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 Hanzel Qwinn [Fini]

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Hanzel Qwinn
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MessageSujet: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyDim 26 Fév 2012 - 19:01

- Présentation du joueur IRL -


- Prénom : ///
- Age : 15 ans.
- Homme/Femme/Okama : Homme.
- Comment avez vous connu le forum : En visitant Saint Seya RPG.
- Combien d'heures vous vous connectez par jour : Une ou deux je pense.
- Tes Mangas préférés : One Piece, Eyeshield 21, Bleach, Kyo, Death Note, Manhole, Jackals...
- Ton personnage préféré dans One Piece : Law sans hésiter.
- Ce qui t'as motivé à venir : Reprendre le RP et puis je cherchais un forum actif sur l'univers de OP depuis longtemps.
- Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Quatre ans mais ça va bientôt faire un an que je n'ai pas RP.
- Hobbys : Essentiellement : le Rugby et écrire.
- Autre(s) : ///


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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyDim 26 Fév 2012 - 19:01

- Présentation du personnage -



• Nom : Qwinn

• Prénom : Hanzel

• Surnom : Mlle Bistouri

• Age : Environ 25 ans.

• Race : Humaine.

• Camp : Pirate.

• Orientation psychologique : Chaotique/mauvais.

• Métier/Spécialité : Médecin/Chirurgien.

• Pouvoir demandé : Horo Horo No Mie : Permet de créer des fantômes avec diverses capacités comme saper le moral ou exploser. Il permet aussi a son possédeur de sortir son âmes de son corps. Sans son étuit corporel, il peut devenir géant ou mini comme une abeille.

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Elle rêve surtout de liberté. Toutefois, Hanzel a pris goût à la célébrité et elle rêve de se voir à nouveau adulée par les foules. La création d'un être humain ainsi que la recherche du One Piece ne sont que des prétextes, de objectifs précis, pour se faire connaître.

• Code présentation :




Dernière édition par Hanzel Qwinn le Dim 26 Fév 2012 - 19:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyDim 26 Fév 2012 - 19:02

- Descriptions -


• Physique •

Hanzel n'est pas une belle femme plantureuse. Rares sont ceux qui se retournent à son passage et elle le sait. Grande et plate, au physique androgyne, on peut parfois, de loin, la confondre avec un garçon. Et c'est tout à son avantage. En effet, il lui arrive régulièrement de se déguiser en homme pour échapper à la vigilance de ses adversaires. Mais Hanzel n'en reste pas moins une femme et malgré ses qualités d'actrice exceptionnelle, il est aisé de s'en rendre compte lors d'un face à face.

En effet, la jeune femme n'est peut-être pas très féminine, mais elle n'a rien de vraiment masculin. Fine et frêle, elle peut sembler fragile pour qui ne la connaît pas. De plus, sa cambrure particulièrement sensuelle fait partie des rares caractères exclusivement féminins qui la trahissent.

Mais en regardant de plus près, on se rend compte que la jeune androgyne possède bien plus d'atouts qu'elle n'en laisse paraître. Ce qui marque le plus, sans doute, sont ses yeux. D'un vert glacial et profond, ils sont comme deux joyaux envoûtants dans lesquels il est aisé de se perdre quelques secondes. En se plongeant dans l'infinité de leurs teintes émeraudes, on y découvre une étincelle de malice et de folie étrange, hypnotisante, magnifique arme de séduction. C'est en grande partie grâce à son regard fascinant, à ces deux spirale de jade, qu'Hanzel parvient à charmer les hommes -et les femmes, au besoin- pour leur obtenir ce qu'elle désire. En effet, outre ses yeux, le visage de la jeune femme est des plus banals. Pire encore, il a ce petit quelque chose qui gêne. Est-ce son teint de craie ? Ses lèvres blanches encadrant deux rangées de dents pointues ? Son nez aquilin un petit trop long ? Ses longs cheveux carmins qui descendent comme une cascade de feu jusqu'au bas de son dos ? Ou bien est-ce tout simplement ce rictus malsain qui traverse presque en permanence son visage ? Sans doute pas, car pris dans leur ensemble, ces attributs dégagent un certain cachet, un charisme mystérieux et captivant à la fois.

Pourtant ce qui fait la plus grande fierté de la médecin, ce sont ses mains : fines, aux doigts longs, de véritable main de pianiste à l'agilité hors du commun. Capables des plus grandes prouesses aussi bien artistiques que chirurgicales, elles sont à elle seules une incarnation du talent de Mlle Bistouri. Véritables outils de création, les scalpels sont leurs pinceaux et elles peignent la perfection du tableau humain avec une aisance toute particulière. Précises, agiles et rapides pour donner la vie, elles sont aussi deux armes d'exception. Hanzel sait où frapper et malgré sa faible constitution, elle sait parfaitement comment faire mal.

Sur le plan vestimentaire, on peut dire qu'elle se fait remarquer. Amoureuse d'un style XXIIIème démodé depuis longtemps, Sa garde robe est remplie de tenues de majordome du siècle dernier. Elle aime à s'habiller en homme. Pour déroger à la traditionnelle cravate décidément trop masculine, elle noue autour de son cou un ruban blanc, légèrement teinté de rouge, couleur qu'elle affectionne tout particulièrement. Ses lunettes rouges ne sont qu'un colifichet et elles ne sont là que pour l’esthétique.

Enfin, il semble que depuis quelques années, Hanzel soit victime d'asthme mais ceci n'est qu'un détail.



• Caractère & morale •

Le talent est le pire ennemi de l'ego. Depuis toute petite, Hanzel avait toujours été intellectuellement supérieure aux autres. Les épreuves terribles qu'elle dut endurer pendant toute sa petit enfance la poussèrent à grandir plus vite que la plupart des enfants de son âge. Les horreurs qu'elle vit pendant les deux années qui suivirent sa naissance lui forgèrent un caractère inflexible, presque insensible, lui coupant l'envie de jouer comme le faisaient les autres enfants. Elle dut ainsi s'adapter pour combler ce manque dans la vie d'une petite fille. Elle s'intéressa très vite à la lecture, et ne tarda pas à distancer la plupart des petits de son âge. Son mutisme tardif lui permit de voir le monde d'un œil différent. Très tôt, on la familiarisa aux Arts, et en peu de temps, elle se mit à penser comme une artiste décelant l'harmonie dans toute chose. Mais qui sait comprendre l'équilibre du monde sait aussi le briser. Et c'est ainsi qu'Hanzel comprit comment atteindre la perfection, qu'en flirtant entre la stabilité et la folie, elle atteindrait une plénitude dans ses gestes et friserait l'idéal absolu. Et c'est là une maxime qu'elle se force à respecter, haïssant l'imperfection et de surcroît ceux qui l'acceptent. Clairement imbue de sa personne, elle nourrit un dédain profond pour les êtres lambdas.

Outre cette obsession pour la perfection, Hanzel semble atteint d'une étrange folie. A première vue, on la caractériserait comme une jeune femme hautaine et légèrement détachée du monde dans lequel elle vit, condamnable car dénuée de la moindre éthique. Mais ce serait un doux euphémisme d'arrêter là la description. Hanzel est en réalité définie par un psyché bien plus complexe et sonder de part en part un esprit à ce point perverti revient à traverser un labyrinthe empli de vice et de malfaisance où il serait aisé de se perdre. La vision native de la mort eut sur la petite fille qu'elle était à l'époque une incidence d'abord imperceptible. Mais la graine de folie qui avait été déposée au plus profond de l'âme de la fillette germa au cours des années, dispensant ses racines malsaines dans le terreau fertile de la soif de savoir, la pervertissant. Elle ne changea pas radicalement, son âme était déjà noire d'orgueil et la folie ne vint qu'assombrir encore plus son esprit prétentieux. C'est ainsi qu'au fin fond d'elle même naquit une attitude méprisable en tout point, une sorte de sadisme malsain qui prit peu à peu une place plus importante dans sa tête.

