Une nouvelle vie et d'autres rencontres [ Yue D. Maria ]

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Le soleil. Je ne l’imaginais pas comme ça. Rond et éblouissant. Depuis l’enfance je ne connaissais que les racines de cet arbre lumineux sous les mers noires de l’Île des Hommes-Poissons. Alors quelle découverte lorsque mes jambes-nageoires, bien dissimulées, foulèrent la terre de l’archipel Shabondy ! Quel bonheur de ne plus avoir à nager, juste marcher, comme les humains. Ceux-là même qui m’avaient intrigué. Je sortais à peine de cette vente aux enchères où j’avais dépensé tout mon argent pour cette magnifique lance rougeoyante. Fière, mais pauvre, il me fallait trouver un moyen de vivre une nouvelle vie, digne de moi.

J’avançai donc, tout simplement, allant de grove en grove, rentrant dans les cafés, cherchant un travail. J’eu d’ailleurs beaucoup de chance dans cette recherche. M’arrêtant dans un bar, fatiguée, je me fis le plaisir de prendre un bon verre de Rhum. La salle était presque vide, mais l'ambiance était étonnamment chaleureuse. Des sièges en cuir rouge étaient disposés un peu partout dans la salle décorée de multiples photographies. Tout en sirotant mon verre, je me laissais aller à la contemplation de ces oeuvres. Des hommes beaucoup, accoudés au comptoir, des femmes quelque fois, le regard triste, fixant leur verre comme si elles voulaient s'y noyer. Je m'attardais sur le portrait d'un homme aux yeux... fascinants.

«Qui est cet homme ? » demandai-je au tenancier.

«Celui là? Il vous plait? Il est juste là-bas, vous êtes chanceuse » dit-il, en ponctuant d'un rire gras.

Sans hésiter, j'attrapai mon verre et me lançai sur le fauteuil en face de cet inconnu. Je fis attention à ce que ma robe ne découvre pas trop mes jambes, il fallait être prudente, que personne ne sache pour mon sang marin. Un homme charmant, sans l'ombre d'un doute. Après un long échange de banalités, il me demanda ce que je faisais sur Shabondy. Je lui parlai de ma recherche d'emploi. Aussitôt, une lueur étincela dans ses yeux qui m'avaient tant intrigués. Il me fit par de ce restaurant très branché sur le Grove 1 dont il était chef cuisinier. Il avaient besoin d'une serveuse, et vu ma taille je convenais parfaitement à l'emploi. Il me proposa de venir voir ce fameux endroit en sa compagnie. Je le suivis, des rêves plein les yeux.

Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu. Au détour des chemins, nous nous enfonçâmes de plus en plus profondément dans l’archipel. Il n’y avait plus de bulles qui se décollaient allégrement du sol, juste un air étouffant qui peu à peu se transformait en brouillard. J’angoissais, les rêves dans mes yeux se transformant en peur dans mon estomac.

« Je ne vous suivrais pas plus loin, je ne pense pas pouvoir accepter un travail dans un lieu aussi… étrange »

« Vous savez que nous ne sommes pas très loin de l’Île des Hommes-Poissons ? Vous devez surement savoir que les sirènes sont des denrées très prisées, peu importe leur âge ou leur beauté. Vous pensiez qu’avoir vos nageoires séparées vous ferait ressembler à une humaine comme une autre ? Tu ne connais rien aux humaines ma jolie. Et je peux te dire que toi, je t’ai reconnue tout de suite. Allez fait pas d’histoire, tu as un joli boulot d’esclave qui t’attend et une belle retraite qui s’impatiente de me voir. »

J’avais beau avoir cette arme, je ne savais pas encore mon servir. Il s’approchait peu à peu de moi, et comme dans toute situation désespérée, mon dos ne mis pas longtemps à trouver un mur où être aculée. J’étais coincée. A moins que…

Spoiler:

Alors qu'Aquila était très occupé à arrêter un Supernova, Maria, elle, prenait patience dans le QG de l'Archipel Shabondy. La pauvre, folle d'inquiétude à l'idée de retrouver son "Onii-chan" en piteux état, faisait les 100 pas dans la salle de communication du QG, prête à prendre le moindre appel concernant Aquila. Au bout d'une demi-heure d'attente, le denden mushi se mit à sonner :

"Allo le QG, le Supernova Thorghal N'Gunny est enfin encerclé. De plus, le Colonel Yue D. Aquila est arrivé. La situation commence à revenir sous notre contrôle. Envoyez-nous des renforts armés et une équipe médicale. Il faut soigner les civils et soldats blessés, faite vite!"

Là, Maria se jeta sur le denden mushi et cria dans le combiné :

"COMMENT VA AQUILA?"

Malheureusement, le denden mushi se mit à fermer les yeux et l'officier de liaison regarda la demoiselle, puis sur un ton désolé dit :

"La liaison est coupée. Ils ont du raccrocher ou le denden mushi a du mourir..."

"Tss..."

Furieuse, Maria s'en alla en direction de ses troupes pour devenir les renforts désirés. C'est ainsi que Maria prit la tête d'une vingtaine de soldats et d'une dizaine d'infirmiers prêt à aller sur le terrain.

"Sur quel grove il se trouve?"

"Sur le Grove 18, Lieutenant!"

"Très bien, allons-y!"

Et c'est d'un pas décidé que la petite armée partit en direction du grove 18. Ils marchèrent pendant longtemps, très longtemps. Ils passèrent devant quasiment tous les groves sans trouver le grove désiré. Maria, d'une patience extrême, se mit à rager tout ce qu'elle pouvait contre ce maudit archipel :

"MAIS PUTAIN, C'EST PAS POSSIBLE! POURQUOI LE GOUVERNEMENT N'EN A PAS GARDE QU'UN! ÇA AURAIT PLUS SIMPLE!"

"Lieutenant, calmez-vous je vous pris."

"Hein?! Tu me donne des ordres?"

"Euh...non, c'était un conseil..."

"Bah, tu te les garde! Continuons!"

Plus ils avançaient, plus l'endroit devenait sinistre. Personnes n'osaient s'approcher d'eux par peur de se faire arrêter ou tuer sans somation. L'endroit faisait même frémir la jeune Lieutenante. Ils avancèrent encore et encore jusqu'à ce qu'un jeu d'ombre interpèle Maria. Là, elle décida d'aller dans la direction de ses ombres et dit :

"Excusez-moi, tout va bien ou pas?"

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« Excusez-moi, tout va bien ou pas ? »

Dieu merci ! Voilà tout ce que j’attendais, quelqu’un. Enfin, ce quelqu’un s’avérait être… une gamine ? Une enfant blondinette aux bras chétifs et à l’air faiblard. Bien dit donc, ce n’était pas franchement mon jour de chance. J’aurais aimé quelque chose de plus consistant en guise d’aide. Mais plus l’enfant se rapprochait, plus je pouvais percevoir derrière elle une armée des plus conséquentes. Le cliquetis des armes devenait une bien agréable musique pour mon corps tremblotant de peur. Le visage si agréable de l’homme avec qui j’avais discuté dans ce bar devint pale, plus pâle encore que ma peau translucide. La peur. Voilà ce qui se dessinait dans ses yeux. Car si j’étais piégée, il l’était aussi.

