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 King D. William [ 100% :: Attente de Validation ]

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King D. William
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King D. William


Profil Psy : Loyal-Bon
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MessageSujet: King D. William [ 100% :: Attente de Validation ]   King D. William [ 100% :: Attente de Validation ] EmptyLun 23 Jan 2012 - 19:48


Présentation du joueur IRL



Prénom : Nicolas
Age : 19
Homme/Femme/Okama :Homme
Comment avez-vous connu le forum : Google ( Mots-clés : one piece rpg )
Combien d'heures vous vous connectez par jour : 2 heures
Tes Mangas préférés : Code Geass - One Piece - Full Metal Alchemist - Rurouni Kenshin - Naruto
Ton personnage préféré dans One Piece : Monkey D. Luffy
Ce qui t'as motivé à venir : La volonté d'écrire et d'incarner un personnage unique dans un univers que j'adore
Tes expériences dans le domaine du RP/JdR : Je débute Rolling Eyes
Hobbys : Tennis - Jeux Video - Science
Autre(s) : Je suis actuellement étudiant en 2ème année d'ingénieur et n'ait malheureusement pas énormément de temps à consacrer au RP. Je m'inscris malgré tout car j'ai réellement envie de contribuer, ne serait-ce qu'un peu, au développement de l'histoire de ce forum RPG.






King D. William - Présentation Personnage


Nom et Prénom:: King (D.) William
Surnom :: Aucun pour l'instant
Age (au moment de l'interview):: 19 ans
Race :: Humain
Camp:: Marine
Orientation Psychologique :: Loyal-Bon - (Chaotique envers les pirates ennemis )
Métier:: Soldat
Pouvoir demandé :: Logia du FEU - Mera Mera no Mie
Niveau 8 :
Permet de transformer son corps en feu et d'en générer.
Faiblesses :eau et le vent cinglant

Arme(s) :: Épée
Rêves/But :: Éradiquer le plus de pirates possibles
DC :: Léo D. Rell





King D. William - Description Physique

Le physique de William est parmi les plus enviés de son entourage. Haut d'1 mètre 80, il n'a que rarement besoin de lever les yeux pour s'adresser à quelqu'un. Ayant toujours exercé son corps depuis sa tendre enfance, il a obtenu une silhouette parfaite et virile. Il a, en effet, peaufiné avec excellence ses muscles pour qu'ils se distinguent sans que ça aille au body-building. Il possède donc un physique d'athlète, lui permettant ainsi d'exceller dans bien des domaines sportifs. Les fins traits de sa jeunesse, quant à eux, ont laissé libre court à leur fantaisies et ont façonné un visage lisse et bien proportionné. Sa beauté est une qualité pour laquelle il ne porte aucun intérêt mais bien souvent, involontairement bien sur, il en fait craquer plus d'une avec son air ténébreux. En effet, en dehors d'un physique déjà charmeur, sa courte chevelure brune est en parfaite harmonie avec son regard sombre et mystérieux. Les sourcils presque toujours froncés, renforçant la noirceur de ses cernes, il semble constamment provoquer ses cibles avec un air hautain alors qu'en réalité, c'est devenu une habitude à laquelle il ne fait plus attention. En parlant d'habitudes, il n'est pas rare de voir ses beaux yeux noirs se figer dans le néant lorsqu'il se met à réfléchir ou à ressasser son passé. Cela dit, des expressions il n'en manque pas ! La plus courante étant bien évidemment celle du soldat modèle, qu'il devait à contre cœur afficher pour le moindre Marine haut-gradé : le regard impassible, les yeux levés vers le ciel, un corps complètement gainé avec les jambes collées et la main droite venant toucher sa tête d'un geste discipliné. Lorsqu'il est avec des camarades, qu'il trouve bien souvent désespérant, il finit avec le visage blasé, la main sur le front. D'un bon vivant, il lui arrive aussi de sourire ou de rire, notamment en présence de chiens, compagnons qu'il affectionne tout particulièrement.


Généralement camouflées, il possède sur toute la surface de son corps des cicatrices en tout genre. Seul son visage n'a pas retenu les séquelles de son passé. Allant d'une petite égratignure à une entaille parcourant le long de son dos, la diversité de ses blessures étaient impressionnantes. De même, cachés sous des gants blancs, les mains de William étaient dépourvues d'ongles, arrachés pendant son enfance. Ayant tout d'abord repoussés, ils ont fini par s'infecter et ne couvrent qu'une petite partie des doigts. Si l'on va encore fouiller plus loin, on découvrira des orteils manquants aux deux pieds du jeune homme, qui ne l'handicapent cela dit pas du tout.

En ce qui concerne ses vêtements, il est peu diversifié. Jour après jour, il est toujours vêtu du même uniforme militaire. Un manteau bleu foncé, aux épaulettes et au col carré, sur lequel naviguent des lignes blanches qui viennent accentuer chaque partie de l'uniforme, notamment le petit bout de tissu azur qui vient le fermer au niveau du torax. Quelques insignes sans grandes significations décorent le tout, sur les épaulettes ou à l'avant, à l'emplacement du coeur. Comme s'il était coupé en deux, le haut de l'uniforme s'arrête un peu avant le bassin, laissant ensuite place à un pantalon du même ton bleuté.Accompagnant ce bas, une sorte de jupe lisse, découpée à l'avant, entoure le soldat jusqu'aux genoux. Seule une simple chemise blanche se cache sous ce complexe accoutrement, rentrée dans le pantalon et légèrement visible au niveau de la ceinture. Finalement, ce qui caractérise le plus le soldat ce sont ses gants. En effet, d'une blancheur parfaite, ils recouvrent ses mains jusqu'au poignet, et sont reconnaissables grâce à un symbole étrange, dessiné en rouge à leur sommet. Sa signification reste mystérieuse mais il semble avoir été peint avec du sang et forme un cercle parfait dans lequel est bloqué un sablier.


