All Along The Watchtower : a drill to the New World. [Alexander / Sid]

Au large de la baie de Shabondy, un cuirassé venait de faire son apparition à travers les brumes naissantes. A son bord, pas moins d'une centaine de Marines, armés jusqu'aux dents, et visiblement prêts à en découdre. Visages teintés d'un mélange de détermination et de courage, leur allure guerrière était tout à leur honneur, au vu de la mission qui les attendait. Pour une telle équipe, il ne pouvait y avoir qu'un homme fort en guise de chef, un combattant sans peur ni reproche, et qui aurait la charge de motiver ses troupes avant l'opération. Un homme comme... mais où est-il donc passé ?

« T'as aperçu l'Amiral en Chef, toi ? »
« Non, pas du tout... T'es sûr qu'il est monté à bord, au moins ? »
« Oui oui, je l'ai entendu beugler comme un veau lors de l'embarquement. »

Au bout de quelques minutes de recherche, un ronflement puissant et strident indiqua le chemin aux soldats... jusqu'aux fin fonds de l'armurerie, où l'Amiral en Chef Godwrath D. Alexander piquait un roupillon entre deux tas de boulets de canon, allongé sur un lit de poudre. Mais une engueulade d'intendant plus tard, et l'Amiral était de nouveau sur pied. Nous parlions donc de ce chef de guerre, défenseur de l'ordre, et fleuron de la Marine pour ses innombrables services rendus, maintes fois décoré pour cela. Sa carrure impressionnante... mais où est-il donc encore passé ?

« AMIRAL ALEXANDER !! »

« Moui ? »

« Hum, euh, les écoutilles ne sont pas un endroit pour, hum, dormir. Et, heu, nous sommes bientôt arrivés à Shabondy. »

« Hm. Ok. »

Sur ces mots, l'auguste et dantesque chef des armées - qui je vous l'accorde, a un peu perdu de sa superbe - se traîna vers le pont principal.

« Dis, tu n'trouves pas que l'Amiral en Chef a une petite mine, aujourd'hui ? »

« Si tu n'avais pas dormi depuis un mois pour t'occuper de toute la paperasse de Marineford laissée par ce gros tas d'ancien Amiral en Chef, je ne sais pas quelle tête tu tirerais. »

Car en effet, celui que l'on surnommait « Kami no Shiki » avait dû surmonter l'insurmontable après sa dernière promotion : les infinies montagnes de paperasse du bureau central de Marineford. Et comme Alexander n'avait pas l'habitude de déléguer le travail (avec son immense expérience de tapage de rapport au sein des Immortels dont le fort était de laisser leur chef les écrire à leur place), celui-ci avait logiquement tout pris en main, marquant la différence entre l'ancien et le nouveau régime. Mais revenons au présent, et recentrons-nous sur les glorieux combattants de la Marine qui n'allaient pas tarder à approcher du célèbre Archipel Shabondy. La tradition voulait d'ailleurs qu'à chaque raid punitif de la Marine, l'on tire quelques boulets de canon en guise de coup de semonce, pour ainsi semer la terreur dans les rangs pirates présents sur les lieux. Les canonniers étant prêts, mèche à la main, il ne manquait plus que l'ordre final pour déclencher les pétoires.

« Tu sais où est l'Amiral en Chef ? Que j'allume ce truc... »
« Du tout, aux dernières nouvelles, il était dans la soute. Mais bon, je pense que tu peux allumer la mèche, c'est pas non plus un crime de lèse-majesté si tu n'attends pas son feu vert. C'était décidé dans la feuille de route, de toute façon... »
« Hmm, t'as pas tort, c'est juste un coup de canon... Hop ! »

*pssshhhhh*

« Rrrron... ZZzzz... »
« C'est quoi ce bruit ? »
« Ne me dit pas que...? »

*BAOUM !!*

Un blanc assez tenace s'imposa en proue, entre le canonnier et le soldat. La réponse à la précédente question venait de s'imposer d'elle-même, lorsqu'un éclair blond en manteau blanc fut propulsé à toute vitesse en direction de Shabondy. Et c'est en sifflotant innocemment que chacun regagna ses quartiers pour éviter que des témoins ne rappliquent...

Ainsi débarqua l'Amiral en Chef, tout en classe et en dignité, avec l'étendue de la stature qui caractérise les chefs. Du moins, c'est ainsi que cela fut raconté. On vous laisse deviner la version officieuse...

