Bonne lecture à tous !
- Présentation du joueur IRL -
Prénom : Clément
Age : 20
Homme/Femme/Okama : Homme
Comment avez vous connu le forum : Recherche via google.
Combien d'heures vous vous connectez par jour : Variable. Je peux rester plusieurs heures, ou ne pas passer. En général je passe toujours discuter sur les chatbox, tous les jours, et pour me tenir informé des avancées RP.
Tes Mangas préférés : One Piece, exclusivement
Ton personnage préféré dans One Piece : Zoro, sans hésitation.
Ce qui t'a motivé à venir : Me remettre au RP, dans un univers qui me passionne !
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Forum RP One Piece (je ne sais plus lequel), mais également un forum RP héroic fantasy, et un autre sur World Of Warcraft.
Hobbys : Musique (beaucoup !) / Sports / Ordinateur (MMO).
- Présentation du personnage -
• Prénom et Nom: Boomop Moog
• Surnom : Boo pour ses compagnons. Le Tourmenteur d’Âmes pour les autres (voir exemple RP).
• Age : 39
• Race : Humain
• Camp : Pirate
•Prime : Pas au commencement.
• Orientation psychologique : Loyal envers la cause qu’il sert. Fondamentalement bon.
• Métier/Spécialité : Cartographe, Navigateur.
• Pouvoir : Aucun.
• Rêve(s)/But(s) du personnage : Savoir ce qu’il y a après la mort. Et puis aussi retrouver la recette de la tarte au citron de sa grand-mère.
Code présentation:◘ Description Physique :
Boomop a fort évolué physiquement au cours de sa vie, notamment grâce à l’entraînement offert par le père de Lissandra. Mais intéressons-nous uniquement à son physique actuel.
Agé de 39 ans, on peut observer sur lui les traces de la vie. Non pas d’une vie guerrière, mais plutôt paisible, à l’image de ce qu’il a pu vivre. Mais l’entraînement qui lui a permis d’épouser la femme de sa vie lui a également apporté un corps plus endurci que ce à quoi on pourrait s’attendre pour un commerçant : plus musclé, plus développé. Rien d’incroyable, non, juste de quoi se battre correctement. De plus, il a la chance d’être grand, un mètre quatre-vingt-neuf, ce qui peut s’avérer d’une grande aide dans une vie de piraterie. Quoique…
Boomop possède un teint mat qui n’a vraisemblablement pas laissé indifférente la belle Lissandra. Depuis un an, depuis l’événement, il a décidé de se laisser pousser les cheveux et de les assembler en queue de guerrier. Ils ont poussé étonnamment vite, et ont pris une teinte gris foncé. Certainement due au trouble qui l’a torturé.
Mais que dire de plus ? Certainement que Lissandra devait trouver agréables ses yeux verts, mais ils ont malheureusement viré au gris depuis un an… Son visage est d’une finesse étonnante, il possède de hautes pommettes et de fins sourcils, ainsi que des traces de plissement sur son front et entre ses yeux, signes des heures passées à réfléchir sur ses cartes. Notre ami prend soin de conserver une légère barbe juste sous le menton, mais rien de très volumineux. Il possède également deux marques qui rappellent en lui l’affection de Lissandra : un petit tatouage en forme de cœur juste derrière l’oreille ainsi qu’un autre tatouage, sur le dessus de sa main droite et remontant le long de son avant-bras, représentant l’essence de la connaissance se déversant de son corps vers sa main. Enfin, c’est ce que lui avait expliqué sa femme.
Son mode vestimentaire est représentatif de son récent choix de vie. Une armure très légère en cuir recouvre son torse et ses épaules. Aux couleurs rouge et or, elle lui rappelle la force de sa conviction. Boomop porte un large pantalon gris-marron clair et de hautes bottes en cuir marron. Et pour consolider le tout, il ne se sépare jamais d’un large tissu bleu foncé confectionné par sa femme, qu’il noue autour de sa taille en guise de ceinture.
