Klame Stalk [terminé, attente deuxième validation]

Prénom : Cédric
Age : 23 Ans
Homme/Femme/Okama : Homme
Comment avez vous connu le forum : en cherchant un jeu de rôle forum sur l’univers de One Piece
Combien d'heures vous vous connectez par jour : C’est assez variable, je dirais minimum 1h30
Tes Mangas préférés : One Piece, naruto, FMA, Bleach, GTO, Soul eater…
Ton personnage préféré dans One Piece : je dirais Zoro
Ce qui t'as motivé à venir : Je suis habitué à jouer à plusieurs jdr (forum ou non) en même temps et en ce moment je n’en ai aucun (fermés ou j’ai arrêté) le jeu de rôle me manque et comme j’ai rattrapé mon retard sur la série quoi de mieux que cet univers que je n’ai jamais joué.
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Je suis un vieux de la vieille si je puis dire. J’ai beaucoup d’expérience au niveau des jeux de rôle en ligne, j’ai été admin sur plusieurs jeux de rôle par forum et avec un système de plateau et j’en ai testé au moins une trentaine.
Hobbys : informatique, retouche image, lecture
Autre(s) : RAS

- Présentation du personnage -

• Nom & Prenom : Klame Stalk

• Surnom (facultatif) : Sac d’os

• Age : 20 ans

• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain

• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Chasseur de Primes (à tendance mercenaire)

• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Neutre neutre

• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : Hone Hone No Mie

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Dans un premier temps, amasser suffisamment d’argent pour racheter la liberté de sa sœur et pouvoir subvenir à ses besoins spécifiques et ensuite lorsqu’il aura atteint ce but, faire payer à tous ceux qu’il juge responsable de la situation.

• Code présentation :


◘ Description Physique : Une allumette… C’est ce qui ressemble le plus à sa silhouette filiforme. Le jeune homme mesure plus de deux mètres vingt et n’a pas un gramme de graisse, on a l’impression que le moindre souffle pourrait le briser en deux. Ses vêtements, qu’il préfère avec des coupes ajustées, renforcent cette impression de maigreur. Lorsqu’on le croise dans la rue, avec son pas trainant, ses habits, abimés et son physique peu courant, on a l’impression d’être en face de quelqu’un de malade ou aux portes de la mort. Ses cheveux sombres aux reflets roux renforcent le teint laiteux de sa peau. Ce n’est clairement pas quelqu’un habitué au soleil, on peut même douté que ses yeux marrons, enfoncés dans leurs orbites, aient déjà étés exposés directement aux rayons solaires. Son visage est anguleux, la peau donne l’impression d’être posée directement sur les os. Ce n’est pas quelqu’un de sale, même s’ils sont usés, ses vêtements n’ont pas de tâche et il ne sent pas mauvais. Par certains côtés, il est presque coquet, ses vêtements sont assortis, ils ont des couleurs qui mettent en valeur ses cheveux, il porte parfois des bijoux aux oreilles ou à l’arcade, mais jamais d’or ou d’argent, toujours une matière étrange proche de l’ivoire.

◘ Caractère & morale : C’est loin d’être un nerveux, il n’est pas du genre à partir au quart de tour lorsqu’on le provoque ou qu’on l’insulte. Au contraire il est du genre à envisager toutes les possibilités, toutes les solutions, ainsi que les différentes chances de réussite avant d’agir. Etant donné qu’il parle peu et qu’il réfléchit beaucoup certains le prennent, malheureusement pour eux, pour un simplet. Il est concentré sur son objectif, qui pour l’heure est d’amasser le plus d’argent possible, le reste passe donc au second plan. Il se soucie peu de la célébrité ou du respect, il a sa propre vision des choses. Il n’est pas du genre à attaquer un ennemi par derrière mais il n’a aucune honte à tendre un piège à sa proie pour éviter le combat. Il se définit comme chasseur de prime pour éviter les problèmes mais ce n’est pas une vocation chez lui, tout ce qu’il veut c’est amasser de l’argent rapidement et en évitant les problèmes. Par conséquent si un pirate le paye pour éliminer un concurrent il n’y verra pas d’inconvénient. Ce n’est pas un meurtrier dans l’âme et évitera de tuer si il le peut, néanmoins si sa vie ou sa sécurité est en jeu, il n’hésitera pas, surtout si il s’agit d’un pirate. Il garde ses opinions politiques pour lui mais à cause de son passé il voue une haine viscérale au nobles de toute sorte, au gouvernement mondial, à la marine et aux pirates. Il est sympathisant à la cause des rebelles, mais tant que sa sœur n’est pas en sécurité il ne peut pas se permettre un quelconque lien avec eux.