« Non, tout ne va pas bien. Cet homme en veux à mon corps »

Il aurait pu m’intimider, me persuader de mentir car sinon il me tirerait immédiatement une balle dans la tête. Malheureusement pour lui, il n’eu même pas le temps d’y penser. J’étais ravie de voir lentement ce joli minois se décomposer. Oh que oui, tu vas pourrir en cellule, raclure ! pensais déjà mon esprit criant victoire trop vite.

Instinctivement, il me poussa au fond de cette sombre ruelle, m’écrasant le dos contre le mur, pointant son arme vers mon cœur.

« Si vous faites un pas, je bute la salope »

Je te jure que tu vas regretter de m’avoir traité de la sorte.

Alors que le commando face à cette menace se figeait, je profitais de l’absence totale de surveillance de la part de cet énergumène. Je fis glisser la main le long de ma cuisse, lentement, pour enfin atteindre mon Eventail de combat. De mon ancienne vie, c’est surement la seule chose que je garderais bien en mémoire. Nombreuses étaient les soirées où j’allais. Nombreux aussi étaient les dangers et les fanatiques en rut. Mon manager me fit prendre des cours d’art martial à l’Eventail – ou comment se défendre avec une arme qui, pour la grande majorité de la population, n’est qu’un artifice des plus inutiles. Ce vieil ami m’avait bien servi lors de réceptions surchauffées. Il allait maintenant me servir à refroidir cet homme qui m’aurait capturée s’il n’avait pas eu l’attention détournée. Ni une ni deux, je saisis le manche et portai un coup franc sur le poignet tenant l’arme. Un éventail refermé est très solide, surtout à la base. J’eu donc le plaisir immense de sentir ses os se fissurer et lui, hurler. Alors qu’il tomba à genoux pour se tenir fort son extrémité blessée, je le frappai violemment sur la nuque. Les yeux révulsés, il s’évanouît. Tout de même, qui sont ces pauvres chasseurs de sirènes qui ne savent même pas se défendre face à une chanteuse ? Pitoyable…

« Merci de m’avoir aidé face à ce… (Je ne pouvais pas dire Chasseur de sirènes, au risque de dévoiler mon identité…) violeur ! »

Je portai alors mon regard ravi vers cette superbe sauveuse indirecte.

Une Princesse réveillée. Vous en rendez-vous compte ? Cela n’était vraiment pas bien de la part de quelqu’un qui venait de hurler de prénom Aquila. C’était sûrement Maria… Mais pourquoi crier aussi fort ? Quelqu’un s’en était pris au Capitaine du Stradivarius ? Sûrement… Qu’il aille au Diable celui-là. Pour le moment, il n’avait rien fait pour l’aider à récupérer son Royaume. C’est pourquoi, se remettant dans ses draps, notre héroïne décida de se recoucher. Pour entendre le mot « groove 18 ». Quel était donc ce Groove en question ? Quelque chose qui mettait de l’ambiance ? Ou autre chose ? Peut-être Yue faisait-il la sieste avec une autre femme que celle qui l’appelait sans arrêt Onee-chaaan ! Pourtant, elle était si calme normalement. Froide dans un certain sens, avec un air qui pouvait faire peur, mais elle était tout de même gentille. Là, Maria avait vraiment eu un problème lorsqu’elle voulait parler de Yue.

« Je vais voir ce qu’est ce « groove 18 »… J’ai l’impression que je ne pourrai pas dormir après cela. Elya, il va falloir se lever et s’habiller, tout en passant par la case toilette. »

Avec une tête digne d’un zombi, Elya se mit debout en peu de temps, pour commencer à faire sa toilette. De là, elle put remarquer à quel point tout était plus calme du côté du navire… L’énervée avait dû s’en aller. Tant mieux, la Princesse allait pouvoir être tranquille dans ce domaine, et éviter de criser pour un simple bruit. Une fois peignée et lavée, notre amie prit le temps de se vêtir d’une tenue qui faisait plus civile que Noble. Prenant son fouet autour de sa taille, une jupe qui lui arrivait à mi-cuisse, de cuir noir, ainsi qu’un haut, noir lui aussi, surplombé d’une veste sombre, la blonde se demandait alors ce qui allait l’attendre dans ce groove 18. Tout d’abord, elle savait qu’il y en avait plusieurs. C’est pourquoi elle prit soin de noter celui sur lequel elle se trouvait, avant de se retrouver en route, seule comme une grande, dans cet endroit, qui était tout de même bien préservé au niveau naturel. Elle demanda tout d’abord la direction de départ à l’une des personnes qui était restée, et celle-ci l’aida avec bienveillance.

« Je vous remercie ! »

Sur ce, Elya se mit à courir avec ses bottines noires, sur une petite distance, puisque déjà elle dut se rendre à l’évidence qu’elle allait avoir de petits problèmes si elle continuait ainsi. Mais, très vite, elle aperçut le dos d’une cavale de Marines, avec une voix de fille en arrière-plan. Comme si cette dernière était énervée de s’être perdue. Très vite, après le petit voyage sans soucis qui venait de se présenter à elle, notre héroïne se mit à marcher tranquillement lorsqu’elle remarqua que tout ce beau monde s’était arrêté.

« Ow ! Ce n’est pas le bon groove, non ? Moi qui pensais qu’elle était enfin arrivée à destination. Oh ! Je ne fais que passer messieurs ! Ne vous occupez pas de ma personne. Je ne suis qu’une civile me baladant sur cette île ! Cela en est de même pour vous, n’est-ce pas ? »

Les hommes armés, pris de surprises, laissèrent passer la demoiselle qui marchait avec grâce, tout en gardant un air tranquille, alors que la situation était critique autre part. C’est pourquoi elle ne vint que lorsque l’éventail se referma sur le bras de celui qui menaçait la porteuse d’un revolver. Cette dernière était assez courageuse pour tenir tête à quelqu’un comme ça. Par la suite, un coup derrière la nuque le fit s’évanouir assez rapidement. Oh bonté divine ! Il semblerait qu’il y ait quelques problèmes sur cette île !

« Je suis ravie d’avoir pu faire diversion pour que vous puissiez battre votre agresseur. Maintenant… Savez-vous où se trouve le Groove 18 ? Notre bien aimé et bon Capitaine que nous adorons tous est parti là-bas. Cependant, quelques problèmes sont apparus, ce qui a mis sa sœur en colère. Pourriez-vous nous y conduire ? Ainsi vous serez en sécurité face aux violeurs. »

Bien sûr, cela ne faisait aucuns doutes qu’Elya ne portait pas Aquila dans son cœur. Elle aurait pu en rajouter, mais cela aurait été inutile. La Pincesse regarda autour d’elle, s’étant tout de même imposée dans la conversation, alors qu’au départ, elle ne se trouvait pas ici, mais bien loin. Pas trop au courant sur ce qu’il se passait, la blonde avait tout de même remarqué que l’impatiente n’avait pas réussi à se repérer dans ces lieux, et n’était pas prête à demander une once d’aide extérieure. Soudain, le visage de notre héroïne se mit à devenir rouge. Elle continua tout de même à monopoliser la parole aux autres.

