• Ton personnage préféré dans One Piece :Boa Hancock. °p°
• Ce qui t'as motivé à venir :J’avoue que One piece n’est pas un de mes mangas préférés, mais le design est super sympa, et j’avais envie d’essayer un concept de ce style.
• Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR :Je RP depuis presque trois ans, mais les Rps combat ne sont pas réellement ce que je pratique le plus…
~ Présentation du personnage ~
• Nom & Prénom :Son nom vous dira peut-être quelque chose. Dans cette civilisation millénaire, cette appellation a déjà été utilisée à tellement de reprises… Grande famille, ou bien grande popularité ? Qui sait. La famille Sullivan a maintes fois été nommée, et cette jeune supposée civile fait partie de la dernière génération de la lignée. Cependant, ce n’est pas sous ce nom que notre héroïne se fait appeler. Changer de nom a bien des avantages. Oarden est sa nouvelle appellation, et elle compte bien garder cette identité. Quant à son prénom, il s’agit d’un étrange choix que de prendre Seena [ prononcé «Sina» ] pour une famille qui n’a plus rien à voir avec la religion. D’origine gaélique et signifiant «Dieu qui donnait la grâce», quelle était l’idée de la mère de cette enfant de choisir un nom si religieux ? L’envie de se repentir, surement… Cependant, ses espoirs cachés ne firent pas long feu. La jeune femme se fit renommer quelques années plus tard sous le nom de Seth, pour échapper à l’emprise politique.
• Surnom :Trick or Threat. Les deux ensemble, ou séparément. Une combine ou peut-être une menace ? La combine menaçante ? Qui sait.
• Age :Elle est née au début du printemps, il y a vingt années de cela.
• Race : Est-il si difficile de reconnaître derrière ses courbes élancées et ce teint pâle l’allure féminine de cette créature ? Il s’agit bien d’un être humain de sexe féminin.
• Camp :Un chapeau démesuré rehaussé d’une plume, un tatouage éclatant sur l’avant bras, une bouteille de rhum à la main et un air de débauche dans les yeux… Un pirate, un vrai.
• Orientation psychologique : Cette question porte à confusion car il est impossible de le savoir concrètement ; des envies sadiques, puis des élans de générosité entrecoupés de mépris flagrant face à la société… Toutefois, devant l’organisation qui gouverne ce monde, il serait plus favorable de dire qu’elle est… maléfique.
• Métier/Spécialité :Manipuler les plantes, les herbes, les jolis champignons, tous ces végétaux ou tout ce qui ne l’est pas ; tel est le métier de Seth. Mélanger, tourbillonner, assembler, pour la destruction. Le poison est son domaine de prédilection. Cependant, il lui arrive aussi de concocter des soins qui peuvent être potentiellement acceptables ; s’ils n’explosent pas à la figure des utilisateurs.
• Pouvoir demandé : Une fois dévoré, son corps, se pliant à ses désirs, peut soudainement se recouvrir de plumes et d’écailles. Une association étonnante, n’est-ce pas ? C’est exact. Les pigments colorés, allant du vert au doré en passant par l’écarlate et le noir, allonge son corps frêle et sans défense d’humaine. Les énormes écailles se reflètent à la lumière du soleil tel des cristaux, mais sont partiellement cachées par des plumes chatoyantes qui rivaliseraient avec le plus beau des cacatoès. Des griffes impressionnantes, larges comme de petits sabres, et des dents aussi aiguisées qu’une lame de bandit ferait fuir n’importe qui. Le Quetzalcóatl, Dragon, Légende, Dieu. Cette malédiction a frappé Seth. [ en choisissant ce fruit, je ne cherche en aucun cas le Grosbil. C’est surtout par manière esthétique et par correspondance au profil de mon personnage… De plus, je précise bien dans mon histoire qu’elle ne sait que très peu utiliser les pouvoirs que lui confère ce fruit. ]
• Rêve(s)/But(s) du personnage :Foutre la merde. Découvrir les réponses à ses interrogations infinies, et trouver de nouvelles drogues.
• Code présentation :
◘ Description Physique :
L’apparence physique est une qualité importante pour vivre en société. Et il est très important de remarquer que le physique de cette jeune adulte est soigné à la limite de la perfection – si cette dernière existe vraiment. Etre parfait est impossible. Etre beau reste un critère totalement différent et matériellement possible à atteindre. Dire que Seth est belle est faux. Dire qu’elle est laide l’est aussi. Il s’agit d’autre chose que du grotesque naturel. Le charme plastique, la texture détentrice de beauté imprégnée dans des objets, des parfums, des regards. C’est cela que Seth manipule à la perfection. Cependant, il faut bien un début à tout, une esquisse pour créer l’art. Derrière ces ustensiles qui la rendent étincelante se cache une créature que je vais m’efforcer de vous détailler.