Mais la peinture de la jeune femme ne s'arrête pas là, Hanzel est également lunatique et bipolaire. Elle peut montrer tour à tour souriante et antipathique, amicale et vindicative. Il lui suffit d'un simple désagrément pour entrer dans une fureur monstrueuse qui peut se calmer sans véritable raison. Il n'est pas rare de voir la jeune femme s'énerver pour peu de choses, aller jusqu'à insulter ce qui lui déplaît. Mais il semble qu'elle cherche, elle-même à endurer ses inquiétantes crises de nerf. Elle provoque elle même sa rage en incitant à l'agacer, justifiant ainsi une déferlante de violence.

Il lui arrive parfois d'être totalement déconnectée du monde extérieur. Elle joue un jeu dangereux dans lequel l'unique but est de se satisfaire. Détachée de toute éthique, elle rit de tout et de n'importe qui, indifférente du point de vue d'autrui. L'humour noir est sa spécialité et peu de gens peuvent comprendre toute la profondeur de son ironie malsaine. La médecine est pour elle plus qu'une passion, c'est un Art, et ses œuvres comme elle se plaît à les nommer, semblent définies par un idéal artistique difficile à cerner. Véritable férue de sucreries, sans doute sa plus grande faiblesse, elle ne peut se retenir d'en manger. Hanzel est une femme pleine de contradictions. Détestant le café, elle ne peut s'empêcher d'en boire. Elle adore également la musique et il n'est pas rare de la voir un violon à la main ou sifflotant un air sinistre.

Toutefois, malgré son caractère caricatural de grande méchante, Hanzel demeure une jeune femme intelligente. Elle apprend vite et bien. Sa logique est parfaite. Elle aspire surtout à une grande liberté d'action. Et comme tout un chacun, elle s'est attachée à la célébrité.


Dernière édition par Hanzel Qwinn le Dim 26 Fév 2012 - 23:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyDim 26 Fév 2012 - 19:02

- Histoire -


• Un Fléau nommé Hanzel •


La vie avait bien mal commencé pour la petite Hanzel. Privée de mère dès sa naissance à cause des erreurs d'un médecin incompétent, elle dut partager avec sa sœur aînée l'amour d'un père bouleversé. Traumatisé par la mort de sa femme, il ne parvint jamais à trouver un travail décent qui aurait pu suffire aux besoins de sa petite famille. Les difficultés financières allant grandissant, il fallut bientôt faire un choix. Il n'était plus possible de continuer à élever deux petites filles dans ces conditions. Le choix fut vite fait. On garda la plus vieille et on laissait de côté la plus jeune. Hanzel n'avait pas encore un an quand il fut décidé de l'abandonner.

Recueillie à la frontière de la mort par un couple de généreux badauds, elle put enfin vivre sa petite vie d'enfant des ville, loin de tout soucis. Elle faisait la joie de ce petit couple qui n'avait malheureusement pas eu la chance d'avoir un enfant. Tous deux médecins, ils habitaient une charmante bâtisse au abords de la ville. Hanzel était chérie par ses nouveaux parents qui pouvaient enfin offrir tout l'amour qu'ils avaient dû garder au fond de leur cœur. Mais le bonheur est un luxe qui semblait fuir la pauvre enfant. Elle avait à peine deux ans quand un événement tragique se produisit. Alors qu'ils se baladaient tranquillement tous trois en famille sur les rochers au bord de l'eau, Hanzel accrocha la cheville de son père adoptif. Il trébucha et se fendit le crâne contre une pierre. La mère fut profondément choquée par la mort de son mari. Dès lors, elle ne fut plus que l'ombre d'elle même. Elle perdit peu à peu goût à la vie. Elle ne s'occupa plus guère de la petite. En réalité, il semblait qu'elle avait fini par la haïr, cette enfant du Diable qui avait causé la mort de son unique amour. Au fur et à mesure se renferma dans une spirale dépressive qui lui fit perdre l'envie même d'exister. Tant et si bien que, fatiguée par la vie elle même, elle décida de mettre fin à ses jours. C'était un beau matin d'hiver. Il neigeait. Le sol était couvert d'une neige immaculée. La jeune femme prit la petite par une main, un scalpel dans l'autre. Elles sortirent en silence de la petite maison et, toujours dans un silence de plomb, elles gravirent la dune qui les séparaient de la plage. C'était sur cette plage qui à peine quelques semaine auparavant avait été témoin du terrible accident. Le silence était seulement troublé par le bruit des vagues. La jeune femme posa la fillette sur la neige et s'éloigna de quelques pas avant de se taillader les veines. Elle ne mit pas longtemps à succomber à ces blessures. On les retrouva toutes deux quelques heures plus tard. Hanzel s'était semblait-il rapprochée du corps. Elle baignait dans une mare de sang que la neige avait peine à absorber, un scalpel à la main.

De cette terrible succession de morts, Hanzel ne se souvint de rien. Pourtant, ce chemin de croix macabre ne se termina pas là. La mort entourait l'enfant maudite comme une nuée de mouches assassines. Une vieille guérisseuse, amie du petit couple, qui avait par accès de bonté accepté d'élever la petite, mourut également d'une étrange façon. Elle avait un trio de chiens. Ils n'avaient jamais fait de mal à personne. Pourtant, un beau matin d'été, on la retrouva étendue dans son jardin, égorgée par un animal. Tout portait à croire qu'il s'agissait d'un chien. On retrouva la petite à côté. Elle regardait le corps avec un regard presque passionné. Elle observait, de ses yeux verts envoûtants, toute l'horreur du massacre. Les animaux, quand à eux ne furent jamais retrouvés. Après cela, il fut convenu, logiquement, de l'envoyer dans un orphelinat.

De cela non plus, Hanzel n'en garda aucun souvenir. Toutefois, il est indéniable que ces malheurs laissèrent de profondes séquelles dans l'âme de la petite fille. Même si l'âme, en faisant semblant d'oublier, avait comme masqué les fait, pour combler les profondes stries qui la marquaient. Le mal enfoui au plus profond d'elle même, elle put ainsi profiter de la vie comme il le fallait.


• L'enfant prodige •


Hanzel ne se trouva nullement incommodée par ce brutal changement d'univers. Il sembla qu'elle n'avait pas vraiment pris goût à la vie de famille. Elle avait comme oublié sa vie passée et allait avec un naturel déconcertant à travers l'orphelinat de Frimond Island. La chaîne morbide s'était brisée et la Vie avait apparemment décidé de laisser un temps de répit a la fillette qu'elle avait déjà tellement malmenée.

Elle était arrivé un matin, toute seule, à la porte de l'établissement, sans rien d'autre sur elle que ses vêtements et une petite poupée de chiffon qu'elle semblait adorer mais dont elle ne sut jamais expliquer l'origine. C'était un impressionnant manoir à l'architecture victorienne. Son immense façade de bois laissait transparaître une certaine tristesse propre à ce genre de bâtiments. La grande porte de chêne s'ouvrait sur un gigantesque hall. Du réfectoire, au fond de la pièce, s'échappaient des odeurs de soupe et de nourritures en tous genres qui montaient inexorablement jusqu'aux strates supérieures. L'orphelinat s'élevait sur trois étages. On y accédait par deux escaliers latéraux qui menaient aux balcons. Les salles de classes et la bibliothèques étaient au deuxième étage. Les pensionnaires, presque tous des garçons, logeaient au dernier étage. Le personnel quand à lui était en grande partie féminin. Autant dire que dès son arrivée, Hanzel fut choyée et chouchoutée.

Ses yeux étaient grand ouverts sur le monde et son caractère était déjà bien trempée, cela plaisait. Elle avait de ces grands yeux dans lesquels on plongeait volontiers pour s'y perdre encore davantage. Des yeux dont la couleur, à elle seule était déjà presque un don du ciel. On devinait déjà l'intelligence et la maturité dans son regard. Précoce, elle sut lire avant de savoir parler et ne s'amusa bientôt plus des jouets dont elle disposait. Le seul qui semblait encore l'intéresser était sa petite poupée.

