Meryl Jackson Brigand
Profil Psy : Neutre Nombre de messages : 7 Fruit du Démon : East Blue, Logue Town
[Feuille de personnage] • Renommée: 0 • Wanted: 0 • Grade dans la Marine: /
| Sujet: Présentation de Meryl (100%) (attente de 1 validations) Jeu 22 Déc 2011 - 21:03 | |
| - Présentation du joueur IRL - Prénom : Fanny Age : 21 ans Homme/Femme/Okama : Femme Comment avez vous connu le forum : Via google Combien d'heures vous vous connectez par jour : 3h Tes Mangas préférés : One Piece, Naruto, Chrno Crusade, My Hime et d'autres... Ton personnage préféré dans One Piece : Usopp Ce qui t'as motivé à venir : J'avais vraiment envie de me plonger dans l'univers One Piece et d'y créer MON personnage Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Assez faible, entre 2004/2006 j'étais à fonds et depuis je vais sur quelques forums, mais je ne suis pas fan des RP de 80 lignes ou plus.... Autre(s) : / - Présentation du personnage - • Nom & Prenom : Jackson, Meryl • Surnom (facultatif) : Black Mamba • Age : 22 ans • Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain • Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Pirate • Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Neutre • Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : Bretteuse • Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : Scarlet : Un harpon du plus écarlate des rouges. Si elle est très reconnaissable par sa longueur d’environ deux mètres quarante, on oublie souvent de parler de sa légèreté et de la finesse de sa lance, ne pouvant être maniée que par les mains délicates d’une femme. Par un simple glissement le long du manche, il est possible de faire de la tête de cette arme une lame tranchante ou bien une pointe crochetée, permettant de déchiqueter ou de littéralement « harponner » son ennemi. Elle peut facilement tout couper ou déchiqueter si cette dernière est bien utilisé . Cependant, le diamant semble être résistant à cette arme. Seule une bretteuse formidable pourrait accomplir cet exploit et Meryl est loin de là. Ainsi donc, Scarlet est une alliée fidèle lorsqu’il s’agit de bataille massive, de duel ou encore de couler un bateau. • Rêve(s)/But(s) du personnage : Devenir "quelqu'un". • Code présentation : ◘ Description Physique : Du haut de ses un mètres soixante-dix, Meryl est une jeune femme assez jolie. Ses cheveux sont bruns et ses yeux marron foncé. Sa peau est légèrement matte, mais si elle passe ne serait-ce que dix minutes au soleil elle bronze systématiquement. Si on s'approche d'assez près on peut voir que Meryl à une petite cicatrice sur le front... Côté vestimentaire, la demoiselle change de vêtement régulièrement, il est donc difficile de lui attribuer un look en particulier. Pour la coiffure c'est un peu plus différent, car généralement elle préfère s'attacher les cheveux trouvant cela beaucoup plus pratique, surtout pour une bretteuse. Meryl est une femme certes, cependant, elle n'a pas une poitrine imposante, loin de là ! Si elle n'en éprouve aucun complexe, elle insiste souvent sur le fait que la taille de cette dernière est normale et non petite. Un point important sur son apparence générale est que quand on la regarde on voit une jeune femme froide qui semble peu commode, mais dès qu'elle sourit, son visage se transforme complètement, mettant la froideur de côté et fessant place à une personne chaleureuse et attachante. ◘ Caractère & morale : Meryl est sûrement une pile d’énergie ambulante qui n’arrête pas une seule seconde. Souriante, amicale, câline même, elle n’hésite pas à prendre sous son aile les gens qui semblent être mis de côté ou ceux qui sont bien trop timides pour aller vers les autres. Elle fait partie de ces personnes qui gardent toujours un optimiste à toute épreuve même lorsque tout espoir est perdu. Elle est loin d’être du genre à s’apitoyer sur son sort et elle n’hésite pas à mettre des pieds et des mains pour se sortir des histoires dans lesquelles elle se retrouve malgré elle. Honnête, elle n’hésite pas à dire tout haut ce que les autres peuvent penser tout bas et elle ne mentira jamais à une personne même si la vérité fait mal. Non, elle n’est pas non plus quelqu’un d’indélicat et elle a cette chance de posséder une certaine diplomatie qui lui permet de dire les choses sincèrement sans pour autant blesser la personne à laquelle elle dit celles-ci. Bien entendu, comme tout être humain, il lui arrive parfois d’être quelque peu maladroite avec autrui et de peut être froissé les personnes mais dans ce cas-là, elle n’hésite nullement à s’excuser de son manque de délicatesse et fait toujours en sorte de rentrer dans les bonnes grâces de nouveau de cette personne, si elle l’apprécie vraiment. D’un naturel tolérant, elle n’est pas du genre à juger les gens en fonction de leur tête, de leur type, de leur maison et laisse à chacun la possibilité de faire ses preuves. Elle n’est pas du genre à faire du mal à autrui et bien qu’elle donne parfois l’impression d’être froide et méchante sur les bords, elle est très loin de l’être.
