Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^]

- Présentation du joueur IRL -

Prénom : Loïc
Age : 23
Homme/Femme/Okama : Homme !
Comment avez vous connu le forum : Par l’intermédiaire d’un des membres
Combien d'heures vous vous connectez par jour : 3 bonnes heures
Tes Mangas préférés : One Piece, Fairy Tail, Naruto, Bleach, FMA, Dreamland, Beelzebub
Ton personnage préféré dans One Piece : Chopper !
Ce qui t'as motivé à venir : L’envie intenable de reprendre le RP !
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : De nombreuses années sur un forum de RP Naruto
Hobbys : mangas, cinéma, sports, les séries tv, la pâtisserie !
Autre(s) : kiwi

- Présentation du personnage -

• Nom & Prenom : Ed Bearwolf
• Surnom (facultatif) : Laissons la marine décider !
• Age : 18 ans
• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain
• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Pirate
• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Neutre-loyal
• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : Ingénieur naval et pervers invétéré

• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : Une banane et un cure-dents !

• Rêve(s)/But(s) du personnage :
Retrouver ceux à qui il doit la vie !
Construire un bateau invincible, qui fendrait les mers sans peur et qui inspirerait la crainte à la simple évocation de son nom ! Mais pour ça il aurait besoin des meilleures ressources disponibles… Soit ! Il parcourrait chaque île du globe pour arriver à ses fins !
Montrer au monde entier que le Seigneur des pirates n’a pas besoin de pouvoir surnaturels pour exister !
Mais aussi profiter de la vie, être le seul maître de son avenir !

• Code présentation :

◘ Description Physique :

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Toujou

A bien des égards, Ed a toujours donné l’impression d’avoir quelques années de plus que son âge. Certainement la faute à ses nombreux voyages l’ayant endurci, et à sa passion pour la menuiserie qui a creusé les traits de son visage et sculpter un tant soit peu le reste de son corps. Mais ces deux points seront abordés un peu plus loin dans la description… Sa taille, assez imposante, n’est cependant que le fruit du hasard évidemment. Ses parents ne s’étaient certainement pas amusés à accrocher chacun de ses membres à une corde et à tirer de toutes leurs forces… mais ce serait mentir que de dire qu’ils ne l’avaient jamais envisagé en guise de punition…….. hum hum. La seule influence qu’auraient pu avoir ses parents sur son physique pourrait être son endurance. Vendeurs et gérants d’une petite échoppe, ils ne s’étaient jamais gênés pour enrôler leur fils –de manière bénévole qui plus est… bah tiens ! – pour porter des cartons et des cartons de denrées alimentaires… Et pour que le métier rentre vraiment, quoi de mieux que de faire ça dans des escaliers ! De l’esclavagisme je vous l’dis ! Une petite bosse sur lune de ses épaules témoigne d’ailleurs de ce supplice des escaliers… Aussi, n’essayer jamais de chiper un Chocobarre dans un carton énorme pendant que vous descendez des marches ! Epaule démise assurée !

Côté vestimentaire, le moins que l’on puisse dire, c’est que la mode n’était pas son fort. Mais qui pourrait en vouloir à un charpentier de ne pas porter la dernière chemise à la mode ? Disons que d’un point de vue pratique, la mode de la chemisette s’imposait presque d’elle-même lorsqu’on décidait de travailler le bois ! Mais parfois ça lui arrivait de faire simplement péter le maillot de corps… à cela venait s’ajouter une sangle en cuir marron, à laquelle était accroché un imposant maillet lui servant autant d’outil que d’arme pour se défendre (Le maillet est complètement banal). Pour le bas, il se contentait la plupart du temps d’un pantalon et de chaussures de sécurités montantes en peau de bovin. Oh il avait bien essayé le look du « slip-à-la-Franky » mais les hivers étaient rudes… et son entrejambe n’était pas forcément enthousiaste à cette idée…

Les mains de Ed étaient celles de tout charpentier qui se respecte. La corne accumulée durant ces 8 ou 9 dernières épaississait ses doigts, et les lignes dans ses paumes s’en trouvaient plus profondes que la normale. De petites cicatrices et autres ampoules apparaissaient ci-et-là sur ses phalanges et ses jointures mais rien de bien méchant.

Enfin, parlons de son visage. Outre sa mâchoire carrée, rien de bien spécial ne sautait aux yeux de ses observateurs. Seule une cicatrice à son œil droit, vestige d’un usage complètement stupide d’un ciseau à bois, lui donnait un air de bad boy avec lequel il aimait jouer… même s’il ne sen sortait pas toujours très bien… disons une fois sur cinq… peut être sur trois… bon d’accord il était complètement gauche dès qu’une belle poitrine rentrait dans son champ de vision… bref !

◘ Caractère & morale :

Si ses voyages et son métier avait façonné son corps, ils avaient aussi grandement aidé à forger son caractère.
Etre charpentier lui avait fait découvrir la patience essentiellement. S’il avait connu de gros problème à ses débuts, ne serait-ce que pour fabriquer une cuillère à partir d’une petite bûche, il pouvait dorénavant rester de longues heures dans son atelier à élaborer un simple gouvernail ! Avec les années était de la même manière apparu un sens du détail aiguisé qui tournait parfois au ridicule… presque maladif… vous savez, le petit perfectionniste là qu’on connait tous, et qui vous donne l’envie de vous arracher les cheveux à chipoter pour un rien ?!... Oui, celui là ! Sauf qu’il ne se souciait pas le moins du monde de ce que les autres pouvaient dire de lui. C’était son plaisir qui passait en premier !

Cependant sa patience n’était pas à tout épreuve… elle avait quelques… enfin un peu de… pas mal de… enfin… beaucoup… bon elle ne s’appliquait qu’aux travaux manuels en fait. Car dans la vie de tous les jours, il aurait pu remporter, et haut la main, le titre de l’homme le plus blasé. Son regard était d’ailleurs naturellement blasé, presque figé. Un peu comme les adeptes du Botox et leur visage immuable qu’ils soient tristes, heureux, énervé, etc… Après, il n’était pas associable pour autant ! Juste une petite tendance à s’emporter pour un rien, ce qui pouvait se traduire par un petit craquage, des cris d’exclamations, et une mauvaise manie de montrer un peu trop du doigt. Malpoli ? Peut être… Fou sur les bords ? Certainement !