Au niveau des armes, il ne se sépare pour ainsi dire jamais de sa lance, à la hampe en acier. Elle pèse son poids, mais elle représente tout son dur travail pour parvenir à épouser Lissandra.
Pour finir, Boomop use d’une voix posée et relativement grave. Il est capable de faire ressentir ses connaissances à travers l’expression de son visage et sa manière de parler, ce qui permet à beaucoup de ses interlocuteurs d’avoir confiance en son jugement, et à raison. Il ne cherche en aucun cas à duper son auditoire par de belles paroles.
Mais laissons la suite au détail de sa manière d’être, la description morale.
◘ Caractère & morale :
Etant donné son histoire, il est aisé de comprendre le mental de Boomop. Frappé par l’événement, il ne se détachera jamais de son but. Il s’opposera violemment à tout ce qui pourra l’en éloigner, et s’alliera à toutes les causes capables de l’en approcher. C’est aussi pour cela qu’il demeurera totalement loyal envers ses amis et ses compagnons, car il est plus qu’en mesure de comprendre les besoins de chacun à accomplir leur propre quête et à réaliser leurs propres rêves. De la même manière, il viendra naturellement en aide à quelqu’un qui aura vraiment besoin de lui pour atteindre son but. Du moment, bien entendu, que cela ne l’écarte pas du sien. Et Boomop attend évidemment, en retour, de l’aide pour sa propre quête. C’est un échange de bons procédés, pas un simple don.
D’un autre côté, Boomop est foncièrement bon. Plus que la survie de son entourage, il leur souhaite du bonheur, de se sentir bien. Il ne souhaite pas uniquement les amener à bon port, mais également subvenir à leurs besoins s’il en a la possibilité. Et cette personnalité se fait aussi ressentir en combat : s’il a le choix, il ne fera pas souffrir son adversaire. L’achever définitivement sera la meilleure solution. La souffrance est un mal inutile. Surtout que la mort lui est encore inconnue : qu’y-a-t-il au-delà ? Perçoit-on la souffrance des autres ? Se souvient-on de notre douleur lors de notre mort ?
C’est là aussi l’une des facettes de sa personnalité : la mort représente tout pour lui. Son départ, son arrivée, l’aboutissement de sa quête, le point à atteindre sans en subir le sort. Il doit absolument percer tous les mystères entourant la mort. Et apprendre à la vaincre. C’est son but, son rêve, et ce pourquoi il vit encore. Il est terrorisé par la mort, tout en l’admirant : comment cet événement naturel peut-il à ce point rendre malheureux ? C’est certainement à cause de l’inconnu. Et il ne veut plus en avoir peur, il veut la comprendre, en connaître ses limites, ses aboutissements, tout savoir à propos de la mort.
Oui, c’est ça : Boomop vit pour la mort.
Boomop est quelqu’un à ne pas prendre à la légère. Ses paroles sont souvent lourdes de sens et de son passé. C’est un compagnon de confiance, on peut compter sur lui. Mais il ne faut pas prendre à la légère sa quête. Quiconque se moque de lui en subira les conséquences. Il est impartial, raison pour laquelle son jugement est souvent pris au sérieux par ses interlocuteurs. Il n’aime pas faire de démonstration de force, et se réserve pour les moments où il a réellement besoin de combattre. Impressionner l’adversaire est inutile, seule la preuve sur le moment est nécessaire. Il est également inutile de se montrer moins fort pour mettre l’adversaire en confiance. La seule vérité est la sincérité. L’adversaire se bat pour son but. De son propre point de vue, le but de son ennemi est tout à fait louable. Il s’agit de le respecter, même s’il peut paraître idiot.
Oui, c’est ça : Boomop respecte les choix.