Entravée sans doute par ce qu'elle avait enduré, elle mit longtemps à prononcer ses premier mots. A tel point qu'on ne put tout de suite l'inscrire à l'école. On la crut d'abord muette mais il n'en était rien. A la place d'aller en classe avec tous les autres enfant, Hanzel eut tout le loisir d'apprendre la musique dans le confort relatif de l'orphelinat. La fillette se montra tout de suite très douée, notamment au violon. Elle avait le sens du rythme et elle apprenait rapidement. Elle était également très forte en piano. Mais elle était de nature bornée et elle refusa toujours d'apprendre à bien en jouer.

Quand enfin, Hanzel se décida à parler -elle avait d'ailleurs, une voix stridente, nasillarde et par conséquent foncièrement désagréable qui seyait bien au personnage-, elle savait déjà lire et penser mieux que les autres enfants de son âge. Hautaine, déjà, elle nourrissait une sorte de dégoût inconscient envers les autres, évitant du mieux qu'elle pouvait ceux qu'elle jugeait, prétentieusement, des arriérés. Sinon, elle s'amusait, avec un sadisme évident, à les manipuler. Il semble que c'est en entrant à l'école qu'elle commença à apprendre à commander et à mépriser les autres, tout cela en dépit des enseignements sur le respect d'autrui et l'égalité dont on gavait déjà les enfant jusqu'à indigestion. Dans le cas précis d'Hanzel, il semble qu'elle avait sagement choisi d'éviter la crise de foie. Elle n'apprenait que ce qui l'intéressait et faisait judicieusement le tri entre l'utile et le futile se débrouillant toujours pour se dispenser des enseignement qu'elle ne jugeait pas nécessaire. Avec une malice impressionnante pour son âge, elle usait de son statut de préférée pour pouvoir, selon ses envies, aller jouer au violon où lire à la bibliothèque.

Le temps passa. Hanzel avait toujours une longueur d'avance sur ses camarades de classe. Véritable peste avec les enfants de son âge, elle était vue comme une petite fille exemplaire par les adultes. Il fallait dire qu'elle cachait bien son jeu. Elle maîtrisa très tôt l'art de mentir. Son regard hypnotique était sans doute l'un de ses meilleurs atouts. En un regard elle devait monarque ou martyre, pleine d'assurance un moment, elle semblait presque anéantie le moment suivant. Le commun des mortels était comme happé dans l'immensité abyssale de ses prunelles émeraudes, charmé par une beauté si rare qu'elle ne semblait pas réelle. Mais tout ce cirque était le fruit d'un jeu d'acteur qui avait, avec le temps pu se perfectionner jusqu'à être tout à fait méconnaissable de la vérité.

Pendant tout le temps qu'elle passa à l'internat -neuf années tout de même-, elle ne côtoya qu'un seul garçon. C'était un blond un peu ténébreux, d'un an seulement son aîné. Il était tout aussi méprisable qu'elle. Lui aussi avait des yeux pièges qui t'accrochaient et te perdaient d'un regard. Ils étaient en tout point similaires. Surdoués tous les deux, ils aimaient à maltraiter les autres et haïssaient en tout points les imbéciles qui peuplaient l'orphelinat. Ironie du sort, il s'appelait Greitell. Hanzel et Greitell, donc, passaient le plus clair de leur temps ensemble, occupés à diverses activités intellectuelles. Ils n'étaient pas amis, non, loin de là. Ils se respectaient, s'acceptaient l'un l'autre sans véritablement s'apprécier. Il s'agissait plus d'une sorte de défi qu'ils se lançaient à eux même, surpasser l'autre.

Il ne fallut pas longtemps à la jeune Hanzel pour se lasser du jeune garçon. Il l'agaçait, sans doute parce qu'ils étaient trop semblables. Peu à peu, elle se mit à le considérer comme les autres enfants, banal et sans intérêt. De nouveau seule, elle se plongea pleinement dans les livres avec l'assiduité qui la caractérisait. Il semble que c'est à cette période qu'elle développa une passion dévorante pour tout ce qui avait trait pour la médecine. D'un seul coup, elle sembla obsédée par les mystères et la complexité du corps humain. Du jour au lendemain, on la vit sortir de la bibliothèque un nombre incalculable de bouquins traitant du métabolisme de l'Homme. Dans le même temps elle abandonna presque totalement la musique, ne jouant du violon que très rarement, dans sa chambre, entre deux ouvrages.

Mais Greitell ne voyait pas cela de cette façon. A l'inverse de la jeune fille, il avait fini par s'habituer à son homologue féminin. Séduit par son génie glacial, il avait nourri une sorte de fascination pour sa compagne, au grand dam de celle-ci. Ainsi, il cherchait toujours sa compagnie alors que la fillette, elle, faisait tout pour l'éviter. Le supplice dura plusieurs mois durant pour la jeune Hanzel.

En parallèle, le parcours scolaire exemplaire de la jeune fille lui valut d'attirer l'attention. Il y avait bien longtemps qu'on avait pas vu une élève aussi passionnée et douée que la petite Hanzel. Tant et si bien qu'à l'âge de douze ans, on la poussa à intégrer une école de médecine. Elle ne se fit pas prier pour quitter l'orphelinat, trop impatiente d'échapper à Greitell. Quitte à dilapider tout l'héritage que lui avaient légué ses parents, elle se paya un voyage dans l'île principale de sa blues. Là bas, on lui fit passer une batterie de tests. Mais tout cela fut un jeu d'enfant pour la jeune fille tant sa connaissance était grande.


• Mlle Bistouri •


Hanzel fut donc admise sans problème dans l'école. Là bas, elle s'adapta avec toute l'aisance qui lui était familière à ce tout nouvel univers qui lui ouvrait ses portes. Enchantée de s'être enfin débarrassée de son admirateur, elle profitait pleinement de son statut d'enfant modèle. Jamais depuis la création de l'école, on n'avait vu une élève aussi jeune. Elle se retrouva donc à étudier en compagnie de personnes beaucoup plus vieilles qu'elle.

Mais là aussi, elle impressionna par son talent. Son esprit était clair, son geste précis, sa pratique parfaite. Là où elle péchait, c'était surtout sur la théorie. En effet, elle accordait plus d'importance à ce qu'elle avait appris d'elle même qu'à ce que lui disaient ses professeurs. Son attitude lui valut de se faire réprimander à de nombreuses reprises. Mais elle était bornée et nul n'eut jamais le pouvoir de lui faire entendre raison.

Toutefois, son talent primait largement sur son indiscipline. Plus le temps passait, moins ses professeurs lui reprochaient sa désobéissance. Elle se perfectionnait à une vitesse folle. Jamais on n'avait vu une jeune fille de son âge capable de telles prouesses médicales. Elle avançait à l'instinct, flairant chaque piège, détournant chaque problème avec une facilité presque inhumaine.

Au bout de seulement trois ans, on lui proposa d'intégrer la section Chirurgie de l'école. Là bas, comme à l'accoutumée, tous furent impressionnés par sa technique qui frôlait la perfection. Déjà à l'époque, on disait d'elle que c'était une véritable virtuose du scalpel. Elle était capable de choses incroyables sur une table d'opération. Elle avait l'habitude d'apprendre vite et depuis quelques années elle se forçait à innover. C'était souvent mal vu par les gens du métier pour qui l'éthique n'était alors plus respectée. Mais les résultats étaient probants et elle s'amusait à leur rire au nez en disant : « Les résultats sont là, non ? ». Il ne lui fallut pas longtemps pour surpasser certains de ses professeurs. Ainsi, on la jugea apte à pratiquer la chirurgie à l'âge de seulement vingt ans.