King D. William - Caractère et Morale

Les mots qui flottent le plus souvent dans la tête du jeune William sont "Exterminer le Mal...Exterminer les Pirates". Ses longues années de tortures et de meurtres ont créé en lui une haine pathologique pour les Pirates, qu'il désire éradiquer à jamais. Il ne pense pas que la paix puisse un jour exister. L'Homme est mauvais génétiquement et il est impossible de le changer, mais en tuant certaines racines il est au moins possible d'éviter le pire. Lorsqu'il se faisait torturer par les pirates en étant enfant, il avait pris l'habitude d'espérer un miracle mais jamais le miracle n'était venu. Il avait dû le créer lui même et c'est ce qu'il compte reproduire aujourd'hui. En décimant la piraterie, il espère être le miracle qui sauvera peut-être d'autres personnes dans sa situation. Il n'a de justice car il n'a jamais songé à ce qui était juste ou pas. Ayant commis des meurtres pour ne plus être torturé, il s'était au début détesté puis, en grandissant, il transféra cette haine vers les pirates qui étaient à l'origine de tout cela. Bien que Marine, il supporte difficilement recevoir des ordres depuis qu'il n'est plus l'esclave de quelqu'un. Ainsi, sur sa fiche de Marine figurent quelques problèmes d'indiscipline et de manquements à l'autorité. Malgré tout, son talent grandissant dans l'art du combat a fait de lui quelqu'un de très envié et lui donne un air condescendant alors qu'en vérité, il se fiche pas mal des titres et de la gloire. De même, il ne cherches pas à devenir le Marine le plus fort du monde, tout ce qui l'intéresse c'est d'avoir la force nécessaire pour terrasser ses ennemis, les Pirates.


Impitoyable, tel est le créneau du jeune Marine. Son passé influe dans chacun de ses actes présents et d'avoir été maltraité sans pitié alors qu''il n'était qu'un enfant l'a rendu totalement impitoyable pour ses cibles. S'il considère qu'un Pirate mérite la mort, ce dernier devra mourir, peu importe les ordres qu'il aura reçu. Au fond de lui, cependant, se cache une grande bonté pour les démunis et les plus faibles. Ayant été à leur place, il ressent leur souffrance autant qu'eux. De même, même s'il n'en compte à ce jour qu'un seul, il a un grand respect et un grand sens de l'honneur envers ses amis. Le peu de fois où il eut l'occasion de converser avec quelqu'un qui ne le détestait pas, il se montrait même très blagueur, comme si son enfance gâchée ressurgissait dans ses moments là. Il a également préservé la pureté de son âme et n'a aucun penchant particulier pour la luxure. Son esprit enfantin trouve déjà suffisamment embarrassant et difficile de parler à une femme pour penser à plus. Il n'avait d'ailleurs jamais eu l'occasion de connaître l'amour et n'avait donc qu'une vague idée de ce que cela pouvait être.
Ayant beaucoup lu après avoir été libéré des pirates, il s'est trouvé une véritable passion pour l'histoire et pour les étoiles, qu'il admirait déjà étant enfant. Il ait donc très bavard dès qu'il s'agit de ces deux thèmes même si ses connaissances sur le monde sont encore bien faibles. La rumeur du fameux siècle perdu, qu'il lu dans un de ses livres, le captiva d'ailleurs énormément. Il aimait les aventures et les mystères et sa curiosité, parfois démesurée, le poussait à s'immiscer dans des affaires qui ne le regardaient pas.


Son caractère reflète souvent la dualité qui opère dans son esprit. Tantôt sérieux et discipliné, tantôt blagueur et perdant tout notion d'obéissance. Il passe d'un sentiment à un autre assez rapidement mais ne le montres pas toujours. Malgré toutes les mimiques qu'il peut afficher sur son visage, il porte souvent un masque qui cache ses réelles pensées. Il est, par exemple, timide et aime la compagnie, mais est pourtant souvent seul et ne semble pas, de l'extérieur, présenté des difficultés à engager des conversations. Il n'a que très très peu d'amis à qui se confier, ce qui la rendu renfermé sur lui même. Il ne se montre réellement que lorsqu'il est seul chez lui, le soir et qu'il dort. Ses rêves se transforment, trop souvent, en cauchemars dans lesquels il revit les traumatisantes missions qu'il a dû effectuer et les coups qu'il recevaient étant jeune. Cela l'a rendu insomniaque au fil des années et donc de mauvais poil le matin.




King D. William - Histoire





Né pour être un esclave


William était né sous le soleil étouffant des eaux du Nord, sur le dur bois marbré d’un bateau pirate en route vers Grand Line. De ce qu’on lui avait raconté, son père en était le capitaine et sa mère faisait également partie de l’équipage. Malheureusement, sa naissance arriva prématurément, alors même qu’ils naviguaient sur des eaux infestées de redoutables pirates. La nuit qui suivit l’accouchement, un équipage renommé de l’époque attaqua leur navire et, après un combat acharné, finit par en achever tous les locataires. Cependant, un être vivant y logeait toujours et ce fut par ses pleurs enfantins que leur capitaine le trouva. En sombrant dans son précoce regard noir, il décela chez le bébé une âme de pirate flamboyante et décida de le prendre avec lui.
Balthazar D. Rex était un pirate de l’ancienne époque, recherché sur North Blue pour seulement quelques millions de berrys. Il s'apprêtait également à naviguer sur Grand Line lorsqu'il fit son abordage. Ce fut sa fille qui s’occupa d’élever l’enfant pendant ses premières années. N’ayant aucune expérience dans le domaine, elle jouait terriblement mal son rôle de mère et avait contracté à plusieurs reprises de multiples maladies chez le bébé. Il y avait heureusement un médecin à bord qui réparait les erreurs de la jeune femme mais il n’attachait aucune affection particulière pour William et faillit, lui aussi, plus d’une fois le laisser mourir. Probablement par chance, le petit garçon survécut pendant plusieurs années, jusqu’à ce qu’il ait l’âge d’être utile à l’équipage. Ce dernier avait traversé une grande partie de la dangereuse mer et avait fini par retourner sur les Blues, sur South Blue pour être exact, préférant vivre une vie plus aisée et adapter au pillage. A partir de ses 5 ans, on lui avait donné les interminables corvées de lavages, allant des vêtements, au bateau, en passant par les armes de chaque pirate. Éprouvantes physiquement mais surtout psychologiquement, l’esprit du jeune garçon se demandait sans arrêt pourquoi il devait faire cela. Malheureusement, il était plutôt mal tombé avec Rex. Ce dernier n’avait aucune compassion et le battait à coups de fouets à chaque fois qu’il osait demander de l’aide. Il lui rappelait également que s’il était vivant, c’était uniquement grâce à son caprice et qu’il pouvait lui ôter la vie du jour en lendemain, sans raison.