« Oh ! Toutes mes excuses ! Nous ne nous sommes pas présentées ! Je suis tellement honteuse de ma personne ! Voici Maria. Pour ma part, je me nomme Elya Tose. Présentez-vous à présent. »

L'intrusion de Maria dans la pseudo-discussion/viol/torture eut pour but de faire diversion. De plus, un élément perturbateur arriva au même moment : Elya Tose. Cette fille qu'Aquila avait sauvé sur Orange Town avait tendance à agacer la jeune sœur adoptive du Colonel Immortel. En tout cas, grâce ou à cause d'elle, la jeune femme captive des griffes de ce malotru put se libérer et assommer son agresseur.

« Merci de m’avoir aidé face à ce… (Je ne pouvais pas dire Chasseur de sirènes, au risque de dévoiler mon identité…) violeur ! »

« Je suis ravie d’avoir pu faire diversion pour que vous puissiez battre votre agresseur. Maintenant… Savez-vous où se trouve le Groove 18 ? Notre bien aimé et bon Capitaine que nous adorons tous est parti là-bas. Cependant, quelques problèmes sont apparus, ce qui a mis sa sœur en colère. Pourriez-vous nous y conduire ? Ainsi vous serez en sécurité face aux violeurs. »

"Tss... Mais qu'est-ce que tu fous là, toi? Bon, maintenant que tu es là, Elya, je te conseille de nous suivre. On est sur l'Archipel Shabondy, à la moitié de Grand Line, donc fait gaffe à ton royal postérieur, comprit?"

Maria s'en alla voir la jeune femme et lui dit :

"Ne vous inquiétez pas, je fais partie de la Marine et je suis médecin. On va se mettre dans un endroit calme où je pourrais vous ausculter."

Maria prit la direction d'un endroit vide de monde et baignait par le soleil, pour changer de cette épaisse purée de poix infâme. Là, elle ordonna aux soldats de faire un périmètre de sécurité de manière à ce qu'aucuns regards extérieurs ne la gène. Bien évidement, elle mit Elya en dehors du périmètre. Maria disait qu'elle ne faisait pas partie du corps médical mais en faite, c'était surtout que la chasseuse de primes tapait sur les nerfs de Maria.
Maintenant, le problème, ça allait être de savoir si la jeune femme allait se laisser ausculter sans rien dire...

Dans l'ombre, perdu dans les ténèbres, une sirène se faisant passer pour une humaine venait d'être sauvé d'un enlèvement pas un coup du sort plutôt étrange. Alors que tout le monde s'était retiré de ce lieu glauque et malsain, où l'atmosphère était baigné par la mort et la sueur havre de la peur, une fine silhouette élancée se déplacait sans un bruit, piétinant un corps inerte sur le sol. Celle-ci se baissa, renifla rapidement de alentour et reparti d'où elle était venu, et de la même manière qu'elle venu : tel une ombre.

Peu après, nous retrouvâmes cette âme perdu prêt d'un périmètre Marine qui empêchait quiconque de passer. Perché sur une branche, la pauvre chose guettait, cherchait, s'impatientait. Elle savait que sa convoitise n'était pas loin, elle savait que sa recherche serait bientôt fructueuse, mais l'hésitation était grande. Pour pouvoir attraper cette luciole qu'elle pourchassait si ardemment, il fallait passer ces gardes. Et la seule manière d'y arriver était d'user de force et de brutalité. Mais après une réflexion peu longue, casser du Marine ne la dérangeait pas tant que ça.

Sautant alors de son perchoir, bondissant, plongeant tel un aigle déployant ses serres pour déchiqueter sa proie, la belle Apple ressemblait au Chirst volant dans les airs. Les bras en croix, sa chute silencieuse fut suivit d'un son mat et écrasant. Deux visages d'hommes venait de dévorer le sol. Un éthiopien face à un bol de riz n'aurait pas fait mieux. le sang coulait de leurs visages tirés par la douleur, qui s'évapora pourtant dans le vide de l'inconscience.

- "Putain ! C'est elle !"

- "... Mon Dieu ayez pitié ! Nous ne sommes que de simples soldats se battant pour la justice et la liberté ! J'vous promets de plus jamais picoler si vous nous débarrassez d'elle !!"

Sans plus attendre, Apple fonça sur la petite Maria avec une vitesse plus qu'impressionnante pour un si petit brin de fille. De la poussière s'élevait derrière cette stature plus que minime. Des flammes dans les yeux, la rage au ventre, elle se campa devant la doctoresse et lui montra son poing, histoire de faire voir ses intentions violentes et agressives.
Pourtant, son visage était celui d'une gamine énervé par le vol de sa poupée préférée. Les joues rouges, le sang au tempes battant, sa jupe d'un rouge claire et ses habits d'écolière rendait cette scène peu crédible, voir même assez pitoyable.

Où est Elya ?! je sais qu'c'est toi qui l'as enlevé sale Méd'cin d'l'Enfer !

Soudain elle leva les bras aux cieux, les poings toujours fermés, la jeune fille se mit à crier et à frapper le sol avec ses pieds. Les larmes aux yeux, Son attitude de grand méchant avait disparu pour laisser place à celle d'une gamine pourrie gâtée.

Pis en plus tu m'as laissé toute seule ! T'm'as abandonné sale sorcière ! J'étais toute seuuuuuuuuuule ! Ouiiiiiiiiin !!!

Les pleurs remplacèrent alors les cris. Mais ses bras s'agitaient toujours dans tous les sens, et soudainement, une bombe fumigène sorti de sa main droite qui vint s'écraser en plein dans son visage d'ange. Assommée par le coup, Apple s'écroula au sol, sonnée, un immense sourire nié sur le visage et les yeux blanc comme la peau de Michael Jackson. Sa chevelure blonde tapissait maintenant le sol alors qu'une fumée blanchâtre s'élevait doucement dans les airs et qu'une odeur de brûlait emplissait paisiblement les narines des vivants.

bizou zoubi moi j'aimes les cookies ...

- "Hey ! Ton voeux a été exaucé !"

- "... Bon, ce soir on fête ça ! C'est ma tournée !"

- "Aaah ! Trop cool ! Mais sinon, on fait quoi maintenant ? 'Fin j'veux dire ... On fait quoi d'elle ?"

- "Je propose qu'on la laisse dans sa merde. On sera moins en danger avec le supernova qu'avec elle."

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Une nouvelle vie et d'autres rencontres [ Yue D. Maria ] Ray_bm10

J’étais encerclée de bonté. Toutes ces âmes, pour me protéger, me défendre. Et cette enfant, âme mature coincée dans un corps d’enfant. Elle ne me voulait aucun mal. Mais j’étais particulièrement gênée de voir quelqu’un de beaucoup plus jeune que moi à mes petits soins. Une humaine de surcroit. Oh, elle devait me croire comme elle, après tout. Elle me dit qu’elle était médecin. Cela semblait être vrai. Mais son air exaspéré montrait bien qu’elle s’était servie de ce prétexte pour se débarrasser de l’autre sauveuse, loufoque. Cette dernière, bien, comment dire… Ressemblait réellement à une gamine. Inexacte dans ses propos, à la limite de l’illogique. Et sautillante. Et joyeuse. Et terriblement exaspérante ! Je n’aimais pas les enfants, celle-là n’échappais à la règle. J’étais bien contente que la Marine l’écarte.