Commençons par ce qui est le plus important chez n’importe qui : le visage. Une tête ovale, avec un petit menton pointu qui l’amincit, Seth a des traits d’une finesse qui frise la maigreur. Un nez de poupée renforce cette impression, et ses pommettes hautes et colorées lui donnent un air légèrement hautain. Sa bouche est un élément de son faciès étrangement belliqueux pour quiconque l’observe attentivement. Changeantes, courbées dans des sens qui donnent le tournis, ses lèvres roses sont faites pour sourire. Ces petites lippes représentent pourtant un mystère : elles semblent muées d’une volonté propre, tant leur étirement n’a rien à voir avec la situation où se trouve leur propriétaire. Ses yeux, quant à eux, n’ont rien de beau. Ils sont même terrifiants tant leur intensité est forte. Il s’y cache des expressions que nous pensons percevoir dans ses pupilles, mais qui sont en fait tout à fait autres. La simple couleur de ses iris est dérangeante : d’un vert si pâle qu’il en paraît jaune, des paillettes de vert foncé viennent perturber sa clarté troublante. Ses cils et ses longs sourcils bruns soulignent la limpidité étonnante de ses yeux. Ces derniers sont d’ailleurs presque toujours soulignés par un maquillage soutenu qui n’est pas trop chargé. Un trait qui étire son œil tel un chat, une ombre s’accordant à ses vêtements, ou à l’opposé quelque chose d’extravagant qui ne fait que ressortir encore plus l’éclat vicieux de son regard. Ses billes folles observent chaque chose d’un air détraqué tout ce qui est à sa portée. Oui, la demoiselle met mal à l’aise quiconque croise son regard. Mais les expressions farfelues peuplant son iris ne sont pas exprimées que par celles-ci.
Des milliers de petits gestes, passant par un clignement d’œil jusqu’au mouvement d’un bras traduit une certaine attitude chez elle. La jeune femme est loin d’être stoïque, ce que chaque parcelle de son corps exprime avec certitude. Seth ne possède pas de fossettes, mais de petites oreilles un peu décollées qu’elle cache avec sa chevelure. Ses cheveux font partie de ses fiertés personnelles : ils sont d’une couleur noir de jais et possèdent donc d’incroyables reflets métalliques. Coupés court, leur fort volume et leur caractère ondulé confèrent à la jeune fille une tignasse épaisse et douce au toucher. Elle les coiffe assez souvent mais aime les garder légèrement en bataille, surtout lorsqu’elle porte quelque chose sur la tête. Elle dispose d’une peau laiteuse parsemée de nombreux grains de beauté, dont un positionné au creux de son cou, comme un pendentif naturel. Son cou blanc est par ailleurs une preuve supplémentaire de sa finesse : il semble fragile, et porte toutefois sa tête de façon droite. Ses épaules, rondes et menues, font ressortir sa clavicule. Par contre, ses bras semblent plus épais que la normale : musclés, Seth montre ainsi qu’elle n’est pas fragile malgré sa constitution à la base plutôt délicate. De même, les courbes de son dos, de ses cuisses et de son bassin montrent clairement que sa chair est entraînée à de longues séances physiques qui la gardent en bonne santé et dans un état optimal pour se défendre. Elégant et agile, son corps semble inviter quiconque à la prudence. Seth possède une démarche souvent nonchalante, ce qui contraste avec cette élégance digne d’une aristocrate. Cherchant plus à provoquer qu’à bien faire, son corps est un atout primordial pour exciter l’intérêt des autres. Ses seins et ses fesses sont d’ailleurs les éléments qui attirent le plus : pourtant moins aguichants qu’une fille stéréotypée auraient en sa possession, la jeune pirate sait mettre les vêtements qui peuvent renforcer le fantasme des intéressés.
Le style vestimentaire de notre héroïne est certainement ce qui lui vaut le plus de regards. Nous avons en effet l’impression qu’elle sort directement d’un jeu de cartes fantasmagorique et totalement décalé, présentant de façon intelligente et provocante chaque fragment de peau. Des culottes bouffantes multicolores, des bottes cloutées brillantes, des hauts presque inexistants et bien entendu, des hauts-de-forme décorés à sa façon font partie de la garde robe standard de la demoiselle. Les accessoires qu’elle porte sont divers : souvent des perles blanches, elle s’accommode de rubans sombres accrochés à ses chapeaux ou de collerettes crème recouvrant son cou délicat. Des bagues en argent servent d’enclaves aux différentes pierres précieuses qui ornent ses doigts. Un seul bijou ne change jamais : une boucle d’oreille, entièrement façonnée en obsidienne pure, pend à son lobe droit. Seth agrémente parfois sa tenue de grands gants farfelus, troués ou découpés de manière asymétrique et géométriquement difficiles à interpréter. Les symboles, il y en a partout : sur le tissu, sur sa peau sous la forme de tatouages ou même sur ses ongles. Ses tatouages ? Un énorme serpent rouge s’étire le long de son œil gauche, passant autour dans un élan gracieux et indomptable. Il se poursuit sur sa joue et descend dans sa nuque. Sa tête féroce observe les alentours au creux de son cou. Ses mains font l’objet de grands soins : longues et finement sculptées, les ongles de la demoiselle sont toujours peints d’un vernis spécifique et parfois troublant pour l’œil. Quelle est donc cette couleur étrange ? Quels sont ses dessins étranges que l’on arrive à observer ? Ou est-ce un simple effet d’optique ? Tous ces simples détails troublent l’intrépide personne qui oserait l’examiner.