Incroyablement hautaine, elle se sentit rapidement supérieure aux autres. Et tout cela était vrai. Hanzel était bel et bien meilleure que n'importe quel chirurgien des quatre mers. C'était une artiste capable de tout, capable des plus grandes fantaisies. Elle travaillait à l'instinct plus qu'à la logique. Mais malgré ses méthodes peu louables, elle réussissait toujours ce qu'elle entreprenait. Elle était vraiment capable de tout un scalpel entre les mains. Si bien qu'on lui donna le surnom de Mlle Bistouri.

Pendant les deux années qui suivirent sa sortie de l'école, elle sauva un nombre impressionnant de vies humaines. Tant et si bien que parmi les rangs des soldats, on ne parlait plus que de cette jeune femme qui pouvait soigner n'importe quelle blessure. Il faut dire qu'Hanzel était une artiste de la chirurgie plastique. Elle reconstruisait à la perfection un visage arraché et parvenait même à redonner vie à un membre arraché. Il lui arrivait souvent de comparer son travail à la peinture. Pour elle, la chirurgie consistait à trouver une harmonie entre la chair et l'acier, entre le bon et le mauvais. C'était en tout point comparable au travail d'un peintre qui cherchait, lui, à trouver la bonne combinaison de couleurs et de formes pour créer l’œuvre parfaite. C'était aussi le cas de Mlle Bistouri. Quand elle opérait, elle semblait entrer dans une sorte de transe. Elle sentait son esprit s'échapper d'elle même, infiltrer le corps de son patient, en déchiffrer tous les codes, en comprendre tous les sens. Et alors, à ce moment là, ses mains œuvraient à créer, à modeler le plus parfait des ouvrage.

Mais tout ceci ne lui suffisait pas. Selon elle, son œuvre était imparfaite. Elle refusait de s'imaginer cantonnée toute sa vie à un même travail. Rapidement, elle se mit en tête un projet incroyable. Un projet digne d'une virtuose comme elle : créer un être humain de toute pièce.

Pour assurer sa réussite, Hanzel demanda l'aide de la Marine. Intéressée de prime abord, le gouvernement décida d'accorder sa chance à la jeune médecin. Mais il était certain qu'ouvrir d'un coup tout le savoir des plus grands chercheurs que la terre ait jamais portée à un électron libre comme Mlle Bistouri n'était pas sans danger. Et il fallut s'assurer qu'elle n'était fiable. lle fut enfermée dans le fort de l'île de Frim Island avec pour but de l'endoctriner afin de la rendre moins dangereuse pour l'intérêt de Gouvernement Mondial. Pour cela, la Marine dépêcha l'un de ses scientifiques les plus fidèles, un certain Greitell Prast.

Hanzel crut d'abord que tout allait aller très vite. Mais le temps passa et elle restait prisonnière. Rapidement, elle soupçonna son Greitell de vouloir la garder avec lui. C'est pendant ces quelques mois où elle resta enfermée comme une criminelle qu'elle contracta une haine sans nom pour les Marines, et pour ce prétendu scientifique qui devait l'endoctriner...


• La Grande Évasion •

(Test RP)

Le vent du large soufflait dans les hauteurs de l'île de Frim Island, portant avec lui les embruns légèrement salés de la mer jusqu'au petit balcon duquel Hanzel scrutait avec avidité l'horizon. Son regard était empli du rêve de liberté qui la hantait depuis quelques jours déjà. A l'idée que cette nuit, elle aurait enfin quitté cet endroit, cette prison qui l'avait retenue prisonnière des années durant, un large sourire barra son visage. Il avait un côté malsain, comme empreint d'une once de folie. Le soleil se couchait. Il avait fait beau ce jour là et la jeune femme avait voulu profiter des derniers rayons du soleil en observant une ultime fois le peuple qui s'activait en contrebas. La petite ville de Frimbourg était semblable à une fourmilière. Chacun s'affairait à finir ce qu'il avait à faire avant le coucher du soleil. C'était dans une sorte de hâte crépusculaire que les marchands rangeaient leurs étals, cherchant à vendre tant bien que mal une dernière babiole ou un dernier légume avant la fermeture. Dans le même temps, d'autres personnes, les gens de la nuit, sortaient de leur hibernation diurne, nonchalants dans la frénésie de la fin de journée. Ici, pendant quelques minutes, le temps que le soleil passe la ligne d'horizon, on pouvait voir deux mondes que tout opposaient se mêler et n'en former qu'un.

La jeune femme se leva en sifflotant. Elle avait une tasse blanche à la main. A l'intérieur baignaient, dans le brun noirci du café, trois morceaux de sucre et une cuillère d'argent blanchi. Hanzel attrapa la cuillère et en frappa à dix reprise le fond de porcelaine. Cela eut pour effet de briser les carrés de sucre qui se répandirent dans le liquide chaud. La médecin porta ensuite le métal à ses lèvres pour en lécher le contenu. La boisson acre se répandit sur sa langue, accompagnée d'un goût désagréable. Hanzel détestait le café. Elle jeta la cuillère par dessus la rambarde du balcon. L'objet décrivit une courbe sur quelques mètres avant de piquer du nez. Tant pis si elle tombait sur quelqu'un. Pire encore, cette hypothèse tira un léger sourire à la diablesse. Elle se prit à imaginer les conséquences d'un tel événement. Que dirait-on ? Elle voyait déjà les gros titres de l'édition matinale de la gazette du patelin : « Une cuillère tueuse ». Elle rit. C'était un rire aigu, légèrement strident, un peu glacial. A la fois terrifiant et désagréable en somme. Il ne porta pas bien loin. Elle riait pour elle, dans toute la discrétion de la solitude.

Curieuse de savoir où avait atterri son arme, elle regarda plus bas. Mais il était impossible de distinguer le métal depuis là haut. Elle vit seulement la cour, pleine de soldats. Ils défilaient, en rang serrés, afin de se préparer à accueillir le dirigeant des lieux, un grand brun moustachu qui aimait se voire ainsi fêter par sa bande de chiens débiles. C'était un vieux pervers, un peu débile qui se croyait supérieur simplement parce qu'il avait réussi à surpasser le quotient intellectuel de quelques chatons à peine moins bien nés que lui. A de nombreuses reprises, il s'était laissé charmé par le regard de la jeune femme. Elle l'avait poussé, quelques mois auparavant, à lui laisser libre circulation dans le fort. Elle avait ainsi eu tout le loisir d'apprendre les moindres mouvement des gardes de nuit. Pour la première fois, Hanzel porta la tasse à sa bouche et, comme à chaque fois qu'elle buvait la première gorgée, fut surprise par le goût amer du breuvage. Elle cracha par dessus la rambarde en lâchant un : « Pouahh » de dégoût et elle reposa la tasse en se disant qu'elle ne boirait plus jamais de café.

Mais c'était un rituel quotidien pour la jeune chirurgienne. Tous les jours elle crachait sa première lampée de café en se disant que c'était la dernière. Pourtant, tous les jours elle en buvait de pleines tasses en sachant parfaitement qu'elle détestait cela, par habitude, sans doute. La grande porte de la cour s'ouvrit et le fourmillement distrait des gardes s'interrompit, laissant place à un désordre plus organisé de fusils et de sabres. Rapidement, un rythme s'installa dans leurs pas. Le Boss arrivait. Il entra dans l'enceinte de la forteresse en se pavanant tel un roi, dans un costume flambant neuf un peu trop grand pour lui et qui devait valoir une fortune. C'était naturel pour cet imbécile de dilapider le trésor qu'on mettait à sa disposition pour acheter ce qui lui faisait plaisir -et qui était, en général, totalement inutile. Il était suivi tel un toutou par un homme qui semblait avoir la quarantaine mais qui avait en réalité quinze ans de moins. Il portait un uniforme de marine qu'il avait apparemment converti en blouse de chimiste. En réalité, il avait seulement mis quelques crayons dans sa poche. Il prenait un air sérieux, « pour faire professionnel », mais il maquillait son stress avec difficulté ce qui lui donnait un air un peu benêt. Hanzel, elle, affichait une moue de dégoût causée à la fois par l'amertume du café et la vision de cet homme pathétique.