◘ Histoire : Edward Stalk était le cadet d’une famille de noble d’une monarchie paisible de East Blue nommée Royaume de Goa. Il vécut une enfance heureuse, au milieu des privilégiés de la ville haute. Il se préparait à faire un mariage arrangé avec une fille de noble et à aider son frère aîné et son père à administrer les entreprises et la fortune familiale. Heureusement, ou non, son cœur en décida autrement, il tomba amoureux d'une boulangère de la ville basse alors qu'elle venait livrer le pain du jour dans la riche demeure des Stalk. Par la suite il glissa quelques berrys aux collègues de la jeune femme pour s'assurer qu'elle continuerait d'être chargée de cette tournée le plus souvent possible. Ils firent connaissent et elle se mit à lui rendre son amour même si elle mit du temps à ne plus penser à la barrière des castes. Ils se fréquentèrent de plus en plus assidument jusqu'à ce que le père d'Edward apprenne cette liaison. Il interdit au jeune homme, déjà promit à la fille des Giacomi , de revoir sa boulangère sous peine d'être renié. N'écoutant que son cœur Edward persévéra et brava les interdits jusqu'au jour, où, après s'être fait surprendre en train de faire le mur, il se disputa violemment avec son paternel qui le déshérita, le renia et le mit à la porte dans l'heure. Le jeune homme s’en fichait, tout ce qu’il désirait s’était être avec sa dulcinée et désormais rien ne l’en empêchait. Il emménagea avec la mère de Klame, Alanna, ainsi que le père de cette dernière veuf depuis quelques années déjà. Son beau-père lui apprit l’art de la pêche et l’emmena avec lui chaque jour afin qu’il le seconde sur sa petite embarcation. Les fruits de leur activité étaient modestes, mais il leur permettaient de vivre correctement et bientôt Alanna put arrêter de travailler à la boulangerie pour donner vie à Klame, puis, quatre ans plus tard à Maria. Malheureusement, le grand père décéda quelques mois avant de pouvoir serrer sa petite fille dans ses bras, emporté par un crise cardiaque alors qu’il tentait de remonter un filet bien chargé sous la chaleur d’un soleil d’août.

Klame était un garçonnet maigre mais plein de vie, il était débrouillard, sociable et suffisamment intelligent pour éviter les problèmes. Il ressemblait à beaucoup des enfants du quartier et passait beaucoup de temps avec eux lorsqu’ils n’étaient pas à l’école. Au contraire sa petite sœur était une fillette maladive, les docteurs que fit venir leur père diagnostiquèrent tant bien que mal une maladie grave qui diminuait grandement les capacités respiratoires de la gamine et la rendait plus vulnérables aux microbes et virus. Un traitement existait mais une seule dose représentait bien plus d’argent que n’en n’aurait eu la famille en vendant tous ses biens. Edward ravala sa fierté et alla demander du soutien à sa famille, son père et son frère l’envoyèrent promener en lui disant qu’il l’avait bien mérité, que les familles de la ville basse avaient un sang impur. Ils lui dirent que si il s’était contenté d’épouser la fille qui avait été choisie pour lui, il aurait eu des enfants en parfaite santé. Ne pouvant plus se contrôler il leur colla une raclée et partit pour ne plus jamais revenir. Les deux nobles décidèrent de ne pas porter plainte pour mettre un terme à cette histoire et éviter d’attirer l’attention sur leurs querelles familiales qui avaient déjà fait scandale quand Edward avait été jeté dans la ville basse. Le pêcheur redoubla d’efforts et de courage pour ramener toujours plus de poissons à la maison, leur vente permettait d’acheter les médicaments pour éviter que Maria ne souffre trop mais la soigner totalement était impossible.