◘ Caractère & morale :
La psychologie d’une personne varie en fonction de l’environnement où elle vit, ainsi qu’avec les personnes qui ont influencé son enfance. Les mœurs de la famille Sullivan restent ancrées dans l’âme de tout individu de cette lignée ; pourtant, chaque personne possède une conception différente des idéologies millénaires. Ainsi, des êtres singuliers voient le jour, comme Seth.
Non pas qu’elle soit supérieure en quoi que ce soit, la jeune femme a juste une conception très spéciale du monde qui l’entoure. Elle a un caractère bien plus bestial qu’humain – si l’on peut appeler ça ainsi – tout en restant d’une maturité normale pour son âge. Comme n’importe qui, elle possède des qualités et des défauts, qui sont pourtant parfois difficiles à percevoir pour quelqu’un qui n’est pas attentif à chacune de ses attitudes. Attitudes qui sont d’ailleurs multiples : l’une des offensives les plus efficaces de notre héroïne est la confusion. Sans s’en rendre compte et sûrement comme la plupart des êtres humains, elle a une attitude défensive face aux autres. Presque continuellement. Ainsi, elle a adopté une multitude de comportements farfelus qui ont fini par faire partie d’elle. Il est assez difficile de les décrire tous : il faut juste retenir qu’elle est impulsive et incroyablement changeante. L’indécision est un caractère prédominant chez elle, et c’est ce qui lui vaut l’agacement perpétuel de ses semblables – qui l’égaye plus qu’autre chose, d’ailleurs. L’amusement, l’ironie, la provocation. Ces trois critères sont aussi imprégnés en Seth. Elle les utilise à la perfection, et il serait impossible de discerner la qualité du défaut.
Il n’y a pas que ces trois critères qui entrent en jeu pour agacer les autres. La jeune pirate possède une incroyable curiosité. L’homme est un curieux : Seth l’est bien plus. Un rien l’attire, d’un simple objet brillant à un énorme bâtiment. Tout autour d’elle est d’un intérêt rare. Il est donc difficile d’imaginer que la jeune fille soit capable de se concentrer plus de trois secondes. C’est effectivement impossible pour elle, tant ses pensées ont tendance à s’évaporer parmi des questions sans réponses qui la font divaguer au point de se couper de la réalité, puis d’y revenir pour une quelconque question qu’elle s’est de nouveau posée. C’est ainsi une perpétuelle interrogation qui n’a ni début, ni fin. Seth se perd dans ses pensées, et ne se comprend parfois pas elle-même… Elle s’invente des problèmes qui la perturbent, l’amusent ou la confrontent à une réalité paradoxale. Est-elle folle ? Pas vraiment. Peut-être un peu, et ne reste pas tout à fait inoffensive. Elle n’irait jamais attaquer quelqu’un : Seth n’est certainement pas une personne agressive qui irait blesser les autres pour un plaisir sadique. Mais justement, le sadisme se révèle chez elle d’une façon tout autre : comme je l’ai mentionné plus haut, la demoiselle s’amuse à agacer, par différents moyens. «Embêter», «pousser», «enrager» sont ce qu’elle adore faire aux autres. Les pousser eux-mêmes à faire l’irréparable, voilà la délectation qu’elle cherche à tout prix. Une partie vicieuse de son être ? Certainement. C’est d’ailleurs l’élément le plus horrible de son âme déjà embrumée dans les méandres de l’inconscient sadisme. C’est une forme d’intelligence maligne et vouée à un but luciférien qui n’a rien de bon. Tel un sylphe aux mauvaises intentions, elle attise la curiosité par son aura discordante face aux autres individus. Son analyse des hommes devient alors assez affutée, car elle lui confère un meilleur résultat de ses numéros malsains : les expressions faciales, les gestes divers n’ont plus aucun secret pour la jeune fille. Quelques cas ont pourtant le don de la troubler : mais cette capacité analytique est sûrement la meilleure de ses qualités, ce qui en fait un chasseur affuté de l’irritation.