- Greitell ! siffla-t-elle entre ses dent.

Elle haïssait ce type depuis sa plus tendre enfance. Déjà, quand il était un soupçon supérieur aux autres, elle n'arrivait pas à le supporter. Mais maintenant qu'il n'était plus qu'un larbin dépourvu du moindre charisme et par conséquent du moindre intérêt, il ne valait vraiment plus rien. Ce qu'il avait régressé depuis le temps. !Autrefois, il était doté d'une intelligence peu commune qu'il l'élevait au rang de surhomme. Désormais, il n'était plus qu'un simple larbin de l'état, à peine plus doué que les autres, sans ambition mais des rêves plein la tête. Bien sûr, comme tout le monde, il rêvait de gloire mais il était resté à jamais un enfant et ses fantasmes ne dépasseraient pas le stade de songes. Jamais il ne serait célèbre, Hanzel, elle, l'était déjà.

Mlle Bistouri, ennuyée par ce triste cortège, voulut reprendre une gorgée de café quand elle se rendit compte que sa tasse était vide. Agacée, elle jeta le récipient de porcelaine qui suivit la même trajectoire que la cuillère cinq minutes plus tôt. Mais alors que la jeune femme regardait la tasse tomber avec l'espoir de la voir s'écraser sur un garde, quelque chose attira son attention. Derrière les deux abrutis, deux gardes portaient un coffre. Intriguée, la jeune femme observa plus attentivement la procession. Elle savait que si ce que transportait le coffre était important, le chef ne manquerait pas de l’exhiber à ses troupes.

Ce fut chose faite. Le groupe de soldats s'arrêtèrent devant l'entrée du bâtiment. Les deux lurons se tenaient droits, visiblement fiers de leur découverte. De loin, il semblait que le plus vieux des deux, le marine, discourait sur l'importance de cette trouvaille. De là où se trouvait Hanzel, elle ne pouvait entendre autre chose que le bruit des mouettes -elle ne manqua pas d'ailleurs de pester contre ces volatiles inutiles. Lorsque le discours sembla terminé, le chef fit ouvrir le coffre. La médecin n'en crut pas ses yeux quand elle vit ce qu'il contenait. Là dedans, confortablement posé sur un coussin de velours rouge, il y avait un fruit du démon. C'était évident au vu de sa forme à nul autre semblable. Les marines n'était pas totalement des incapables finalement.

Il fallait donc que Mlle Bistouri change ses plan pour la soirée. L'évasion initialement prévue allait devoir souffrir d'un détour inattendu. Ce n'était pas bien grave, à vrai dire. Connaissant, cet imbécile de Greitell, il se débrouillerait pour emporter le fruit dans sa chambre. Hanzel n'avait qu'à faire en sorte de s'y faire inviter. Mais il fallait faire vite. La nuit n'allait pas tarder à tomber et la diablesse allait bientôt se retrouver enfermée ici. A en regarder par la course du soleil, il ne manquait plus que quelque minutes avant la fin du jour. Hanzel attrapa sa mallette de médecin et se dépêcha de sortir pour aller rejoindre la chambre du pseudo scientifique.

Ils se croisèrent juste devant la porte de l'appartement de Greitell. Comme prévu, il avait avec lui le coffret. Surpris de la voir ainsi venir le visiter, il balbutia un bonjour auquel Hanzel répondit avec un air faussement étonné :

- Ah ! Greitell ? Comment votre jambe se porte-t-elle aujourd'hui ?
- S'il te plaît, rétorqua le biologiste, pas de vouvoiement entre nous, depuis le temps que nous nous connaissons... Ma jambe va très bien je te le remercie. Que dirais-tu de prendre un verre avec moi à l'intérieur ?

Il avait la voix tremblante, un peu comme si il était impressionné par la beauté androgyne d'Hanzel. C'était presque trop facile, ce crétin lui avait ouvert sa porte sans le moindre soupçon. C'était prévisible en même temps. Il admirait déjà la jeune femme quand ils n'avait même pas encore dix ans. Bientôt, elle le savait, il voudrait lui montrer le fruit et ce serait un jeu d'enfant de le lui subtiliser.

Elle le suivit quand il pénétra dans la chambre. A ce moment là, elle affichait un sourire carnassier. Mais son sourire s'estompa quand elle remarqua que lui aussi avait tout prévu. La pièce avait été semble-t-il spécialement préparée pour sa venue. Une nappe rouge ornait la table centrale, surmontée de roses et d'une chandelle. Deux verres, déjà remplis d'un liquide qui ressemblait de près ou de loin à du vin, attendaient devant deux chaises mises face à face. En découvrant cette parodie de dîner aux chandelles, Hanzel eut un hoquet de dégoût. Cet individu dénué de la moindre importance semblait lui vouer un amour à toute épreuve. Depuis le temps qu'elle l'ignorait, n'importe qui aurait, logiquement, abandonné. Surtout que la diablesse n'était pas un modèle de beauté. Pourtant, il était évident que l'autre avait décidé de persévérer et c'était un avantage dont la médecin ne manquerait pas de profiter.

Visiblement satisfait de sa petite mise en scène, Greitell arborait un sourire niais. Il invita Hanzel à s'asseoir à la table et prit place en face d'elle. Il semblait avoir oublié le coffre et l'avait laissé à l'entrée de la pièce. Il ne restait plus qu'à attendre le moment propice pour lui parler du fruit. Son esprit était tout ailleurs, heureux de la réussite de son plan, il ne savait sûrement plus ce qu'il avait fait dans la journée. Il était trop préoccupé par la diablesse qui avait toujours résisté à ses charme et qu'il croyait enfin avoir séduite.

La pièce ressemblait à un salon. La décoration témoignait d'un manque de goût certain. Les murs étaient couverts de tableaux dont le prix, indécemment élevé, devait être l'unique raison d'être. Les peintures étaient accrochées sans aucune logique, artistique ni thématique. Certes prises une par une, les œuvres devaient être magnifiques mais disposées comme elles l'étaient, elle ne formaient plus qu'une immonde tapisserie de cadres qui auraient mérité un bien meilleur traitement. A y regarder de plus près, c'était comme si ce mélange ignoble de teintes n'était pas le fruit d'un certain sadisme de la part du décorateur des lieux, comme pour montrer au monde que la beauté la plus parfaite pouvait se trouver lamentablement gâchée par qui ne sait pas la comprendre. Pour une artiste comme Hanzel, ce mur des lamentations était une insulte, un affront fait à la perfection majestueuse de l'art vrai qu'étaient chacun de ces tableaux. Elle fulminait. La rage emplissait son cœur mais elle se devait de la contenir afin de ne pas faire tomber son plan à l'eau.

Elle rougit, comme à chaque fois sous le coup d'une forte émotion. Et Greitell qui parlait alors pour ne rien dire -d'ailleurs Hanzel ne l'avait pas écouté et elle aurait été bien incapable de répondre à l'une de ses question si il lui en avait posé une- crut que c'était un de ses compliment, il l'avait apparemment complimentée, qui l'avait émue à ce point. Son sourire se fit encore plus large, et de surcroît encore plus niais. C'était sans doute le moment pour Hanzel de parler du coffre qui trônait à l'autre bout de la pièce.

Elle se pencha au dessus de la table pour se rapprocher du scientifique mais alors qu'elle allait parler, il la coupa :

- Ne pars pas tout de suite ! Tu n'as même pas touché à ton verre...