Sid était occupé, il avait mis un temps fou a trouver le dispensaire du parc, non pas qu'il était réduit à l'état de ruines, non, le dispensaire et le stand de barbapapa adjacent n’accusaient pas la moindre rayure. Les différents plans du parc par contre, ces pratiques petit panneaux eux avaient majoritairement disparus, enfin tout ceux qui se trouvaient dans la zone immédiate du pirate.

Avec ses blessures, il préféra laisser ses jets dials le faire glisser tranquillement le long d'une milky road plutôt que de marcher. Après un temps inconnus de déambulation, il trouvait ce * @ ! dispensaire qui lui rappelait de ne plus jamais sortir sans un minimum de matériel de soins. Heureusement ses blessures nonobstant leur nombres étaient pour la plupart sans gravité. Sid se sentait par contre assez ridicule avec un bandage en guise de bandana, ce genre d'accessoire devait certainement ruiner sa coiffure. Il pressentais déjà chacun des habitants du Home sortir une vielle vanne bien pourrie et l'haleine de jambon de Kaori.

Bien sur le boucan avait éloigné tous les civils qui n'osaient pas revenir, et le cordon de marine devait d'ailleurs s'en assurer mais une fois le calme définitivement imposé...

Le cordon de la marine fut intégralement dépassé par le tas envahissant de parasites en tout genre qui déferlaient sur le parc. Entre les chasseurs de primes qui voulaient leurs morceaux de Sid, les pirates qui misaient leur renommée sur un coup de grâce à achever une corsaire fatiguée et les journalistes qui s'imaginaient deja grand reporter émérite en sortant trois commentaire à coté de la plaque sur des photos de destructions. Un nouveau type d'animation redonna donc vis au parc de Sabondy.

Sid continuait d'avancer sur son nuage, évacuant sans efforts le menu frottins qui en voulaient à sa peau. Aussi triste que ce soit de le dire, il ne s'agissait pas tant d'une difference profonde de talent et de capacité que le spiralo-pirate étalait, l'utilisation basique de son équipement suffisait. Et une simple oreille tendus pouvait confirmer que Sarah ne rencontrait pas de soucis, buddha protège ces pauvres pirates de la castrations qu'ils vont subir et leur accorde une réincarnation paisible.

Enfin il aurait put finir ensevelis sous une marée humaine si les pirates et chasseurs de primes sur place ne se rendaient pas compte de leur antagonismes naturel. En aussi peu de temps qu'il en faut pour l'écrire le Sabondy funland parc se transformait en champs de bataille, des tranchées se creusaient parmis les débris et les balles fusaient un peu partout, et quelque part ça aussi on le collerait sur le dos du capitaine des Langren's.

Sid traversait le terrain en véritable ange, et sortit du parc sans problèmes, les troupes de la marines qui « l'attendaient » a la sortie étaient soit mise hors-service soit trop blasé par la tournure des événements pour agir, on pouvait d'ailleurs entendre des grognement et murmure récurent du genre « demande j'demande mon transfère.. » ; « Sabondy de merde » et l'indémodable « engagez vous qu'ils disaient, vous verrez du pays qu'ils disaient... ».

Et comme toujours, on pouvait compter sur le chaos pour se propager. Même si l'afflux de personne dans la direction opposé de Sid, à savoir vers le parc et le champ de bataille, augmentait, les raisons de cet accroissement du débit semblaient changer. En effets les cris de pirates et chasseurs de primes véreux passaient de « Hark hark on va s'les faire ! « à un « oh putain d'merde de mes aieux de ma grande tante Pétunia ! Il est là ! Au secours fuyons !» Et les sourires avaient laissé place à la grimace distordus de l'absolu terreur sur les loubards des grooves.

Sid s'intriguait de la source d'une telle attention, déjà parce qu’il s'avait qu'il ne s'agissait pas de lui et que pour ça il irait sûrement flinguer le provocateur d'agitations du dimanche, mais aussi, paradoxalement, il se demandait quel était le secret pour que les minables fuient plutôt que de faire perdre un temps fou.
Pour ce faire il attrapa un barbu et commença à le questionner après une bonne baffe dans sa gueule. Le spiralo-capitaine ne put discerner une réponse qui faisait sens, il venait de se faire postillonner dans ce qu'il supposais était une demie-douzaine de langages différents et n'avait compris que des bribes de ce que brave porteur attrape-mouche disait, quelque chose en rapport avec un lion.