La vie continua ainsi pendant plusieurs années, presque dix, son père partant des heures avant l’aube et ne revenant que tard le soir, sa mère toujours au chevet de sa sœur. Il fût élevé par la rue, chapardant une miche de pain par ci, des médicaments par-là, se bagarrant un jour, découchant un autre. Ce style de vie lui convenait très bien, même si il aurait préféré que sa sœur soit en bonne santé, mais tout changea un beau jour sans crier gare. Son père était partit très tôt comme à son habitude mais il ne revint jamais. Ils apprirent, par d’autres pêcheurs qui avaient assisté à la scène, de loin qu’un navire pirate avait coulé le minuscule bateau de pêche juste pour faire un exemple pour que les autres pêcheurs s’acquittent d’une taxe si ils voulaient continuer à pêcher dans ce coin poissonneux. L’horreur et l’incompréhension dévastèrent Klame et sa mère, l’enfant ne fût plus jamais souriant comme avant, et la jeune femme perdit le peu d’espoir qu’il lui restait. Elle se laissa dépérir et finit par attraper une maladie mortelle aux poumons qui l’emporta quelques mois plus tard, laissant le garçon et sa sœur seuls au monde.

Etant leur seul parent encore en vie, Klame et Maria furent confier à la garde de leur oncle Jack qui n’était pas enchanté d’hériter de ces parasites inutiles. Il mit les choses au point avec le garçon dès son arrivé.

Vous n’êtes que deux bons à rien, il est hors de question que je change quoi que ce soit pour vous. Deux bouches à nourrir alors que vous n’êtes même pas nobles, quelle honte, je ne vais rien pouvoir faire de vous.

Et l’autre qui n’est même pas capable d’être en bonne santé, je parie qu’il va falloir que je paie pour ses médicaments en plus. Quelle injustice ! Ça ne va pas se passer comme ça croit-moi !

L’adolescent de quatorze ans se tenait face à son oncle, la tête baissée mais les poings serrés. Se faire humilier et insulter il avait l’habitude mais il ne supportait pas qu’on s’en prenne à sa sœur, si faible et si fragile. Il serra les poings encore plus fort, ses jointures devinrent blanches, il ne pouvait rien faire, si il se rebellait sa sœur et lui se retrouveraient à la rue, sans aucun soutient. Il leva le regard vers son oncle, des envies de meurtre dans les yeux. Lorsque le noble le remarqua, il lui décocha une claque appuyée.

Ne t’avise même pas de croiser mon regard, tu n’es qu’une merde tu comprends ? Je vais être obligé de me laver les mains maintenant que je t’ai touché.

Ecoute moi bien, je n’ai pas envie de dépenser un centime pour toi ou le cadavre en sursis qui te sers de sœur. Si tu veux qu’elle ait des médicaments, va les acheter, si tu veux qu’elle ait à manger, débrouille toi !

J’ai déjà la grande bonté de vous prêter une chambre, à toi de t’occuper du reste ! Mon idiot de frère aurait mieux fait d’y réfléchir à deux fois avant de faire des marmots à sa bouseuse.

Je ne veux pas te croiser, tu peux aller et venir à ta guise mais tu n’as pas intérêt à ce que moi ou mes invités te voient.

Hors de ma vue ! A jamais !