Ne la comparez pas à un parasite : à la différence de ces derniers, Seth est très bien capable de se défendre devant une quelconque agression face à celui qu’elle a choisi comme «proie-de-l’exaspération», comme elle appelle si bien ceux qui sont ses victimes. Après tout, le but égoïste de s’amuser n’est pas unique. L’envie d’augmenter ses capacités physiques, et de temps à autre un travail à accomplir pour un quelconque pirate, mercenaire, ou vengeur lui permettaient de trouver une excuse pour assouvir sa pulsion perfide. Est-ce l’esprit du serpent qui en est responsable ? Peut-être pas. Ce ne sont que des légendes, n’est-ce pas ? Enfin, les actes détournés, les insinuations et de temps à autre la perversité sont les moyens les plus efficaces pour accomplir chacune de ses missions, qu’elle se soit octroyée elle-même ou par d’autres. Vous l’aurez donc compris, ce pirate est une égoïste de la pire espèce. Heureusement, elle n’est par contre pas du tout égocentrique, détestant parler d’elle. Seth préfère largement faire réfléchir les autres sur des sujets glissants qu’essayer de se dévoiler. Et encore, réussir à l’approcher assez pour poser ce genre de questions reste passablement rude. Un tableau bien sombre pour une personne aussi sibylline, n’est-ce pas ? Pourtant, une lumière dans l’ombre vient égayer la peinture. Justement, l’émerveillement dû à sa curiosité insatiable la rend rieuse. Son rire est encore quelque chose à décrire, et bien dans sa psychologie. Comme ses lèvres, les sons distordus qui sortent de sa bouche n’ont pour but que de déconcentrer. Mais ce n’est pas vraiment la différence entre la situation et l’acte, mais plus dans la sonorité malsaine qui s’en dégage. N’imaginez pas les rires platoniques de ces vils méchants qui peuplent les dessins animés. Pensez plutôt à des sons plein de mensonges, prêts à dévorer celui qui est à l’origine de l’amusement. D’une froideur à couper le souffle, ou d’une chaleur étouffante, ces intonations ont tendance à faire froid dans le dos. A faire frissonner. Néanmoins, dans de très rares occasions et seulement avec des gens qu’elle pense savoir sur le bout des doigts et qu’elle arrive à apprécier – soit car elle a été impressionnée, ce qui reste assez difficile à faire malgré son émerveillement extraordinairement actif, soit car la personne est plus vicieuse qu’elle – une certaine gaité enfantine peut s’imposer sur son visage, et faire sortir un timbre cristallin de sa gorge, pour enfin donner une vraie beauté à sa personne. Mais cela finit par s’estomper, et c’est à cet instant que Seth est la plus dangereuse…
◘ Histoire :
Chapitre 1 : Perfection ou Perversion ?
Un rire. Le son cristallin sortait de la bouche de cette enfant promise à un avenir sans histoires et si brillant. Gracile et sans gêne, la gamine courait dans la cour ensoleillée de la villa où elle habitait et jouissait des plaisirs dorés si jalousés par les citoyens. Sa petite robe en soie finement brodée l’empêchait de jouer comme elle le voudrait. Elle voulait grimper au pommier là-bas, et sauter dans les flaques d’eau comme elle avait vu faire tous ces enfants dans les rues ! Pourquoi ne pouvait-elle pas être comme eux ? Pourquoi devait-elle porter ces jupons immaculés et ces stupides chapeaux colorés ? Mais le plus insupportable… N’était autre que ces interminables dîners où des étrangers l’observaient d’un œil hypocrite. Malgré son jeune âge, la petite fille avait déjà compris qu’au sein de cette maison, l’élément que tout le monde devait voir, le plus précieux, c’était elle.
Les caprices, les pleurs, parfois les rires dérangeants. Dès son plus jeune âge, la petite héritière des Sullivan apprit à se faire respecter. Par n’importe quel moyen. Sa mère, éperdue de son enfant, ne voyait qu’une adorable fillette si parfaite qu’il était impossible de ne pas céder à ses fantaisies. Son père, quant à lui, était tout de même moins naïf et beaucoup plus prévenant. Cependant, son amour pour sa fille était sans bornes. Surtout depuis qu’il avait appris l’incapacité de sa femme à avoir d’autres enfants. Il tenait donc à Seena comme à la prunelle de ses yeux : sa fortune si colossale et connue dans tous les pays reviendrait entre les mains frêles d’une personne déjà si étrange. Façonner quelqu’un à son image est très difficile. Surtout lorsque la tentation rôde de si près. Des erreurs surviennent, malgré les attentions particulières de parents aimants. Notamment quand leur amour est si fort, que chaque détail les rend soucieux. Malheureusement, ce genre de choses marque l’esprit d’un enfant. Vil, même innocent, il n’est pas difficile pour ce petit être à l’apparence chétive de manipuler à la perfection une mère attendrie ou un père douteux de sa santé.
