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 Viva la Révolucion! [Terminée!]

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3 participants
AuteurMessage
Jiyuu Doujouro
Contestataire
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Jiyuu Doujouro


Profil Psy : Bon - Compatissant
Nombre de messages : 50
Age : 30
Fruit du Démon : Alors là....

[Feuille de personnage]
• Renommée: 280
• Wanted:
• Grade dans la Marine: /

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MessageSujet: Viva la Révolucion! [Terminée!]   Viva la Révolucion! [Terminée!] EmptyVen 13 Mai 2011 - 23:46

- Présentation du joueur IRL -

Voir Zebura Gouki

- Présentation du personnage -



• Nom & Prenom :Jiyuu Doujouro, et donc Doujouro Jiyuu chez nous occidentaux Very Happy

• Surnom (facultatif) : A voir avec le peuple

• Age : 27 ans

• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain !

• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Révolutionnaire !

• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Bon - Compatissant

• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : Cuisinier, vu qu’un esclave doit savoir tout faire.

• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : [Merci de regarder la liste des FDD/Armes disponibles avant de demander. Vous pouvez proposer un FDD ou une arme qui n'est pas dans la liste, mais faites-nous en une description détaillée. Merci également de préciser le niveau ou le rang du FDD ou de l'arme d'exception choisie.] Kowa Kowa No Mie : (Paramécia de la voix) Permet à l'utilisateur de changer sa voix, il peut la rendre tellement aigu qu'il peut briser des vitres et faire très mal aux tympans, ou au contraire la rendre très grave, il peut aussi varier la puissance de sa voix pour la rendre très forte ou très basse. L'utilisateur peut aussi crier des sons potentiellement dangereux pour l'ennemi. Niveau 3

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Libérer les esclaves, retrouver sa douce, et établir un gouvernement respectueux de tous !

• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] à mettre entre balises [/hide][hide]



◘ Description Physique : [Minimum 5 lignes]

Prenez un canard. Imaginez-le avec un chapeau fluorescent et une canne à pommeau d’argent. Et bien, vous n’aurez pas le physique de Doujouro. Non, pour décrire votre serviteur, la recette est simple. Versez au fond d’une cocotte minute quelques centilitres de vin blanc. Ajoutez-y un bon quintal de viande de qualité (bon, d’accord, prévoyez une grande cocotte minute), et ajoutez à tout cela quelques carottes soigneusement épluchées et coupées ainsi que de fines lamelles de champignon. Laissez-le tout cuire à feu doux pendant quelques années, ajoutez un peu de thym quelques mois avant de servir, et vous avez un plat succulent !

Doujouro est donc, étant donné la quantité de viande qu’il a fallu, un bon gaillard. Pesant cent kilogrammes pour une taille respectable de deux mètres, il n’est pas quelqu’un qu’on peut rater. A vrai dire, même le plus distrait des hommes le remarquerait. Mais en dépit de ce que pourrait laisser penser son apparence imposante, le révolutionnaire est un homme charmant, au demeurant. Souvent surnommé le « Gentleman » par les gens qui le côtoient… Comment ça j’empiète sur les plates-bandes de la description morale ? Bon, ok, je le reconnais, mea culpa. Donc, malgré qu’il soit grand et plutôt solide, il a un visage doux. Constitué de traits fins et taillés avec précisions, son faciès inspire d’emblée la confiance en cet homme. Peut-être est-ce grâce à ses yeux, aux pupilles mordorées, encadrés par de délicats cils ? Ou peut-être son sourire constant, parfois amical, parfois charmeur ? En tout cas, rien dans son visage ne pourrait effrayer. Son nez, bien que plutôt pointu, est fin et s’accorde avec la délicatesse du reste de ses traits. Ses sourcils, qui s’affinent en approchant des tempes, ne constituent pas non plus un défaut. Sa chevelure sombre, qu’il porte plutôt courte et ébouriffée comme au réveil, bien qu’ayant quelques pointes tombant devant son front, particulièrement au niveau de la tempe droite, ou au milieu de sa nuque, est bien soignée. Enfin, comble du style, il porte à l’oreille droite un petit piercing orangé, et à l’oreille gauche un autre piercing, d’un joli violet pâle, piercing duquel pend une fine chaînette reliée à un demi-cylindre accrochée à la moitié supérieur de son oreille, le tout du même violet que le piercing, bien entendu.