Les règles étaient fixées et elles convenaient plutôt bien à l’adolescent épris de liberté qui ne voulait pas devoir quoi que ce soit à l’homme qui portait le même nom de famille que lui. A partir de ce jour-là il lui fallut redoubler d’efforts et de malice pour amasser de l’argent. Les menus larcins et les quelques boulots qu’ils faisait pour compléter le profit de la pêche de son père ne suffisait plus désormais, si il ne voulait pas que sa sœur souffre il fallait qu’il ramène de quoi acheter des médicaments, des couvertures et à manger.

Il se mit donc à la recherche du moindre profit qu’il pouvait faire, mais il ne fallait pas qu’il se fasse prendre à faire quelque chose d’illégal, sinon sa sœur serait livré à elle-même et elle ne survivrait pas une semaine. Il usait donc de malice pour cambrioler les demeures des nobles lorsqu’ils étaient de sortie, pour assommer les racailles de la ville basse lorsqu’elles se retrouvaient isolées ou pour couper le cordon de la bourse d’un noble pendant qu’il se frayait un passage dans la foule. Il n’était pas un criminel impulsif, chacun de ses actes était étudié, la cible avait été suivie plusieurs heures voir plusieurs jours, les chances avait été calculées, les meilleures conditions réunies. Il devint vite compétent pour ce genre d’exercice, il parvenait toujours à s’en sortir sans être vu quitte à abandonner son butin au dernier moment. Il arrivait à ramener de quoi maintenir en vie Maria dont l’état ne s’arrangeait pas.

En prenant de l’assurance, il mit en place des coups de plus en plus ambitieux mais toujours en jouant la carte de la sécurité et de la ruse plutôt que de la témérité et de la force physique. Il lui était arrivé de ne pas pouvoir éviter la confrontation physique, il ne s’était pas dérobé et s’en était même plutôt bien sortit, mais jugeant les chances de se faire battre ou reconnaître trop grandes, il continua d’éviter de prendre ce genre de risque. Il réussit quelques beaux coups dont la ville basse parle encore, un jour il réussit à échanger le coffre de Berrys de l’un des percepteurs royaux par le même coffre, mais remplit de morceaux de ferraille récupérés au Grey terminal. Ça lui avait demandé plusieurs mois de préparation et toutes ses économies pour acheter les personnes et le matériel nécessaire, mais grâce à cet argent sa sœur eut le droit aux meilleurs médicaments pendant plusieurs mois. Il poussa l’audace jusqu’à s’en prendre aux pirates qui venaient revendre leur butin, mais il n’avait pas le choix, les frais médicaux de sa sœur atteignaient des sommes vertigineuses rien que pour la maintenir en vie sans qu’elle souffre. C’est en s’en prenant à un de ces équipages de pirates que sa vie prit un nouveau tournant.