La vie a été loin d’être clémente avec elle. Bien entendu, elle ne considère pas son histoire comme un drame personnel ou un handicap dans sa vie, mais plus comme une force, même si la plupart de ses défauts ont un lien direct avec son enfance. Parmi ses nombreux défauts, elle en a deux qui font la paire, certes, mais qui font d'elle un être mesquin par moment. D'un naturel possessif et jaloux, Meryl peut devenir une vraie petite peste si on s'approche de trop près à ceux qu'elle considère comme "siens". Manquant d'amour dans sa jeunesse, elle s'accroche avec hargne à ses compagnons et ne laissera jamais personne prendre sa place. Protectrice, un peu comme une mère, elle à tendance à s'occuper d'affaire qui ne la regarde pas et de ce fait elle se retrouve souvent dans des situations délicates, mais qu'elle arrive toujours à gérer au final. Quelque peu sarcastique, mais surtout susceptible, Meryl change d'humeur comme on change de chaussette ! Il suffit d'un petit quelque chose qui ne lui plaît pas pour qu'elle boude, vice-versa si une nouvelle lui fait plaisir elle sera joyeuse comme tout.
◘ Histoire : « Richard Jackson, vous pouvez maintenant embrasser la mariée. »
Trois Juillet. C'est là que l'erreur commence. Quand je regarde les photos du mariage de mes parents c'est le seul mot qui me vient en tête : erreur. Lui était un homme d’affaires et elle, simple vendeuse. Amour ? Oh, je vous arrête de suite, Il n'y avait aucun amour entre Richard et Sora, malgré les sourires que vous pourrez observer en feuilletant les quelques albums-souvenirs que vous trouverez dans leur grand manoir. Si j'ai un grand-père . Aucune idée, qui sait, p'têtre que ces choses-là savent autoprocréer, mais j'oserai pas le premier à chercher au travers de l'arbre généalogique pour voir si grand-père il y a.
Richard & Sora se marient donc et eut trois enfants. Non, enfin deux à leurs yeux. La première née fut prénommée Kahlan. La deuxième, Cara. Et la troisième, Denee.
Oh, je ne me suis pas présenté. Enchanté, je m’appelle Denee. Je préférerais toutefois que vous m’appeliez "Meryl'". Prénom étrange vous me direz . Ah. J'ai toujours aimé ce prénom... Longue histoire, comme on dit. Pour en revenir à ma vie ça ne sera pas une surprise si je vous dis qu'avant ma naissance, je devais être une petite fille, non ? Denee était donc une jolie petite fille, la dernière de la famille, et malgré la volonté qu'avait mon paternel à procréer un petit garçon, ça ne semblait pas fonctionner. Ma mère, elle, voulait une petite fille, elle était donc bien heureuse. Évidemment, comme toute bonne histoire, il y a un élément déclencheur. Il y avait erreur dans le portrait. Erreur. Trop d'erreurs, oui.