Si l’on appuie sur le bouton de descente de l’ascenseur, et qu’on dépasse son cou solide et sa pomme d’ Adam discrète, on arrive à un torse. Normal me direz-vous. Jusqu’à preuve du contraire, il n’est pas une donzelle et n’a donc pas une poitrine abondante, pas de poitrine du tout même. Non, il a des pectoraux bien dessinés, ainsi que des abdominaux aisément discernables. Il a des épaules larges et solides comme celles d’un déménageur, et des bras musclés. Chanceux que vous êtes, les cent kilos de viande n’ont donné que du muscle ! Dans son dos, entre ses deux omoplates, est tatoué le signe de la honte, le « Sabot du Dragon Céleste », marque apposée par les Tenryuubito sur leurs possessions vivantes, les esclaves. Ses bras sont épais et lui assurent une force suffisante, bien qu’il ne se base pas principalement pas là-dessus. Ses mains sont elles aussi épaisses mais ont malgré tout des doigts longs, lui assurant donc un doigté délicat.

Continuons la visite, si vous le voulez bien, et descendons loin des merveilles des cimes de Doujouro. Passant outre le fruit défendu, intéressons-nous donc à ses jambes. Les petites, qui ne le sont pas tant que ça, ne sont que muscles. Des cuisses jusqu’à la pointe des orteils, pas une once de graisse mais seulement une structure solide. De la viande de qualité, que j’vous disais ! Ses orteils, parlons-en un peu, sont épais également, et les pieds du bougre mesurent tout de même trente-deux centimètres ! En bref, tout n’est que force dans le corps de cet homme, mais il réussit l’exploit d’avoir un visage attrayant et non un air de guerrier sanguinaire !

Au niveau de la tenue vestimentaire, Doujouro n’est pas quelqu’un de difficile à contenter. Il se satisfait en effet d’un haut serré composé par un tissu noir, près du corps sans pour autant souligner les contours de sa musculature. Les manches longues s’arrêtent au niveau de son poignet. Il porte un pantalon suivant les mêmes consignes : serré mais pas trop, noir, et sobre. Mais sa tenue est agrémentée d’une pointe de nature : il porte en effet autour de son crâne, par-dessus sa chevelure, un turban composé d’un bandage vert, sur lequel est piquée une broche représentant une note de musique, du même violet rosé que sa boucle d’oreille. De même, par-dessus le bas du col de son haut, est noué le même bandage, sur environ cinq centimètres. Autour de ses poignets et sous ses épaules, sont passés respectivement des bracelets et des brassards du même vert. Pour continuer cette harmonie, une ceinture est nouée à sa taille. Enfin, du bas de ses genoux jusqu’à ses chevilles, sa tenue se pare de vert, par-dessus des chaussures plates et noires elles-aussi. Alors, vous n’auriez pas envie de réaliser cette recette ?

◘ Caractère & morale : [Minimum 5 lignes]

En dépit de ce que pourrait laisser penser son apparence imposante, le révolutionnaire est un homme charmant, au demeurant. Oui, je reprends un morceau de la description physique. Mais vu qu’à la base il devait figurer dans la description morale, je suis dans mon bon droit, na ! Et maintenant, reprenons, je vous prie. Doujouro est donc un homme tout ce qu’il y a de plus agréable à vivre. Doux comme un agnelet, il ne dira jamais un mot plus haut que l’autre, et il sera toujours là pour vous offrir une oreille attentive et une épaule où vous appuyer. Gentil et prévenant, il emploiera toujours des termes valorisants pour vous parler, et, au cas où il ressente que vous êtes dans le besoin, il vous aidera. Mais comme je lui dis toujours, sa grande bonté le perdra. Mais cela ne l’inquiète pas outre-mesure et il continue d’agir ainsi. N’allez pas croire qu’il est pour autant un soumis, je vous vois venir, avec vos airs fourbes et vos regards mauvais ! Non, il n’aidera pas les êtres vils le sollicitant. Mais si votre histoire est crédible et si sa résolution peut vous amener du bonheur, alors il sera là.