Il avait repéré un groupe de pirate qui arrivait tous les soirs au Grey Terminal dans une chaloupe afin d’aller écumer les tavernes de la cité. Il avait étudié leurs habitudes et savait qu’ils laissaient deux hommes pour garder la chaloupe et au moins le triple pour garder le bateau amarré dans une crique non loin de là. N’ayant jamais été un excellent nageur il décida de tenter sa chance avec la chaloupe. Généralement les pirates restaient en ville jusqu’au petit matin ce qui lui laissait largement le temps de faire ce qu’il avait à faire et de disparaître sans laisser de traces. Le soir venu il attendit que le gros du groupe entre en ville et s’approcha des guetteurs. Il contourna le tas de débris sur lequel ils étaient assis avec précaution, et se glissa derrière eux comme une ombre. Si il avait appris à faire quelque chose durant les dernières années c’était bien se faire discret. Armé d’un gourdin il attendit que l’un des pirates tousse pour assommer l’autre et enchaina rapidement pour que l’autre n’ai pas le temps de crier. Il les ligota et les bâillonna avec les cordes qu’il avait préparé à cette occasion. Il camoufla leurs corps ainsi saucissonnés sous des débris afin qu’ils ne soient pas visible de trop loin et embarqua dans la chaloupe équipé de son arme de fortune et de son matériel de cambriolage dans un sac passé en bandoulière. Il rama lentement jusqu’à la crique sachant qu’il lui faudrait attendre quelques heures afin de passer à l’action avec le plus de chances possibles. Une fois la nuit noire parfaitement installée, il entreprit de faire un détour pour s’approcher du navire sans être mis en évidence par les rayons de la lune. Mètre par mètre, tout en étudiant assidument les mouvements des sentinelles, il s’approcha de la poupe. Les guetteurs se concentraient intuitivement sur le côté du bateau tourné vers la ville et vers la haute mer sachant que si un danger devait arriver ce serait par là. Klame arrivait d’un côté où il y avait seulement des falaises et où le premier village était à un jour de marche. Il positionna précautionneusement la barque contre la coque et assura sa prise sur la seule corniche à sa portée. Heureusement l’escalade faisait partie de ses compétences, ce n’était pas la première fois qu’il se lançait dans l’ascension de la façade d’un bâtiment pour le cambrioler. Il posa un pied sur la charnière du gouvernail et de l’autre repoussa la barque pour qu’elle ne vienne pas taper contre la coque. Poussant sur sa jambe et tirant avec ses bras il parvint à se hisser jusqu’à une fenêtre assez étroite au centre de la façade. C’était généralement la suite du capitaine et il n’eut besoin que d’un coup d’œil pour le confirmer. Malheureusement pour lui ce n’était pas un modèle qui s’ouvrait, il devait grimper jusqu’au gaillard arrière, éliminer la sentinelle qui y était probablement, avant de descendre jusqu’à la cabine où il trouverait le meilleur butin. Le reste de l’escalade ne lui posa pas de soucis et par chance la sentinelle regardait vers la proue du navire. Avec une agilité féline, il enjamba le garde-corps, s’approcha du pirate accoudé à la barre et lui asséna un coup de sa matraque derrière le crâne. Il reteint le corps de son mieux et le disposa de façon à ce qu’on puisse le croire endormit avant de s’arrêter pour écouter si l’équipage se doutait de quelque chose.

Il n’entendit rien mais il savait que le chronomètre était enclenché, il fallait qu’il fasse ce qu’il avait à faire et s’en aille au plus vite. Il descendit jusque dans les coursives désertes et trouva facilement la porte de la cabine du capitaine. Bien évidemment, elle était fermée à clé, mais c’était une serrure assez rudimentaire et Klame était habitué à travailler avec les crochet qu’il sortit du sac en toile cirée pendu à son côté. Moins de deux minutes plus tard il était à l’intérieur et se mit immédiatement à l’œuvre. Il s’empara de tous les bijoux et des objets de valeurs de petite taille ainsi que des pièces d’or qu’il trouvait. Il avait ratissé la cabine en quelques minutes à peine mais son attention fût retenue par une cache aménagée dans une poutre, il en sortit un coffret à serrure qu’il embarqua se disant qu’il l’ouvrirait plus tard.

Ainsi chargé il écouta à la porte pour savoir si il y avait du bruit sur le bateau avant de regagner le poste de pilotage ou sa victime commençait à reprendre ses esprits. Il lui remit un coup sur le crâne et entreprit de descendre vers la mer, comme il s’y attendait la chaloupe avait dérivé de quelques mètres, il sortit le petit grappin de son sac et le fit tourner, cet outil était certainement le plus sage investissement qu’il avait fait de sa vie, il lui avait donné accès à des résidences où les autres cambrioleurs ne pouvaient pas s’aventurer. Il loupa son premier essai car il était obligé d’agir avec sa main gauche. Il attendit quelques secondes pour voir si le bruit du grappin rencontrant l’eau n’avait alerté personne puis retenta et réussit. Il put ramener la barque, puis embarquer et s’éloigner dans la direction opposée à la ville.

