âge de géant...

Partie 1 : La prophétie

Il fut un temps où le monde était divisé. Les peuples connus de notre époque n’existaient pas encore et ils ne subsistaient que sous des formes encore bien primitive, bien loin des sociétés actuelles. Ils étaient subdivisés en plus petit clan sur chaque île et ils se faisaient constamment la guerre au nom de dieux maintenant perdu et à la recherche de nouveaux territoires.

Tout n’était que chaos…

Puis, petit à petit, les choses changèrent. Ordo Ab Chao, l’ordre émergea du chaos. Les clans finirent par s’unifier, créant ainsi les premiers peuples modernes et les premières formes de notre gouvernement d’aujourd’hui. Quelque part parmi cet amalgame étrange de premières choses, quelque part sur la grande route de tous les périls, un peuple bien particulier vit le jour…Sur une île isolée des autres, sur une île bien plus grande que toutes les autres, le peuple des géants d’Erbaf fut fondé.
Autrefois nomade, parcourant le globe à bord de leur immense drakkar à la recherche d’Yggdrasil et de trésors, les géants d’Erbaf finirent par se sédentariser sur une île qu’ils nommèrent Jötunheim, la terre des géants. Dirigé par les trois seigneurs divins, Odin, Thor et Loki, le peuple des géants put s’épanouir comme jamais sur cette nouvelle terre qui était maintenant la leur. Une fois établie, ils purent faire des percer dans tous les domaines économiques, médicales, spirituelles et surtout militaire. Mais, la chose la plus importante qui changea le peuple d’Erbaf à tout jamais fut une chose écrite par la grand chaman de la tribu…Une prophétie gravée dans les parois de pierre du grand temple de la capitale. Même si aujourd’hui peu de géants savent encore lire la langue perdue des runes d’Asgard, la légende de la prophétie continue de se faire entendre et on la transmet à tous les jeunes garçons et à toutes les jeunes filles par le biais du compte enchanteur de la création de la belle et grande nation d’Erbaf.

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« Alors que le monde venait de sombrer dans le chaos, une lueur rouge se dessinera à l’horizon.
Sortie du néant, un guerrier s’avancera pour secourir le monde.
Le guerrier mystique s’emparera de cette lueur afin de prendre la mer et de guider son peuple vers Yggdrasil, l’arbre divin. »

À l’écriture de cette prophétie, le destin du peuple d’Erbaf changea lui aussi. À l’origine, les géants avaient cessé leur vie de nomade car trop découragé de ne pas trouver l’arbre divin et parce qu’ils commençaient à craindre pour la survie de leur espèce. Depuis qu’ils s’étaient établies sur Jötunheim, ils avaient perdu espoir de trouver leur chemin vers la terre promise par leurs dieux, mais sachant que leur destiné n’avait point changé, les géants regagnèrent espoir. Cependant, une question occupait l’esprit de tout le monde…Qui état ce guerrier mystique? Comment ferait-il pour le trouver? Quand ferait-il son apparition? Le texte sacré faisait bien référence à une époque de chaos et de destruction, mais il ya bien longtemps que le monde s’en était sortie…Les plus pessimistes croyaient que ce moment viendrait lors d’une nouvelle ère de changement et de modernisation comme celle qu’ils venaient de vivre, alors que les plus provocateurs s’entendaient pour dire que cela faisait référence au Ragnarok, la fin du monde.