C’est ainsi que le caractère manipulateur et capricieux de notre héroïne se façonna. Les dix premières années de sa vie furent un réel enchantement. Une princesse dans un monde doré où tout le monde s’extasiaient à ses pieds. Son air hautain prenait de l’ampleur, et les adultes la regardaient comme s’il s’agissait d’une œuvre d’art d’un mètre quarante-cinq. Son esprit vif se perdait parfois dans les contemplations obscures du monde extérieur, qu’elle ne pouvait visiter que dans des exceptions presque inexistantes. Elle se créa ainsi un cocon de rêves insensés, où l’aventure était souvent de la partie. Son enfance prenait doucement fin, ses plans capricieux s’élançant dans des puits extravagants d’étoiles brunes aux allures féériques. Simplement pour elle. Son entourage en souffrait, supportant de moins en moins son caractère divergeant de ce que voulait toute la maisonnée. Ne pouvait-on pas avoir une héritière calme et obéissante ? Comment avait-on réussi à créer un être joueur, qui ne cherchait qu’à s’enfuir dans la pénombre du bas-monde ? Où était l’erreur ?
Le plus horrible résidait sûrement dans son côté belliqueux. Cherchant toujours à agacer, c’est ainsi qu’elle se faisait maintenant remarquer. Pour ne pas dire horripilante, la jeune femme commençait à vraiment gêner sur certains points. Désobéissance inacceptable pour son «rang» trop élevé dans la société, son manque de délicatesse, sa perfidie quant à ses occupations nocturnes… Activités qui d’ailleurs amorçaient la détérioration de l’image si parfaite que donnait cette famille aristocratique. La caresse de l’aventure fascinait depuis si longtemps la jeune héritière qu’il lui était impossible de se redresser vers le chemin qu’on lui avait désigné. Son père l’avait bien compris. Le grand homme utilisa donc la ruse pour parvenir à ses fins. Notre jeune héroïne étant folle d’aventure et de défis en tout genre, il lui en proposa un de taille : faire le tour du monde, récoltant un objet de valeur dans chaque contrée qu’elle visitait pour prouver qu’elle était digne de confiance. La récompense de ce défi interminable ? L’héritage. Cet argent prêt à être dépensé, qui n’attendait que cela. Prêt pour un empire familial qui continuait de se transmettre, de se transformer.
C’est ainsi qu’elle partit, pleine de confiance et de milliers de chimères, avides d’êtres réalisées. Trouvant tout d’abord une flotte luxueuse pour l’accompagner dans son périple, elle commença son voyage avec tranquillité. Les meilleurs explorateurs, les meilleurs soldats et les meilleurs navigateurs l’accompagnaient dans sa quête pour l’argent. Un mois durant, son rêve d’enfant se réalisa. Le sourire aux lèvres, en extase devant tant de choses nouvelles, de couleurs, de personnalités, d’objets et de lumières, elle découvrit le monde sous ses plus beaux aspects. La suite de son expédition ne se passa pas aussi bien : les démons intérieurs des hommes, liés à la mémoire des évènements violents et aussi absurdes que la guerre persistaient sur le paysage. Sable rouge, maisons éventrées, ruines humaines… La motivation qui avait excité Seena n’était plus qu’une triste réminiscence. Lors de son escale à Umi Town, elle crut que l’espoir ne l’avait pas abandonnée. Si seulement.
Chapitre 2 : Étoiles de fumée et esprit mal tourné.
C’est à ce moment qu’elle plongea. Les méandres de la divagation, du rêve et de l’étrange venaient de refermer ses portes derrière la conscience de la jeune fille. La drogue, l’interminable sentier utopique d’une lucidité incomprise. Comme une douce liaison dont elle ne pouvait pas se défaire, l’aristocrate tomba dans le puits sans fond d’une sombre réalité voilée par la tendre imagination enfumée des boudoirs où elle s’enfermait. Humant le parfum délicat d’un mirage, elle se fondait en lui pour espérer y observer son avenir. Les délires se transformaient en simples sucreries illusoires : bercée par le son, l’image et la grisaille attractive de ses hallucinogènes, elle rencontra l’immense océan des interrogations. Parfois sensées, souvent absurdes, les réponses devenaient sa seule force de raison. Pendant ces longs mois dans cette ville de débauche, elle oublia son but principal, se laissant juste aller au rythme lent de son cœur indifférent. Toutefois, elle finit par rencontrer un obstacle. Un mur gigantesque qui l’empêchait d’avancer dans sa quête de lucidité fantomatique.
L’argent lui avait faussé compagnie. Son isolement dans cette bulle ténébreuse en était la cause et l’enfonçait. Malgré la somme impressionnante qu’elle avait emprunté pour son voyage, ses nombreuses folies avaient réussi à détruire sa richesse acquise trop facilement. C’est à cause de cet évènement prémédité bien à l’avance que Seth ressurgit des flots impétueux de la drogue. Se rendant soudain compte de ce qu’il se passait et d’où elle risquait de se retrouver si elle continuait ainsi – les caniveaux ne l’intéressait pas vraiment – elle se reprit en main et décida de reprendre son périple. L’envie n’y était plus ; l’addiction avait pris la place. C’est ainsi qu’elle se mit à voler, à traquer, à faire d’étranges affaires avec des personnes peu fréquentables ; des contrebandiers, des hommes avides de vengeance, puis les pirates. Ces derniers la captivaient tellement. Leur aura destructrice, leur avarice, leur pouvoir d’effrayer. La jeune femme découvrit rapidement les atouts d’en faire partie. Elle apprit à aimer dérober, à être fourbe. Elle apprit à devenir un monstre.