Au rayon de ses défauts, on trouvait bien entendu son manque de tact avec les femmes qui lui avait valu une réputation plus ou moins déplorable auprès de la gente féminine… Non mais qui a dit « pervers » ??? Parce que c’est pas faux… disons qu’il ne l’était qu’à moitié.
Son autre principal défaut, et sans doute le plus agaçant, résidait dans son entêtement. Vous aviez beau lui de faire une chose d’une certain manière, il finirait toujours –TOUJOURS– par faire comme bon lui semblait. Pourtant, il écoutait ce qu’on lui disait, par politesse et surtout par respect, il hochait la tête pour montrer qu’il avait bien compris, mais dans 99% des cas, c’était pour son idée qu’il optait… Enervant? Pour votre plus grand plaisir...

Malgré tout, son trait caractéristique le plus marquant était sans nul doute sa fidélité. S’il ne s’attachait pas facilement aux gens, lorsque cela arrivait, ce lien était indestructible… jusqu’au premier coup de couteau de le dos. Il ne donnait sa confiance qu’une seule fois ! Mais quand il la donnait, c’était sa vie qu’il confiait, et votre vie qu’il jurait de protéger… du mieux qu’il pourrait.

◘ Histoire :

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Cette histoire commence sur la fameuse île de Water Seven… Un début très original pour l’histoire d’un charpentier, je vous l’accorde… Mais ne vous en faites pas, nous n’y resterons pas longtemps…

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Titre1

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Titre1

Ainsi donc, tout commence à Water Seven, ville réputée mondialement pour ses ingénieurs navals défiant toute concurrence.
Imaginez un soleil de midi illuminer chaque recoin de l’île, et faisant le bonheur de tous ses habitants, qui, malgré des températures bien plus hautes que la normale, préfèrent s’affairer aux quatre coins de la métropole à renforcer portes et fenêtres à l’aide de planches de bois. De toutes parts, depuis la ville basse jusqu’à la ville haute, on entend résonner les coups de marteaux sur les clous, le craquement du bois sous les dents acérées des scies et autres outils de découpe, et des cris d’encouragement et de disputes. Toute cette agitation est aussi perceptible à travers les embouteillages des canaux maritimes serpentant les maisons et les autres bâtiments. Vu d’en haut, si l’excitation générale donnait à Water Seven des airs de fourmilière, l’accumulation des Yagara Bull à chaque coin de canal offrait quant à elle un superbe arc-en-ciel de couleurs vives. Mais d’où venait tout ce remue-ménage me direz-vous ? Et bien l’aqua Laguna approchait ! Et il ne restait que vingt-quatre heures, montre en main, pour que tous les préparatifs soient terminés…

Pourtant, sur le quai numéro 4, au niveau des fondations de la ville, un bateau solitaire montait et descendait sur place au rythme des vagues. Qui dans les environs pouvait bien ignorer la menace imminente ? Et s’il ne l’ignorait pas, l’équipage était-il si brave ? Ou si sûr de lui ? Ou encore simplement suicidaire…Qui pourrait défier ainsi les éléments et prendre le risque de repartir en radeau ? Pas un bateau de pirates, pas plus un navire de la marine, non. Un simple bateau marchand venu pour approvisionner en nourriture un des commerces les plus connus et appréciés de la métropole, et qui n’est autre que celui des parents de ce cher Ed. Et si les marchands avaient décidé de braver la vague légendaire, c’était parce que le profit n’attend pas ! Aussi sûrement parce qu’ils opéraient de cette manière depuis des dizaines d’années et qu’ils commençaient à connaitre la musique. Après tout, vingt-quatre heures, c’était bien assez suffisant pour s’éloigner d’ici avant l’impact… du moins si tout se passait bien. Et là, le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’un petit problème avait pointé le bout de son nez…

En effet, depuis plusieurs minutes, des cris assourdissants s’élevaient de la cale et se répercutait en échos partout autour du bateau. Comme des cris d’un cochon qu’on égorgerait et qu’on diffuserait avec des enceintes dolby-truc et puissance machin-triple-watt ! Un son déchirant qui aurait fait pâlir même les plus courageux de cette planète. Fruit du démon ou pas, capacité exceptionnelle ou non, n’importe qui se serait enfuit la peur au ventre ! Un meurtre ? Un fantôme ? Une femme aux talons hauts qui marche sur le pied nu d’un homme auquel on aurait en même temps pincé ses bijoux de famille ??? Que nenni ! Rien de tout ça ! C’était une femme qui accouchait ! Mais le plus ironique dans tout ça, c’est que ce n’était pas les cris de la jeune femme qu’on entendait aux alentours, mais celui de son mari !

« Chériiiiiiie tu me BROIES LA MAIIIIIIIIIINNNNNNNNN !!!!!!!! »
« La ferme !!! C’est de TA faute !!! C’est TOI qui m’a mise dans cet état LA !!! »
« AAAAAAAAAAARRRRGHHHH J’te rappelle qu’on était deux !!! »
« LA FERME J’AI DIT !!!!! »
« Oui chérie… WAAAAAAAAAAAIE AIE AIIIIIIE ! »

Faire profil bas. Sûrement la meilleure idée de cet homme s’il voulait garder le reste de son corps en bon état. Le travail dura ainsi deux heures entières. Et ainsi naquit Ed, baptisé ainsi en hommage à son grand-père Edwin, présent ce jour là, et première personne à l’avoir pris dans ses bras. Un sourire radieux aux lèvres, le vieil homme avait déposé l’enfant sur sa mère en ne manquant pas de faire référence au proverbe disant qu’un bébé ayant vu le jour sur un navire était destiné à écumer les mers du monde ! Il ne croyait pas si bien dire. Néanmoins la jeune maman ne le voyait pas de cet œil, et avait vite mis un terme à cette croyance stupide, selon elle. Non, il serait vendeur comme son mari et elle, et reprendrait le commerce familial ! Un métier stable et dans lequel on ne risquait pas sa vie à chaque minute !

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Les cinq années suivantes se déroulèrent donc dans le calme d’une petite rue du quartier marchand de Water Seven. Ici, Ed grandit comme n’importe quel bambin de son âge, arpentant les pavés de la ville, dès que marcher ne lui posa plus de problème, pour aller rejoindre son pépé à son atelier. Son passe-temps préféré ? Le regarder transformer de gros morceaux de bois en une coque, un grand-mât, un garde-corps, et surtout des jouets ! Jouets avec lesquels il pouvait s’amuser des heures et des heures. Sa seule limite ? L’usure des jouets ! Car un jouet usé signifiait un jouet à réparer, et par conséquent du temps à nouveau passé à épier les moindres gestes de menuiserie de son grand-père. Jusqu’au jour où :

« Pépé, tu m’montres pour construire un jouet ? S’te-plait ! »