Il semblait affolé. Apparemment, il croyait qu'Hanzel voulait s'en aller. Elle le rassura :

- Non, je ne pars pas de suite... Mais je ne bois jamais d'alcool !
- Ah... Greitell commençait un peu à paniquer, Tu veux peut être autre chose ?
- Un café fera l'affaire. répondit la jeune femme.
- Un café ? A cette heure ?
- Oui ! Siffla la diablesse, agacée.

Il se leva pour préparer le café, suivi de près par la démone. Elle s'arrêta à quelques centimètres de lui quand il commença à faire chauffer l'eau. Elle était légèrement plus grande que lui. Ses longs cheveux rouges tombaient en cascade dans son dos, jusqu'au creux de ses reins. Ses lèvres blanches s'approchèrent doucement de l'oreille de Greitell. D'ici, il devait sentir le parfum fleuri de sa bien aimée, son haleine fruitée, légèrement poivrée lui prenait le nez, diffusant en lui une impression de bien être qu'il aurait volontiers prolongé indéfiniment. La médecin se rendit compte de l'effet qu'elle faisait et elle en profita :

- J'ai vu ce coffre à l'entrée, qu'y a-t-il à l'intérieur ? murmura-t-elle dans un soupir qui se voulait sensuel.
- Un fruit du démon ! répondit le jeune homme, fier.
- Et je pourrais le voir, le tenir un peu dans mes mains ? continua la jeune femme sur un ton encore plus aguicheur.

Le jeune homme se retourna, muet, un peu paniqué. Il savait qu'il n'avait pas le droit. D'un seul coup ses yeux s'illuminèrent.

- S'il te plaît ! insista Hanzel.

Elle avait de ces yeux mouillants, implorants, qui attendriraient n'importe qui. Mais Greitell ne semblait pas de cet avis. Soudain poussé par un excès de zèle, il prit la jeune femme par la taille et lui embrassa le cou. Ses mains glissèrent sur ses reins, sur ses fesses, avec une ardeur que lui même ne se connaissait pas. Il dit :

- Je n'ai pas le droit de te le montrer. Mais on peut peut-être s'arranger.

De son côté, Hanzel fut décontenancée par la réaction de sa proie. Elle n'aurait jamais imaginé que cet imbécile lui sauterait dessus comme il venait de le faire. A la fois vexée et choquée par ce qu'il se passait, elle entra dans un état de fureur telle que son visage se crispa, ses lèvres se retroussèrent, découvrant ses dents pointues. En une fraction de seconde, toute la haine et la frustration qu'elle avait éprouvées pour cet homme en presque vingt années de cohabitation, qu'elle avait tant bien que mal retenues en son sein, au plus profond de son âme, se déversèrent en elle comme un flot rageur et destructeur. Elle senti monter dans sa bouche le goût salé du sang, présage d'une terrible envie de meurtre, prémices d'un état de folie dont elle ne se remettrait qu'une fois sa vengeance accomplie. Ses yeux verts se teintèrent d'un rouge terrifiant, son souffle s’accéléra, son cœur s'emballa, ses mains se raidirent. Bientôt, elle ne put plus supporter sa colère. Elle explosa dans une furie sanguinaire qui lui seyait parfaitement. D'une main, elle empoigna l'entrejambe du pauvre abruti et lui en broya le contenu sans la moindre once de retenue. Elle ne s'arrêta qu'en sentant le tout éclater à l'intérieur de leur enveloppe, amputant ainsi le pauvre homme de toute sa virilité. Dans le même temps, elle l'empêcha de crier, bloquant sa trachée d'une pression sur la gorge. La douleur eut raison de Greitell qui s'écroula, inconscient.

Calmée, Hanzel reprit peu à peu ses esprits. Elle s'approcha du corps inerte du pauvre homme qui avait voulu abuser d'elle afin de s'assurer qu'il était encore en vie. En effet, il était hors de question de lui offrir le luxe de mourir. Il devait se réveiller avec une douleur atroce et un manque impossible à combler dans son bas ventre. Il fallait qu'il mérite sa délivrance. Il pourrait se suicider si l'envie l'en prenait mais pour cela, il allait falloir qu'il se lève et ça n'allait pas être une partie de plaisir. Il allait comprendre qu'il avait fait une grave erreur. En s'accroupissant près du corps, Hanzel remarqua une large tâche rouge sur le vêtement, à l'endroit même où elle avait pressé. Elle esquissa un sourire quand elle vit qu'elle avait la forme exacte de sa main. La médecin ne se risqua pas à aller voir l'état du machin sous le pantalon. Elle se contenta de vérifier son pouls et sa respiration. Ils étaient plus ou moins normaux pour quelqu'un qui venait de se faire émasculer. Tant mieux. Ce salaud aurait tout le loisir de souffrir.

La diablesse se releva et alla se servir un café. Mais quand elle remarqua que le liquide qui coulait dans sa tasse était jaune, elle le versa sur sa victime :

- Pff ! T'es même pas foutu de faire un café correct ! cracha-t-elle, C'est quoi cette pisse de chat ?

L'eau bouillante vint brûler le visage de Greitell qui ne broncha pas. Indifférente devant l'horreur de ses actes, Hanzel se dirigea vers le coffre. Quand elle souleva le couvercle, elle sentit la puissance qui s'échappait du fruit, qui résonnait en elle, qui l'appelait. Chaque fois qu'elle clignait des yeux, elle voyait, sous ses paupières, le feu qui brûlait en elle, l'ardeur qui l'animait en sentant le pouvoir s'exfiltrer de la grosse pomme bleue qu'elle tenait entre ses mains. Ce fruit était le sien désormais et nul n'allait le lui prendre.

Elle sortit de la pièce après avoir délicatement transféré le fruit dans une petite boîte du genre petit coffret de maquillage. En refermant la porte, elle vit à travers la fenêtre que son séjour chez l'autre connard avait été un peu plus long que prévu. En effet, le soleil s'était couché depuis longtemps à en juger par le ciel noir d'encre. Elle était en retard.

Elle traversa plusieurs couloirs sans rencontrer personne. Apparemment, elle n'était pas la seule à avoir tardé une fois la nuit tombée. Toutefois, et elle l'avait prévu, il ne lui fallut pas longtemps pour croiser un Marine. C'était un bel homme, d'une trentaine d'année. Il était fin et mesurait sensiblement la taille d'Hanzel. C'était parfait. Elle l'attendit dans un coin sombre, là où il ne pouvait pas la voir, qu'il passe à portée de ses serres. Quand elle fut dans son dos et après avoir vérifié que personne ne le suivait, la démone bondit de sa cachette, un scalpel dans une main et une petite plaque de métal dans l'autre. Elle lui sauta dessus et lui planta le scalpel à travers la gorge, transperçant tour à tour la trachée et la carotide. C'était là qu'intervenait la plaque de métal. Dans un mouvement de toute beauté, elle vint remplacer le scalpel à l'endroit où l'artère avait été sectionnée, afin de retarder l'effusion de sang. Le soldat était mort sur le coup, sans même se rendre compte que quelqu'un était derrière lui.

La diablesse l'avait alors dépouillé de tous ses vêtements, de son arme et de tout le contenu d'une petite sacoche. Elle n'avait laissé sur le cadavre que la petite photo que contenait le pendentif qui ornait à présent son cou : une photo de famille, apparemment. Le garde qu'Hanzel avait assassiné sans scrupule avait en effet une femme et deux petites filles. Mais ça lui était égal. Combien de personne avait-elle déjà mis à mort où bien laissé mourir pour assouvir sa soif de savoir ? Elle ne les comptait plus. Alors à quoi bon culpabiliser pour un de moins ou un de plus ? D'ailleurs, ses vêtements lui allaient parfaitement. La jeune androgyne allait donc incognito dans les couloirs de la forteresse, déguisée en homme comme elle savait si bien le faire, nullement gênée par son travestisme.