J’étais tellement soulagée que je ne m’étais pas rendue compte que nous avions changé d’endroit. Ici, ni broussailles ni brouillard. Juste, le soleil. La lumière. Alors qu’un nuage se dégageait peu à peu de l’Astre, un rayon fit sa descente sur terre. Je l’ai vu s’étendre du ciel jusqu’à ma peau, ne trouvant aucun obstacle lui arrachant quelques parcelles de son intensité. Je l’ai senti pénétrer, chaud, dans mon corps. Pourtant, je me figeais comme congelée. J’avais perdu mon manteau et mon chapeau dans la ruelle désormais bien loin. Plus rien, plus rien. Rien ne me protégeait du regard des autres. Plus de maquillage, plus de vêtements couvrants. Juste ma peau qui, à mesure que le soleil montrait son visage, laissait découvrir mes entrailles et mes ossements. Le squelette était de retour. Je n’étais plus une humaine, je redevenais une sirène monstrueuse. Ils allaient m’enfermer. Ou me vendre. Ou pire…

Apeurée, je murmurais :
« Non… Ne me regardez pas… Pitié… »

Bruits salvateurs et nuisance enfantine. Jamais je n'aurais cru pouvoir les associer...

Ramdam ! Tadam ! Poum ! Bim ! Bam ! Une entrée remarquée pour une AUTRE gamine indésirable. Des pleurs, des cris, des chouinements. Que je haïssais ça les enfants. Mais là, je sautais sur l’occasion, il me fallait trouver quelque chose pour me couvrir. Une cape de soldat marine ! Vite, je m’armai de ma lance et me lançai à toute vitesse vers ce bout de tissu qui devait me sauver la vie. Malheureusement, dans l’excitation, je fus si rapide que je trébuchai sur une racine, m’étalant de tout mon long aux pieds de la Marine.

C’en était fini. Mon histoire sur terre, à peine commencée finissait déjà.

Franchement, se faire mettre de côté ainsi, ce n’était pas discret du tout. Elya avait bien remarqué que Maria voulait à tout prix l’écarter d’elle pour ne pas s’énerver. Elle… écartée ? Qu’avait-elle fait pour cela ? Ce n’était pas parce qu’elle n’était pas un membre de la médecine qu’elle ne pouvait pas voir le corps de cette personne ! Franchement… Il fallait revoir certaines choses dans la Marine et tout ce genre-là.

« Je déteste les gamines et leurs caprices… Elles m’exaspèrent au plus haut point… »

De là, elle entendit alors un bruit venant de cette inconnue, qui semblait ne pas vouloir se laisser faire, se laisser déshabiller, comme si elle avait peur de quelque chose. Bien sûr, cela apparut avec le Soleil qui passait sur sa peau, qui sembla alors translucide, invisible, même pour ceux qui avaient de bons yeux. Cela fit alors passer le crâne en une sorte de squelette, on vit le rouge des muscles, le blanc des os, ce qui pouvait donner l’impression que cette chose état en décomposition. En tout cas, elle n’aimait as le contact avec le Soleil. C’est pourquoi nôtre héroïne se mit en tête de l’aider avec une petite chose. Mais alors que la Princesse était en train d’enlever quelques boutons de sa veste surgit une Apple June en furie, qui se mit à agresser une Maria qui l’avait bien mérité. Elya, trop loin pour intervenir dans ce conflit, ce mit tout de même en tête de passer discrètement sur les terrains de soin. Une fois la tempête terminée, l’autre femme-squelette, si pressée d’avoir de l’ombre, avait loupé la cape de Marine de Maria, pour s’étaler de tout son long aux pieds de cette dernière. Quelque chose lui atterrit dessus avec une grande délicatesse, faisant office d’ombre. La blonde, qui avait perdu le sien, balancé dans les airs, vint à rejoindre les Marines qui avaient balancé un fumigène sur le visage de son amie Apple, et se demandaient ce qu’ils allaient en faire…

« Vous ne savez rien faire ou quoi ? Cette femme est allergique au Soleil ! Allez lu chercher une casquette ou un chapeau ! Et donnez-lui quelque chose qui couvre son haut ! Vous-là ! Reculez ! Apple nous accompagne ! Il n’est pas question que quelqu’un soit lâché ! »

Rouge de colère, Elya se baissa de nouveau vers son amie pour remarquer qu’elle était encore sonnée. C’est pourquoi elle la prit dans ses bras, même avec difficulté, pour la maintenir allongée, et ainsi avancer jusqu’à ce qu’elle se réveille. D’un côté, la Princesse avait été négligente, et avait oublié son amie. Quelle personne négligente elle était sur le coup ! Et elle s’en voulut. Il n’y a que pour Apple que notre héroïne se faisait du souci. Cette inconnue, avait une peau translucide, et ne voulait pas la montrer. Elle était repoussante au Soleil. A l’ombre, son corps semblait normal, mais cela paraissait tout de même bien étrange que la pauvre ne puisse pas cacher ses os et ses intestins avec ses sept couches de peau.

« Bon… Maria, tel que vous le dites si bien, mon royal postérieur va peut-être se faire violenter. Cependant, je n’ai aucune confiance en vous, et si le Colonel Yue D. Aquila se fait tuer, je ne pourrai pas compter sur lui pour m’aider par la suite, ni sur vous d’ailleurs. Je suis une personne pour savoir si elle va tenir sa promesse, ou pour voir vos méthodes. Je vais donc vous suivre, si vous voulez bien avancer pour nous montrer le chemin. A moins que vous n’arriviez pas à trouver le fameux archipel. Plus nous attendrons, plus Yue aura des problèmes. Je rajoute une condition. Le prochain qui blesse Apple aura affaire à moi, d’accord ? »

Une Princesse ? Oui. Ce n’est pas qu’elle se mettait en avant, mais plutôt qu’elle n’aimait pas ce genre de situation, surtout lorsque la personne sur laquelle elle comptait était sujette à quelques petits problèmes… Étrangement, elle ressentait quelque chose, qui relevait d’une envie de ne pas voir cette personne mal en point. Agacée en son for intérieur, Elya voulait sauver Aquila.

- "Putain ! C'est elle !"
... Mon Dieu ayez pitié ! Nous ne sommes que de simples soldats se battant pour la justice et la liberté ! J'vous promets de plus jamais picoler si vous nous débarrassez d'elle !!"

Et oui, la boulet numéro 2 faisait son apparition. Elle faisait un scandale parce qu'elle cherchait sa consœur chasseuse de primes. Maria soupira grandement car la scène était franchement pitoyable. Pour le coup, elle se demanda vraiment à quoi pouvait penser Aquila pour les avoir fait monter à bord du Stradivarius... Là, elle regarda la jeune gamine pleurnicheuse, en lui disant :

"Tout va bien, ne vous inquiétez pas..."

"Où est Elya ?! je sais qu'c'est toi qui l'as enlevé sale Méd'cin d'l'Enfer! Pis en plus tu m'as laissé toute seule ! T'm'as abandonné sale sorcière ! J'étais toute seuuuuuuuuuule ! Ouiiiiiiiiin !!!"

"T'as été voir de ce côté, bakapple?"