Mais sa première réponse furent la même que les suivantes : « Plus tard ! Tu es trop jeune pour tenir des outils comme ça ! ». Déçu mais pas résolu pour autant, Ed n’insistait jamais. Il savait qu’un jour ou l’autre son heure arriverait. Un jour lui aussi construirait des navires pour les plus grands amiraux de la marine ! Quant aux pirates ? Jamais il ne collaborerait avec ces êtres irrespectueux et dangereux ! Ses parents ne se gênaient jamais pour lui rappeler les horreurs qu’ils commettaient, la terreur qu’ils pouvaient inspirer, et leur total manque de moral. Les vrais héros, c’était bel et bien les Marines ! Oui ils avaient fière allure avec leurs bateaux bleus et blancs, et étaient appréciés par tous les civils pour lesquels ils représentaient la vraie justice, et l’espoir ! Devenir un Marine, voilà quel était le souhait du petit Ed. Il rendrait fier toute sa famille, tous ses amis ! Toutefois, ce rêve allait se trouver compromis…

« Nous devrions partir. »

Voilà ce qu’avait affirmé son Grand-père un midi lors d’un repas de famille. Ses motivations étaient très claires : les pirates devenaient trop dangereux et trop nombreux. Elever un enfant dans ces conditions… Si l’épisode de « la pire génération » venait à se reproduire, vivre sur Grand Line serait bien trop dangereux. Alors ils devaient fuir Water Seven. Se réfugier sur une des quatre mers et vivre paisiblement sur une île sans problème. Convaincre toute la famille s’avéra difficile, mais finalement tout le monde se rangea du côté du Papy sans faire d’histoire. Un seul doute planait : comment rejoindre West, East, North ou South Blue ? Traverser Calm Belt leur serait impossible. Quand à passer par Reverse Mountain, le voyage durerait une éternité. La voie des airs ? N’y pensons même pas. Le plan tombait donc à l’eau… Néanmoins le doyen avait un plan de secours. Un des colonels de la Marine devait lever l’encre demain dès l’aube, et en échange d’une réparation de sa coque, il était prêt à amener toute sa famille jusqu’à sa prochaine étape : l’île de Dama Los, un des QG de la Marine.
Une nuit. Voilà ce qu’il leur restait pour tout préparer et pour dire au revoir à ceux qui leur sont chers. C’est ce qu’ils firent, et presque sans qu’ils ne s’en rendent compte, ils se retrouvèrent sur le galion de la Marine à voguer sur les flots et à agiter leurs mains au dessus de leur tête pour saluer une dernière fois ceux qui étaient venu leur faire leurs adieux… à moins qu’il ne s’agissait que d’un simple au revoir… qui sait ? Le jeune héros de notre histoire, trop jeune pour bien comprendre ce qu’il se passait, jetait des regards curieux partout autour de lui. Des matelots courraient dans tous les sens, attrapant cordages, cartes, tonneaux et autres objets inconnus. Son père tentait tant bien que mal de consoler sa mère et de sécher les larmes qui coulaient le long de ses joues. Oui, Ed était perdu en cet instant. Devait-il bouger ? S’assoir dans un coin ? Aider à il ne savait quoi ?

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Titre3

Soudain, il sentit un petit coup dans le dos qui fut suffisant pour le faire tomber en avant. Un mousse l’avait malencontreusement percuté mais n’avait pas eu le temps de se retourner pour s’excuser. Ses réflexes n’étant pas très affutés, il vit le sol se rapprocher dangereusement de son visage, mais une paire de mains fermes et robustes l’attrapèrent par le ventre et le soulevèrent dans les airs. Ses yeux croisèrent alors ceux de son Pépé qui, dans un sourire et d’une voix calme, lui demanda d’aller poser ses fesses dans un coin pour ne pas gêner les Marines dans leur travail. Ed acquiesça et alla se réfugier prudemment à l’arrière du pont pour apercevoir une dernière fois son île natale. Il s’assit précautionneusement en enroulant ses jambes et ses bras autour d’un des poteaux du garde-corps. Là, une idée éveilla son esprit, une révélation même ! Bon sang, qu’est-ce qu’on s’ennuie sur un bateau de la Marine ! Sans blague, il était assis à rien faire et il donnait vraiment l’impression d’être celui qui s’amuse le plus… Désespérant ! Tous les autres hommes s’agitait dans leurs uniformes à faire ceci et cela, tel qu’ils s’en voyaient donner l’ordre…
La tête penchée sur la côté il scrutât ainsi la surface de l’océan tout le long du voyage… de son voyage… car il fut un tantinet avorté. Aujourd’hui encore, lui-même ne serait dire comment il était tombé du pont… sûrement une chose stupide, ça ne faisait aucun doute, mais les détails lui échappaient encore. Il se souvint juste s’être retrouvé sur un autre bateau, beaucoup plus grand, et recrachant toute l’eau contenue dans ses poumons. Des visages inconnus étaient penchés au dessus de lui et des chuchotements s’étaient mis à retentir dès qu’il eut ouvert les paupières.

« Il est vivant ?! »
« C’est qui alors ?! »
« Demande-lui ! »
« On le garde ??? »
« On lui tape dans le dos ? »
« On l’mange ????? »

La dernière réplique l’avait remis sur pied presque instantanément. Il avait redressé le haut de son corps si brusquement que sa tête tournait et l’espace de quelques secondes, tout lui parut flou. Quand il revint à lui, et fixa les gens qui l’entouraient : ils étaient tout sauf des Marines, ça c’est sûr ! Pas une trace de blanc ou de bleu, pas de foulard caractéristique, pas de grand manteau avec des éperons… Rien de tout ça. A la place, il tomba sur une douzaine d’hommes habillés de manière commune, certains arborant un ou plusieurs sabres à leur ceinture, ou des armes à feu… Ed déglutit avec difficulté et se mit à éclater de rire.

« C’est marant, à vous voir comme ça on dirait que vous êtes des pirates ! AHAHAH ! AAAAAAAAAAAAARRRRGH MAIS VOUS ETES DES PIRATES !!!!! »

Et oui, il y avait des signes qui ne trompaient pas… Un pavillon noir avec une tête de mort en faisait partie ! Là encore, s’il était certain d’avoir aperçu une tête de mort, il ne se souvenait pas des détails du drapeau… Il était par contre certain de s’être levé, d’avoir couru deux ou trois mètres, et de s’être lamentablement effondré, ses jambes encore à moitié endormies. Quand le capitaine l’eut calmé et nourrit, Ed raconta sa petite histoire. Qu’il venait de Water Seven, comment ils avaient décidé de partir, qu’il devait retrouver ses parents sur l’île de Domo Las… à moins que ce ne soit Doma Los… ou Dama Los ! Oui c’était ça !
Par chance, ils se trouvaient déjà sur South Blue, et le jeune garçon était tombé une fois Calm Belt dépassée. Ainsi, les pirates qui l’avaient repêché se mirent d’accord pour faire un petit détour et le ramener sur l’île où il devait se rendre. Cette partie du voyage, Ed la classe encore de nos jours dans les plus beaux moments de sa vie. Si son père et sa mère lui avaient rabâché à tort et à travers que les pirates étaient tous des bandits, il dut admettre que ce n’était pas du tout une généralité. Au contraire, il ne s’était jamais autant amusé ! Chanter, danser, rire, s’amuser, boire ! C’était génial ! Bon la partie boisson c’était du bluff hein… Les pirates lui avaient simplement donné du soda… mais chut ! ^^