Les premiers mois furent difficiles pour William qui avait dû apprendre à se taire et à ne répondre que par des hochements de têtes, pour ne pas provoquer la colère de ses maîtres. Il évitait ainsi au moins les sévices corporels et recevait un peu plus de restes. Le très jeune esclave ne vivait que par la peur d’être tué un jour et conditionnait chacun de ses gestes pour augmenter son espérance de vie. Moins battu qu’à ses débuts, il recevait parfois encore quelques sévères corrections pour contenter l’ennui de l’équipage. Il était prisonnier d’un cercle sanglant dans lequel le temps se répétait à l’infini. Chaque jour était identique, les corvées étaient les mêmes, comme s’ils ne les avaient jamais faîtes auparavant, et chaque excuse que donnaient les pirates pour le tabasser sonnaient comme le même mensonge. Les quelques espoirs de fuite qu’on lui offrait volontairement l’aidaient à le maintenir en vie mais il était intelligent et n’avait jamais donné aux pirates de raison valable pour le tuer. Il vivait en fuyant constamment la mort et les seules portes de sortie à ce cercle infini menaient également à la mort. Ce qui le maintenait en vie, c’était l’espoir qu’un jour un miracle se produise et le libère de sa cage. Malheureusement, ce miracle n’arriva jamais. Les cicatrices recouvraient désormais l’intégralité de son corps mais il avait atteint un seuil de douleur au-dessus duquel il ne ressentait plus rien. Ayant arrêté de crier face à la douleur, les pirates avaient progressivement finis par ne plus le frapper, n’y trouvant plus d’amusement. Ils changèrent cependant leurs méthodes et s’inventèrent un jeu bien plus divertissant. Depuis qu’il avait gagné en muscle, on lui avait ajouté des tâches supplémentaires à accomplir, notamment le transport de marchandises. Chaque jour, parmi ces tâches, il avait un défi à accomplir sous peine de perdre un membre de son corps. Il s’agissait souvent de courses contre la montre ou de réussir à soulever et porter une marchandise plus lourde que les autres. Il échoua à plusieurs reprises mais pour faire durer le plaisir, les fourbes se contentèrent de lui retirer les ongles. Les journées devenaient donc de plus en plus infernales chaque jour, entraînant ainsi l’inévitable. Chaque être humain a une certaine dose de haine et de souffrance qu’il peut accumuler en lui avant d’exploser. Pour William, la dose excédait de beaucoup trop ce qu’il pouvait endurer. Un jour, alors qu’il voyait pour l’une des rares fois la lueur du soleil, il repéra une épée qui trainait sur un baril, oublié par un des pirates parti en taverne. Seul sur le bateau, le jeune garçon s’empara de l’arme et la dissimula dans l’une de ses tanières secrètes où il avait l’habitude de camoufler de la nourriture. Profitant de sa solitude, il alla également voler les soyeux gants blancs du Capitaine, dans sa cabine. Les mains meurtries, les ongles arrachés et la peau tranchée étaient tant de raisons pour dérober cette fameuse paire de mains.
Au retour des pirates, il feignit travailler dans son obscurité habituelle, dans les profondeurs du grand navire. Comme à son habitude, l’un d’entre eux descendit pour lui expliquer les consignes de son nouveau défi. A peine eut-il descendu la petite échelle qui menait à William qu’une lame s’était plantée dans son cœur. Le visage de la victime se figea alors qu’il avait les yeux écarquillés de surprise. Le regardant mourir sous ses yeux avec une certaine joie, l’enfant posa son arme un instant puis retira un de ses gants. Trempant un de ses doigts libres dans la flaque de sang qui se répandait le long des caisses de nourriture, il vint dessiner un cercle sur le dessus de son gant puis, à l’intérieur de celui-ci, il reproduisit le symbole d’un sablier. Il afficha un petit sourire une fois la manœuvre effectuée pour l’autre gant. Ce n’était plus son sang qui allait couler infiniment dans ce cercle de haine, ce seraient ceux des pirates. Remontant à la surface du bateau avec son épée ensanglantée, il se dirigea sans crainte vers le capitaine, ignorant les regards intrigués des autres brigands. Sa vie allait peut-être s’achever ce jour-là, mais il préférait défier la mort plutôt que de continuer à vivre ainsi. Pointant l’épée écarlate vers la tête du capitaine, il se figea de peur pendant quelques secondes. Ce dernier le fixait avec un regard impassible, absolument pas effrayé par sa lame. Le défiant d’un sourire, le pirate réussit à faire sortir William de ses gonds, le poussant à l’attaquer sans réfléchir. Le pirate ouvra sa grande main et s’empara de la lame qui fonçait vers lui, se déchirant la peau. D’un simple geste, il envoya l’épée valsée dans l’océan, sous les yeux en pleurs du petit garçon. Son dernier espoir s’envolait dans les cieux ne laissant pour trace de son passage qu’une trainée de sang. En apprenant la mort d’un de ses compagnons, le Capitaine enchaîna l’enfant et le tortura comme il ne l’avait jamais fait. Les cris de douleurs de William ne firent cependant que se perdre dans l’immensité du ciel et de l’océan. Ses seules supplications étaient de mourir. Il demandait juste à en finir mais le pirate en avait décidé autrement. S’il acceptait de devenir un pirate sous ses ordres et de tuer et piller les cibles qu’il lui désignerait, plus jamais il ne le torturerait.
La volonté du jeune brun était impressionnante pour un enfant de 6 ans à peine mais la douleur l’emportait sur tout raisonnement et il accepta à contre cœur. Un rictus s’afficha chez le Capitaine qui se complaisait à manipuler la vie du jeune garçon. Il était encore trop faible pour lui servir de pirate mais sa vulnérabilité et son air pitoyable lui offraient le moyen de tuer n’importe qui par surprise. La preuve en était qu’il avait réussi à tuer un membre de l’équipage. Après avoir pu se reposer de ses longues heures de souffrance, William revint voir son agresseur, les mains toujours soigneusement enfilées dans ses gants. Contrairement à ce à quoi il s’attendait, le pirate ne lui demanda rien dans l’immédiat. Il était surement encore trop jeune et trop faible, ce pourquoi il ordonna à deux de ses hommes de se charger de son apprentissage. Il était désormais l’un des leurs et il devait donc se battre comme l’un des leurs. Le vieux Capitaine avait échafaudé tout son plan depuis déjà des années. Comme s’il avait su qu’un jour il se retrouverait dans cette exacte situation, il regardait le jeune enfant et y voyait toujours la flamme qui flamboyait dans ses yeux, aussi intacte que 6 ans auparavant.