Partie 2 : Le petit géant

Notre récit commence réellement plus d’une bonne centaine d’années après l’établissement des premières colonies géantes sur l’île de Jötunheim. Les trois seigneurs divins se séparèrent la terre de Jötunheim en trois royaumes de taille égale dont chacun était le seigneur de son territoire. Après toutes ces années, les géants Erbaf attendent encore et toujours l’avènement du fameux guerrier mystique qui les guidera vers leur terre promise, celle de l’arbre sacré Yggdrasil. Loki, animé par un désir intense d’être celui qui sauvera son peuple, abandonna son royaume à l’un de ses fils et il prit la mer, seul, en direction de l’horizon où il croyait pouvoir trouver l’arbre divin, mais même après cinquante années d’absences, il n’est toujours pas revenu. C’est dans l’enceinte d’une énorme forteresse situé en plein centre de la capitale du territoire d’Odin que naquit notre protagoniste principal, j’ai nommé Njal Stormbreaker. Issue d’une riche famille de marchand assurant le commencer entre les trois royaumes et avec les autres îles de Grandline, sa mère habitait le château en tant que représentante de la famille Souflefeu. Son père quant à lui était l’un des imminents seigneurs de guerre sous la tutelle d’Odin et il servait en tant que principal conseillé militaire. Il est bien évident qu’avec un titre comme celui-là, il habitait également dans la forteresse d’Odin…Une chose en entrainant une autre, ces deux êtres finirent par entrer en contact et grâce à une force immuable nommé le destin, les deux amants finirent par emménager dans la même chambre au château et à se marier. Si cela avait été une histoire comme les autres, je vous aurais tout simplement dit qu’après quelques belles années de mariage, ils finirent par avoir un enfant. Malheureusement, ce n’est pas exactement ainsi que les choses se déroulèrent. Niiya, la mère de Njal, se rendit bien vite compte que la vie avec son mari n’était pas aussi rose qu’elle ne se l’était imaginé. En tant qu’important seigneur de guerre, Thoril Stormbreaker, le père de Njal, était plus souvent qu’autrement partie à l’extérieur de pays pour je ne sais trop quelle campagne ou réunion importante. Pour toutes ces raisons, Niiya commença à s’intéresser secrètement à d’autres hommes et c’est ainsi qu’elle tomba enceinte. Elle aurait tout de même voulu que ce fâcheux incident ne se produise pas et qu’elle soit fécondée par son mari, mais les choses se déroulèrent autrement. Ne lui reprochons pas, ce n’est tout de même pas sa faute si les semences de Thoril était aussi peu fertile que ceux d’un coq sans tête après avoir pourrit trois mois dans un faussé. Vous vous demandez certainement qui était cet homme avec qui elle conçut le petit Njal, n’est-ce pas? Certain pourrait croire qu’il s’agisse d’un humain, en raison de la petite taille du jeune géant…Mais je vous rassure, ce n’est absolument pas le cas, Njal est bel et bien à cent pour cent géant. Pour des raisons littéraires, je ne vous révèlerai pas dans l’immédiat l’identité de cet homme, vous aurez l’occasion de le découvrir dans un récit futur.

Père absent, mère infidèle…Voilà ce qui entourait notre protagoniste lorsqu’il naquit. Dès sa naissance, son père commença à avoir des soupçons en rapport à son origine. Effectivement, le jeune bambin possédait un fin duvet rougeâtre sur son crâne et de petits yeux noirs...Alors que lui et Niiya étaient tous les deux blonds comme le blé et possédait un regard bleuté comme la surface d’un lac. L’autre chose qui fit douter Thoril fut la taille du nouveau né. À la naissance, Njal ne pesait qu’une fraction de ce qu’un enfant géant pèse en général et il devait être au moins deux fois plus petit que la moyenne. C’est ainsi que la légende du petit géant commença…

Partie 3 : L’ascension méconnue du guerrier mystique

En plus d’être différent des autres géants, Njal n’eut pas une enfance conventionnelle. En temps normal, c’est le père qui se doit d’éduquer son fils à l’art de la guerre, d’être un homme. Cependant, à l’âge où cet entraînement père-fils débute normalement, Thoril du partir en campagne militaire contre le royaume de Loki qui commençait à faire des siennes. Pendant presque cinq ans, Njal dut donc se passer des cours de combat, de beuverie et de tactique militaire. À la place, c’est sa mère qui s’occupa de son éducation, lui assurant ainsi au moins une place parmi les instruits. Dès l’âge de six ans, Niiya lui apprit à lire, à écrire, à graver et à compter. Durant les saisons mortes du commerce, exceptionnellement longue à cause de la guerre, elle fut chargé par le Seigneur Odin de retranscrire sur la pierre l’histoire du peuple des géants qui étaient jusqu’alors conservé dans de vieux livres à moitié pourris. Désireux de voir l’histoire de son peuple à jamais conservé, il choisit la pierre comme support pour l’écrire, comme le faisaient ses ancêtres, pour être certain de ne pas la voir s’effacer avec le temps. Des quatre coins de son royaume, il avait fait venir les plus grosses, solides et belles pierres qui soient afin de débuter la transcription. C’est au cours de ce processus que Njal débuta sa passion pour l’histoire ancienne et les choses du passé. En aidant sa mère à retranscrire certain texte, il apprit à parler et écrire trois langues, l’Ancien, la langue runique oubliés que les ancêtres du peuple géant employaient, le commun, une langue très importante s’il voulait voyager un jour, ainsi que le géant, une langue quelque peu rudimentaire que la majorité des géants utilisent à Erbaf. Même s’il était bien heureux de passer du temps avec sa mère et même s’il adorait apprendre toutes ces choses, notre protagoniste n’en demeurait pas moins malheureux…Chaque soir après avoir passé toute la journée à étudier et à travailler, Njal se rendait dans la cours intérieur du château où il regardait les autres enfants se battre avec des armes en bois et, chaque fois, il se demandait pourquoi il n’était pas comme eux…Un nombre incalculable de fois sa mère l’entendit lui demander « Maman, pourquoi je ne suis pas comme les autres? Pourquoi est-ce que je ne suis pas aussi grand qu’eux? Pourquoi est-ce que je n’apprends pas à me battre? Pourquoi est-ce que Papa n’est pas là? »