Après plusieurs jours, quand l’île fut en vue, le capitaine du navire avait annoncé à Ed qu’ils ne pourraient bientôt plus aller plus loin. D’une part car l’île était le QG régional de la Marine, et d’autre part car cette dernière devait être à sa recherche en ce moment même. A moins que ses parents se fichent complètement ‘avoir paumé leur gamin… pas cool ça…Mais non c’était impossible ! Son père et sa mère l’avait trop couvé jusqu’ici pour l’abandonner !... La livraison du colis se fit donc de manière très subtile. Un plan pensé au millimètre, digne de mission impossible ou James bond ! Tout dans la finesse ! Hum… Bon en fait ils ont juste mis Ed dans une barque, tirer 2 ou 3 boulets de canons sur le bateau de la marine le plus porche, attendu qu’il se pointe dans leur direction, et ils se sont cassés… Quand le navire bleu et blanc eut remarqué la présence du garçon dans la barque, ils oublièrent leurs agresseurs et se dépêchèrent de ramener le gamin à bord.
Les retrouvailles qui suivirent sur la terre ferme se firent au rythme des larmes et des excuses. Mais Ed se promit de ne jamais oublier ce qu’il s’était passé (il avait plus ou moins réussi…) et avait pris une résolution qui allait changer sa vie : Il deviendrait pirate ! Comment il allait s’y prendre ? Il avait encore largement le temps d’y penser…

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Titre4

Et ce temps passa. Ed eu bientôt six ans, puis sept, huit… et son rêve demeurait intact ! Pourtant il n’en parlait pas. Il le gardait pour lui sous peine de se voir passer une sévère remontrance par son entourage ! Heureusement, pour combler sa frustration, il avait enfin pu mettre la main à la pâte pour aider son grand-père à faire tourner son business de charpentier ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans un QG de la Marine, ça manquait pas de boulot à ce niveau là ! Il apprit tout d’abord les bases, c'est-à-dire à tenir les outils, à les manier. Puis son grand-père lui confia certaines tâches telles que la réalisation des chevilles pour les poutres et le ponçage de la cale par exemple. Et avec l’expérience et les années arrivèrent des tâches bien plus intéressantes comme la fabrication de gouvernails, des garde-corps, des meubles pour aménager l’intérieur… tout cela jusqu’à ce aux alentours de ses quinze ans, il eut emmagasiné assez d’heures de pratique pour être en mesure de réaliser un navire de lui-même. On ne parle évidemment pas d’un navire digne du seigneur des pirates, il fallait pas pousser le bouchon trop loin… Mais un navire qui flottait et que l’on pouvait diriger.
Entre temps, il rencontra Jimmy, un chat bleu volant… et plein de vie… un peu trop plein de vie… beaucoup trop plein de vie… s’il s’était montré trop collant à leur rencontre, Ed avait fini par s’y attacher, et sans qu’lis ne s’en rendent compte, ils étaient devenus amis. L’adolescent alla même jusqu'à lui confier les détails sur ses rêves et ses intentions. En même temps, il ne prenait pas trop de risque... bah... c'était comme raconter un secret à un muet quoi... il risquait pas de le répéter... qoi que non, c'était encore moins risqué, parce que le muet pouvait parler avec ses mains... quoi qu'en apprenant le langage des signes au chat... hmmm... ouai... nan...

A côté de son apprentissage de l’ingénierie navale, le garçon devait de plus aider ses parents dans leur nouvelle échoppe : monter les cartons, descendre les cartons, les remplir, les vider… sans compter que leurs activités s’étaient diversifier au fil du temps, puisqu’un petit bar y avait été aménagé. Héhé les Marines aussi avaient une bonne descente ! Et l’apport financier qui en découlait n’était pas négligeable ! Sauf que le travail supplémentaire n’était pas négligeable non plus… Ajouter à cela le fait que Ed aimait sortir avec ses amis et essayer les petites barques qu’ils construisaient, et vous vous retrouvez avec des journées bien chargées ! Le jeune homme trouvait toutefois le temps de se retrouver seul, le soir, dans sa chambre, à dessiner des plans de navires de grande envergure, tous plus fous les uns que les autres. Mais c’était ça qui était beau avec les rêves : ils étaient gratuits ! Et sans limite…

Et tout le problème était là. Les rêves de l’adolescent furent bientôt intenables, et l’envie de les réaliser finit par le démanger tellement qu’il allait devoir en parler à quelqu’un d’autre avant d’exploser… Ses parents étaient d’office à exclure… ses amis ? Trop proches du Gouvernement… Son grand-père ? En y repensant, il était le seul à n’avoir jamais parlé de piraterie et de tout ce qui s’y rapprochait de près ou de loin… Bien, il s’agissait de son dernier recours… Il n’avait rien à perdre après tout. Et il eut bien raison ! Quand son aïeul l’écouta déballer tout ce qu’il avait sur le cœur, ses yeux se remplirent d’une malice que Ed ne lui connaissait que trop bien. Son sourire ne faiblit même pas d’un pouce, et il sembla boire les paroles de son petit fils, pour le plus grand plaisir de ce dernier. Il ne l’interrompit pas une seule fois, et attendit quelques secondes après la fin du récit avant de donner sa réponse, pour être sûr que le garçon avait terminé.
La scène qui suivit fut tellement inattendue que Ed ne l’oublierait jamais : Tout d’abord, le vieil homme avait levé un de ses index pour lui faire signe d’attendre, puis il s’était mis à pouffé de rire. Un peu comme un « hihihi » diabolique, vous voyez ? Il avait ensuite fait volte-face et s’était dirigé vers le fond de son atelier. Il s’arrêta devant une commode remplie d’un bazar indescriptible, et alors que tout portait à croire qu’il allait saisir quelque chose sur l’une des étagères, il s’était accroupi et avait soulevé le tapis sous ses pieds, révélant une trappe qu’il ouvrit lentement. Un grincement se fit entendre, et le Pépé plongea ses mains dans le trou pour en sortir un étrange coffre en bois. Le coffre en lui-même ne payait pas de mine, mais le poids qu’il avait l’air de peser éveillait la curiosité du garçon. Le vieil Edwin vint se rassoir en face lui et déposa délicatement le coffre à ses pieds. Il posa une de ses mains sur le dessus et tira le couvercle vers l’arrière…