Malgré tout ce brouhaha, Maria essayait de se concentrer sur son cas, la jeune femme qui venait de se faire agresser. Le problème c'est qu'avec l'arrivé d'Apple, la jeune femme prit peur et essaya de trouver un manteau afin de cacher son corps qui semblait...bizarre. Avec Apple, le problème, c'était qu'à force gesticulé dans tout les sens, elle fit sortir un fumigène qui atterrit directement dans sa tête qui eut pour effet de l'assommer. Enfin, la paix était revenue pour Maria. Hélàs, cette paix fut de très courte durée lorsque l'autre Elya arriva.

« Vous ne savez rien faire ou quoi ? Cette femme est allergique au Soleil ! Allez lu chercher une casquette ou un chapeau ! Et donnez-lui quelque chose qui couvre son haut ! Vous-là ! Reculez ! Apple nous accompagne ! Il n’est pas question que quelqu’un soit lâché ! »

"Allergique au Soleil... j'aurais tout entendu dans ma vie. Elya, ramasse le truc qui gît par terre. Tu ne devrais pas abandonner tes déchets sur le sol, ça pollue. Ensuite, tu dégage, tu n'es pas médecin."

« Bon… Maria, tel que vous le dites si bien, mon royal postérieur va peut-être se faire violenter. Cependant, je n’ai aucune confiance en vous, et si le Colonel Yue D. Aquila se fait tuer, je ne pourrai pas compter sur lui pour m’aider par la suite, ni sur vous d’ailleurs. Je suis une personne pour savoir si elle va tenir sa promesse, ou pour voir vos méthodes. Je vais donc vous suivre, si vous voulez bien avancer pour nous montrer le chemin. A moins que vous n’arriviez pas à trouver le fameux archipel. Plus nous attendrons, plus Yue aura des problèmes. Je rajoute une condition. Le prochain qui blesse Apple aura affaire à moi, d’accord ? »

"Ouais ouais, bon, sache une chose : tu nous suis et nous observe donc ca veut que tu reste derrière, que tu fais ce qu'on te dit et surtout que tu la ferme. Ici, c'est moi qui commande, me suis-je bien fait entendre. Et pour Apple, c'est elle qui s'est assommée. Si elle est stupide, c'est pas ma faute! Aller! Retourne derrière le périmètre de sécurité avec Apple. Un médecin va aller avec toi pour l'ausculter."

Maria se tourna ensuite vers la victime, continua de l'examiner et lui dit doucement, de manière à ce que personne entendent sauf les deux protagonistes :

"Je ne me suis pas présenté, Yue D. Maria, enchantée. Je ne sais pas qui vous êtes mais vous n'êtes pas humaine. Vu qu'on est sur Shabondy, je suppose que vous êtes une sirène. Je me trompe? Si je me trompe, je m'en excuse mais si j'ai raison, vous n'avez rien à craindre. Je sais que cette race est très prisée par les marchands d'esclaves mais Aquila les déteste donc tant que vous êtes avec des membres appartenant aux Immortels, vous 'avez rien à craindre."

Une fois que la consultation a l'air libre fut terminée, Maria ordonna aux soldats de se remettre en rang afin de reprendre la marche vers le grove 18, en espérant que tout allait bien se passer...

Apple se releva doucement, avec un mal de crâne terrible. Une bosse sur son front était en train de se former et au loin on voyait cette folle furieuse de Maria en train de papoter avec la femme bizarre. Enfin, elle l'examinait et papotait en même temps, ce qui n'était pas très professionnel. Apple aimait trouver des défauts à cette sorcière. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle ne supportait pas cette fille qui se prenait trop au sérieux et tentait toujours de vouloir montrer qu'elle était forte et tout le patata. Apple qui n'était pas un modèle de tenu et de calme avait du mal à apprécier ceux qui prenait toujours les choses avec une certaine gravité. Se redressant tranquillement, elle laissa les quelques rayons de Soleil lui chatouiller le nez avec un sourire béat, et tourna ensuite son regard sur les alentours. Elya était là, elle allait bien, et l'un des soldats avait un magnifique bleu sur la tête et se plaignait de la douleur. Il était en vie, il allait donc bien !

Pfiou, que d'émotions ! Au fait ! On va où ?

La belle s'adressait à un Marine qui fit un pas en arrière, craignant de se prendre lui aussi un coup de cette petite qui était une véritable furie quand on l'énervait. Enfin, c'est ce que croyait ceux qui ne l'avaient jamais vu se battre sérieusement. Heureusement d'ailleurs sinon personne n'oserait l'approcher. Le Marine répondit tout de même avec un ton plutôt gentil, même si il se méfiait de cet éternel sourire figé sur son visage d'ange.

"On va au grove 18 aider le Colonel Yue. Il parait qu'il est dans le pétrin."

Ahah ! Lui qui jouait à l'homme fort ! J'espère qu'il s'est bien fait casser la gueule tiens ! Humpf !

Puis elle s'en retourna, toute guillerète de savoir qu'elle aller sauver ce vantard de Yue, et l'humilier par la même occasion. Dans sa tête germait déjà l'image d'elle, triomphante, le pied posé sur le dos de l'adversaire de Yue et celui-ci se prosternant devant sa toute puissance. Un rire plutôt diabolique sorti de cette petite bouche en coeur. Pendant un instant, on aurait dit qu'elle s'était transformé en une horrible sorcière aux doigts crochues, aux dents acérés et aux yeux d'un blanc terrifiant. Mais cette image disparut bien vite lorsque sa chaussure tapa dans un rocher, qu'elle perdit l'équilibre et qu'elle tomba au sol, dans un petit nuage de poussière. Étalé de tout son long, elle enragée, et mettait Yue comme seul fautif de sa chute. Pourtant, il n'y avait qu'elle et ce pauvre bougre était en train de passer un sale quart d'heure. Mais il fallait qu'elle s'énerve sur quelqu'un, et ce fut lui. Pestant, gesticulant, la belle faillit rater à nouveau le départ de la troupe. Et rien qu'à la seule idée de voir Yue se faire casser la tête, elle reprit le sourire et marchait en tête, sautillant joyeusement aux cotés de la dame bizarre.
Se mettant face à cette sirène (dont Apple ignorait totalement les origines), la jeune femme marchait à reculon les main dans le dos et fixait le visage de Lady Lenore.

Dites moi m'dame, ça fait quoi d'être allergique au Soleil ? Ça doit être gênant de pas pouvoir montrer qu'on est belle en pleine lumière nan ? Pis c'est quoi cette lance bizarre ? Et vous venez d'où ? Vous avez quel age ? Vous voulez un cookie ?

Apple, tout en martelant de question la pauvre Lady Lenore, fit tomber de son bras deux cookies aux pépites de chocolat et en tendit un à la sirène tandis que l'autre était déjà dans la bouche de la jeune blonde en train de se faire mâcher avec amour.

Une nouvelle vie et d'autres rencontres [ Yue D. Maria ] Et_les10

Une nouvelle vie et d'autres rencontres [ Yue D. Maria ] Machin10

C’est quelque chose d’assez impalpable tout de même, la destinée. Cette petite machine qui toute seule se met en place, avance peu à peu, et vous pousse à aller de l’avant, quoi qu’il advienne, bourrée d’événements qui s’enchaînent sans autre forme de logique. J’avais la terrible impression que son moteur venait de redémarrer pour ma vie.