La première erreur de ma vie fut Takamaka Kuro, fils de la meilleure amie de ma mère. Ou encore, mon voisin. Plus précisément : mon meilleur ami d'enfance. Qu'est-ce qu'il avait, ce garçon ? Eh bien, rien de spécial, je vous assure. Sauf peut-être que sa main devait être promise à une autre fille. Jusqu'à ce que je me rapproche du dit garçon, du dit voisin, de la dite erreur dans le tableau. Cette idée ne semblait pas plaire à mon père. Enfin, ça, et les autres choses aussi... Sora avait beau lui répéter que lui et moi n'avions que quatre et cinq ans, respectivement, mais rien à faire. Son avis était déjà tout fait, et ne changerait de direction sous aucun cas.
Richard ne s'adressait jamais à moi comme sa fille. J'étais un monstre, à ses yeux. Je crois même qu'il avait peur de moi, parfois. Ce n'était jamais lui qui s'adressait à moi. Jamais directement, du moins. Je crois que je n'ai jamais croisé son regard de mon vivant. Sora, elle, suivait les instructions de son mari. Que le monstre reste enfermé dans sa chambre. Que le monstre ne descende surtout pas lorsqu'on mange, il y a des invités importants. Qu'il reste enfermé et qu'on ne questionne même pas son existence, parce qu'il n'en valait pas la peine. C'était comme ça, à la maison. Dans leur maison. Ça n'a jamais été la mienne.
Bien sûr, j'avais droit aux leçons obligatoires. Piano, danse classique, mais je n'étais bonne à rien. Je n’apprenais rien. Je faisais donc acte de présence là où je le devais : dans ma chambre. Éventuellement, le temps me proposa la meilleure des solutions, le meilleur des refuges : la maison de Kuro. J'y passais tout le temps que je pouvais. Il était la seule personne au monde en qui j'avais confiance. Le second refuge vint rapidement. Je n'étais pas assez intelligente, pas assez studieuse. Je n'arrivais à rien. Non, je n'arrivais à rien : j'étais réellement une bonne à rien. Alors comment peut-on apprendre à ne plus l'être ? Je n'en avais aucune idée, et encore à ce jour, je n'en ai pas la moindre idée. L'énorme bibliothèque de la noble famille des Jackson était ma seconde meilleure amie. Des livres, des bouquins, des manuels, il y en avait à la tonne : pas étonnant, puisqu'ils étaient tous de grands érudits. J’aimai tellement lire… C’était une échappatoire à tous mes problèmes et pendant ce temps où je jouai encore à la femme invisible, mes parents continuaient leurs vies.
Mais je n'étais pas si docile. Il faut dire que si mon paternel avait peur de moi, c'était bien parce qu'il savait que je détestais me soumettre aux ordres qu'on me donnait. Combien de fois mes colères avaient-elles provoqué des catastrophes dans la maison, combien de fois mes colères m'avaient-elles poussées à enfreindre les règles ? Mais j'apprenais rapidement de mes erreurs. Parce qu'à l'époque, oui, je croyais bien que c'étaient des erreurs. J'avais dix ans, la première fois que j'ai tenu une épée en main. Il appartenait à mon paternel, puisqu'il aimait tant les collectionner. C'est six mois plus tard que je réussis à manier l’arme avec perfection. Et c'est à onze ans que je pus poser les mains sur mon tout premier exemplaire parlant des armes blanches. À l'époque je ne savais pas ce que le mot « armes blanches » signifiait, seul le mot « arme » me semblait si passionnant. C'était la toute première fois qu'une chose me passionnait; et c'est effectivement la seule passion que je n'ai jamais connue de toute ma vie, si je puis le préciser tout de suite. Une bonne à rien, certes, je l'étais, mais peut-être était-ce simplement parce qu'on me convainquait que je l'étais que je m'y étais fait finalement. « Pourquoi une chose comme toi arriverait-elle à faire de si grandes choses ? » me répétait la voix de mon paternel dans ma tête. Et, ironiquement, c'était exactement ce qui m'encourageait à le faire. J'avais les clés de la liberté sous les yeux, elles n'attendaient que moi. Alors, pourquoi pas ? Oh, oui, typique, le discours d'une gamine. Ce n'était cependant pas les ambitions qui m'habitaient, mais plutôt un désir de vengeance malsain. Pour toutes les fois où on m'avait enfermé, toutes les fois où ma mère m'avait forcé à manger ses foutues salades de pissenlits ou encore toutes les fois où j'avais été ignorée.