L'assassin précoce


Le train de vie changea considérablement pour le petit William. Alors qu’il avait passé les années les plus longues de sa vie entre la torture et les travaux forcés, dans l’obscur et étroit compartiment au fond du navire, le voilà aujourd’hui en plein soleil, sous le drapeau noir du pirate qui l’avait martyrisé, à combattre contre une dizaine de ses compagnons. 2 autres années s’étaient écoulées, pendant lesquelles le Capitaine avait fait entraîner son jeune apprenti au combat. Comme il l’avait pressentit à sa naissance, le jeune bretteur était naturellement doué pour la piraterie. Les années de tortures n’avaient pas été vaines, il avait réussi à traumatiser suffisamment l’esprit de William pour que toute tentative de fuite s’évade de ses pensées. Il avait fait sienne sa vie. Les dix pirates au sol affichaient clairement le niveau qu’avait atteint le petit prodige pendant ses longs mois d’entraînement mais comme il avait perdu toute confiance en soi, il ne tenterait rien. Il se sentait inférieur et esclave, il avait pris l’habitude de faire ce qu’on lui disait pour pouvoir survivre. Ces deux dernières années, on lui avait principalement demandé de parcourir la ville et de voler le plus de bourses possibles. Médiocre dans ce domaine, il dût bien souvent user de la ruse et de son allure pitoyable pour tromper les passants. Le niveau s’intensifia quelque peu ensuite lorsqu’il fallut aller dérober des berrys directement dans des établissements. De simples petits restaurants au début pour atteindre finalement les banques, le garçon se débrouillait toujours pour passer inaperçu. Du haut de ses 8 ans, rares étaient les personnes qui iraient l’inculper d’un quelconque crime. Le fameux cycle rouge qui teintait encore ses gants était désormais ouvert et la routine n’existait plus. Chaque jour était nouveau et lui tendait une liberté nouvelle. La sensation qu’il ressentait au fond de lui était étrange mais il se sentait heureux. La transition entre torture et liberté avait créé un sentiment de bien-être chez William, à tel point qu’il n’osait même plus s’enfuir, de peur de perdre sa liberté.
Désormais capable de manier un sabre adulte avec une grande dextérité, il était apte à entrer dans la cour des grands. Le Capitaine avait toujours voulu faire de cet enfant son chef d’œuvre, sa petite marionnette. Après des années d’entretien, là voilà finalement prête à servir. Il ne s’agissait plus de vols médiocres désormais, mais de massacres à grande échelle. La cible de William n’était plus une bourse mais un trésor, une fortune que transporterait actuellement un navire marchand en direction d’une île adjacente. Le but de sa mission était de s’y infiltrer et de massacrer le plus de monde possible pour permettre à l’équipage de passer à l’abordage en toute tranquillité. Le jeune garçon servirait grossièrement d’éclaireur et d’appât, mais ce n’est pas ce qui le tourmentait. Il n’avait encore jamais tué un innocent. Son seul crime remontait déjà à 2 ans et il s’agissait d’un horrible pirate. Il n’en avait aucun regret mais l’idée de transpercer le cœur d’un être humain comme lui, n’ayant rien demandé …
Certes, ses cicatrices corporelles avaient cicatrisées mais celle qui s’était déposée sur son cœur, elle, était toujours là. Elle se souvenait encore de l’odeur âcre du sang qu’on lui arrachait à coups d’épées. Plus jamais il ne voudrait subir cela...Le choix était cruel mais le cercle où il était enfermé s’était ouvert, il ne voulait pas le voir se refermer à nouveau parce qu’il savait que seul l’infinité du temps et de la douleur l’y attendraient. C’est ainsi que débuta son premier assassinat, à l’âge de 8 ans.

« Le sang qui coule sur une lame a toujours meilleur goût quand ce n’est pas le vôtre ».

Tel était désormais le genre de phrases qui s’échappaient de la bouche du jeune prodige. Depuis son premier assassinat, les meurtres s’enchainèrent. Son talent à l’épée et son jeune âge étaient des qualités qui faisaient de lui l’unique personne sur le bateau pirate à pouvoir exécuter ses missions. Bien que généralement blessé, voir gravement blessé, William n’avait jamais échoué. Cela faisait désormais presque deux ans qu’il avait entamé ce nouveau rythme de travail. Les missions étaient rares mais chacune permettait de récolter des milliers voire des millions de berrys. Cela dit, quelque chose ne tournait pas rond chez le jeune bretteur. Son cœur semblait le piquer davantage à chacun de ses meurtres et seuls des cauchemars l’attendaient la nuit. Il était pourtant encore plus libre qu’avant mais le cercle écarlate semblait se refermer, pour une raison qu’il ignorait. Il se sentait piégé à nouveau. Se rafraîchissant les idées d’un verre d’eau, il parti achever sa mission. Il se trouvait sur un navire marchand où se tenait un bal luxurieux. Ayant dérobé un costume de soirée pour enfant dans l’une des chambres, il commença sa balade entre les danseurs et les serveurs, un couteau dissimulé sous sa manche. Entendant le boulet de canon, qui servait de signal depuis des lustres, il entama sa course folle. Se mélangeant aux invités paniqués, il les suivait jusque dans leur chambre, attendant discrètement qu’ils déplacent leur richissimes bijoux de place, par peur d’êtres volés. Une fois l’objet en main, il suffisait de tuer son propriétaire et de le récupérer sur son cadavre. C’était la routine. Prenant donc sa lame fine, il entama quelques pas sourds puis bondit sur sa proie, plantant la lame en plein dans sa poitrine. Malheureusement, les erreurs arrivent. Le fameux objet précieux que tenait sa victime était en réalité son bébé, à qui elle donnait le sein. N’ayant vu la scène que de dos, et au vu de la panique extérieure, il n’aurait jamais pu deviner une telle chose. Il ne s’agissait cependant plus de savoir à qui était la faute, il venait de planter sa lame dans la tête d’un bébé d’à peine quelques mois, qui n’avaient rien demandé à la vie et qui repartaient, une nouvelle fois sans qu’on lui demande son avis. La femme, paralysée par le choc resta les yeux figés vers son enfant. Imitant sa réaction, William fixait la tête en sang du nouveau-né à qui il venait d’ôter la vie. « Chaque être humain a une certaine dose de haine et de souffrance qu’il peut accumuler en lui avant d’exploser ». Cela ne s’appliquait pas qu’à sa propre souffrance et c’est ce que venait de découvrir le jeune meurtrier, les mains tâchées de sang et les yeux soudainement humides. Trop de personnes avaient soufferts à cause de lui, il avait engendré trop de haine, il ne pouvait plus le supporter. Il était finalement arrivé à sa limite. Face à la mère qui le regardait avec pitié, William ne put que s’enfuir, les larmes aux yeux et le cœur brisé, comme jamais il ne l’avait été. L’abordage du Capitaine s’était bien déroulé mais le jeune bretteur n’y avait contribué en rien. Ne lui en tenant pas rigueur, au vu de la fortune qu’il avait découvert sur la bateau, il lui tapota l’épaule en le félicitant pour son travail toujours aussi sanglant. L’esprit d’enfant du bretteur en avait déjà trop encaissé, il ne pouvait plus faire face à de telles situations. Il avait désormais 10 ans et avait déjà cumulé plus de souffrances et de meurtres que n’importe quel homme adulte. Toutes ces années, il n’avait servit que de jouet au capitaine. Il l’avait discipliné et conditionné à lui obéir en utilisant la torture et le traumatisme puis il avait progressivement ouvert sa cage pour lui permettre de voler par lui même mais en échange de quoi il devait ramener un petit quelque chose. Puis finalement, il détruisit la cage mais l’oiseau avait pris l’habitude désormais et avait été programmé pour revenir vers lui quoi qu’il arrive. Il pouvait donc désormais lui faire faire ce qu’il voulait, il ne s’enfuirait plus.
En se rendant compte de cette terrible réalité, le jeune William dû faire face à un nouveau choix dans sa vie. Son dernier crime serait-il un suicide ou le massacre de son équipage ?