Il était à quelques dizaines de mètres du navire, à l’abris de l’obscurité, lorsque des cris commencèrent à retentir, il l’avait échappé belle mais il avait réussi, Maria aurait de quoi ce soigner ce mois-ci et ces maudits pirates payaient un peu le mal qu’ils avaient fait. Il avait décidé de ne pas retourner en ville tout de suite car ce serait là qu’on chercherait le voleur, il avait choisi d’attendre quelques jours dans la foret que la situation se calme. Son absence passerait inaperçu car personne ne faisait vraiment attention à lui. Il s’arrêta au pied d’une falaise relativement simple à grimper et s’enfonça dans la forêt. Il savait qu’elle était dangereuse mais il ne fallait pas qu’il reste trop proche de la côte au cas où les pirates cherchaient de ce côté. Il finit par trouver un abris potable à la jonction de deux branche dans un arbre assez touffu mais au tronc difficile à escalader sans grappin. Une fois installé il put forcer tranquillement la serrure du petit coffre avec les espoirs les plus fous, mais le contenu le laissa perplexe. Un fruit… Un foutu fruit… Il avait sacrifié de la place dans son sac pour un fruit… Mais qui cacherait un fruit dans un endroit pareil ? Il haussa les épaules, tant pis, au moins il n’avait pas besoin de chercher à manger ce soir et pour être conservé si précieusement ce devait être un fruit très rare et très gouteux. Il fût déçut, la chair était amère et caoutchouteuse, il s’obligea à le finir juste pour ne pas dormir le ventre vide.

Une fois rassasié il s’installa pour la nuit, son perchoir était sécurisant mais pas très confortable, il mit plusieurs minute à tenter de trouver une position confortable mais à chaque fois quelque chose gênait. Il commençait à s’agacer d’un nœud du bois qui lui appuyait sur l’omoplate lorsqu’il sentit son os bouger en lui causant une vive douleur. Il se dit qu’il avait dû forcer plus fort qu’il ne le pensait et déboiter son os, se redressa en bougeant son bras pour tenter de le remettre en place, à nouveau, en le faisant grimacer de douleur il bougea pour reprendre sa place initiale. Quelque chose clochait, un os ne bougeait pas de cette façon. Intrigué il décida de reproduire l’expérience avec son autre omoplate, là encore, lentement et en lui faisant serrer les dents son os répondit à sa volonté, non pas en bougeant cette fois, mais en se déformant pour adopter la forme du bois. L’adolescent paniqua, ce n’était pas un phénomène normal, il devait avoir un faiblesse des os, il fallait qu’il aille consulter. Mais quand il se redressa son os reprit sa forme d’origine. En posant les yeux sur la boite posée sur son sac le jeune homme comprit… Il avait entendu les nombreuses légendes qui circulent dans la rue sur ces fruits aux pouvoirs quasi-divins, les fruits du démon. Il venait d’en manger un qui influait sur ses os.

Rassuré quand à une éventuelle maladie osseuse, le cambrioleur en herbe, commença à envisager toutes les possibilités qui s’offraient à lui et à tester les limites de son nouveau pouvoir. Il sut que si il le combinait avec sa ruse et qu’il apprenait à se battre il pourrait envisager des coups bien plus importants ou il fallait en venir aux mains. Il comprit que le fait d’avoir mangé ce fruit allait changer les perspectives qui s’offraient à lui.

Dans les mois qui suivirent, il exploita les capacités de son fruit Hone Hone No Mie uniquement pour cambrioler ou pour voler encore plus facilement. Mais peu à peu il commença à l’intégrer à sa technique de combat qu’il peaufinait de jour en jour au fil des victoires et des défaites contre les loubards qu’il défiait dans la ville basse. Son faciès était désormais connu comme celui d’un bagarreur et passer inaperçu était devenu compliqué, de toute façon il avait dépassé les deux mètres dix, niveau discrétion il y avait mieux. En conséquence il ne pouvait plus faire tout ce qu’il faisait durant son adolescence et les combats de rue ne rapportaient pas grand-chose. Il fallait qu’il passe à autre chose, il sut ce qu’il lui restait à faire lorsqu’il se trouva de brique sur lequel était collé des avis de recherches, il s’était déjà battu contre certaines des plus petites primes, il sut que c’était ce qu’il lui restait à faire. Klame Stalk le chasseur de prime était né.