◘ Histoire :
Ahhh ma tête ! Même cette simple pensée sonne comme un gong dans l’esprit de Boomop. Il a le sentiment d’avoir dormi sous un éléphant, lui-même écrasé par le reste du troupeau. C’est une impression très désagréable, croyez-le. Son regard encore fixé dans le vide, sur le côté de son lit, Boomop commence à analyser – doucement, certes – son environnement.
Bon, je suis où là ? Les lieux lui sont étrangement familiers. Il peut distinguer, à travers ses yeux à demi ouverts et la brume qui enveloppe sa vue, un meuble qu’il connaît bien. En pin, deux petits tiroirs sur la partie supérieure, deux portes à battant sur le devant, une légère entaille au coin bas gauche, une un peu plus importante sur la porte de droite, oui, il s’agit bien de son meuble.
Merde, ma chambre, pas doué moi… Se tournant lentement sur le dos, Boomop est à nouveau saisi de violents vertiges.
Mais qu’est-ce que j’ai fait, moi ? Après plusieurs minutes à tenter de se souvenir de quoi que ce soit, il se redresse finalement non sans mal.
Aïe… Oh ! Et merde… Les cadavres de bouteilles témoignent de l’agitation de la veille. Enfin, par agitation, entendons bien le fait de se saouler tout seul et de faire tout un tas de choses idiotes après.
Oui, mais quoi ? Et enfin, au prix d’efforts lui semblant surhumains, notre ami parvient à se lever et à commencer à rassembler tout ce capharnaüm.
C’est quoi ça ? Ramassant un tas de papiers griffonnés dans tous les sens, Boomop s’inquiète de ses activités de la veille. Il aurait écrit tout ça ? Mais il y a plusieurs dizaines de pages remplies !
Alors, j’ai écrit quoi ?« Y a tout qu’a commencé y a genre 40 ans, mais je sais plus où… »
Fushia Town, bordel… Et 39 ans !« Papa et maman avaient une belle petite maison, avec plein de fleurs ! Oh et puis Lissandra elle était vraiment belle, je l’aime ma femme ! Zut, bon tant pis, ce n’est pas
nochro chromo zonochr dans l’ordre de ce qui s’est passé. »
Mais j’ai bu quoi moi hier soir ? Boomop feuillette plusieurs pages, mais elles sont toutes écrites de la même manière, de façon évasive, inintéressante, et désordonnée.
« Ah et qu’est-ce qu’il était con lui ! Ha ! Toujours à mâchonner ses doigts et à faire des remarques débiles sur la façon de s’habiller de la … »
Ok, là, j’ai vomi… Mais je suis immonde ! Il lâche le tas de papiers au pied de son lit et s’y assied.
Pourquoi ai-je donc écrit tout ça ? J’étais bourré, certes, mais bon… Petit à petit, l’homme se perd dans ses pensées. Puis :
Bon, je ne vais pas laisser traîner ces idioties ! Et vu que j’ai du temps, je vais rétablir ce ramassis de bêtises. Corrigeons tout ça.--
Il y a 39 ans naissait à Fushia Town un garçon nommé Boomop. Son père, Braom Moog, et sa mère, Malyanda Moog, étaient des commerçants connus dans le village pour la fraîcheur de leurs produits. Approvisionnés régulièrement, ils bénéficiaient de la confiance de beaucoup d’habitants des lieux en ce qui concernait la bonne qualité de leurs marchandises. Un an plus tard naissait un second garçon, appelé Zaono. Boomop était passionné par les dessins, il passait son temps à tenter des représentations plus ou moins – et plutôt moins que plus – correctes de ses parents, de son frère, de sa maison et de son jardin. Les deux frères passèrent également beaucoup de temps en compagnie de leurs grands-parents maternels, eux aussi commerçants, associés aux parents des deux enfants. Le meilleur souvenir pour Boomop était la tarte au citron confectionnée par sa grand-mère : il a maintenant encore l’eau à la bouche lorsqu’il y pense.