La guerre



Le QG de la Marine de South Blue se dressait en face de William, haut comme le ciel. Les navires étaient tous en plein préparatifs pour la guerre imminente. Les journaux ne parlaient plus que de ça. Le jeune brun ne s’y intéressait cela dit pas, il avait sa propre guerre à terminer. Il avança, seul, jusqu’au bout du ponton où il s’était amarré. Il n’était pas coutume de voir un enfant de 10 ans débarquer sur l’île de la Marine avec un bateau pirate et les corps décomposés de son équipage. A vrai dire seul le Capitaine était encore en vie, gisant auprès de ses congénères, le visage ridé par la vieillesse. Un marine, à priori haut gradé, s’approcha du jeune enfant et lui serra la main, en le remerciant pour son acte patriotique. Sortant brutalement les dépouilles une par une du navire, il prit finalement le corps du Capitaine et l’amena sur le ponton avec ses compagnons morts. Toussant du sang, le vieux pirate semblait bientôt prêt à mourir si on ne le soignait pas. Sous les yeux inquiets de l’enfant qui demandait à ce que l’on se presse de l’emmener au centre hospitalier, le marine prit son pistolet et tira une balle dans la poitrine du pirate au sol. Le regard de William devint confus et ne savait pas comment réagir. « C’est déjà la guerre, petit. », lui dis simplement le marine avant de partir vers son bateau.
Après quelques jours, seuls deux navires sur la vingtaine était resté au QG. Dans les rues désertes on entendait les tirs et les cris de motivation des soldats de réserve, restés au QG et se tenant prêts à partir à chaque instant. Le jeune bretteur avait vu le départ à la guerre de toute la Marine sans trop s’en soucier. Il était en pleins trouble, il ne savait plus quoi penser ni quoi faire. La source de sa terreur était morte, la source de sa haine était morte elle aussi…mais pourtant une folle rage hurlait en lui et voulait s’échapper. Les souvenirs cauchemardesques des longues heures de tortures faisaient remonter les cicatrices à la surface et William passa plusieurs journées à vomir en se remémorant les scènes macabres dont il avait été l’auteur. Toute sa vie, manipulée par l’esprit tordue d’un pirate. Toutes ses actions et ses pensées, contrôlées par un cruel et odieux pirate, mort qui plus est. Il n’avait même pas eu besoin d’interférer, une simple rumeur de mutinerie avait suffit à faire déborder le vase et à les faire s’entretuer. Le jeune bretteur était fort pour son âge, mais la puissance qu’avait affiché le Capitaine contre son équipage l’avait effrayée et même mort, elle le hantait encore.
Le jeune garçon passa plusieurs jours, seul dans les rues, se nourrissant du reste des vivres qu’il avait rapportés du bateau pirate. Il réfléchissait, à chaque instant, de sa vie, de ses actions, de ses sentiments…Tout semblait désormais si irréel. Le fameux cercle de sang sur ses gants, qu’il portait toujours, ne s’était jamais ouvert. Il était resté prisonnier de son passé, de sa haine et de sa souffrance tout le long durant. C’est en cherchant un but à sa vie qu’il atterrit accidentellement devant les portes fermées de la base Marine. Les soldats semblaient s’entraîner plus durement que jamais à l’intérieur et le tir du Marine haut-gradé sur le Capitaine repassa soudainement en boucle pendant quelques instants dans la tête de William. L’homme semblait avoir dédié sa vie à servir le gouvernement, à tel point que désormais, tuer un pirate n’était que chose évidente. Tout avait commencé parce que le jeune bretteur avait un jour, lui aussi, tué un pirate et contrairement à tous ses autres crimes, il ne ressentait aucun regret pour celui-là.
10 ans s’étaient écoulés depuis sa rencontre malheureuse avec le Capitaine. 10 ans d’une vie qui ne reviendraient jamais et dont seuls perdureraient les regrets. Les pirates lui avaient volé sa vie mais il avait désormais le choix. Il pouvait gaspiller le temps qui lui restait pour apprécier enfin les vrais choses de la vie qu’un enfant normal aurait déjà du connaître…ou alors éradiquer le mal qui l’avait infecté…éradiquer les pirates..Peut-être cela suffirait-il à enfin effacer définitivement les cicatrices qui remplissent son corps et son cœur…
C’était son premier vrai choix. Il n’y avait personne dans son dos qui le menaçait de torture ou de mort, il était seul à choisir et avait la liberté pour le faire. C’est donc ainsi que, sans hésiter, il avait choisi de guérir de ses blessures en éradiquant une bonne fois pour toute la piraterie. Il ne pourrait profiter pleinement de la vie qu’une fois le Mal enfoui dans les profondeurs des ténèbres, précisément de là d’où il venait lui même…
Cela dit, peut-être n’aurait-il plus besoin de le faire. En ce moment même, se déroulait une guerre qui opposait les pirates au reste du monde. Si la Marine gagnait, la piraterie se verrait-elle peut-être finalement décimée pour toujours ?