Le monstre. Une enveloppe de chair décomposée ou atrophiée, un air fou dans les yeux et surtout cette attitude si dégoutante que le monstre n'est bon qu'à être pendu. Le maléfice qui gagne ces hideux personnages prend diverses formes : aspect, langage, parfois simple défaut moral porté à l'outrance. Certains disent que des démons les dévorent de l'intérieur, qu'autrefois ces âmes naïves furent attrapées par les élégantes griffes de la perversion. D'autres soutiennent l'idée qu'un problème psychologique les pousse à agir ainsi, ou encore que ce ne sont que des victimes du destin. Cependant, personne ne soutient la thèse que ces êtres auparavant hommes puissent avoir choisi leur transformation perfide. Toutefois, cela est le cas, bien plus souvent qu'on ne le pense. Seth en est l'exemple. Ayant changé de nom après s'être rendu compte qu'elle ne serait jamais en paix avec la société et avec elle-même, la jeune femme continua de divaguer avec la houle obscure qui la plongeait dans cet état second, devenue sa première nature. Les solutions s'amenuisaient tout de même quant à sa situation. De plus en plus impliquée dans des trafics étranges, des vols planifiés et une suppression joueuse dans une ruelle sombre d'un des partisans du gouvernement, l'ancienne noble reconnue devant Dieu n'avait plus rien de bon. Mauvaise, égoïste, folâtre et manipulatrice, la sensible gamine rêvant d'aventure ne vivait plus que pour s'empoisonner dans la chimie des réponses incomprises. Les champignons la sauvèrent surement ; à moins que ce ne soit la flamme noire de l'avarice et de la luxure qui s'était remise à brûler dans son cœur à la vue de ce palais.
Le palais. Un important noble, qui disait-on, vivait essentiellement de ses mensonges et de son parasitisme envers les Intouchables. Ces gens que beaucoup méprisaient par leur indéniable regard hautain : la famille Sullivan faisait partie de ces horribles soupirants de la richesse. Seth n'avait plus rien d'humanité dans l'âme quand elle rencontra le Parasite. Son regard vitreux, sa bouche desséchée et ses gestes saccadés donnaient l'impression à quiconque l'observait qu'elle n’était qu’un cadavre ambulant. Ses connaissances, les nombreuses personnes de l'ombre qu'elle côtoyait, avaient attisé sa curiosité quand elle entendit parler qu'un objet, plus précieux que n'importe quel joyau, qui résidait dans cette audacieuse demeure. L'objet en question ? L'entité de tous ses fantasmes, l'impalpable désir de puissance : un Fruit Du Démon.
Chapitre 3 : Destruction, Puissance, Folie.
Voler cet objet si précieux ne fut pas compliqué. Les quelques gardes costauds bloquant l’entrée n’étaient certainement pas de taille face aux associés de Seth, qui devaient bien peser trois fois son poids. De plus, ces incroyables colosses avaient l’art de s’introduire partout où ils allaient. Et vu l’importance de ce qu’ils devaient trouver dans cette demeure – en plus du Fruit, de nombreux objets de valeur les intéressaient – ils ne chercheraient certainement pas à oublier un quelconque obstacle qui pourrait leur être fatal. Seth, quant à elle, n’avait qu’à rester dans leur ombre et attendre le moment fatidique. De nombreux renseignements lui avaient permis de trouver l’emplacement exact de son fantasme tant convoité. Le plus difficile, ce fut le partage du butin : les pirates, tous plus avides les uns que les autres, étaient prêts à s’entre-tuer pour recevoir une part plus grosse que son voisin. La jeune fille, avec son fruit, avait vite déguerpi… Surtout après avoir récupéré l’argent qu’elle avait «donné» à ses compagnons pour qu’ils l’aident. Après tout, elle aussi était avare et vicieuse.
Acquérir les pouvoirs que confèrent un fruit du démon n’a rien d’aisé. Supporter le goût du fruit est déjà quelque chose d’assez ardu ; endurer les transformations qui s’opèrent en elle encore plus. Mais le pire, ce sont les envies soudaines qui l’ont attaquée lorsque la transformation intérieure s’est terminée. Elle ne savait pas exactement quelles capacités Seth avait obtenu en dévorant ce fruit. Ce ne fut certainement pas celles auxquelles elle s’attendait. Avoir envie de gober des mouches à longueur de journée n’était pas vraiment ce qu’elle voulait. Pourtant, les transformations futures lui plurent davantage… Même si tous ces talents furent pénibles à contrôler. Des heures d’exercices, de découverte, de blessures permirent à son entrain de revenir, mais aussi d’augmenter son extravagant émerveillement devant tout ce qu’elle voyait, faisait ou mangeait.