Ça devait être un sacré lion pour faire un foin pareils.
Un sacré Lion de la marine même, un sacré lion de la marine amiral-chef même. Une sacré dose d'emmerdes en perspective même.

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De tout temps, des amiraux avaient toujours dû effectuer des débarquements sur Shabondy en urgence, notamment lors d'agressions de la part de gens assez fous pour titiller les Tenryuubitos. En général, tous s'accordaient à dire que les arrivées de ces élites de la marines étaient spectaculaires, à l'image de ce célèbre amiral qui atterrit avec brio à bord d'un simple boulet de canon à l'époque du Chapeau de Paille... Présentement, on ne pouvait guère qualifier cette arrivée de l'Amiral en Chef de véritablement spectaculaire, après un magnifique vol plané offert par le canon dans lequel il s'était assoupi. Toujours est-il que dans cette pagaille qui suivit le rude atterrissage, Alexander fut sauvé par sa réputation, occultant aux yeux de tous le ridicule de son arrivée.

En effet, après avoir causé un cratère au sein du Grove local, La simple vision du manteau décoré à outrance avait suffit à capter toute l'attention. Les civils se ruèrent chez eux, les mercenaires se hâtèrent de rejoindre des eaux plus clémentes, et les pirates prirent leurs jambes à leur cou afin de se regrouper au plus vite et de sauver leur misérable existence... Heureusement pour eux, un mal de crâne tenace s'était emparé de notre Amiral en Chef, pour en rajouter à la fatigue engrangée depuis un bon mois de travail sans repos. La main dans les cheveux, la mine patibulaire, Alexander s'était contenté d'errer en espérant qu'une courte marche dissiperait la migraine.

Se faisant, il croisa quelques têtes primées assez folles pour s'en prendre à lui, et quelle fut la surprise du vieux Lion lorsqu'il se rendit compte qu'à chaque mécréant correctement châtié, son mal de tête faiblissait. Ce fut avec le sourire si typique des Godwrath qu'il commença enfin à remplir son office, dispersant les chalands en quelques vagues de papier bien senties. Au bout d'un moment, l'Amiral en Chef semblait sur pied, du moins en ce qui concernait ses maux de crâne... De nouveau droit dans ses bottes, le chef des forces armées de la Marine avait regagné de sa superbe, et était prêt à passer aux choses sérieuses. Passant sa main à l'intérieur de son ample manteau blanc, il en sortit un petit papier plié en quatre, son ordre de mission signé par les 5 Etoiles, qu'il lut en marmonnant dans sa barbe :

« Amiral-Chef Godwrath D. Alexander,

blablabla...
Nos trois amiraux étant en mission, il nous est impossible de dépêcher ceux-ci à l'Archipel Shabondy, alors qu'un Dragon Céleste s'est fait agresser, blablabla, et vous en conviendrez, l'évènement nécessite un assaut punitif de grande envergure, blablabla... for great justice, blablabla...

Signé par les 5 Etoiles. »

Rangeant de nouveau la feuille après l'avoir soigneusement repliée sur elle-même, Alexander se dirigea vers le lieu du crime, sans hésiter au passage à rosser du primé dont la tête était parfaitement imprimée dans la mémoire de l'Inquisiteur zélé...

A plusieurs centaines de mètres à la ronde, on pouvait deviner la présence de l'Amiral en Chef en personne rien qu'en apercevant les morceaux de papier maculés de tâches vermeilles virevolter dans tous les sens. La journée allait être bien remplie, et revenir de nouveau sur le terrain après un mois de paperasseries avait de quoi rendre gai notre soldat de Dieu...

HRP : 777eme post donc 777 mots \o/ HRP.

Les blaireaux et autres créatures apeurés plus ou moins humanoïdes continuaient de fuir en hurlant. On pouvait aisément deviner leur terreur on observant leurs bras levés s'agitant tandis qu'ils couraient plus ou moins en zigzag. Sid s'en trouvait de plus en plus intrigué, un niveau d'attention accordée à cette mystérieuse menace au point de déclencher un mythique exode massif en zigzag les bras levés et agités. Voilà un secret que le spiralo-pirate se devait d'acquérir, oh le nombre infinis de regard tourné vers lui, LUI, qui s'en suivraient !