Il ne lui fallut guère longtemps pour atteindre la grande porte de la cour. Elle avait subtilisé un laisser-passer à sa victime et on la laissa sortir. C'était la première fois depuis des mois qu'elle n'avait pas vu le monde extérieur. Désormais, elle se promenait dans les rues de Frimbourg comme si elle n'avait jamais été emprisonnée. Mais elle n'eut pas le temps de flâner. On ne mettrait pas longtemps à s'apercevoir de sa disparition. Elle avait laissé de nombreuses traces derrière elle et il ne faudrait pas une heure pour la retrouver dans une aussi petite ville.

Pressée d'un coup par l'idée d'un potentiel échec, elle accéléra son pas. La ville était construite d'une telle façon qu'on puisse transporter aisément de grosses cargaisons humaines ou logistiques directement du port jusqu'au fort. Ainsi, une grande avenue en ligne droite reliait les deux pôles du village. Elle était bordée de chaque côtés d'échoppes -fermée à cette heure- et de bars qui vomissait par toutes leurs ouvertures une lumière vive éclairant toute la rue. En même temps que cette forte lueur, s'échappaient des tavernes des sons et des odeurs qui, mêlées aux embruns de la mer, formaient un fantastique amalgame de cultures. On y entendait des accent du bout du monde et on en voyait sortir bras-dessus bras-dessous des hommes de toutes origines. Ici, dans ce formidable métissage alcoolisé fraternisaient et se haïssait tout autant à la fois pêcheurs, soldats et charpentiers, maçons, paysans et marchands. Mais Hanzel n'avait pas le temps d'apprécier toute l'envergure et le panache coloré de ce micro univers qui ne tenait en réalité qu'à une goutte d'alcool et un peu de ragoût. Elle devait se dépêcher.

Une fois arrivée aux quais, il fallut trouver un navire à prendre. En réalité, elle n'avait que l'embarras du choix. Il n'y avait guère vols ici et aucun marin ne faisait vraiment attention à son navire. Toutefois, Hanzel était chirurgienne et pas navigatrice. Il lui fallait un petit navire, facile à manœuvrer seule, et qui passerait facilement inaperçu dans l'obscurité relative du clair de lune. Son choix se porta logiquement sur une petite barque de pêcheur. Couverte et voilée, elle offrait le compromis parfait entre vitesse et confort pour un navire monoplace. De plus, le propriétaire de l'embarcation n'ayant pas jugé nécessaire de trop sécuriser son navire, il fut aisé pour la jeune femme de le décrocher du quai.

Bientôt, elle sortit du port et lorsqu'elle savait qu'on ne la rattraperait pas, elle ouvrit le coffret dans lequel elle avait caché son trésor. Le fruit y était toujours, intact. Il dispensait encore une agréable chaleur, signe de l'incroyable puissance que contenait la pomme. Hanzel ne se posa pas trois fois la question. Le seul inconvénient qu'avaient les fruits du Démon était la malédiction de l'eau. Mais Hanzel ne sachant pas nager, ce n'était pas vraiment un problème pour elle.

Elle croqua dans le fruit. D'abord déçue de rien voir changer, elle ne tarda pas à se sentir envahie d'une toute nouvelle puissance. Ce fantastique afflux de pouvoir ne tarda pas à avoir raison d'elle. D'un coup, elle sentit tout son corps fourmiller, ses muscles se détendre, son énergie se vider, comme happée par le fruit. Bientôt, elle ne put plus tenir et sombra dans un sommeil empli de songes colorés où son subconscient, envahi d'un arc-en-ciel chatoyant de coloris inconnus, flirtait avec ses secrets les plus sombres et profonds.


Dernière édition par Hanzel Qwinn le Mer 29 Fév 2012 - 21:24, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyDim 26 Fév 2012 - 22:14

Bon deja, bonjour, welcome, bienvenus au cabaret (on m'a fait un caca nerveux la dernière fois que je l'ai pas dit donc j'essaye un message standard à copier coller, qui comme chacun le sais est toujours plus chaleureux que...se faire baffer avec un pic a glace? ) bref.

[quote]Sur le plan vestimentaire, on peut dire qu'elle se fait remarquer. Amoureuse d'un style XXIIIème démodé depuis longtemps, Sa garde robe est remplie de tenues de majordome du siècle dernier.
Citation :
}

Le niveau de développement moyen de one piece (en dehors de grandline ou chaque ile est plus ou moins isolé) c'est le XVIIème siècle Razz T'es en avance, pas en retard.


[quote]Enfin, il semble que depuis quelques années, Hanzel soit victime d'asthme mais ceci n'est qu'un détail.

Bon avec ça tu peux pas le savoir mais
[21:49:54] @ Sid Langren : si c'est super génius
[21:50:03] @ Sid Langren : mais asthmatique faible rachitique
[21:50:08] @ Sid Langren : no soucy

J'avais que lu en diagonale et pas vu le détails, donc pour ça, pour m'avoir trollé avant la validation, tu gagnes 3 internets xD.

Citation :
et si bien qu'à l'âge de douze ans, elle fut jugée surdouée et il lui fut proposé d'intégrer le centre de formation du département spécial du génie de la Marine.

Encore une fois 17eme siècle, y a pas vraiment de centre pour surdoués ni tout un fatras d'examens/formations :/. Surtout pas pour les plus jeunes, dont les hautes sphère du gouvernements se fichent un peu :/.

Citation :
Intéressée de prime abord par son projet, la marine lui ouvrit un fond. Mais les méthodes de Hanzel était contre tout principe et le gouvernement prit peur des conséquence que de telles recherches de la part d'un électron libre aussi insubordonné que la jeune femme pourraient avoir sur sa fragile image.

Dans le manga, la marine crée de parfait cyborg (enfin, non pas la marine, le méga génie végapunk qui bosse pour la marine) pacifista (recherches qui sont scellé/oublié sur le forum). Donc le gouvernement qui a peur du coté pas assez éthique de Hanzel bof bof.


Ensuite, le post rp est sensé représenter un post rp typique, le genre que tu posteras régulièrement sur le forum. Est ce que ce pv est bien représentatif de la qualité moyenne de ce que tu vas poster ?

Il y a donc ces deux petits problème à régler, et la question du post rp (attention en cas de prise du staff pour des crevettes y aura sanctions è_é).

A part ça, c'est franchement bien écrit, j'aime bien mais le coté "adulation permanente du personnage" tout au long de l'histoire fatigue un peu :/.

Bref donc, détails à régler et devrait pas y avoir de problème pour une validation ^^









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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyDim 26 Fév 2012 - 22:46

Bonjour (j'ai vu la prèz en question ^^)

Pour commencer, j'ai pas trop compris le coup de la cb, la fatigue sans doute...

Ensuite, pour corriger :

- Le style vestimentaire, je trouve que le style de one pièce est plutôt moderne. Du coup, je m'étais permis cet anachronisme juste histoire de décrire. Au pire je mets XVI ème, je m'y connais pas trop en mode ancienne Very Happy
- Pour le centre, le manga ne parle pas beaucoup d'école. J'ai donc imaginé que dans un gouvernement dictatorial comme le gouvernement mondial, le système éducatif devait ressembler de près ou de loin à celui de l'Allemagne nazie. Et j'avais vu quelque part ( je sais vraiment pas où par contre :/) que des surdoués du genre d'Hanzel étaient regroupés dans des "centres" comme celui-ci.
-Ensuite, pour l'éthique, j'ai pas réussi à m'exprimer correctement sur ce coup là apparemment ^^. En fait, c'est le fait qu'elle soit incontrôlable et qu'elle puisse dévoiler tout ça au monde entier qui gênait. Donc ils l'ont internée en attendant qu'elle soit assez "fidèle".
- Enfin, pour le post RP, c'est très long, j'avoue, et je ne ferais que rarement, voire jamais des posts RP de cette taille. Mais niveau style, je pense (et j'espère) rester à ce niveau si ce n'est m'améliorer.