Pendant cette période d’apprentissage, Seth apprivoisa les plaisirs des poisons. Créant ses propres hallucinogènes à l’aide de milliers de plantes qu’elle trouvait en continuant sa quête, elle produisait sa propre drogue pour continuer d’avancer dans son univers de vérités parallèles. Les champignons, les herbes, les épices, les poudres… Tout ce monde de mélanges et de dilution devint sa nouvelle passion. Malgré les effets néfastes de la drogue sur sa mémoire, chaque plante susceptible de lui servir pour assaisonner un plat, synthétiser un nouvel ingrédient ou une mixture inédite lui était connue sur le bout des doigts. Sa dépendance redoubla ainsi, mais sa joie de tromper les autres également. Une simple soupe aux épices orientales ? Ha ! Non, plutôt une décoction grandiose qui permet d’observer les licornes roses dans des prés multicolores. Grâce à ses connaissances, elle gagna le titre d’herboriste – même si cela n’était pas réellement officiel. D’ailleurs quoi qu’il arrive, dans ce monde fourbe, rien n’est formel.
La soif de puissance oblige beaucoup des choses. C’est bien ce qui avait motivé Seth pour obtenir ces pouvoirs si spéciaux, souvent plutôt qualifiés de maléfices. Toutefois, le Diable avait depuis longtemps élu domicile dans le cœur brûlant de la jeune femme. La tempête du désir hurlait à ses oreilles, lui intimant de prendre les décisions les plus folles. Sa raison avait presque disparue, mais elle persistait au fond d’elle-même. C’est d’ailleurs grâce à celle-ci qu’elle réussit à calmer ses ardeurs, sachant pertinemment qu’elle ne pouvait rien avec ce pouvoir qu’elle ne maîtrisait presque pas. Trouver des alliés était plus judicieux. Son but principal disparaissait peu à peu de sa mémoire, n’envoyant plus depuis longtemps de nouvelles. Les mois avançant, sa déchéance allant toujours plus loin, Seth n’avait aucune envie de retrouver son enfance si parfaite. L’opium n’était plus qu’un remède quotidien, l’addiction aux hallucinogènes étant toujours plus forte. Elle n’était plus Seena Sullivan, mais Seth Oarden. La voleuse. La vipère. Le pirate. La jeune femme finit par s’engager sur la mer, rejoignant un équipage insolite qui lui réservait sûrement bien d’autres bizarreries. La folie goûtait son âme. Seth repartait vers un monde qu’elle seule voyait.
Dernière édition par Seth Oarden le Dim 10 Avr 2011 - 15:15, édité 4 fois
Seth Oarden Brigand
Profil Psy : Déjantée Nombre de messages : 7 Age : 34 Fruit du Démon : Dans le fauteil du commandaaaaaant
[Feuille de personnage] • Renommée: 0 • Wanted: 0 • Grade dans la Marine: /
Les doigts fins de l'herboriste tapotaient le bois avec lenteur. Inlassablement, ses ongles longs retombaient sur la matière dure et produisait le son caractéristique des gens qui s'ennuient. Meurtrissant son âme joueuse, la jeune femme se triturait les méninges pour trouver une occupation. La journée passait avec une lenteur insupportable. Même le paysage se languissait de cette attente d'une journée plus riche. L'eau autour du bateau reflétait le ciel bleu avec un éclat aveuglant. Le soleil, dardant ses rayons jaunes comme pour se moquer de leur immobilité, ensanglantait le pont de lumières brulantes.
Seth appréciait la chaleur. Cette dernière lui faisait penser à elle : bouillonnante, dangereuse et parfois insupportable, elle brûlait l'impromptu personnage qui s'en approchait trop. Toutefois, les réactions de son corps lui plaisaient moins. Transpirer n’était pas spécialement féminin, les rayons s’écrasant sur son crâne lui donnaient mal à la tête. Mais le pire, dans toute cette histoire étouffante, était le manque d’occupation. Le bateau était en route vers un port, qu’elle espérait proche ; cependant, comme elle ne s’y connaissait absolument pas en navigation, et que son cher navigateur ne semblait pas prêt de lui en dire plus qu’un simple «on arrive bientôôôt pouleeeette, je gèèèèère !» avec un ton qu’il espérait convaincant, l’impatience la rongeait. L’herboriste et cuisinière en chef n’avait aucune idée de l’endroit où ils allaient. Elle espérait simplement qu’on y vendait de la drogue assez forte pour pouvoir repartir dans ses interrogations sans fin qu’elle adorait tant. Cela lui manquait. Enfin, pour être précis, ce manque devenait insupportable. Son irrésistible envie de gober des mouches revenait alors à l’assaut, plus fort que jamais. Heureusement pour son amour propre, l’endroit où ils étaient semblait vide de toute vie. Le temps était en suspension. Pas une bourrasque, pas un élément qui leur permettrait de bouger d’ici.