Peut-être que cette « servilité » est expliquée par son passé d’esclave ? Est-ce un relent de ses anciens réflexes, ou un résultat d’un conditionnement tout au long de son adolescence ? Toujours est-il que lorsqu’il adresse la parole à quelqu’un d’autre, il emploie toujours le suffixe « dono », ou, à défaut, « san ». Lorsqu’il respecte la personne ou qu’elle lui est supérieure dans la hiérarchie, il emploie le suffixe « sama ». Il est donc quelqu’un d’attaché aux traditions, et montre un grand scrupule à les respecter. Ainsi, comme la convenance le demande, il est discret en public, et ne se laisse aller à la discussion que très rarement. Rares sont ceux qui ont entendu sa voix. Cependant, il fait des efforts et prend de plus en plus d’initiatives, sans doute parce qu’il ne changera pas le monde en restant dans l’ombre. Il sait au plus profond de lui que si les hommes ne se battent pas pour une cause, ils tomberont pour n’importe laquelle.

En effet, sous ses apparences calmes, Doujouro réfléchit beaucoup. Précautionneux, il soupèsera dans sa tête chacun de ses actes avant de se lancer. Réfléchir est pour lui une échappatoire. Comme il pense chaque chose, peu de gens peuvent le prendre en défaut, à part peut-être les personnes d’une simplicité ou d’une franchise désarmante. De la même façon, rares sont ceux qui peuvent se vanter de le mettre en colère. Il sait conserver son sang-froid dans nombres de circonstances où un quidam entrerait dans une colère noire. Grâce aux horreurs qu’il a vues autrefois ? Malgré les coups, malgré les insultes, il restera droit et fier, calme et silencieux, encaissant, ne ripostant qu’en cas d’extrême nécessité. Pour lui, la violence n’est pas forcément une solution. La souffrance ne fait pas partie de ce qu’il aime à donner. Il souhaiterait un monde équitable, une paix durable, la fin de l’esclavage. Tant de rêves qu’il souhaiterait pouvoir toucher du doigt. Mais il n’est pas homme à fuir ses responsabilités : quand il faut se battre, il est là. Il est au front, pour défendre et protéger ses alliés. Sa seule motivation pour devenir plus fort est ses nakama.

Il est également empli de compassion. Dans ce monde corrompu, entre la course aux trésors pour les pirates, la course à une Justice teintée de sang pour le Gouvernement et ses suppôts, et la course au terrorisme pour la plupart des révolutionnaires, les égoïstes sont légions. C’est pourquoi il combat pour les autres et non pour lui-même. Toujours, il écoutera votre problème, et fera tout pour le résoudre. Il sera vraiment intéressé par vos dilemmes, vos passions, par votre chagrin, par les chaînes du passé qui vous alourdissent. S’il le peut, il les brisera. S’il le peut, il vous soulagera. Jamais il ne laissera délibérément un homme ou une femme dans le besoin. Même s’il pense que vous courrez après une chimère, il fera tout ce qui est en son possible pour vous aider, et ce même s’il ne vous connaît ni d’ Eve ni d’ Adam. Il s’arrangera pour vous faire comprendre en douceur que ce que vous recherchez n’est qu’illusion, et vous libérera d’un poids. Cette façon de procéder, avec élégance, et douceur, lui vaut parfois le surnom de Gentleman. Est-il mérité ? C’est à vous de le décider.