Comme je disais, ce n'était pas l'ambition qui m'habitait ; mais l'envie de vengeance qui me poussait, me motivait à le faire. Envie de liberté. Jamais je n'aurais osé faire face à mes parents, jamais je n'aurais osé enfreindre les règles strictes qu'on m'avait imposées. Mais ce fut un changement radical dans ma vie. Je n'avais pas honnêtement pensé en être capable, mais j'appris rapidement que j'avais une mémoire très développée. Si mes capacités étaient meilleures que la moyenne ? En toute modestie, je dirais que oui. Einstein nouvelle génération, non, ce n'est certainement pas moi, mais j'arrivais à réciter par cœur le chapitre entier d'un manuel en y ayant plongé le nez plusieurs fois. Et non seulement j'arrivais à tout retenir et tout réciter : mais ça m'intéressait. Je mangeais littéralement les bouquins. Il n'y en avait jamais assez, les informations n'étaient jamais assez précises : je ne voulais pas seulement comprendre le pourquoi de la chose, mais le comment de la chose. En l'occurrence, mon obsession résidait au sein de cette chose qui m'attirait tellement ; avoir un jour la chance de posséder une épée rien qu'à moi.
Je dois avouer que j'eus besoin de passer plusieurs années complètes à étudier, à tenter, à essayer, et, souvent... à échouer. Mais c'est à l'aube de mes quinze ans que j'arrivai enfin pour la première fois à arriver à couper en deux un tronc d’arbre. Je crois que Kuro est passé tout près de l'évanouissement lorsque je lui ai montré le fruit de mes efforts. Évidemment, je ne lui en avais pas parlé. La peur qu'il ne croit pas en moi, peut-être. Mais j'étais si fière de lui montrer que, pour une fois, j'avais accompli quelque chose. Et avec brio.
Kuro fut le seul à savoir. Et c'est à partir de ce moment, je crois, que les choses commencèrent à ne plus aller à la maison. J'avais développé un comportement totalement opposé à ce que l'on s'attendait de ma part. Je ne répondais plus lorsque l'on s'attendait à ce que j'acquiesce comme la petite poupée obéissante qu'on avait voulu faire de moi et je refusais lorsqu'on me donnait des ordres. J'avais seize ans, lorsque j'ai craché pour la première fois au visage de mon paternel. Et non, pas au sens figuré. Je m'en rappelle comme si c'était hier encore. Son visage rouge de colère, ses poings fermement serrés et la douleur, le craquement de ma mâchoire, ou encore le visage froid et sans vie de ma mère qui observait la scène de sa cuisine. Puis la pression qu'il exerçait sur mon collet, ses mots durs.
« Salle petite... » Son regard me perçait, m’éviscérait, sans même qu'il ne me regarde au travers ans les yeux. Son visage était dur, son état était critique, et tout ce que je pouvais faire ; tenter de me faire oublier, disparaître, fermer les yeux et tenter de m'échapper. « Ne devraient même pas constituer ce monde. » je ne savais pas exactement quel baratin il me racontait encore. J'étais inquiète, effrayée – je savais qu'il allait se produire quelque chose. Il avait atteint ses limites, visiblement. Je m'apprêtais à m'excuser, même si je n'en ressentais pas le besoin, lorsque qu’il me lâcha. Mes souvenirs sont peut-être un peu brouillés. « Tu veux vraiment me désobéir et m’humilier devant ta mère et tes sœurs ? » mon regard s'était lentement redressé vers le siens, tentant de le croiser. D'y trouver un peu de sympathie, ou quelque chose qui ressemblait à un sentiment ne serait-ce qu'un peu humain. Mais pas un seul regard. Et le seul sentiment que j'y perçu fut la haine, le dégoût. « Alors approche ! »
C'est ce jour-là, je crois, que j'ai décidé que je ne voulais plus être humain. Qu'être humain ne menait à rien sauf la douleur, la tristesse, et l'épuisement. Et qu'aucun humain ne mériterait plus jamais mes excuses, qu'aucun humain ne mériterait plus jamais mes larmes ou mes maux. Plus jamais. Et c'est à partir de ce jour que cet énorme néant émotionnel se forma au fond de moi. Je n'avais jamais connu l'amour, ni la compassion, ni même la sympathie. Et je ne la connaîtrais jamais. Elle ne servait à rien.