L'ami aux cheveux ardents


La guerre dura un total de trois ans, trois longues années pendant lesquelles les troupes placées dans le QG de South Blue ne furent jamais appelées, ayant ainsi subit un entraînement quotidien extrême pour rien. Cela dit, cela profita à l’un d’entre eux. La petite frimousse de 10 ans qui s’était immiscée dans leurs rangs s’était faite un nom parmi eux. Le corps couvert de cicatrices, l’enfant n’avait pas tardé à obtenir le respect de ses camarades. Bien que jeune, son corps avait pris de l’avance sur son âge et il accomplissait les mêmes tâches que ses aînés, déjà adultes. Dans un rythme soutenu, William développa son corps avec attention et habileté grâce aux conseils du vieux coach dont il était devenu la principale source d ‘occupation. Apprenant divers styles de combats pour être polyvalent, il ne maîtrisait cela dit qu’un seul type d’armes : les épées. Incroyablement maladroit avec le reste, il démontrait cependant une habileté prodigieuse avec un sabre. Entre parcours du combattant, musculation, course, combats à mains nues, combats au sabre et autres exercices, les années défilèrent en un rien de temps pour le jeune apprenti. Il avait même appris à lire et à écrire. Lorsque le vieux Marine eut vent de son douloureux passé et de l’origine de ses cicatrices, il le prit en compassion et décida de combler son manque d’éducation en le faisant lire un maximum de livres dans la bibliothèque de la Marine. Principalement intéressé par l’histoire et la science, William dévora cela dit énormément de livres consacrés aux techniques martiales et à l’art du maniement d’épée. Bien que théoriques, ces leçons l’amusaient, lui qui n’avais jamais lu auparavant.
Lorsque les nombreux navires de la Marine revinrent de leurs longs périples, bien souvent en très mauvais état, ils initièrent une semaine totalement festive. Célébrant leur victoire sur les pirates, ils buvaient et riaient à n’en plus finir. William reçut la nouvelle avec un grand sourire mais sa vie avait pris un nouveau tournant et il était un Marine dans l’âme désormais. Grâce à l’enseignement du vieux coach sportif, il avait acquis de solides bases de combat et avait appris à aimer le QG. De plus, en entendant l’annonce choc du Gouvernement sur la dictature qu’ils allaient mettre en place, il pressentit que cela allait créer une vague de rébellion et donc de piraterie, à nouveau. Il y aurait toujours des pirates à éradiquer, il le savait et c’est la raison pour laquelle, même après la grande victoire de la Marine, il voulut s’engager en tant que Marine. Recommandé par le coach auprès des hauts-dirigeants, il fut accepté dans les camps d’entraînement senior. Le niveau allait être tout autre désormais. Maintenant que l’élite de la Marine était revenue, de nouveaux équipements faisaient leur apparition ainsi que de nouvelles têtes. Les terrains semblaient désormais petits avec le grand nombre de soldats présent et les entraînements encore plus acharnés qu’auparavant. Il était encore trop jeune pour être admis officiellement dans les rangs mais après une série de tests, il avait démontré sa force et sa capacité à suivre le rythme des soldats adultes. Cependant, bien que s’étant fait peu d’amis pendant les dernières années au QG, cette fois il s’était même plutôt fait des ennemis. Il était difficile pour des Marines revenant de guerre de supporter l’idée qu’un gamin s’entraînait avec eux et était capable, parfois, de les battre. Il fut dès lors perçut comme un gamin impertinent et insolent qui utilisait ses relations pour être accepté et perdit le total respect de ses camarades. Si bien qu’il n’eut aucun camarade de chambre pendant presque deux ans. Ce dernier détail vint cependant changer à ses 15 ans. Au sommet de sa forme, il s’enrichissait abondamment dans les livres et y découvrait de nouvelles passions. Il s’était, par exemple, passionné pour les techniques à l’épée et essayait chaque jour de les mettre en pratique. Malheureusement seul, il se contentait bien souvent d’aller dans la petite forêt du terrain d’entraînement pour l’essayer sur un arbre inerte.
Alors qu’il s’amusait à lire, seul dans sa chambre, un livre remplis de photos de chiens, un homme entra. La rareté de la chose fit qu’il ne sut même pas quoi lui dire. Ce dernier prit, heureusement, la parole et se présenta comme étant son nouveau camarade de chambre. Un roux aux cheveux longs…
Leur amitié fut progressive et plutôt lente. Au début, les deux colocataires ne s’adressaient que de simples salutations lorsqu’ils se croisaient. Chacun avait un programme d’entraînement différent et passaient donc leurs journées sans se voir. Le soir, chacun s’adonnaient à des lectures solitaires jusqu’au sommeil. Cette monotonie dura quelques semaines mais un événement vint lier les deux camarades. Ayant excellé dans ses tests finaux, William changea de séquences d’exercices et donc, plus globalement, d’environnement. Il était affecté au groupe de son camarade. C’est ainsi qu’il comprit la dure vie qu’il menait. Agé de 4 ans de plus que lui, le roux était plutôt faible et se faisait continuellement martyrisé par les autres soldats, parfois même par le coach ou des supérieurs. Il semblait subir en silence et avec désintérêt les sévices de ses camarades mais le jeune brun, dont la vie n’avait été qu’esclavage, ne pouvait supporter de voir cela. Un jour, alors qu’un Marine haut-gradé l’humiliait et le frappait pour avoir échoué une épreuve, William décida d’intervenir. Alors qu’on lui tapotait l’épaule, le Marine se retourna et vit surgir vers sa tête un coup de poing dévastateur qui le mis K.O. Tendant sa main vers le roux, ce dernier la prit et se releva. Le remerciant pour son acte, il s’excusa de lui causer du tort. La foule de soldats qui s’entraînait avec eux approcha alors en furie, menaçant de leur faire payer l’acte de trahison. Alors que William était prêt à se battre, la main du roux se plaça devant lui et le retint. Ce dernier avança de lui même jusqu’à la foule et se battit, d’une fougue nouvelle et avec un talent incroyable. Réussissant à mettre à terre une petite dizaine de soldats, il revint vers le Marine au sol et l’emmena à l’infirmerie. Discutant des évènements précédents, les deux colocataires apprirent à se connaître mutuellement. Pour la première fois, quelqu’un était là pour écouter le triste passé du jeune brun. Le roux ne perdait pas une miette de son histoire et son regard laissait transparaître la peine qu’il ressentait en l’écoutant. Il lui fit alors part de sa propre histoire, tout aussi touchante, et de sa volonté d’amener la paix dans le monde. II en voulaient aux Marines pour avoir prit ceux qu’il aimait mais voulait essayer de faire changer leur justice de l’intérieur, malheureusement il s’était découragé après avoir servit de martyr. Il était tout à fait capable de se défendre seulement, il voulait devenir plus fort et le camp d’entraînement des Marines était l’un des plus formateurs dans le domaine. S’il s’était défendu, il aurait pu être renvoyé du complexe. Il remercia tout de même William pour son attention, même si ça risquait désormais de compromettre leur poste.
Fort heureusement, le Marine en charge du QG, qui reçut la plainte faite à l’égard des deux garçons, était très compréhensif et savait déjà tout à propos des bizutages des soldats. Les deux camarades purent continuer leur séjour au camp. Ils furent cela dit envoyés hors du QG, pour ne plus causer de problèmes. Accompagnant un puissant Marine dans sa mission, ils se retrouvèrent sur son bateau à devoir faire les corvées que les autres refusaient. William, n’aimant pas qu’on lui donne des ordres stupides, refusa dans un premier temps mais en voyant la soumission du roux, il se ravisa pour lui tenir compagnie. Il était évident qu’ils avaient été exilés pour un bon moment à cause du dérapage du brun. Ses journées lui rappelaient de mauvais souvenirs qu’il évacuait en conversant avec son ami roux. Ce dernier lui faisait part de ses grands rêves et de sa folle utopie. Il rêvait d’une paix universelle, d’un monde où le mal aurait été anéanti. Ces fantaisies énervaient quelque peu le jeune garçon qui lui montra ses gants blancs. Dessus étaient toujours dessinés des sabliers dans un cercle de sang rouge. Lui expliquant la signification du symbole, il lui raconta pourquoi il l’avait inventé. Il se savait naïf à l’époque et, étant torturé jour et nuit, il voulait mettre fin à ce cycle. Seulement, s’il se mettait à espérer un miracle, jamais il ne sortirait du cercle et serait prisonnier de la souffrance à jamais. Ce symbole était là pour lui rappeler les années de douleur qu’il avait enduré, pour qu’il se rappelle un jour du mal qu’on lui avait fait et surtout pour qu’il ne se laisse pas à nouveau sombrer dans l’illusion d’un espoir. L’homme était mauvais et personne ne pourrait y changer quoi que ce soit. Il était futile de gaspiller sa vie déjà éphémère à tenter d’apporter une paix impossible. La seule chose qu’il était possible de faire pour rendre le monde un peu meilleur était de se débarrasser des démons qui polluaient le monde, des Pirates ! Ses gants étaient là pour lui rappeler ses motivations. Malgré les paroles très réalistes du jeune garçon, le roux garda le sourire et lui fit la promesse de lui apporter un jour le bonheur qu’il recherchait. Cependant, ils perdaient désormais tous les deux leur temps sur le bateau du Marine où ils ne recevaient plus d’entraînements et ne faisaient que des tâches sans intérêt. D’un commun accord, ils décidèrent de quitter l’équipage. Cependant, alors que William avait en tête de tenter sa chance dans le QG de North Blue, d’où il était né, son ami rêveur avait d’autres projets. S’étant décidé à suivre un autre chemin, le jeune roux lui annonça qu’il allait devenir pirate. Sous le choc, le jeune brun demanda des explications et le supplia de revenir sur sa folle décision mais les mots de son ami vinrent le stopper, comme s’il n’était plus possible de le raisonner : « Ce n’est pas ton titre qui fait de toi ce que tu es, c’est ce que tu en fais. Etre dans la Marine entrave mes projets de paix, et comme tu as pu le voir, ils ne sont pas plus saints que les pirates. »
Les deux amis se serrèrent la main chaleureusement puis, avant de se quitter, William l’avertit qu’il était sur la mauvaise voie. Sachant qu’il ne pouvait le raisonner, il lui fit la promesse d’arrêter sa folie par la force. Lorsqu’il serait devenu un Marine respecté, il irait éradiquer la piraterie et arrêté son ami roux avant qu’il ne sombre complètement dans ses fantaisies et qu’il soit trop tard pour le sauver. Ce dernier ne répondit que par un sourire, démontrant sa confiance et l’espoir qui enflammaient ses yeux.
Allant de navires en navires, comme il en avait l’habitude dans son sombre passé, le jeune William fit la route jusqu’au QG de North Blue où il reprit ses entraînements depuis le début. Il n’eut plus jamais aucun ami comme le roux et son manque de sociabilité ainsi que son prodigieux et précoce talent l’avaient conduit à être détesté de tous. Il ne s’y était, cependant, pas intéressé plus que cela. Etre seul lui convenait et c’est ainsi qu’il s’entraîna, encore et encore pendant plusieurs années avant d’atteindre finalement la majorité et d’obtenir le titre de Marine.