Quitte à parler de machinerie, pourquoi ne pas parler de…ça. Cette main grisâtre, luisante au soleil, qui grinçait lorsqu’elle bougeait semblait étrangement pleine de vie. Morte-vivante technologique, elle me narguait, un cookie au bout des doigts. Un cookie. Je vous jure. Les enfants pensent tout pouvoir régler avec des sucreries. Cela me désespère. Puis je pris conscience des évènements surnaturels qui venaient de se passer. Cette sauveuse miracle. Cette cape sur mes épaules. Cette casquette immonde. Ces mots délicatement murmurés. J’étais en présence de trois enfants. Et pourtant, tous à leur façon m’avaient sauvé ou aidé, moi celle qui devait représenter l’âge adulte, mature. Finalement je n’étais qu’une enfant dans leur monde. Je n’étais plus personne, il était temps de me forger une nouvelle identité.

« Je… Je vais vous suivre Maria. Je ne veux pas rester seule. Allons trouver ce fameux Aquila » dis-je, à peine plus rassurée que quelques minutes auparavant.

La chose à doigts se tenait toujours devant moi, toute brillante et métallique. Comme quoi ici, il existe même des humains bizarres. Mon éventail toujours dans ma paume, j’écartais du bout de ses lames la main de l’insupportable gamine. Je lui adressais une de ses paroles toutes faites pour les enfants dont on se débarrasser :

« Oh comme c’est gentil ! Merci, mais je pense que tu prendras plus de plaisir à le manger que moi. Puis je n’ai pas faim. » Lançai-je avec une sourire hypocrite.

Sans attendre une quelconque réaction, je portai mon regard sur l’autre fillette dont seule la naïveté m’avait sauvée. Une allergie au soleil. Ce que l’on peut être stupide lorsqu’on est jeune. Cela me servira de très bon alibi cela dit. Je ne savais pas vraiment ce que j’allais faire maintenant. Mais faire connaissance avec cette marine semblait être une bonne option pour trouver un emploi. Comme quoi le hasard fait bien les choses.

Cette peste de Maria semblait, non, n'aimait pas Elya, et cette dernière le voyait clairement comme si elle offrait cette haine sur un plateau, bien préparé, avec l'odeur somptueuse et forte sortant déjà de cet endroit qui était pourtant refermé. Pour cacher ce genre de haine, il fallait vraiment que l'autre ait fait quelque chose de mal, non ? Etait-ce parce qu'elle était Princesse, donc Noble, que cette fille essayait de montrer que personne ici n'allait accepter ses propres caprices ? Sérieusement, pour quel genre de personne notre héroïne était réellement vue ? Comme une gamine pourrie gâtée ? Sûrement, mais elle ne le voyait pas de ce sens, et répondit à la réponse assez violente de la Marine avec un petit rire. Un petit rire qui pouvait signifiait que cette Yue D. Maria, qui venait de se présenter à cette femme qui avait été sauvée, qui elle-même avait... accepté cette aide, ce qui marquait tout de même de la confiance de la part d'une sauvée de justesse au niveau de sa peau par une blonde qui maintenant se retrouvait sans veste.

« Vous voulez que je reste derrière ? Ne me faites pas rire. Vous êtes complètement perdue, et ne savez même pas écouter ne serait-ce l'un de vos hommes ! Je ne suis pas de la Marine, je n'ai pas signé de contrat demandant le fait de faire partie de VOS troupes, mais bien de celles de Yue D. Aquila. Ne m'offensez pas sur ce genre de choses... Je sais très bien quelles idées se trouvent derrière votre tête, et ce genre de gaminerie ne sont pas du tout sérieuses. Vous êtes jeunes aussi, vous avez beaucoup vécu en expériences je suppose. Cependant, restez à me haïr, à m'éloigner, cela ne changera pas le fait que je ne vous suis pas seulement pour regarder. Quoiqu'il advienne, je ferai tout mon possible pour avancer, avec ou sans vous. »

Elya se trouvait à présent toujours droite, mais aussi avec une pointe de colère maîtrisée dans les yeux. Cette colère ne devait pas dépasser une certaine limite, puisqu'elle pouvait contraindre à frapper sur de mauvais moments, et lui faire perdre la boule si celle-ci était trop grande. Cette folie pouvait se révéler être horrible, et c'est pourquoi la Princesse voulait garder son sang-froid, et faisait tout pour y arriver. Pas une gamine... N'en était-elle pas une lorsqu'elle réagissait ainsi ? Oui, mais elle l'était beaucoup moins qu'une personne, qui, par goûts personnels, allaient ignorer certaines personnes pour éviter même de les connaître. De ce moment, notre héroïne croisa le regard de cette personne qui avait été sauvée par deux fois dans la même journée, par deux personnes différentes, et lui sourit. Elle se doutait que la femme ait compris le message contenu dans la phrase de l'allergie du Soleil, mais cela n'était pas grave. Tant que la demoiselle se retrouvait en sécurité et rassurée, il n'y avait pas de soucis à se faire. Il fallait que tout le monde se persuade que ce qui était dit soit vrai, même si Maria, elle, savait certainement ce qu'il s'était passé pendant ce petit temps de passage au Soleil. Une peau translucide, cela n'était pas banal pour une demoiselle. Une peau ressemblant finalement à de l'eau claire et limpide. Quelque chose qui ne pouvait cacher l'horreur qui se trouvait en son sein. De son côté, elle refusa ainsi le biscuit que venait de lui proposer Apple dans un élan de bonté. Profitant de cet instant, Elya interpela son amie pour se rapprocher de cette femme encore inconnue pour lui parler de manière à ce que seule la fille à la peau étrange puisse l'entendre.

« N'ayez pas peur de moi, faites attention à ne pas trop exposer votre « cœur », et autres choses au Soleil la prochaine fois. Votre honte ne doit pas prendre le dessus pour autant. J'ai vu, mais je fais comme ce que vous faites avec ces vêtements : Je cache certaines choses que les gens ne doivent pas voir. Sur ce, je vais veiller à ce qu'Apple reste avec moi jusqu'au bout. Elle est ma première amie en ce monde, je lui dois même la vie, que cela paraisse idiot, ou non. »

Sur ce, elle prit Apple par un bras et lui proposa de s'éloigner un peu du groupe pour pouvoir prendre un peu l'air, et se retrouver finalement en seule à seule avec dans l'envie de la Princesse de se tenir éloignée de Maria pour éviter un quelconque problème lié sur la colère de cette dernière. Il fallait savoir si la fille comprenait que certaines choses allaient mal se passer si une dispute entre Maria et Elya éclatait de nouveau.

« Je pourrai voir ton nouveau bras ? Lancer des bombes fumigènes, ou encore fabriquer des cookies, cela non plus n'est pas banal. Pourrais-tu me montrer, à l'écart des autres, pour éviter qu'ils ne soient jaloux, ce que tu peux faire d'autre s'il te plaît ? Et puis, Aquila a tenu sa promesse en te le donnant. Il aurait pu te laisser manchote jusqu'à ta mort. D'ailleurs... Pourrai-je avoir un biscuit s'il te plaît ? »

Et oui, Elya savait tutoyer, mais seulement les personnes avec qui elle se sentait d'avoir de l'intimité, elle avait confiance en Apple.