Jimmy en tomba à la renverse tandis que Ed s’était jeté à genoux pour fouiller ce qui ressemblait à s’y méprendre à des affaires de pirate. Deux sabres émoussés, des bottes noires assez moches, des cartes, une bouteille au contenu douteux, des avis de recherche – dont un montrant un pirate en slip en train de se curer le nez – et une boite en métal toute poussiéreuse. Les yeux du jeune homme et du chat s’écarquillèrent alors qu’ils comprirent ce que tout cela signifiait. Le grand-père leur avoua alors ce qu’ils venaient de déduire : il avait été pirate ! Il avait apparemment appartenu à un équipage modeste d’une douzaine de personnes, dont les primes ne dépassaient pas les dix millions de Berry, et qui avait fini par se dissoudre aux alentours de Water Seven, où Edwin avait décidé de s’installer pour vivre tranquillement sa vie. Et bin ! L’autre nouvelle était que l’homme en slip de l’avis de recherche… c’était lui… « Eh ! On choisit pas la photo de son avis de recherche !!! » Dommage… Bref.
La cause de la dissolution de l’équipage concernait un fruit du démon… Partager un tas de pièces d’or en douze, c’était simple, mais un fruit du démon ? Personne n’était prêt à le laisser aux autres, chacun rêvant de puissance et de pouvoirs surnaturels. Une bagarre générale éclata donc, jusqu’à ce que le fruit en question disparaisse. Les accusations volaient dans tous les sens, la confiance avait disparu laissant la place aux soupçons, et il arriva ce qui arriva. Le pouvoir pouvait vraiment attirer autant la convoitise pour que des nakamas se haïssent à ce point ? Tout ça paraissait si triste et invraisemblable… Les fruits du démon portaient décidément bien leur nom… C’était décidé !

« Pépé, je mangerai jamais de Fruit du Démon ! Je deviendrai un grand pirate sans y toucher ! J’aurai un équipage ! et des nakamas ! et on se fera confiance ! euh mais on s’ra pas des Bisounours non plus hein… »

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Titre5

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Titre5

Mais d’ailleurs, c’était quoi un « Bisounours » ? Aucune idée… Qu’importe… Jimmy avait levé ses points en l’air et sautait partout autour d’un Ed plus résolu que jamais. Les pouvoirs surnaturels, il tirait une croix dessus ! Et s’il n’était pas assez fort, il n’aurait qu’à être plus malin ! S’il ne pouvait pas maitriser le feu, il construirait un lance-flamme ! S’il ne pouvait pas se transformer en tigre à dents de sabre, il en apprivoiserait un ! S’il ne pouvait pas étirer ses bras comme du caoutchouc, il s’en ferait greffer des plus longs ! Oula oula… bon il s’emportait un peu là… Et puis d’abord c’est pas la taille qui compte ! Nah !
Suite à cette conversation, le papy choisit de prendre quelques vacances pour que lui et son petit-fils puissent construire un petit navire digne de ce nom… mais à l’abri de ses parents. Il ne serait pas compliqué de le faire passer pour une commande d’un quelconque client. S’ils apprenaient ce qui se tramait dans leur dos, tout tomberait à l’eau… ahah un bateau qui tombe à l’eau… oui bon… Les plans établis s’avérèrent prometteurs. Se dire que dans une paire d’années il prendrait la mer sur cette embarcation… Wouhou ! Parfois il se laissait aller sur le nombre de canons, sur la taille des voiles et sur d’autres exagérations… tout bon psychanalyste vous dirait qu’il essayait de combler un manque dans sa vie, mental ou physique… mais c’était juste de l’ambition et de l’excitation. Heureusement son ainé savait calmer ses ardeurs et le ramener sur terre. Il avait été à sa place par le passé, il connaissait la fougue de la jeunesse !
Leurs petites réunions étaient aussi l’occasion de parler piraterie. Edwin racontait des anecdotes croustillantes, des histoires passionnantes, décrivait les paysages divers et variés qu’il avait pu observer, des montagnes enneigées aux plaines arides, en passant par les îles où il ne s’arrêtait jamais de pleuvoir. Tous ces récits captivaient le plus jeune qui ne se faisait pas prier pour poser toutes les questions qui lui passaient par la tête. Il devait en savoir le plus possible avant de se lancer dans le grand bain. Les détails les plus insignifiants étaient bons à prendre et pourraient très bien lui sauver la vie dans le futur !

C’est donc une véritable formation accélérée à laquelle était soumis Ed. Il apprit en premier lieu l’histoire de la piraterie, notamment comment Gol D. Roger devint le seigneur des pirates, le respect et la crainte qu’il inspirait, et tout cela sur son fameux bateau, l’Oro Jackson, construit par Tom, un homme-poisson de son île natale. Il découvrit qu’il avait été exécuté sur une place publique, et que sa mort avait déchaîné une vague de piraterie sans précédent sur les mers du globe, chacun désirant mettre la main sur ce « One Piece »… Et que dire de la génération de ceux tels que Monkey D. Luffy et Trafalgar Law ? Les choses qu’ils avaient réalisées dépassaient l’entendement. Mais la génération actuelle n’était de toute évidence pas en reste. Que ce soit la destruction de la prison d’Impel Down par Jaag Akanawa et Tar Etts, l’évasion de Sid Langren de Der Richter ou encore la querelle entre Godwrath D. Alexander, Kurogane Shinobu et Jaag Akanawa une nouvelle fois. Toutes ces figures avaient littéralement marqué l’histoire de leurs empreintes, et leurs noms continueraient à survivre même après leur mort, à l’instar de leurs prédécesseurs. Et un jour ou l’autre, les gens parleraient de la même manière de Ed ! Lui aussi serait un grand pirate !

Cela passait déjà par l’art de savoir se battre. Alors biensûr, il s’était déjà frictionné dans les cours de récrée… Il avait collé des tartes à certains de ses voisins… il avait même écrasé des araignées des fois ! Eh, on est un homme ou on l’est pas ! Bon, il fallait quand même reconnaitre que les têtes qu’il avait le plus frappées, c’était les têtes des clous qu’il enfonçait dans les planches de bois… au moins il maitrisait le maillet ! Au cas où, son grand père avait préféré lui apprendre le peu de techniques de combat dont il avait connaissance… Après, le coup de se jeter dans le tas en balançant son gros marteau dans tous les sens (je parle toujours du maillet……….), ça avait déjà fait ses preuves… mais quand même, les bases ça faisait jamais de mal. Ainsi, à chaque fin de journée, on pouvait entendre des bruits sourds de coups de poings et de coups de pieds à l’arrière de l’atelier, tout ça sous les encouragements assidus de Jimmy qui se contentait de regarder… normal quoi…
Si l’intention et la bonne volonté étaient là, les progrès mirent du temps à pointer le bout de leur nez. On aurait pu croire que la minutie qu’il avait acquise avec la menuiserie l’aiderait à apprendre à placer ses coups, mais pas du tout. En comparaison, ça revenait, à peu de choses près, à demander à un éléphant de marcher sur des œufs sans les casser… les doigts dans l’nez hein ! Heureusement, les progrès, c’est comme les Granolas, quand tu en manges un, tu ne peux pas t’empêcher d’un reprendre un autre… et bin les progrès, quand tu commences à en faire, les autres suivent ! Bon ils n’étaient pas flagrants, mais ils suffisaient à garder le moral !