Sinon, merci d'avoir lu et répondu aussi vite et désolé pour la répétitivité je tâcherai de m'améliorer.

Sinon, pour le fruit, j'avais pensé à une sorte de logia de ce genre mais j'ai cru voir quelque part que les nouveaux logia n'étaient plus acceptés. M'enfin, ça ne coûte rien de demander.
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyDim 26 Fév 2012 - 22:50

Pour le centre : y en a pas donc, merci de corriger ça.

Pour l’expérience, s'ils avaient peur qu'elle dévoile tout, il l'aurais foutus sur une ile artic ou dans un bunker, va donc reveler des trucs aux 3 pingouins autochtones ou aux murs locaux Razz. donc merci de corriger ça.

Pour le post rp, merci d'en faire un qui correspond à ce que tu posteras régulièrement (taille et style).

Pour le fruit j'ai vu que tu voulais celui là

Horo Horo No Mie : Permet de créer des fantômes avec diverses capacités comme saper le moral ou exploser. Il permet aussi a son possédeur de sortir son âmes de son corps. Sans son étuit corporel, il peut devenir géant ou mini comme une abeille.

C'est pas un logia Oo.
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyDim 26 Fév 2012 - 23:00

Ok je tâche de corriger tout ça demain ou après demain.

J'ai demandé le fruit parce qu'il ressemblait au logia que je m'étais inventé. Un fruit du même genre : créer des fantômes etc, mais qui offriraient une sorte de défense de type logia. Après, c'est juste une idée comme ça ^^
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyLun 27 Fév 2012 - 20:41

Post RP 2 : Petit songe sans importance

Hanzel flottait dans un incroyable océan de nuage. Elle traversait les nues comme un fantastique oiseau de contes, volant sans jamais se fatiguer et découvrant, à chaque battement d'aile, un monde nouveau, tout aussi étonnant et fabuleux que les précédents. Elle fut témoin, cette nuit là, d'évènements étranges que son subconscient, dans une probable crise de folie, avait décidé d'imaginer. Ces rêves là n'auraient sûrement jamais dû être dévoilés. Mais, le bouleversement qu'avait provoqué le fruit du Démon sur le métabolisme de la jeune femme la fit atrocement délirer et dans une étincelle de démence, les songes s'échappèrent en nombre de son esprit torturé. L'un d'eux, le seul dont elle se souvienne clairement, la marqua particulièrement.

Elle se voyait seule, sur une plage de sable blanc. Elle avait, semble-t-il, tout juste quatre ans. La fillette semblait terne dans l'épaisse brume matinale. La seules étincelles de couleur se trouvaient être ses deux beaux yeux verts. Elle venait à peine de se réveiller et sortait tout juste d 'une barque en tout points semblable à celle que la jeune femme avait volé la nuit précédente. Dehors, on pouvait voir l'immense étendue de sable qui s'étalait jusqu'à perte de vue. D'un côté de cette gigantesque bande blanche, la vaste mer, grise et plate, faisait mourir sa houle sur les quelques galets d'argent qui parsemaient le premier mètre de côte, jusqu'à en tremper, comme pour jouer, le bout des orteils de la petite fille. De l'autre côté, une gigantesque forêt de palmiers s'arrêtait à quelques pas de l'eau. De ses rameaux imposants ne s'échappaient aucun son. D'ailleurs, nul bruit ne parvenait aux oreilles d'Hanzel. Il n'y avait aucun oiseau, aucun vent pour briser le silence. La nature elle même semblait s'être tue au réveil de la jeune enfant. Hanzel voulut jurer, mais aucun mot ne sortit de sa bouche.

Sans vraiment s'inquiéter de son état, la petite fille se dirigea vers la lisière de la forêt. Bien entendu, il était hors de question de s'aventurer entre les arbres au risque de se perdre. Hanzel resta donc sur la plage, tuant le temps en s'occupant comme elle le pouvait. Elle joua d'abord au pendu, mais seule, elle ne pouvait s'amuser qu'en pendant le pauvre homme et cela la lassa vite. Ensuite, elle voulut deviner la forme des nuages. Mais en levant les yeux au ciel, elle ne remarqua qu'un colossal linceul blanc qui ne la satisfit pas vraiment. Enfin, dans un dernier recours, elle tenta de faire des ricochets. Mais elle ne trouva que de gros cailloux ronds. Lorsqu'elle les jetait, ils ne rebondissaient pas sur l'eau mais se contentaient de percer l'eau et de couler, sans bruit.

Déçue, Hanzel s'assit sur le sable, appuya sa tête sur son coude, ferma les yeux et ne bougea pas. Au bout d'un certain temps, elle sentit quelque chose de doux effleurer sa main. Elle sursauta et ouvrit les paupières. C'était un beau chat noir. Elle voulut se relever mais elle lui marcha sur la queue par inadvertance. Épris de douleur, le chat sauta et alla se réfugier quelques mètres plus loin, entre le fillette et sa barque. Hanzel tenta tout de même de rattraper le félin mais chaque fois qu'elle s'approchait d'un pas, il s'éloignait de deux, de peur de se faire battre encore une fois.

Agacée, la jeune fille se saisit d'une pierre et la jeta dans la direction du chat pour lui montrer à quel point il l'énervait. Mais la hasard fit que le caillou atteignit la pauvre petite bête en plein flanc, le faisant tomber au sol. Amusée par le sort de l'animal, Hanzel recommença. A chaque fois elle toucha sa cible. Au bout d'une petite dizaine de lancer, la petite fille remarqua qu'il ne bougeait plus. Elle s'approcha et découvrit le corps inerte du chat. Les projectiles lui avaient brisé les pattes et le crâne. Devant une telle horreur, la fillette se mit à sourire. L'idée d'avoir lapidé un chat innocent ne semblait pas la choquer, loin de là. Bientôt, elle se mit à rire. C'était un rire aigu, strident, qui déchira le silence.

L'instant suivant, Hanzel, la femme, volait à nouveau dans les nuages, amusée elle aussi par ce qu'elle venait de voir.



En espérant que ça vous plaise. J'ai corrigé les quelques erreurs en restant très vague dites moi si ça suffit.
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyMar 28 Fév 2012 - 20:36

Hanzel a écrit:
En parallèle, le parcours scolaire exemplaire de la jeune fille lui valut d'attirer l'attention des hautes sphères du gouvernement. Il y avait bien longtemps qu'on avait pas vu une élève aussi passionnée et douée que la petite Hanzel. Elle passait examens sur examens et recevait diplômes sur diplômes avec une aisance et une rapidité peu commune. Tant et si bien qu'à l'âge de douze ans, elle fut jugée surdouée et on lui proposa de partir étudier sur Red Line, dans des écoles plus "adaptées" à son niveau.

Sid a écrit:
Encore une fois 17eme siècle, y a pas vraiment de centre pour surdoués ni tout un fatras d'examens/formations :/. Surtout pas pour les plus jeunes, dont les hautes sphère du gouvernements se fichent un peu :/.
:/
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyMar 28 Fév 2012 - 20:42

Ah pardon, javais pas vu tout vu...

Je me rends compte que c'est super dur de devoir changer des petits trucs comme ça. Après, est-c qu'en restant plutôt vague, ça passe ?
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Sid Langren
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyMar 28 Fév 2012 - 21:28

bha pas dire non plus "elle vit". et passer direct à la préstigieuse école de Marie-Joa xD.
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyMer 29 Fév 2012 - 21:35

Je pense que c'est bon. Dites moi si ça suffit
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyMer 29 Fév 2012 - 22:00

Je valide rang 2.

Attention toutefois, le coté surdoué à qui tout réussis ne marche que dans la fiche Razz.
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] EmptyJeu 1 Mar 2012 - 14:07

Seconde validation ! Désolée pour l'attente !
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MessageSujet: Re: Hanzel Qwinn [Fini]   Hanzel Qwinn [Fini] Empty

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