Il ne restait plus que le bruit. Seth, étant déjà dans un stade avancé de folie, réussissait plus ou moins à rester calme. Juste grâce au son qu’elle produisait. Cela faisait maintenant une dizaine de minutes que ses ongles vernis tapotaient la surface boisée du bord. Accoudée sur le côté, elle observait la mer d’un œil vitreux. Elle y voyait son reflet dans ce miroir liquide : ses cheveux noirs tombaient autour de son visage dans des boucles bien dessinées. Ses lèvres peintes d’une couleur écarlate rappelaient le gros rubis accroché à la collerette qui enserrait son cou. Un trait fin entourait ses yeux, les assombrissant et faisant ressortir le coloris dérangeant de ses iris. Elle avait placé une mouche, ces faux grains de beauté qui revenaient à la mode, au-dessus de sa pommette gauche pour faire ressortir son teint pâle. Un serpent d’or, tordu dans une position agressive, pendait à son oreille gauche tandis qu’à droite, en plus de sa boucle d’oreille en obsidienne, une boucle d’argent finement décorée de centaines de minuscules serpents s’accordaient parfaitement avec les trois bagues qu’elle avait mises à sa main droite. L’une d’entre elles attirait l’œil : recouvrant entièrement la première phalange de son majeur, celle-ci était un amalgame de fils argentés grouillant autour d’un rubis ovale. Trois têtes de serpent l’entouraient, comme pour protéger le joyau. Son haut se réduisait à deux lanières accrochés à son bas, qui remontaient jusqu’à sa collerette où elles étaient judicieusement retenues. Relevant légèrement la tête, elle observa ses chaussures. Elles étaient impressionnantes : toutes de cuir, les bottes se composaient d’un talon compensé de plusieurs centimètres qui grandissait la jeune femme, la rendant plus surprenante qu’elle ne l’était déjà. Instinctivement, ses doigts finirent par se calquer sur un rythme précis, offrant à ceux qui subissaient ces horribles cliquetis un interminable enchevêtrement de notes lourdes et sans intérêt. La répétition de ces notes finit par lui donner le tournis. Le point qu’elle fixait au loin se perdit dans ses yeux, divaguant à l’intérieur d’une dimension secrète où la chaleur se transformait en baume contre l’ennui éternel. L’infinité de cette journée lui pesait.
«Tac... Tac...»
Comme une piqûre, elle sortit de sa transe et se releva soudain. Cela fit sursauter le navigateur ahuri qui bronzait quelques mètres plus loin. Le long collier de perles blanches qui pendait sur sa poitrine émit un cliquetis et son short bouffant, aux motifs perturbants d’un rouge éclatant sur un fond noir, se froissa. Avec ce mouvement, le son soporifique qu’elle produisait se stoppa, inondant le voilier d’un silence massif. La jeune femme tourna autour d’elle-même pendant quelques instants, puis s’arrêta de nouveau. Immobile comme une statue. Ses iris jaunes dardaient un point précis vu d’elle seule. Elle lécha ses lèvres roses de façon langoureuse, puis s’approcha de sa proie. Sa démarche, fluide et nonchalante, était un parfait mélange entre les mouvements gracieux d’une aristocrate et la mollesse d’un escargot. Seul l’intérêt qui brillait dans ses yeux perçait sa carapace d’indolence. Sans se préoccuper des interrogations de ses compagnons, elle continua sa course apathique vers son objectif. Enfin, elle demeura devant la soute, où une caisse contenant de nombreuses bouteilles de rhum séjournait paisiblement. Sans attendre une seconde de plus, elle ouvrit la boîte et prit une bouteille. Devant les regards intéressés de ses collègues, l’ancienne aristocrate déboucha d’un geste sec la carafe. Relevant la tête, elle la soutint devant elle.
«Buvons au trépas de notre ennui. Que la liqueur salutaire destitue cette malfaisante étreinte glacée !» Sur ces mots prononcés d’une voix stridente et enrouée, elle baissa la tête. «Vive l’opium.» Son ton grave traduisait clairement son manque empoisonné. Elle finit par boire une bonne partie de la bouteille, puis regarda ses compatriotes qui finirent par faire de même. Sa lippe inférieure était tournée de façon à ce que l’on voit quelque peu sa dentition. La commissure de ses lèvres n’était pas symétrique de chaque côté, donnant un air malsain à son visage, reflet de son âme.
L’alcool, réponse à tous les maux du pirate.
Minami Kin Forban
Profil Psy : ~ Hypocrite ~ Nombre de messages : 216 Age : 28 Fruit du Démon : ~ Dans un sombre cachot de la ville d'Oria ~
[Feuille de personnage] • Renommée: 660 • Wanted: 12.500.000 • Grade dans la Marine: /