Lorsqu’il eut l’âge de réfléchir un peu plus, il commença à dessiner des dizaines, puis des centaines de labyrinthes, de toutes sortes, de toutes tailles et de toutes difficultés. Il les donnait à son petit frère pour qu’il tente de les résoudre, et ces deux-là s’amusaient bien de cette manière. Dans le même temps vinrent les chamailleries et les bagarres entre Boomop et Zaono, régulièrement séparés par leurs parents pour éviter qu’ils ne se blessent. Mais ce n’étaient pas ces petits combats qui auraient pu séparer les deux frères. Quand il eut une dizaine d’années, Boomop avait pris l’habitude de parcourir le village en long, en large et en travers, tant et si bien qu’il se lança dans la cartographie de Fushia Town. Et il n’en était pas peu fier ! Chaque détail avait été mentionné, et il prenait soin de modifier chaque partie lorsqu’un changement provenait dans le village.
Il y a 27 ans, ses grands-parents partirent pour Grand Line en tant que riches commerçants. Ils avaient réussi à faire fructifier leurs affaires et souhaitaient partir à la recherche de clients différents et de marchandises plus exotiques. Et malheureusement, sa grand-mère partit avec la recette de la tarte au citron, en ayant refusé de la transmettre à qui que ce soit. Parce que, comprenez, cette recette elle la tenait de sa famille, et elle ne la cèderait que par testament. C’est également à cette époque que Boomop parcouru l’ensemble de l’île afin d’en relever chaque détail, d’en cartographier chaque centimètre carré, et de dessiner chaque nouvelle chose qu’il rencontrait. C’était pour lui plus qu’une passion : un train de vie.
Et bien entendu, comme deux frères le feront toute leur vie, ils se battaient de plus en plus violemment. Oh, ce n’était pas de la vraie violence, mais juste de quoi se défouler l’un contre l’autre ! Et évidemment, ce qui devait arriver arriva, et ils n’arrêtèrent pas de se blesser sans conséquence lors de leurs bagarres.
Il y a 23 ans, le goût de la tarte au citron manquait à Boomop comme jamais ! Il fut attiré par une odeur d’agrumes pressés dans une petite boutique de parfums. S’y introduisant, il rencontra les Napa, un couple de commerçants artisans du village. Lui était un ancien maître d’armes reconvertit, elle venait d’une famille de commerçant, à l’image de la famille Moog. Mais ce n’étaient pas les parfums ou les deux adultes qui avaient réellement attiré Boomop en ces lieux. En réalité, il s’agissait de la présence, dans une petite annexe au magasin, d’un atelier de tatouages. Et là encore, on aurait pu prétendre que ces dessins aux diverses encres et techniques avaient réussi à appâter le jeune homme, mais il n’en était rien ! Ses deux passions semblaient négligeables face à l’émotion qui le traversa en cet instant. Oh, il avait déjà ressenti ce type de sentiment, mais jamais avec cette intensité. Lissandra Napa, une jeune femme de son âge, s’occupait de la partie dédiée aux tatouages. Et Boomop n’était pas indifférent à son charme naturel. De plus, il semblait qu’elle non plus ne soit pas restée de marbre face au jeune homme, qui n’avait pourtant rien de si exceptionnel.
Au bout de quelques mois, le père Napa se rendit compte de la complicité entre les deux adolescents et il semblait qu’il vit cela d’un mauvais œil.