Maria était désespéré de voir autant d'enfantillage. Qu'Apple fasse la gamine, cela pouvait se comprendre mais ce qu'il y avait de bien cher elle, c'est qu'elle assumait sa gaminerie. La plus insupportable était Elya, on aurait dit qu'elle voulait entrer en concurrence avec Maria et elle ne cessait pas de dire "Aquila part-ci, Aquila part-là". Ce qu'elle ne savait pas, par contre, c'est que la hiérarchie au sein du Stradivarius placé Maria juste en dessous d'Aquila. De ce fait, les troupes de Maria était d'abord les troupes d'Aquila. Ensuite, la Lieutenant se demanda bien où la royale chasseuse de primes pouvait trouver des idées pareilles. Une telle théorie du complot fit grandement soupirer Maria qui ne put répondre que par :

"Ouais, ouais, si tu le dis... Bon, si tu ressens le besoin de te mettre en avant, préviens-moi! Ca doit sans doute être un manque du à ton enfance que tu tente de combler... Enfin bon, allons rejoindre Aquila-nii au grove 18. Si on peut passer le reste du chemin sans avoir à subir les états d'âmes de certains, je vous en serais gré. Merci!"

Maria se retourna vers la sirène puis lui dit de manière très officielle :

"Madame, je vous prie de nous excuser de tout ces désagréments. Nous allons bientôt rejoindre mon frère, et, j'espère qu'il sera apte à pouvoir vous mettre en sécurité."

Tout en marchant, Maria jeta un coup d'œil vers les deux non-marines qui suivait le Stradivarius. C'était fou comme elles pouvaient être ignares. Se trouver sur Shabondy, l'archipel frontalier entre la fin de la première moitié de Grand Line et l'entrée du Shin Sekai, et être aussi détendu alors que le plus petit des criminels se trouvant ici, peut posséder une prime avoisinant les 50'000'000 de berrys. Enfin, comme on dit souvent : "Les innocents ont les mains pleines!" Si ça continue, elles vont devenir plus que riche...
Dans tout les cas, la troupe armée de soldats continuèrent leur route afin de venir en renfort et aider les blessés, se trouvant aux côtés d'Aquila...

[HRP : le prochain poste avec Maria fera la liaison entre le topic d'Aquila et celui-ci]

La femme bizarre venait de refuser l'offre d'Apple. Ce qui lui déplu fortement. Par politesse, cette inconnue aurait tout de même pu avoir l’obligeance de prendre le cookie si adorablement offert ! Son sourire toujours accroché à son visage, toujours aussi radieux et beau, ses yeux trahissait pourtant une forte envie de violence. Heureusement pour la nouvelle arrivante qu'Elya s'interposa sans le savoir. Et la voila reparti dans des paroles qu'Apple avait bien du mal à comprendre. Enfin, elle avait surtout autre chose à penser. Comment faire pour montrer à cette personne son manque totale de politesse ? Et pendant que son amie parlé d'une allergie toute bête au Soleil, Apple peaufinait un plan infaillible qui allait réellement être percutant. Elya avait fini de parler. Enfin ! Enfin ca allait pouvoir commencer ! La jeune blonde fit un pas en avant. Son bras bionique eu un mouvement, et ! Et sa meilleur amie l’emmena un peu plus loin ... La stupéfaction se lisait sur le visage de la jeune chasseuse de prime qui balbutiait des mots incompréhensible. Tout s’effondrait, ses espoirs, ses envie ! Mais elle n'osait rien dire à Elya qui était un peu comme sa grande soeur qui lui demandait maintenant une démonstration de son nouveau bras. Soit ! Abandonnant quelques temps ses plans, elle décida de montrer les capacités de son nouveau bras.

Alors mon super bras il est trop cool ! Avec je lance des grenades fumigènes comme tu l'as vu, je fais des cookies !

Juste à cet instant, l'une de ces sublimes pâtisseries sorti de la paume de la main d'Apple, toute fier de son nouveau pouvoir ! L'offrant à Elya qui l'accepta, ELLE ! la femme bionique Continua sa démonstration en sortant son pistolet directement de son avant bras. Replaçant fièrement son arme là où elle l'avait prise, son bras grossi subitement d'un coup. Celui-ci tripla de volume en un instant. Cette apparence difforme et à l'opposé de l'estéthique habituelle de la jeune fille, Apple frappa dans l'arbre le plus gros et le plus proche. Dans un bruit de tempête, cette attaque laissa une profonde marque dans l'écorce qui s'enfonçait profondément à l'intérieur de son possesseur.

Et oui ! Je suis maintenant trop super méga forte !!! Wouhou !

Prenant une pose de super guerrière, un petit rire perça à travers le silence que sa frappe avait causé. Et maintenant, que sa démonstration était fini, il fallait reprendre les choses sérieuses. Galérant un peu pour ramener son bras à taille normale, la belle se dirigea ensuite vers celle qu'elle allait surnommé "PaBelle" pour donner la leçon du jour. On sentait, dans son aura, dans son être, qu'elle allait faire quelque chose de peu recommandable. L'un des soldats l'itnerpella. La trentaine, il avait un visage doux et accueillant.

- "Petite, qu'est ce que tu prépare ?"

Je vais agresser PaBelle

- "Oh et pourquoi donc ?"

Elle a pas voulu prendre le cookie que je lui offrais !

Le visage du Marine devint alors grave. Dans sa tête, il se dit que les gens étaient vraiment stupide et qu'ils cherchaient réelement les ennuis ... Franchement, refuser un cadeau d'Apple ... Surtout un cookie !!! Le pauvre laissa la jeune fille repartir vers son destin tout en priant les dieux pour qu'il n'arrive rien de grave. A la nouvelle venu, cela va de soi.
Apple se plaça alors face à PaBelle et lui pointa un flingue entre les deux yeux. Sa main était ferme, ses yeux plantaient dans ceux de la sirène, le regard déterminé. On sentait que la jeune avait déjà tuer, que cela ne la dérangeait pas, et qu'elle n'hésiterai pas à appuyer sur la gâchette. Elle n'y paraissait pas comme ça, mais cette jolie jeune fille souriante était une tueuse implacable sans aucune once de compassion pour ceux qui n'était pas de son bord. Et pour le moment, il n'y avait que Elya.
Son sourire digne d'un ange se tirait petit à petit pour laisser apparaître celui d'un démon. Oui, à cet instant, celle qui semblait n’être qu'une simple gamine était devenu une tueuse terrifiante.

Vous êtes sûr que vous ne voulez pas un cookie ?

Une nouvelle vie et d'autres rencontres [ Yue D. Maria ] Eat10

Une nouvelle vie et d'autres rencontres [ Yue D. Maria ] Sans_t21

Le métal, c’est terriblement froid, surtout sur votre front. Comment étais je arrivée dans une situation aussi… improbable ? Bonne question. Je faisais un tête à tête avec un révolver pour la simple et unique raison totalement dégénérée de ne pas avoir voulu manger un cookie. Un cookie. Un fichu et immonde cookie ! Il faut le voir pour le croire. Me voici donc, face à la mort pour une histoire d’appétit et je ne savais absolument pas quoi faire.