Il passa quelques mois à pourchasser les criminels recherchés qui se terraient dans les quartiers les plus pauvres de la ville basse. Certains étaient plus facile à capturer que d’autres, il se prit quelques belles leçon, mais il était doué pour ça et ça lui plaisait. Il avait fait le tour de cette ville, il l’avait trop vue et de toute façon il avait livré tous les criminels à sa portée aux autorités. Il laissa tout son argent à la banque en donnant pour consigne au banquier de remettre une certaine somme à une domestique de son oncle chaque mois pour les médicaments de sa sœur et il mit les voiles, prêt à livrer quelques pirates à la marine ou à louer ses services au plus offrant.




• Exemple de post RP : La démarche semblable à celle d’un veau nouveau-né, trois racailles de la ville basse sortent d’une taverne après avoir arrosé leur exploit du jour. Les trois gaillards ont en effet réussit à s’emparer de la caisse d’un commerçant en l’agressant sur le chemin de la banque. Avec leur courage exemplaire les trois bandit s’en sont pris au pauvre homme terrifié qui implorait pour sa vie et l’on roué de coup avant de prendre son argent et de le laisser pour mort. Malheureusement pour eux, un jeune homme allongé sur un toit pour être tranquille à entendu les bruits de lutte et a assisté à la scène. Ce même jeune homme a passé sa soirée à attendre dans une ruelle face à l’entrée de la taverne que les trois criminels ressortent en espérant qu’ils n’aient pas dépensé tout leur butin. Ce même jeune homme, qui, quelques mètres derrière eux les suit en silence.

Chacun de ses pas semble calculé, il reste dans les zones les plus sombre, presse rarement le pas, mais pourtant ne les perds jamais de vue. Inconscients du danger qui les guette les proies plaisantent sur la raclée qu’ils ont collée au commerçant, ils parlent de retourner dans le même coin pour recommencer la même opération sur une autre victime. Ils s’enfoncent dans les bas-fonds, s’éloignant des postes de garde les plus proches. Bientôt ils s’arrêtent devant ce qui doit être la maison de l’un d’entre eux et discutent encore un moment probablement avant de se souhaiter bonne nuit. Klame ne s’est pas arrêté, il a contourné le bloc de maison pour arriver dans une rue à laquelle deux des trois hommes tournent le dos, le troisième est adossé au mur décrépit du bâtiment et raconte une histoire grivoise probablement inventée de toute pièce.

Le futur chasseur de prime rabat la capuche de son manteau sur sa tête, saisit la matraque métallique passée à sa ceinture et traverse la rue en quelques enjambées. Le narrateur lève les yeux vers lui au moment même où la barre de fer fracasse le crâne du plus costaud de ses complices. Il ouvre la bouche de stupéfaction et bredouille quelques mots en tendant son bras couvert de tatouage vers leur agresseur pour prévenir son dernier compère. Mais, embrumé, par l’alcool ce dernier est trop lent pour mener à bien sa pitoyable tentative d’esquive consistant à se jeter sur le côté opposé à l’agression. D’un revers maîtrisé et calculé le poing de Klame vient lui heurter le visage au niveau de la pommette ce qui produit un craquement sinistre.

Un simple coup de poing, même d'une personne beaucoup plus musclée n'aurait pas pu faire autant de dégâts. Mais les os du poing de Klame sont tous plus gros, plus lourds et plus durs que ceux d'un homme normal. C'est une précaution qu'il prend à chaque fois avant de se lancer dans une bagarre, c'est presque devenu un réflexe chez lui depuis qu'il a avalé un fruit du démon lui permettant de contrôler ses os. C'est une manœuvre qu'il a répétée tellement de fois qu'il ne ressent presque plus la douleur qui avait failli lui faire perdre conscience la première fois qu'il l'a effectuée. Son corps s'est adapté, ses tendons se sont assouplis, ses nerfs se sont désensibilisés. Grâce à cette capacité, son poing tient plus du marteau que d'autre chose.