Njal vécut donc la première partie de son enfance, jusqu’à l’âge de dix ans, en compagnie de sa mère, bien loin de toute la testostérone qui règne chez les géants en temps normal, bien loin des épées, du sang et de la guerre. Bien entendu, les choses ne pouvaient pas demeurer ainsi. Comme toute bonne chose à une fin, la guerre entre le royaume d’Odin et celui de Loki prit fin et Thoril regagna sa demeure de pierre comme un héros. En apprenant ce que son fils avait fait pendant toutes ces années, le géant n’en crut pas ses oreilles, ni même ses yeux. Son fils, le fils du plus grand seigneur de guerre du royaume, était une vraie petite chochotte sentimentale qui n’avait pas le moindre talent pour le combat. Devant un tel spectacle, Thoril fit la seule chose qui lui semblait logique. Quelques semaines après son arrivé de la guerre, il empaqueta des provisions et du matériel et il quitta le château avec son fils. Il l’amena au pied de la montagne sacrée qui traversait le centre de l’île et il y installa un campement de fortune. Pendant toute une année, le seigneur de guerre tenta d’inculquer à son fils tout ce qu’il aurait dû apprendre il y a au moins quatre ans. Jour après jour, il demanda à Njal de dépasser ses limites physiques et mentales, de devenir meilleur jour après jour…Cet entraînement dura une année complète. Lorsqu’ils rentrèrent au château d’Odin exactement 365 jours après leur départ, Thoril ne prononça que quelques mots : « J’ai mis au monde un incapable… » Le lendemain, le père de Njal fut retrouvé pendu au sommet de la salle d’arme.

Cet évènement déstabilisa grandement le jeune Njal. Jamais il n’aurait cru que son père aurait été capable d’aller aussi loin simplement parce que son fils n’était pas à la hauteur de ses attentes. Le petit géant concevait très bien le fait qu’il était loin d’être le plus doué des combattants…Mais au moins, il savait qu’au cours de la dernière année, il avait énormément progressé. Les autres habitants du château ne mirent pas longtemps à comprendre que Njal était en partie responsable de la mort de son père et ils commencèrent à lui faire sentir. Traité comme un moins que rien par presque tout le monde, Njal devint de plus en plus craintif. Un matin, quelques mois avant sa douzième année, il comprit une chose. S’il voulait leur prouver qu’il n’était pas le bon à rien qu’ils s’imaginaient, il devait faire quelque chose…Et aux yeux de Njal, il n’y avait qu’une seule chose à faire. Il fit ses adieux à sa mère et il prit la mère à bord d’une petite embarcation qu’il vola au port le plus proche. À bord de sa chaloupe à voile, il s’élança sur les eaux tourmentées de Grandline sans se soucier du danger qui l’attendait. Cet élan de courage spontané ne mit pas longtemps à se dissiper et avant qu’il n’ait le temps de penser de rebrousser chemin, il se fit capturer par une bande de revendeur d’esclaves. Enchaîné au mat de leur navire, les bandits l’amenèrent tout droit vers Marijoa où Njal fut bêtement vendu comme esclave. Ce fut un riche Tenryūbito du nom de Saint Marco qui mit la main sur le jeune géant. Saint Marco faisait une obsession sur les esclaves d’autre race et mettre la main sur un géant était en plein ce qu’il lui fallait pour compléter sa collection. La marque des dragons célestes fut apposée sur son omoplate droite et un collier explosif lui fut mis autour de la cheville. Comme si ce n’était pas assez, pour son propre plaisir personnel, Saint Marco fit manger à Njal l’un des fruits du démon.

Aujourd’hui, même s’il ne mène pas une vie très heureuse et enrichissante, Njal ne regrette pas du tout d’avoir quitté le confort de son île natal pour prendre le large. Il se dit qu’aujourd’hui enfin il est apprécié à sa juste valeur par certaine personne et qu’un jour viendra où il deviendrait le guerrier mythique…

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Voilà, ma présentation est enfin terminée et je suis en attente de validation.

Même si dans mon histoire je stipule que je suis toujours un esclave, je désir faire partie du groupe des Pirates puisque dans un avenir proche je compte être libéré...Alors je veux vous sauver du travail Razz

Moi je dis validé, ca me va...
J'ai vérifié que zoan et géant était compatible donc bon, je n'ai rien à redire...
VALIDATION!
En attente d'une 2ème...

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