◘ Histoire : [30 lignes minimum - les dialogues ne comptent pas dans le nombre de ligne]

Tout avait bien commencé, à dire vrai. Jeune fils d’un joaillier de Trickbast, Doujouro aurait pu couler des jours heureux. Destiné à reprendre la boutique de son père comme son géniteur l’avait fait avant lui, il aurait pu devenir un joaillier banal à la vie sans complications, taillant toute sa vie les gemmes rosées, en faisant des bijoux pour les grosses mémères de l’île. Seulement, le destin en avait décidé autrement. Si les premières années de sa vie s’étaient écoulées paisiblement, avec son père lui rabâchant sans cesse monts et merveilles sur son magnifique métier, et sa mère souhaitant elle aussi qu’il soit encore meilleur que son père, il arriva un jour un évènement tragique qui allait changer le garçon. Profondément. Alors qu’il avait huit ans, qu’il était un petit garçon sans histoires, cheveux sombres, yeux bruns et allure élancée, un Tenryuubito en visite arriva sur l’île. D’après son père, c’était un « Maître de l’ Univers ». Il était évident qu’il s’intéressait aux bénéfices qu’il pourrait tirer de la vente des joyaux. Il souhaitait sans doute même les exporter dans toutes les Blues et amasser une fortune encore plus colossale que celle qu’il possédait déjà. Mais le père de notre héros ne l’entendait pas de cette oreille. Seulement, la vie étant ce qu’elle était, il ne pouvait rien refuser au Tenryuubito. Profitant de son statut social surréaliste, le Noble acheta la boutique pour une bouchée de pain. Quatre-vingt dix sept pourcents des bénéfices lui seraient reversés, bien entendu. C’allait être le début d’une vie difficile, écrasés sous la poigne de fer des Dragons Célestes.

Mais en boutiquier avisé, le père de Doujouro avait un plan. Il allait volontairement réduire à néant la qualité et la réputation de l’enseigne, pour provoquer une chute libre des bénéfices et donc l’abandon de la société par le Tenryuubito. Un plan original, qui aurait pu marcher. Mais hélas, le Dragon est avisé. Ce dernier se rendit compte que quelque chose n’allait pas, et prit des sanctions : pour forcer le joaillier à travailler correctement, il prit son fils, notre héros au cas où vous seriez idiot, comme esclave. Le Dragon Céleste ayant tout pouvoir, il pouvait faire ce qu’il voulait du jeune garçon. Toute résistance était vaine : le père dût donc se remettre au travail. Doujouro fut marqué du symbole des esclaves, l’opprobre imprimée dans son dos au fer rouge. Commença alors une vie de servitude. Il avait toujours été un petit garçon enjoué et bavard, mais les taloches et les brimades lui apprirent à se taire. Changé en machine, il effectuait ce qu’on lui disait. Enfermé en lui-même, sa conscience comme seul asile, il se fermait aux autres. Il n’était même pas sauvé par des discussions avec les autres esclaves : il était seul, faible dans un monde de puissants.

Les années passèrent : pas de nouvelles de ses parents, pas de changements dans sa vie de tous les jours. Il se levait aux aurores, parfois même avant, trimait comme un chien toute la journée, recevait des coups à midi histoire qu’il ne ramollisse pas, se contentait d’un vieux morceau de pain rassis le soir, et partait se coucher tardivement. Un rythme de vie harassant, qu’il supportait sans mot dire. Il avait treize ans. Mais un jour, un rayon de soleil arriva dans sa vie. Le rayon avait lui aussi treize ans. C’était une petite fille, esclave elle aussi. Pour que sa marque soit visible, on la forçait à porter des tenues laissant le dos nu. Elle avait des cheveux blonds comme les blés, et malgré sa servile existence, parvenait à sourire. Elle était bavarde. Un soir, elle avait parlé à Doujouro. Elle n’attendait pas de réponse, simplement, elle lui avait parlé. Racontant sa vie. Elle venait de South Blue, et avait eu la malchance de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Capturée par un braconnier en compagnie d’hommes-poissons, elle avait été vendue elle-aussi au Tenryuubito. Mais elle gardait espoir : un jour, elle s’enfuirait. Elle savait que quelque part dans le monde œuvraient des libérateurs. Forcément, un jour, ils viendraient. Notre héros n’avait rien dit, mais il n’en pensait pas moins : il était vain de rêver. Le temps des héros était fini. Un esclave restait esclave jusqu’à son dernier souffle.