La théorie allait passer à la pratique. Après avoir passé ses huit dernières années à combler sa faiblesse d’antan, il espérait désormais pouvoir faire connaître aux pirates la souffrance qu’il avait endurée étant enfant. Ses gants couverts de sangs venaient lui rappeler à chaque instant qu’il avait des vies à ôter chez les Pirates mais aussi qu’il en avait une à sauver.





King D. William - Un test RP






Un soldat pas très apprécié - Défie moi !

La rumeur avait déjà circulé dans tout l'établissement, le combat aurait lieu à midi, sans armes. William était détendu, mangeant son sandwich comme à son habitude, et regardant le beau temps par la fenêtre de la cantine. A l'opposé, son adversaire, un soldat de quelques années plus vieux, était entouré d'un groupe d'amis bruyants qui le supportaient. L'atmosphère était tendue dans la grande salle à manger et l'attitude désinvolte du Chien du gouvernement ne venait pas améliorer les choses. Lorsque l'horloge sonna finalement le début du duel, le jeune bretteur brun se dirigea d'une marche lente vers le terrain, baillant ouvertement en passant près de son opposant, plutôt énervé. Il se plaisait à jouer le rôle du soldat parfait qui se sentait supérieur à tous. En réalité, il se fichait pas mal de ce combat mais il avait besoin d'un partenaire pour tester une nouvelle technique de combat rapproché et cela devenait difficile au vu de son groupe plutôt restreint d'amis. Descendant les étages avec une marche délicate, il entendait derrière lui les rugissements stupides des supporters. Les distractions étaient rares dans l'établissement alors ils profitaient de la moindre altercation pour déclencher des duels. William mentirait s'il disait ne pas avoir fait exprès de bousculer un Marine pour le pousser à le défier mais il s'était excusé après tout, c'était pardonnable. De toute manière, il était trop tard pour reculer, il venait d'entrer dans l'arène. Ressemblant vaguement à un immense champ désert, encerclé par les murs du QG, le terrain d'exercices était censé être clôt pour la pause déjeuner mais ça ne durerait de toute manière que très peu de temps.