Ma mémoire était étonnante, oui. Mais à ce jour, j'ai toujours du mal à me rappeler de cette nuit. Le seul souvenir que j'ai, c'est cette cicatrice sur mon front à droite. Je me rappelle vaguement m'être sorti de la situation et de ces grands hommes baraqués qui sont entrés au manoir sans que je ne sache pourquoi. Rien de grave, je crois. Et depuis cette nuit-là, je la vois toujours, cette petite cicatrice, peu voyante, mais à mes yeux il n’y avait qu’elle sur mon visage. Comme quoi, le passé ne me quittera jamais totalement.
Peu de temps après, je suis partie de chez moi avec l'aide de Kuro. Pendant deux jours je suis restée cacher dans la forêt et il venait m'apportait de quoi manger. Après quoi j'ai décidai de quitter cette ville de malheur et de prendre le large. C'est en voyant des pirates que j'ai eu envie de le devenir à mon tour. Voyager, découvrir des trésors, mais surtout vivre une aventure et la partager avec d'autres personnes.
• Exemple de post RP : [Un post Rp est l'exemple-même d'un message de base que vous pourriez poster sur ce forum. Soyez imaginatif, parlez de n'importe quel sujet, cette partie nous sert à juger la qualité de vos posts Rp - 15 lignes minimum sans dialogues] RP d' un ancien forum aujourd'hui supprimer, où je jouai le personnage de Calypso, une passionnée de danse. Calypso se rua dans le studio de danse et referma la porte derrière elle après avoir vérifié qu’aucun indésirable ne l’avait vue s’y rendre. Par indésirable, elle entendait cette fille des Trinity, quel était son nom encore ? Kelly ? Nelly ? Quoi qu’il en soit, c’était une première année que Caly avait rencontré la veille en allant voir sa sœur dans sa résidence. Alors que cette fille lui avait demandé de lui faire visiter l’université un de ces jours, Caly avait distraitement répondu qu’elle n’y manquerait pas, tout en sachant qu’elle ne le ferait jamais. Elle n’était pas vraiment du genre à faire les yeux doux aux nouveaux débarqués juste pour se faire bien voir, et cette musicienne était bien trop collante à son goût. Malheureusement, le « un de ces jours » s’est avéré être, dans le language de la dénommée Nelly/Kelly, une façon tordue de dire « demain, à l’heure où tu t’y attends le moins », ce que Miss Bailey avait découvert à ses dépends. Quelle idée de venir attendre le retour de Calypso, après son entraînement de soccer, dans la résidence Genesis ! Elle fut ébahie de tomber sur Nelly, patientant dans le salon avec un grand sourire. « Bon, on commence par où ? » Prétextant mille et unes choses à faire, Caly avait fini par céder devant l’insistance de la demoiselle et lui avait fait faire un tour rapide des locaux principaux avant de finir par trouver une occasion de semer sa poursuivante. Occasion qui, bien évidemment, fut aussitôt saisie. S’en était ensuivie une chasse à l’homme improbable durant laquelle elle s’était réfugiée dans tous les endroits qu’elle espérait hors de portée de Nelly. Lorsque, quelques heures plus tard, elle était retournée dans sa résidence, le président de la confrérie l’avait accostée avec entrain.