Je pensais alors :

« Ma grande, montre lui ce que tu as dans le ventre ! Ce n’est qu’une enfant et tu as encore la main sur ta lance. Tu pourrais lui en assener un coup de manche juste derrière la nuque. Comme ça on en parlerait plus. Mais n’oublie avant de la regarder avec puissance et de lui dire avec une étincelle de haine dans le regard « Non je ne mangerais pas ton fichu cookie, gamine » Et là, tu la mets à terre. Facile, non ? »

Option n°1 : Pleine d’audace et de courage. Tout moi ! Mais je ne voulais pas mourir, et la probabilité pour que les reflexes de cette enfant soient nettement supérieurs à ceux de la moyenne n’était pas négligeable. J’avais une chance sur deux de me faire tuer, tout simplement. Je venais d’échapper à la mort, je n’allais pas me remettre dans une position délicate à nouveau.

Mon subconscient me fit parvenir une autre possibilité :

« Bon, tu ne veux pas faire ta grande gueule ? Excuse-toi et mange le, ce cookie. Fait semblant d’aimer ça et remercie là. Tu pourrais même lui demander son nom, histoire de créer un lien, se la mettre dans la poche un peu. C’est une bonne idée, elle a l’air particulièrement violent. Et manifestement, seuls ses amis ne sont pas les victimes de ses crises paranoïaques. Gagnant-gagnant, n’est ce pas ? »

Option n°2 : Faire preuve d’une lâcheté et d’une faiblesse sans borne, se plier aux exigences d’une enfant. Ecraser ma fierté et mon orgueil : Pas question ! On ne rabaisse pas une personnalité telle que moi. Elle devait avoir un bien mauvaise éducation pour être aussi impertinente avec des adultes de ma trempe.

A court d’argument, ma conscience tenta le tout pour le tout :

« Bien… Je te propose de la raisonner. Des mots doux, des regards tendres, un peu d’amitié, un petit contact physique – une caresse par exemple- et le tour est joué. Tu es une professionnelle du spectacle, jouer un petit jeu ne te coutera rien, si ce n’est une nouvelle amie ! »

Option n°3 : Bah voyons. Je vais raisonner une fille qui me tient en joue à cause d’un cookie ? Très logique. Autant essayer de remplir une passoire ! Puis mon petit jeu de tout à l’heure n’a déjà pas marché. Je ne vois pas pourquoi elle se laisserait prendre maintenant.

Finalement, toutes les cellules de mon cerveau se mirent d’accord pour la seule et unique issue :

« Tu voulais une proposition ? Tiens en voilà une que tu ne pourras pas refuser. Huhuhuhu ( Rire sardonique de mes neurones machiavéliques)! »

Je m’évanouis subitement.

Elya se retrouvait bluffée par les exploits technologiques du bras d’Apple, c’est pourquoi elle ne remarqua que trop tard ce qu’il allait se passer, tout en oubliant de surveiller son amie, elle s’était aussi intéressée par ce que venait de dire Maria, pour pousser un petit gloussement digne d’une Princesse qui venait de rire à une blague. Suite à cela, elle répondit à la blondinette impulsive avec un ton qui était des plus gais.

« Je ne suis pas là pour me mettre en avant. Simplement, je ne vais pas me laisser faire. Je n’ai pas besoin d’ordres venant de votre part… Sur ce, je préfèrerais en arrêter là avec ces enfantillages. »

Tournant la tête vers Apple, notre héroïne remarqua soudainement quelle boulette elle venait de faire, pour remarquer que son amie était désormais en face de l’inconnue, et la menaçait avec une arme à feu pouvant se porter d’une main sans problèmes. De là, Elya comprit qu’il était question de vengeance de la part de celle qui pouvait créer des cookies, et elle se précipita alors pour s’interposer. Cependant, l’intervention fut plutôt pour limiter la casse lorsque la femme agressée tomba à la renverse, et que des Marines vinrent aider cette dernière, quitte à la porter, pour ne pas perdre de temps dans leur mission d’intervention. De son côté, la Princesse, qui venait de ralentir la chute de la dame, se vit en train de s’élever dans les airs, sans comprendre ce qu’il se passait. A ce moment, son équilibre se fit moindre, et la pauvre faillit basculer vers l’avant, mais ce fut sur les fesses, et sur quelque chose de moelleux qu’elle retomba, heureusement dites-vous, mais ce moelleux eut pour effet de la surprendre, et elle sursauta. La blonde, dans les airs, fixa la bulle qui montait, et sur laquelle elle se trouvait, pour remarquer son erreur.

« Je… Je toooooooooooombe ! »

La tête plus proche du sol et les pieds plus loin, Elya sentait qu’elle allait avoir quelques problèmes lorsqu’elle allait atterrir, cependant, le sol n’était pas blond, non ? Prenant son courage à deux mains, notre héroïne saisit son fouet, et, le faisant se transformer en serpent, le lança au loin pour qu’il s’enroule autour d’un branche qu’elle venait d’apercevoir. Une fois ceci effectué, l’animal tira sa maîtresse hors de la zone d’atterrissage, pour que cette dernière avance, accrochée à une queue de serpent comme s’il s’agissait d’une liane dans la jungle, et elle ferma les yeux et lâcha tout, pour retomber sur une nouvelle bulle, qui n’éclata pas. Le fouet tomba dessus aussi, et la pauvre Elya, elle, sauta promptement au sol en effectuant une roulade, rouge à cause de ce qu’il venait de se passer. Les bulles sont dangereuses ! Tapotant ses vêtements et remettant son fouet à sa ceinture, la Princesse remarqua qu’elle était présente dans le groupe qui continuait à avancer, et semblait bientôt arrivé à destination. Pour la suite…

« Apple ? Je pourrai avoir un cookie s’il te plaît ? »

Malgré tout le brouhaha qu'il y avait derrière à cause des même personnes, Apple et Elya, Maria essayait de se concentrer sur sa mission, qui était de venir en aide à Aquila. Tout s'enchaînait au niveau catastrophe, Apple qui pointe une arme sur la civile, la civile qui ne trouve rien d'autre que de s'évanouir et Elya, qui était en adoration devant le nouveau bras d'Apple. Ensuite, Elya se dirigea vers Maria et troubla sa quiétude.

« Je ne suis pas là pour me mettre en avant. Simplement, je ne vais pas me laisser faire. Je n’ai pas besoin d’ordres venant de votre part… Sur ce, je préfèrerais en arrêter là avec ces enfantillages. »

Maria regarda Elya du coin de l'oeil, tout en continuant à marcher et lui répondit :

"Écoute, les enfantillages, c'est toi qui les créé. Moi, ce que je disais, c'était pour ta sécurité. Ici, on est sur Shabondy, la moitié du chemin de la route de tous les périls. De notre groupe, personne ne peut se clamer d'être le plus fort. Vous venez juste de quitter les Blues et moi, je suis médecin. Le seul qui peut vivre dans un environnement comme celui-ci, c'est Aquila-nii. Et encore, je suis sur qu'il s'est ramolli en restant sur les Blues...
Enfin bon, ce que je dis, tu écoute ou pas, je m'en fous royalement. C'était surtout toi qui prenait les choses mal. Continuons..."

Les choses étaient réglés mais hélas, ça n'a pas empêché Elya de faire du trampoline sur les bulles de l'Archipel...
Au bout d'une demi-heure de marche, la petite troupe de bric, de broc et surtout de bras cassés arrivèrent sur le champs de bataille, le Grove 18...

La suite, ici!

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» [Validée]Maria Liu la glaciale
» Fiche Technique de Maria Liu
» Renom / Honneur Maria Liu
» Maria la glaciale (changement de camp)