Sid n'avançait plus, il courrait vers la source, il augmentait également sa vision grâce à la spiralisation de l'image-rétine, avec le nombre de spirale imprégnée, il voyait clairement plusieurs kilomètres devant lui. Bien sur sa vision de proximité s'en voyait réduite et il se prenait de nombreux zigoto zigzagant. Problème rapidement résolus en flottant un poil plus haut sur la milky road.

Avec l'avance visuel qu'il venait de gagner, Sid put rapidement apercevoir quelque chose d'assez peu plaisant. La source. Ce mauvais vieil amiral chef ou non Godwrath D. *$@ ! Alexander. Une grosse veine apparut sur la tempe du supernova.

La réaction fut pour le moins viscéral : Dégainer Laeventein, préparer six spirales et tirer. Un projectile monstrueux de quatre mètres de diamètres, tête en granit marin et des spires à rotations si violentes qu'elles pourraient déchirer l'acier comme du carton et aucun son ne pourrait alerter l'amiral puisque ce projectile dépassait la vitesse de propagation du bruit qu'il provoquait.

Aussi, ce projectile avait un autre avantage considérable : il n'était pas seul. Aussitôt partit, Sid en enchaînait un deuxième, puis un troisième, puis un quatrième. Et ainsi de suite jusqu'à vider le chargeur, et vu la distance entre lui et l'amiral, il rechargeait et recommençait. Donnant à chaque tir un effets pour en modifier la trajectoire. Alexander reconnaîtrait peut être l'attaque type de Sid Langren mais ça ne signifierait pas pour autant qu'il se rapprocherais facilement du Supernova. Quelque part, c'en était presque ironique que le second de l'amiral aie fournis le propriétaire du Home avec suffisamment de balles en granit marin pour tenir un siège, et que ces balles provenaient des menottes de la prison où ce même amiral chef l'avait envoyé.

« YARRR HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! »

Attaquer d'aussi loin sans prévenir, dans l'absolu, est une attaque en lâche, le genre d'attaques que l'amiral dut rencontrer des milliers de fois durant sa carrière, et donc on pourrait aisément taxer le spiralo-pirate de tarlouze. Pourquoi pas, du moment qu'on le taxe de quelque chose il se fichait carrément de quoi, mais ici, penser qu'il réfléchissait son action serait une erreur en soi. A la vue de l'amiral quatre z'yeux, le cerveau (ou manque de) du pirate se contentait d'appliquer le baratin pseudo-vantard qu'il répetait comme un mantra lorsqu'on lui parlait de l'amiral barbu : « Quand je le revois j'... » à completer par « lui greffe une douzaine de trous de balles » ; « J'lui défalque la tronche tellement qu'il pourra même plus avaler d'la purée avec un dentier ! » ; « fais bouffer ses reins ! » ; « lui suture ses couilles dans les yeux ! » suivis d'un « Yarr ha ha ha ! » faisant comme toujours office d'Amen pour le capitaine des Langren's. Et surtout, la prison. Sid pouvait garder une rancune tenace pour quelque chose d'aussit petit que de finir la dernière bouteille de la table, autant dire que dans le cas de l'amiral...se faire envoyer en taule, y rester le temps de se faire copieusement passé à tabac, un séjour plus que long au mitard et le reste...Tout ça sans parler de Kuro, la mini-marine de poche dont Sid n'avait toujours aucune nouvelle !

Une chance pour le karma du pirate, grâce à la panique déclenchée par l'amiral chef, il était logique que plus on se rapproche de lui, moins il y ait de monde, car, ne faisant à peu près aucune distinction entre innocents et marines, ce que le spiralo-capitaine tirait n'épargnait rien sur son passage. Ces vortex ambulants ramassaient tout de même un paquet de dechets sur leurs chemins, Sabondy nécessitait un bon coup de nettoyage et le combat qui s'annonçait risquait vite de faire place nette sur le groove voir les grooves environnants, ou bien, au contraire, il ne durerait pas et l'un des deux combattants tomberait vite, en effets, Sid, sortant d'un combat qui n'avait rien d'aisé se lançait dans ce qui pourrait vitre prendre une tournure de massacre uni-latéral si Godwrath avalerait la distance de séparation entre lui et le supernova.

HRP-bon ben 'Lex vu que tu donne pas de nouvelles j'ai trouvé une solution simple pour ne pas être bloqué sans completement enterré la possibilité de rencontre sur Sabondy. les détails sont ici. https://onepiecerpg.forums-actifs.net/t7561-devient-cendrillon#70079 mon premier post sur ce topic HRP.

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