« Hep, Caly, match ce soir ! Tu seras des nôtres ? » Cela la faisait toujours rire d’être l’une des très rares filles invitées aux soirées coupe du monde des Genesis, mais après tout, étant dans l’équipe féminine de soccer de l’université, elle s’y connaissait aussi bien qu’eux, si pas mieux. Il leur avait fallu le temps à accepter qu’une fille puisse être en mesure de les ridiculiser dans le domaine de ce sport mais ils avaient fini par s’y faire. Calypso savait que le match de ce soir n’allait pas être intéressant à ses yeux, aucune des deux équipes s’opposant n’était ni particulièrement forte, ni dotée de joueurs particulièrement canons. De plus, les cannettes de bière, les blagues vaseuses et les débats habituels en faveur d’une équipe ou de l’autre, ce n’était vraiment pas sa tasse de thé. Malgré ça, elle jaugea la proposition quelques secondes. Elle n’avait pas d’autre projet pour ce soir, ne bossant pas au Linda Vista et si elle invitait quelqu’un maintenant à sortir avec elle, elle s’y prendrait trop tard. « Huum, écoute, peut-être que… »
« Je peux passer la soirée avec vous ? » Oh non. Caly se retourna et ça ne manqua pas : Kelly se tenait derrière elle, un énorme sourire sur le visage. Passer la soirée avec cette incruste insupportable, c’en était vraiment trop pour elle. Elle était montée à toute vitesse dans sa chambre, s’était changée, avait pris quelques affaires dans son gros fourre-tout et avait filé direction le studio de danse. Ca, c’était son territoire, son élément. Si Kelly débarquait alors qu’elle était en pleine répétition, elle aurait un vrai mobile d’énervement. Elle ferma la porte derrière elle, rassurée de voir que la nouvelle ne l’avait pas suivie et se tourna vers cette pièce qui était depuis longtemps son chez elle. Elle déposa son sac sur le banc, brancha son iPod sur les baffles qui encerclaient le studio et la chanson sur laquelle elle bossait une chorégraphie avec les autres danseurs emplit la salle. C’était un remix d’un vieux tube de Gwen Stefani sur lequel tous avaient dansé lorsqu’ils étaient encore au lycée et Caly s’amusa à répéter son solo encore et encore jusqu’à ce qu’il soit parfait. Elle n’avait pas activé la fonction repeat sur son iPod si bien que les chansons défilèrent aléatoirement et la jeune femme se retrouva bientôt en séance d’improvisation en fonction du morceau auquel elle avait à faire. Quand elle dansait, elle ne faisait attention à rien d’autre si bien qu’elle ne prit pas garde au léger mouvement perçu dans le fond de la salle, elle devait se concentrer sur les notes, toujours plus légères et plus rapides. A la fin d’une vieille mélodie qui avait toujours le don de la faire décoller, elle fut surprise par une voix qui lui donna une explication au mouvement. Roméo. Elle s’avança vers lui, qui se trouvait près de la sono, et alla descendre le son avant que la prochaine chanson commence, histoire qu’elle passe en sourdine. La question qu’il lui posa la fit doucement rire tandis qu’elle s’assit sur le banc et prit sa bouteille d’eau dans son sac. Elle mourrait de soif.
« Ca m’étonne que toi, tu n’y sois pas. Je t’imaginais déjà avec ta vareuse et ton vuvuzela ! » Répondit-elle, espiègle. Taquiner le jeune homme était une de ses activités préférées et elle ne s’en privait jamais. Il avait appris à faire avec : la preuve, il était là, juste devant elle.
« A vrai dire, j’évites quelqu’un. Je croyais qu’ici, personne ne pourrait me déranger mais je me suis trompée, faut croire. » Dit-elle avec air hypocrite. C’était faux, elle était très contente de le voir, ce qui était souvent le cas. Elle s’était attachée à Roméo et qu’il soit venu la saluer ne pouvait que la faire sourire.
Dernière édition par Meryl Jackson le Jeu 5 Jan 2012 - 8:56, édité 7 fois | |
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