Il ne reste plus que les deux hommes face à face, qui se jaugent du regard, le brigand est intimidé par cet homme surgit de nul part qui à mit ses deux acolytes hors-jeu en à peine plus d'une seconde. Klame quand à lui garde une expression sereine, mais son esprit tourne en accéléré, il tente de deviner ce que va faire son adversaire.

**Il sait qu'il n'a aucune chance à main nue, si il a une arme il va la sortir, si c'est un flingue je lui lance ma matraque, j'en profite pour me rapprocher et je l'enchaine au corps à corps.

Si c'est un couteau je le laisse attaquer.**

Le voyou dégaine un poignard à longue lame du fourreau qu'il a coincé à la ceinture dans son dos et s'apprête à se jeter sur Klame.

**Il va préférer une attaque de haut en bas, je me recule d'un pas des qu'il entre en mouvement comme ça je pourrais esquiver à gauche ou à droite alors qu'il se prendra les pieds dans les corps de ses copains. J'esquive le premier coup, pour le second il tentera de tailler horizontalement, je lui cueille la main avec la matraque et dans le même mouvement je lui fou un coup dans la tronche, j'enchaine avec un crochet du gauche avant qu'il ne reprenne ses esprits.**

Comme prévu le type se jette comme un lourd en levant bien haut son poignard, calmement Klame fait un pas en arrière avant d'esquiver vers la gauche. Son premier coup ayant été esquivé facilement, le type tente un coup de taille de droite à gauche pour essayer d’enfoncer son arme dans le ventre de son adversaire qui a déjà fait un pas en arrière pour se mettre de nouveau hors de portée. D’un coup de matraque rapide et précis, Klame lui frappe la main qui tient le couteau, lui fracturant probablement la main au passage. Puis il lui met un coup de matraque au visage avant de lui lancer un crochet du gauche appuyé. Le voleur est vaincu, il perd conscience en s’affalant lourdement entre ses deux complices. Satisfait, le chasseur de prime leur fait les poches pour récupérer leur butin avant d’attacher les mains du chef de la petite bande qui est le seul à avoir une prime pour sa capture. Une bonne soirée pour Klame, qui récupère une prime plus un bon paquet de pièces d’or du commerçant.

Bonjour et bienvenu!

Malgré les descriptions physique et morale bien trop courte pour y prétendre, je suis tout de même tentée de te valider au rang 2.

Pour le fruit, je valide aussi, mais n'oublie pas de demander la validation de tes techniques avant de les utiliser en rp (nous avons eu un précédant utilisateur du fruit qui n'avait pas vraiment bien compris le principe, je préfère avertir).

bonjour et merci.

Oui j'ai compris le principe des fiches techniques, à ce sujet j'aurais des questions sur le fruit pour rester réaliste au niveau des techniques. Est-ce que vous me conseillez de poser les questions dans un sujet prévu à cet effet (dans fruit/sabres) puis de créer la fiche pour qu'elle soit validée ou de tenter la fiche quitte à devoir la reprendre quasi-totalement?

Sinon oui j'avoue que je n'ai pas trop forcé pour la description mentale physique j'avoue que je préfère les développer au cours du jeu (surtout la mentale en fait) mais si c'est important je peux les reprendre sans soucis.

Est-ce que vous avez vu beaucoup de fautes dans mon texte, j'ai tenté d'y faire attention?

Pour le fruit, tu peux soit poser la question dans la dite partie, soit dans la FT ^^ Les deux sont possibles!

Pour les fautes, j'en ai vus certaines, mais rien de très frappant. Pour reprendre les descriptions, je dirais non, à voir avec la seconde validation.

Les questions du fruits sont résolue?

'fin quoiqu'il en soit je valide au rang décidé par Xu. Bon jeux ^^.

Pour le fruit je verrais directement dans la fiche technique.

Merci pour la validation