Nous voilà à présent un an et demi après la grande révélation. Ed avait maintenant dix-huit ans. En se réveillant la veille de son départ, il repensa à cette année et demie qui venait de s’écouler. Cette période passée à travailler dure pour se préparer du mieux possible à ce qui l’attendait par delà les mers et les océans. Les dernières finitions du bateau avaient été apportées la nuit même, et le résultat final dépassait tout ce qu’il avait pu imaginer. Long d’une quinzaine de mètres, le navire était doté de deux voiles et pouvait accueillir cinq personnes de manière relativement confortable. Ce n’était pas énorme, mais d’ici à ce qu’il trouve les quatre autres passagers… Il devait penser qu’il allait devoir s’occuper de tout… tout seul… pas drôle…
Un seul petit doute subsistait… pourtant il n’aurait su dire de quoi il s’agissait… comme s’il oubliait une chose primordiale… Boarf, ça finirait bien par lui revenir !
Il ne vit pas passer sa dernière journée en tant que civil. Il s’occupa des derniers détails tels que se faufiler en douce dans la réserve du magasin pour récupérer les provisions qu’il avait mises de côté au fur et à mesure. Il en profita aussi pour récupérer des outils que son Pépé avait préparés, parce qu’un charpentier sans outils bin… c’était un peu un pirate sans bateau… ou un été sans mini jupe… c’était un sacrilège ! Quand tout avait été chargé à l’intérieur du navire, il était rentré chez lui, avait attrapé une feuille de papier, un crayon, et avait écrit une lettre à ses parents pour leur expliquer ses choix. Il s’y était repris de nombreuses fois, sa corbeille se remplissant de plus en plus de feuilles déchirées ou chiffonnées, mais il avait jugé tout cela nécessaire. S’enfuir comme un voleur n’aurait pas été respectueux. Ses parents devaient comprendre que malgré l’amour qu’il leur portait, il avait des rêves à réaliser, et s’il ne partait pas maintenant, il serait trop tard…

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Titre6f

Puis l’heure de son dernier diner familial arriva. Autour de la table, personne ne dit un mot, comme si tout le monde savait ce qui se passerait le lendemain mais que personne ne voulait en parler… Pourtant, il était impossible que ses parents soient au courant… Pas un instant il ne leva la tête de son assiette de peur que son regard ne croise le leur, et que la culpabilité ne le retienne ici. Il préféra alors reporter son attention sur ses petits poids en les poussant un par un avec sa fourchette… il avait beau avoir une faim de loup, le stress de son départ avait donné naissance à une énorme boule au creux de son estomac…
Quand la table fut débarrassée, il monta dans sa chambre en souhaitant bonne nuit, et s’arrêta net lorsque son père lui lança un « à demain ! ». Il aurait tant aimé répondre la même chose… mais mentir n’aurait rien arrangé… Ses poings se serrèrent, sa mâchoire se crispa, et il se contenta simplement de faire un petit signe de la main vers l’arrière… Autant dire que niveau adieu, on avait vu mieux.

Le jour-J, il se réveilla lorsque les premières lueurs du jour vinrent chatouiller ses paupières. Sans faire un bruit, il s’habilla, réveilla Jimmy, attrapa un sac qu’il remplit de dernières affaires, et alla rejoindre son grand père sur le quai où était amarré le bateau. Le petit déjeuner terminé, la « cérémonie » du baptême du bateau ne prit que quelques minutes durant lesquelles les deux hommes prièrent et fracassèrent une bouteille de champagne sur la coque. Dommage, Ed aurait préféré la boire… foutues traditions tiens ! Et puis alors tout devient clair… il savait ce qu’il avait oublié ! Le nom du bateau ! Sauf que… Purée, il avait vraiment AUCUNE idée là… Mais avec un peu de réflexion, ça paraissait tellement évident. Aussi lui donna-t-il le nom de celui qui l’avait guidé jusqu’ici : le Edwin. Ravi, le papy accompagna son petit-fils sur le pont lui donna une dernière accolade, et, à la surprise du jeune garçon, lui fourra dans les mains une boite familière. S’il ne réagit pas immédiatement, il percuta au bout d’une dizaine de secondes que c’était cette boite qu’il avait aperçut dans le coffre de l’atelier. A la différence près que… elle était propre. Wah la puissance de la poussière !... Il la contempla sans trop savoir quoi faire, et jeta un regard interrogatif à son propriétaire qui lui expliqua qu’il ne devait l’ouvrir qu’en dernier recours… et il ajouta accessoirement que « y a que les cons qui ne changent pas d’avis… »… Sympa.

Ils se prirent dans les bras l’un l’autre et Edwin retourna sur la terre ferme où il décrocha la corde retenant le navire. Les voiles hissées, celui-ci se mit enfin à avancé, et quand il eu parcouru une cinquantaine de mètres, Ed aperçut qu’il n’y avait plus une mais trois personnes sur le quai. Ses parents lui faisaient de grands signes ! Du moins son père… sa mère était trop occupée à fondre en larmes évidemment… c’est beau l’amour… le tout nouveau pirate leur lança un dernier « au revoir ! » et leur promit qu’il reviendrait sain et sauf… quoi que déjà sauf c’était pas mal… sain, fallait pas trop en demander non plus… Quand l’île fut hors de vue, il fêta son grand départ en mangeant un bon vieux Chocobarre ! C’est alors qu’il remarqua que ses provisions avaient… doublées. Deux sacs avaient fait leur apparition durant la nuit, et en les fouillant il mit la main sur un morceau de parchemin écrit de la main de son père.

Citation :: Tu croyais VRAIMENT qu’on ne remarquerait pas que des stocks de nourritures avaient disparus ??? Ton grand-père nous a tout expliqué. Nous n’allions quand même pas te laisser mourir de faim ! Avec tout ça tu pourras au moins te préparer de bons plats !