Il y a 22 ans, Lissandra et Boomop étaient vraiment très proches, si bien que le père de la jeune femme prit les choses en main. Il s’arrangea pour discuter avec le jeune homme, lui faisant comprendre qu’il voulait pour sa fille quelqu’un de combatif, capable de la défendre si elle en avait besoin. Et ce n’était pas réellement le cas de Boomop. Il s’engagea donc à apprendre comme il pouvait l’art du combat. Mais il ne savait ni comment, ni où…
Il y a 21 ans, les parents de Boomop quittèrent Fushia Town pour aller s’établir à Logue Town avec Zaono, son frère, pour faire fructifier leurs affaires. Mais le jeune homme décida de rester sur l’île pour continuer le travail commencé par ses parents et reprendre leur commerce. Mais surtout, Boomop voulait rester pour Lissandra. Le père de celle-ci, se rendant compte que la combativité de Boomop n’avait pas évolué, voulu l’écarter de sa fille. Mais elle ne vit pas les choses de cette manière et harcela son père pour qu’il apprenne au jeune homme à combattre. Après tout, il avait été maître d’armes ! Alors qu’il s’occupe lui-même d’entraîner le futur mari de sa propre fille ! Le père Napa, choqué devant les convictions de sa fille, accepta. Mais il ne prit pas de gant en ce qui concernait ledit entraînement ! Boomop releva le défi, bien entendu, car il était exclu d’abandonner. Il s’endurcit rapidement, jusqu’à devenir un assez bon combattant avec son arme de prédilection : la lance.
Il y a 19 ans, l’ancien maître d’armes donna enfin son accord pour que Boomop épouse Lissandra. Ils habitèrent donc ensemble dans l’ancienne maison des parents Moog, devenue depuis deux ans la propriété de Boomop. Durant tout ce laps de temps, le jeune homme avait continué à vivre sa passion de la cartographie, que Lissandra lui avait recommandé de conserver. Il chercha donc partout où il le pouvait des cartes et autres données topologiques d’East Blue. Car il en voulait toujours plus, il désirait toujours aller plus loin dans la connaissance et la collection des cartes.
Par la suite, Lissandra se découvrit une passion pour la confection des tartes. Mais, connaissant la fameuse tarte au citron de la grand-mère de Boomop, elle refusa catégoriquement d’essayer de la préparer, de peur de décevoir son mari. Cependant, elle rivalisa avec n’importe qui d’autre sur cette île en matière de tarte à la fraise, à l’abricot, ou à la framboise. Et ce n’était pas pour déplaire au jeune homme.
Quand il eut la trentaine, Boomop commença à s’aventurer lui-même sur d’autres îles, accompagnant des navires marchands, afin d’aller directement acheter certaines de ses marchandises à la source. Enfin, c’était plutôt pour assouvir sa soif de découvertes que pour autre chose ! Il apprit de cette manière les bases de la navigation, se liant d’amitié avec bon nombre de personnes du métier. Sa femme et lui commencèrent à construire un projet : celui de s’aventurer vers Grand Line pour suivre les traces de la famille Moog.
Chaque jour supplémentaire de leur vie, Lissandra et Boomop réalisaient encore plus la chance qu’ils avaient de s’être trouvés. Leur commerce tournait suffisamment pour leur offrir de quoi vivre de manière confortable, le père Napa continuait à enseigner à son beau-fils l’art du combat, et Boomop n’avait pas arrêté ses vagabondages à travers les îles proches afin de les cartographier toujours plus précisément et de rapporter par dessin tout ce qu’il y trouvait. Cette passion était fort appréciée par Lissandra, qui se réjouissait de voir en son mari avant tout un artiste qu’un combattant. En fait, l’inverse de ce qu’aurait préféré son père.
Il y a un an, Lissandra voulu faire une surprise à son mari en tentant de préparer une tarte au citron. Elle prenait de gros risques, mais Boomop lui avait assuré que le résultat, quel qu’il fut, ne saurait modifier leur histoire. Après tout, on ne peut pas gâcher une si belle histoire pour une tarte ! Mais c’était la peur de le décevoir qui avait retenu Lissandra tant d’années. Alors qu’elle descendait à la réserve pour prendre les ingrédients, son mari prépara le four et les ustensiles. Il avait souvent vu sa grand-mère confectionner sa tarte, et espérait pouvoir se souvenir de quelques bribes. Mais Lissandra rata l’une des marches du haut de l’escalier et s’effondra en bas. Cela aurait pu être banal, mais la malchance en avait décidé autrement, car elle ne se rattrapa pas correctement et sa nuque vint heurter un meuble. Jamais on n’aurait pu imaginer un pareil accident, mais cela arriva bel et bien. Pour le plus grand malheur de Boomop. C’est aussi à ce moment qu’il perdit tout espoir dans tout ce qu’il croyait. Plus rien n’avait d’importance en cet instant : Lissandra ne pourrait pas partager le reste de sa vie.