Mais, chaque soir, alors qu’il cherchait le sommeil de plus en plus long à venir, la fille lui parlait. Elle parlait de sa vie d’avant, de ses rêves. Peu à peu, cela l’intéressa. Une amitié sortie d’un contexte horrible, une fleur poussée sur un tas de fumier. Bientôt, il recommença à parler, commençant par un simple mot, son prénom. Puis, retrouvant peu à peu l’usage de la parole, il se lança dans de grandes discussions avec la fille, parlant de sa vie d’avant, de ce qu’il ferait si un jour il retrouvait sa liberté. Il commençait presque à y croire. Il avait fallu deux ans avant qu’il ouvre son cœur à la demoiselle, mais il commençait sincèrement à y penser, à cette « liberté ». Il rêvait qu’un matin, un courageux guerrier rasait la maison et ses maîtres, libérant tous les opprimés du joug des Nobles. Mais ce n’était qu’un rêve. Chaque matin, la même morne et inlassable routine recommençait. Mais les discussions avec la fille lui rendaient le sourire. Chaque matin où il se levait, il avait hâte d’être le soir pour discuter et refaire le monde, quitte à ne pas dormir. Pour leur sécurité, dans la journée, ils feignaient l’ignorance mutuelle: mais plus les soirs avançaient, plus ils se rapprochaient. Après trois ans de discussion, ils échangèrent leur premier baiser. C’était une sensation fraîche, emplissant la totalité du corps d’une jouissance insoupçonnée jusqu’alors.

La vie était rendue plus supportable par leur amour. Ils commençaient à connaître la vaste demeure, et trouvaient moyen de s’isoler aux heures les plus tardives. Doujouro avait véritablement changé : il n’était plus une simple machine conditionnée. Il faisait de son mieux pour se nourrir, preuve qu’il accordait de l’importance à sa vie. Ses liens avec la fille se resserraient, chaque soir ils se découvraient un peu plus, et alors qu’il approchait de ses dix-huit ans, ils purent enfin s’ouvrir entièrement l’un à l’autre, se montrer leurs blessures et unir l’espace d’un instant leur conscience. Et un soir, la jeune femme lui confia qu’elle avait un plan. Elle avait été une célèbre danseuse, et lorsqu’elle entamait son ballet, pas un humain ne lui résistait : tous étaient fascinés. Elle ne savait pas par quel étrange pouvoir, mais le fait était que ses pas entraînaient la conscience humaine. Le Tenryuubito appréciant les distractions, elle lui offrirait un spectacle, et Doujouro s’enfuirait. D’abord, il refusa, mais elle finit par le convaincre : il trouverait l’un des libérateurs et viendrait la sauver. C’est donc mus par ce rêve qu’ils allèrent de l’avant.

La fille organisa donc le spectacle. Le Tenryuubito accepta à cœur joie, et fit préparer un banquet exceptionnel, et convia tout le monde dans le gigantesque hall de réception de son château. Tous vinrent, sauf un. Mais les hommes, absorbés par le spectacle de la grâce de la jeune femme, ne s’en rendirent pas compte. Traverser la propriété fut difficile, mais, par chance, tous les gardes humains admiraient sa douce : il lui fut aisé de distraire les chiens avec de la nourriture volée en cuisine. Escalader le mur ne lui causa pas grands soucis : il avait repéré l’arbre qui poussait près de l’enceinte et permettait de se hisser assez haut pour la dépasser. Il devait fuir le plus loin possible en une soirée. C’était ou ça, ou la mort à coup sûr s’il était rattrapé. Une forêt encerclait l’endroit. Il savait que l’île se situait sur South Blue, rien de plus. C’était déjà un bon départ, remarquez. Il aurait pu être perdu au milieu de nulle part. Traverser la zone arboricole lui posa des soucis, mais il mit en route un principe de base : toujours aller tout droit. Après plusieurs heures de cavalcade, persuadé d’être déjà poursuivi, il réussit enfin à quitter la forêt, et arriva à un petit hameau portuaire. Discrètement, dissimulé sous une cape pour éviter qu’on le reconnaisse, il paya un pêcheur pour le conduire jusqu’à l’île importante la plus proche. Oh, il avait pensé à retourner à Trickbast. Mais des hommes du Tenryuubito devaient surveiller ses parents, et s’ils le signalaient, tous ses efforts auraient été réduits à néant. Lui et sa belle seraient sans doute punis.