Se plaçant au centre du grand champs, le pied tâtant la solidité de l'herbe, il attendait en position de combat son adversaire. Sous les chants héroïques de ses amis, son adversaire entra avec fureur sur le terrain. Entamant une ridicule danse de la victoire, il s'approcha petit à petit de William. Sans prononcer un mot, il changea d'expression et chargea le jeune brun comme un sauvage. Ce dernier, parfaitement préparé, se tenait déjà sur ses appuis, prêts à bondir également. Le regard noir analysait chacun de ses gestes comme s'ils étaient au ralentit. Le poings droit du Marine était levé dans sa direction, prêt à s'enfonceer profondément dans son visage. Maintenant une immobilité parfaite et perçant son ennemi de ses yeux affutés, il attendit de n'être plus qu'à quelques centimètres du poing pour finalement entamer sa nouvelle prise. D'un mouvement de bassin bref, il passa sa tête sous le bras tendu du Marine et porta un puissant coup de poing en plein estomac. Profitant des quelques instants douloureux de la victime, il pivota habilement pour se retrouver derrière son adversaire. Plaquant son pied en plein dos, il poussa avec une extrême puissance la colonne courbée de l'homme encore souffrant pour l'amener jusqu'au sol. Etalé au sol comme une étoile de mer, le soldat humilié ne réussissait pas à se défaire de la puissante emprise du pied de William. Déçu d'avoir aussi peu de résistance en face et n'ayant pas pu tester sa technique de contre, il décida d'en finir plus vite que prévu. Empoignant avec force les deux bras de l'homme à terre, il appuya avec brutalité le pied sur son dos et tira, dans le sens inverse, ses bras vers lui, comme s'il cherchait à les lui détacher.


La foule s'approchait en fureur, indignée de voir de tels agisseements. Continuant de garder la pression, William se tourna vers les arrivants et prit enfin la parole :

- C'est un duel je vous rappelle, leur dit-il d'un ton autoritaire. J'arrêterai aussitôt qu'il s'avouera vaincu.

Les brèves paroles du jeune brun avaient fait leur effet, la foule s'était stoppée à quelques mètres de la scène. Les yeux rivés vers leur ami au sol, ils attendaient tous qu'il désiste enfin mais ce dernier semblait avoir trop de fierté pour abandonner et continuait à se débattre. Pour être pris un peu plus au sérieux, William tira encore plus fort sur ses bras, arrivant quasiment à la limite du déboitement d'épaule. Malgré tout, le jeune homme à terre refusait de s'avouer vaincu et gesticulait pitoyablement pour se défaire de l'emprise du Chien du gouvernement. Ce n'est que quelques minutes plus tard, lorsque la voix puissante du Capitaine résonna dans tout le terrain, que cessèrent ses pitreries.

- S'il n'est pas capable de mettre son ego de côté pendant un combat, dit-il, accoudé à l'une des nombreuses fenêtres de la tour Nord, il ne mérite pas d'y participer. S'il n'a toujours pas abandonné d'ici 5 secondes, n'hésite pas à les lui arracher William, car sinon c'est moi qui le ferai.

La silhouette du Capitaine, éblouie par le soleil, disparut immédiatement après. Son autorité était la plus respectée du QG et en voulait pour preuve les quelques mots murmurés par le misérable Marine à terre :

C'est bon...j'ai perdu..

Retirant son pied du dos du perdant, il repartit à ses occupations, agacé d'avoir perdu du temps inutilement. Traversant la petite foule qui s'agglutinait avec précipitation vers le Marine humilié, William resta muet et impassible, réellement indifférent aux propos du Capitaine ou au duel qui venait de se dérouler. Seule la quête de puissance hantait son esprit, si bien qu'il arriva à la cantine sans même s'en apercevoir. Reprenant son siège et son plateau, qu'il avait abandonné temporairement, il finit son léger déjeuner, les yeux de nouveau figés vers l'horizon.



Dernière édition par King D. William le Mar 24 Jan 2012 - 15:57, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: King D. William [ 100% :: Attente de Validation ]   King D. William [ 100% :: Attente de Validation ] EmptyLun 23 Jan 2012 - 19:58

Bon, pour le moment, j'ai l'impression d'un copier coller de Roy Mustang. Or :

Citation :
Article 2 : Il est interdit de reprendre un personnage du manga (nom, avatar et description). De même, il est interdit de copier un personnage d’un autre manga (nom, avatar et description => deux de ces éléments doivent être différents au minimum sous peine de refus.)

Je demande un autre avis avant de refuser cette prez.
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MessageSujet: Re: King D. William [ 100% :: Attente de Validation ]   King D. William [ 100% :: Attente de Validation ] EmptyLun 23 Jan 2012 - 20:15

Aussi idiot que ça puisse paraître,
Je n'ai pas réfléchit à la ressemblance qu'il y avait...=S

Je voulais juste Roy Mustang pour sa proximité avec le feu ( car je convoîtes le logia de feu ). Le background et le caractère de mon autre personnage étaient déjà présents avant qu'il n'apparaisse. J'ai dû les liés dans mon esprit sans m'en rendre compte, encore navré.

Du coup je modifies l'avatar et la description physique.
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MessageSujet: Re: King D. William [ 100% :: Attente de Validation ]   King D. William [ 100% :: Attente de Validation ] EmptyMar 24 Jan 2012 - 14:33


Présentation éditée :
- Je n'ai finalement pas voulu me séparer de mon avatar de Roy Mustang car j'apprécies vraiment son look et il correspond parfaitement au personnage que je cherchais.

J'ai donc décider de re-créer entièrement le background de mon personnage et ses descriptions. J'espère qu'il n'y aura plus de problèmes cette fois-ci car mon personne n'a pas du tout la même personnalité que Mustang.
Je reconnais cependant que c'est dommage car il était le héros type que j'admire ^^ mais c'est pas grave =)

En attendant vos commentaires et en espérant ne pas avoir fait de bourde cettes fois Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: King D. William [ 100% :: Attente de Validation ]   King D. William [ 100% :: Attente de Validation ] EmptyMar 24 Jan 2012 - 17:32

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