Ses plus proches amis tentèrent de l’aider, mais il en était devenu fou. Il réussit à se persuader qu’il trouverait un jour le moyen de la faire revenir, ou en tout cas de la retrouver de l’autre côté de l’inconnu. On le rejeta, on l’exclu de son ancienne vie, l’accusant de corrompre l’esprit de Lissandra en tentant de trouver un moyen de la retrouver.
Au bout d’une dizaine de mois d’errance à travers les zones inhabitées de l’île, Boomop décida de se reprendre en main et d’aller jusqu’au bout de ses conviction pour l’amour qu’il portait en son cœur. Le seul moyen de découvrir ce qu’il y a après la mort, c’est de l’affronter. Mais pas n’importe où : il lui fallait aller au-delà des mers, plus loin que tout ce qu’il connaissait. Il avait entendu parler d’une zone, encore plus inconnue que Grand Line, plus loin sur la route. Il fallait qu’il y aille, il fallait à tout prix qu’il l’explore, qu’il en connaisse les moindres recoins. Alors, il trouverait les réponses à cette question : pourrait-il un jour comprendre
la mort ?
--
Boomop pose sa plume à côté de son ouvrage. Perdu dans ses pensées, il rassemble cet écrit et le range bien proprement dans son tiroir. Celui de droite.
Et depuis un mois, je ne fais que boire… Elles sont belles mes convictions… Pris d’un nouvel espoir, enveloppé d’une nouvelle force, motivé par le renouveau de ses convictions, il se lève, rassemble ses affaires, n’oubliant ni ses cartes ni sa lance, et se dirige hors de chez lui, hors de ce qui l’empêche d’aller au bout de lui-même.
« Lissandra, je te retrouverai ! Mort, tiens-toi prête : je percerai ton secret avant que tu ne me prennes ! »• Exemple de post RP :
Il était temps de faire quelque chose ! Deux mois s’étaient écoulés depuis l’accident de Lissandra, et Boomop s’enlisait dans sa dépression. Il n’avait plus goût en rien : les cartes ne l’intéressaient plus, il ne s’entraînait plus avec le père Napa, et ne faisait plus tourner son commerce. Le maître d’armes prit alors la décision de remettre sur pieds son beau-fils. Il s’acharna à lui faire tourner la page, chose qu’il avait déjà effectuée il y avait plus d’un mois. C’était un homme au cœur de pierre, c’est certain.
Il tenta de le motiver, de lui montrer que le reste du monde continuait à vivre, que les autres habitants continuaient à travailler, que les animaux ne s’étaient pas arrêtés de vagabonder dans la forêt. Et surtout, que la surface de la terre continuait à évoluer, et que Boomop devait reprendre son travail de cartographie et remettre à jour ses ouvrages.
Mais rien n’avait d’effet sur notre ami. Absolument rien.
Boomop allait même jusqu'à se saouler, à écrire sa propre histoire, puis il se rendit compte de l'état de passivité dans lequel il était tombé.
« Un jour, tu la retrouveras. Quand ton heure sera venue. »Sa récente prise de conscience et les paroles du père de Lissandra éveillèrent en Boomop une chose bien différente de l’effet attendu.
« Et si je pouvais ne pas attendre ce moment ?- Comment ça ?- Si je pouvais la retrouver dans ce monde, et pas dans l’autre ? »Le maître d’armes fronça les sourcils et prit un air encore plus grave que celui auquel il était accoutumé.