Il n’avait jamais vraiment tenu à se révolter, ou à se battre, souhaitant simplement une vie simple. Mais parfois, il fallait bien se dresser pour une cause. Il ne sauverait jamais sa promise s’il ne devenait pas plus fort. Il lui fallait donc trouver un moyen de le devenir, plus fort. Il devait d’abord trouver ces hommes, les Révolutionnaires. Depuis quelques années, ils s’activaient pour contrer la tyrannie du Gouvernement. Mais comment trouver des informations sur un groupe censé être secret quand on n’en faisait pas partie ? Écumant les îles tout en essayant de se renforcer par lui-même, il finit par tomber, par chance ou grâce à un coup du sort, sur une île Révolutionnaire. Il y fut amené sous bonne garde, mais son histoire, dont la véracité était renforcée par son tatouage, émut le chef, un vieil homme basané désireux de rétablir un gouvernement équitable comme dans sa jeunesse, qui le prit sous son aile. S’en suivirent donc plusieurs années d’entraînement acharné, amenant chaque jour le jeune Doujouro à sa limite, le poussant à se dépasser. Chaque fois qu’il faiblissait, qu’il pensait abandonner, il revoyait le doux sourire de sa belle, et repartait de plus belle, ne flanchant pas même dans les pires moments.

Dans les premières années, le chef révolutionnaire s’attacha à renforcer son corps d’ancien esclave, bien fluet pour un jeune homme de son âge. Repas abondant et protéiné, séances d’entraînement physique à faire pleurer un humain sans volonté, le futur guerrier n’échappait à rien. Mais cela portait ses fruits : après quatre ans d’entraînement, il avait déjà plus fier allure qu’à ses débuts. Son corps avait forci, il s’était alourdi et mesurait une taille respectable. Tout en continuant cet entraînement spartiate (le côté sodomie en moins), il apprit à manier les armes, et commença à se rendre sur le terrain, participant à des assauts délibérés contre le Gouvernement. D’abord de nuit, se contenant simplement de profaner des symboles d’autorité, puis il prit du courage, et participa à des opérations plus dangereuses. Dès qu’il le pouvait, il libérait également des esclaves de leurs chaînes : il ne souhaitait à personne de vivre le calvaire qu’il avait subi. Les années passaient, mais il ne se sentait pas encore prêt à sauver sa belle. Quatre ans plus tard, le chef lui apprit qu’ils souhaitaient quitter la région, où ils devenaient trop connus, pour partir œuvrer sur Grand Line. Hélas, Doujouro avait encore à faire en ces eaux. Il refusa de les suivre, galant qu’il était. Seul, il continue d’œuvrer, espérant pouvoir un jour se reposer de sa lutte dans les bras de sa douce…


• Exemple de post RP : [Un post Rp est l'exemple-même d'un message de base que vous pourriez poster sur ce forum. Soyez imaginatif, parlez de n'importe quel sujet, cette partie nous sert à juger la qualité de vos posts Rp - 15 lignes minimum sans dialogues]

Pas nécessaire pour un DC !

Pourriez-vous reset toutes mes statistiques, et changer mon nom en Jiyuu Doujouro, merci à vous Very Happy
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