OH NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN c’était ça en fait la chose qu’il avait complètement oublié !!! Apprendre à cuisiner !!! AAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRGGHHH !!! Il se frappa le front contre le mur tellement il était désespéré par lui-même… Et bah ça commençait bien ! Il allait bouffer du riz tous les jours quoi ! Bravo !

Citation :: Nous te souhaitons un bon voyage. Sache que même si nous n’avons jamais réellement approuvé les pirates, nous respectons tes rêves, fiston ! Va, et devient un grand pirate !

Cette histoire finit donc comme elle a commencé : sur un bateau, au milieu de stocks de nourritures !
Place à présent à une histoire que l’on raconterait plus tard dans tous les livres, et au coin du feu : l’histoire de Ed Bearwolf, celui qui avait pris la mer en se demandant comment on pouvait bien cuisiner un poulet !

• Exemple de post RP :

Extrait d'un forum "Naruto" où j'ai passé pas mal d'années....

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] 436bis

Un ciel bleu. Pas un seul nuage à l’horizon. Des rues quasi désertes. Un silence ambiant troublé uniquement par quelques chants d’oiseaux. Et une journée… spéciale. Spéciale car on lui avait confié la responsabilité d’organiser et de présider les funérailles de celui qu’il avait considéré comme son mentor, son modèle. Bien évidemment, cela ne le dérangeait pas le moins du monde ! Il était d’ailleurs à l’origine de cette démarche. C’était lui qui avait demandé à ce que son maître reçoive l’hommage qui lui était dû. Comment penser qu’un homme tel que le septième Kazekage, mort au combat qui plus est, n’ait pas le droit à une cérémonie digne de ce nom ?... Non, ce qui l’angoissait le plus, c’était à quel point les récents évènements lui semblait si irréels… il y a deux jours encore, il s’effondrait devant les portes du village. Il y a deux seulement, il apprenait que son sensei avait été tué… il y a tout juste deux jours, il prenait brutalement conscience que sa vie allait être bouleversée, qu’il allait devoir prendre ses responsabilités et grandir plus vite que jamais, puisque dorénavant, il n’aurait plus personne au dessus de sa tête pour jouer le rôle de filet de sécurité… rajoutez à cela qu’il n’avait pas encore fait son deuil… quarante-huit petites heures n’étaient pas suffisantes…

La tête pleine de souvenirs, le visage pensif, Jiraiya se tenait donc sous une tente montée à la dernière minute au plus haut des portes de Suna Gakure. Les yeux fermés, il se préparait psychologiquement à faire face à toute une nation qu’il allait falloir réconforter, remotiver même. Contrairement aux funérailles habituelles auxquelles il avait pu assister, celle-ci ne se déroulerait pas au niveau du sanctuaire… elles se dérouleraient en effet à l’entrée du village, à la limite avec l’immense désert qui l’entourait. Il voyait en cela le symbole de la renommée internationale du défunt, de sa volonté à la fois de faire de Suna une grande puissance de ce monde, mais aussi de faire de ce monde un monde meilleur… Des idéaux de Bisounours certains diront… non. Le juunin de voyait pas les choses de cette manière. D’une, parce qu’il ne savait même pas ce qu’était un Bisounours, et de deux car il considérait ces objectifs comme la marque d’un grand courage. Faire le bien demandait toujours bien plus de temps et d’énergie que la destruction et le chaos…Voyez ça comme un château de sable : pour le construire, vous devez le faire tenir debout, le faire ressembler à quelques chose, rajouter des détails, des finitions, le remouiller de temps en temps... mais pour le détruire… un bon coup de semelle, et envolé !

De sa main droite, le jeune homme attrapa le rouleau de parchemin sur la table en face de lui, et le déplia pour relire une dernière le discours qui y était inscrit et bien se l’approprier. Alors que ses yeux parcouraient les lignes, il se demanda qui avait bien pu écrire tous ce texte tellement solennel, et qui donnait l’impression d’être un discours type que le conseil resservait à n’importe quelle occasion… désespéré, Jiraiya laissa échapper un soupir : devait-il vraiment lire tout cela ? Avait-il une autre option ? Le conseil lui rapprocherait-il se prendre quelques libertés ?... bonne question… quoi qu’il en soit, il se leva de sa chaise, se frotta le visage et se massa le crâne alors qu’une trompette annonçait le début de la cérémonie… il se dirigea ensuite vers la fissure dans la toile de tente, ébloui par la lueur qui provenait de l’extérieur, rassembla son courage à deux mains, poussa le morceau de tissu épais, et sortit.

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] 653bis

Et là… vous avez beau vous y être préparé toute une nuit, vous avez beau avoir imaginé à quoi pouvait ressembler toute une nation rassemblée en un même lieu, vous avez beau même avoir déjà été dans cette foule prête à écouter le discours d’un seul homme… cela n’empêche pas de se recevoir forte claque quand vous vivez la scène d’en haut, quand c’est vous qui êtes le centre d’attention. Les quelques mètres qui le séparaient de l’estrade qui lui était réservée furent les plus longs de sa vie. Le stress ne cessait de s’accentuer, une boule se forma au creux de son estomac et allait très certainement finir par exploser si elle continuait à grossir à cette allure… Et puis au moment où il posa le texte dont il devait faire la lecture sur le présentoir, toute son angoisse s’envola. Au moment où sa bouche s’approcha du micro, une brise lui caressa le visage, et alors il réalisa une chose… une seule… aujourd’hui il n’avait pas à avoir peur… c’était à sa famille qu’il allait s’adresser…

« Bonjour à tous. »

Ses yeux balayèrent l’assemblé en deux longues secondes tandis qu’il écoutait sa voix résonner dans tous les alentours. Concernant la suite des évènements, sa décision était prise… Il leva un de ses points jusqu’à son menton, s’éclaircit ainsi la gorge et reprit donc la parole.

« J’avais prévu un discours écrit… politiquement correct, tout ce qu’il y a de plus objectif… mais je vais vous épargner ça, parce que celui que nous célébrons en cette heure ne mérite pas un dernier hommage des plus barbants… »

Des murmures s’élevèrent timidement de la foule, mais il n’y prêta pas attention. Il préféra continuer sur sa lancée.

« Donc… Yuura… Yuura… Quand je prononce son nom, il y a tant de choses qui me passent par la tête. Un squatteur invétéré qui vidait mon réfrigérateur deux fois par semaine… un dragueur non refoulé… un sensei hors norme qui nous en a fait baver… Hein Hotaru… »

Il chercha son meilleur ami au milieu des personnes présentes pour croiser son regard, mais il fallait croire que sa crinière flamboyante ne suffisait pas à le distinguer de tout cet attroupement… tanpi…

« Cependant, en y réfléchissant mieux, je pense à un ninja de renommée incroyable, dont le seul nom pouvait inspirer une peur incomparable, comme un respect des plus profonds. Si on devait juger un homme à la force de ses ennemis, alors Yuura n’aurait pas d’égal dans ce monde. Ou ceux-ci pourraient se compter sur les pics d’un shuriken !
En y réfléchissant mieux encore, je pense à un sempai qui m’a tout appris. Qui m’a rendu riche. Riche car il m’a fait confiance à un moment où moi-même je n’y parvenais pas… riche car il m’a fournit une famille, un toit, des amis, des idéaux, des principes, une voie à suivre ! Et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas là… »

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Olkiuj

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Olkiuj

Une nouvelle fois, des murmures se firent entendre. Toutefois, ceux-ci, contrairement aux précédents, ressemblaient plus à des murmures approbateurs, notamment à cause des quelques applaudissements timides qui les accompagnaient…

« Evidemment, en tant qu’ex-Bras Droit, je n’ai plus aucune autorité sur vous, mais toujours en tant qu’ex-Bras Droit, je me dois de vous demander ceci : souvenez-vous de Yuura, s’il vous plait… Raconter à vos enfants son histoire, ses exploits. Dites leur de les raconter eux-mêmes à leurs enfants, et aux enfants de leurs enfants ! Car il le mérite amplement.
Nous avons un devoir de mémoire envers les héros qui ont porté les couleurs de notre nation, qui en ont fait la fierté, qui ont incarné nos valeurs, qui nous ont défendus, protégés, aimés…

Parce que… comment vous dire… vous savez, il aurait été logique que je le connaisse de mieux en mieux à force de passer de longues heures en sa compagnie… pourtant, et c’est là que c’est le plus paradoxal, plus les heures, les jours, les mois voire même les années passaient, et plus il arrivait à me surprendre… alors chaque fois tout était remis en question. Et aujourd’hui encore, je ne saurais dire si je connaissais réellement l’homme qui se tenait sous cette tunique blanche… »

[i]Dans la bouche de Jiraiya, cette dernière phrase ne sonnait cependant pas comme un reproche. Juste un constat frustrant qui lui faisait regretter de ne pas avoir passé plus de temps en compagnie de son maître, et de ne pas lui avoir posé toutes les questions qu’il aurait dû…

« Néanmoins, il y a une chose dont je suis certain à son propos, une chose que rien ne pourrait remettre en cause et qui échappe à tous les doutes possibles : Yuura aimait chacune des personnes ici présentes. Le moindre habitant de ce village, de SON village, de NOTRE village. Peu importe les pitrereries, aussi grotesques et puériles soient-elles – et croyez-moi je suis bien placé pour en parler –, il tenait à chaque être-vivant de Suna. Bien sûr, il gardait une petite préférence pour la gente féminine, mais qui pourrait le lui reprocher ?...
Tout ça pour vous dire que c’est cet amour qui le guidait, qui faisait qu’il ne jugeait rien ni personne au premier abord, qu’il savait accorder au moins une chance à chacun. »

Le juunin marqua une courte pose pour laisser à son auditoire le temps de digérer tout ce qu’il venait de leur raconter.

« En cet instant, nous ne rendons donc pas seulement hommage au shinobi d’exception qu’était Yuura, le septième Kazekage, mais nous honorons aussi l’homme qu’il était : un homme bien tout simplement… »

Des applaudissements vinrent ponctuer la fin de sa dernière tirade, puis des cris et des acclamations s’invitèrent à la fête. Jiraiya se redressa, leva son bras pour saluer la foule et attendit qu’un semblant de calme revint pour annoncer que l’accès au sanctuaire était possible pour quiconque désirait apporter un dernier présent sur la tombe de Yuura.
Quand tout le monde commença à marcher en direction du centre du village, il ne perdit cependant pas une minute de plus, et se mit à sauter de toit en toit pour arriver le premier sur la tombe de ce dernier. Lui aussi avait un dernier cadeau à lui faire… un cadeau… insolite…

Au moment où pénétra dans le sanctuaire, il constata avec soulagement qu’il était bien le premier arrivé sur les lieux. Il traversa le bâtiment et se rendit jusqu’à l’endroit où reposaient tous les Kazekage mort jusqu’à présent. La tombe qu’il cherchait n’était pas difficile à trouver… Recouverte de fleurs fraiches, elle étincelait au milieu du paysage, comparée aux autres ayant subit les désagréments des années passées…
Lorsqu’il arriva à sa hauteur, l’ex-Bras-Droit s’agenouilla et fourra sa main droite dans l’une de ses poches. Il en sortit un livre moyennement épais qu’il posa sur le marbre froid, au pied de magnifiques lys blancs et de roses jaunes.

Sur la couverture de l’ouvrage figurait un titre qui n’allait sans aucun pas tarder à être l’un des futurs best sellers… « Le Paradis du Batifolage »… Et à l'intérieur, un autographe promis depuis bien longtemps...

Ed Bearwolf, la joie de vivre... humhum... [terminée ^^] Autographe

« Puisse le vent que vous contrôliez si bien vous porter, sensei. Adieu… »

Et voilà, présentation terminée ^^
Pour l'adresse du forum du test RP, j'ai mis un espace après les http.

Bonne lecture! (J'espère ^^)

Donner l'url c'est bien.

Mais il manque l'autre partie de ce qui est demandé dans la fiche type, c'est écrit en gros et en rouge.

Si tu parles du Shazoo il y est pourtant...

Edit : il est sous la signature :/

bon bha voila sur le post en hrp ^^ c'est cool.

Comme je te disais sur la CB il ne reste plus grand chose du forum mais j'ai trouvé ça :

validé au rang 3

Edit:

Les animaux parlant sont limités. Si tu voulais bien enlever ceci de ta présentation (le côté parlotte), je te valide au rang 3

Merci de prévenir quand ce sera fait!

En fait je pensais que comme je demandais pas de pouvoirs spéciaux (ni FDD, ni sabreur, ni homme-poisson, si super crevette, ni gobeur de flamby, etc ) je pourrais espérer pouvoir discuter avec quelqu'un pendant mes longs moments de solitude sur mon bateau... Tanpi, je jouerai au cartes! ^^

C'est modifié en tout cas! ^^

Rien ne t'interdis de lui parler et de le faire miauler en fonction.

Validé au rang 3.

Bon rp!

» Buenevo, "Tony" Green. Parce qu'il faut bien vivre. (Attente de validation.)
» [M'ci pour la validation ^^] C'est chiant de se lever... C'est chiant de respirer... C'est chiant de vivre... J'aurais tellement voulu être un cheeseburger !
» Xuè Xi (Aka Xuè) [Terminée]
» ~#_U can fly behind the sky ? [Terminée]
» [Terminée]demande de kit !