« Qu’imagines-tu pouvoir faire ? »Mais Boomop ne répondit pas. Il se leva et fouilla dans sa bibliothèque. Il aimait les livres et avait pris soin d’en recopier beaucoup, notamment sur les diverses sciences de ce monde – incluant les sciences occultes. Il en feuilleta beaucoup, et sembla tomber sur le fruit de ses recherches.
Oui, il y a des moyens.« Je ne sais pas comment, mais je suis certain que je peux retrouver votre fille ! »Son beau-père était inquiet :
« Arrête tes idioties, cesse de te tourmenter. »Mais Boomop ne l’écoutait plus. Il lisait sans relâche ses multiples manuscrits, parcourant des pages entières traitant de la mort, de la résurrection, des esprits, et de toute chose s’en approchant de près ou de loin.
« Ne compte pas sur moi pour te soutenir. »--
Au cours des jours suivants, notre ami s’acharna à essayer de convaincre les parents de sa femme. Mais ceux-ci réagissaient de plus en plus violemment, si bien qu’ils lui interdirent petit à petit l’accès à leur maison, autrefois toute ouverte à ses allées et venues. Jusqu’au jour où :
« Boomop, ne remet plus jamais les pieds ici. Tu ne seras plus le bienvenu. Si tu t’approches de notre maison, je devrais faire venir la milice. Tu es prévenu. »Les paroles du maître d’armes étaient claires. Mais Boomop ne comprenait pas ! Son but était louable, il ne demandait qu’à retrouver sa femme !
Dans les semaines qui suivirent, il parcouru l’île à la recherche d’informations – et d’informateurs – supplémentaires. Mais il ne trouva la plupart du temps que du dégoût et des portes fermées. Petit à petit, il fut connu pour son esprit prompt à détourner les âmes défuntes, si bien qu’il fut chassé de la plupart des lieux. Il était même allé jusqu’à tenter de profaner la tombe de Lissandra, dans le but de la retrouver de cette manière, en rattachant son esprit à son corps. Il avait plusieurs fois prétendu avoir réussi à entrer en contact avec son âme.
« Hérétique ! Profanateur ! Monstre ! »Telles étaient maintenant les cris qu’il pouvait entendre lorsqu’il s’approchait des habitations. Il avait réussi à se réfugier dans une crique, pour laquelle il avait dû combattre.
Ce soir-là, il s’assit sur un rocher et laissa son regard se balader à l’horizon. La mer était magnifique, si vaste, si large, si pleine de nouveautés. Il n’avait pas trouvé les réponses à ses questions ici, il les trouverait donc ailleurs.
--
« Bonsoir, l’ami… »Un vieil homme habillé de vêtements miteux descendit sur la plage et vint s’installer non loin de Boomop. Juste à la bonne distance pour pouvoir parler avec lui sans prendre le risque paraître hostile. Ce dernier ne réagit pas, d’ailleurs.
« J’ai entendu vos dires… Et je dois vous avouer une chose… »Il laissait le suspens prendre toute son importance entre chaque phrase. Il semblait même qu’il désirait installer du suspens entre chaque mot.
« J’ai vécu une perte pareille à la vôtre. Mais je n’ai pas osé tenter ce que vous avez commencé, de peur de perdre le reste de ce que j’avais. »Cette fois, il n’était plus question de laisser de place au suspens. Il avait parlé plus vite que jamais, comme pour fuir sa propre phrase. Mais il déposa la phrase suivante dans l’air en la laissant flotter doucement jusqu’aux oreilles de son interlocuteur, comme un chuchotement, mais à voix haute.
« Et maintenant, je regrette. »Boomop se tourna vers le vieil homme :
« Qu’avez-vous dit ?- Tu as bien entendu. J’aurais dû faire comme tu as fait, quitte à tout perdre. »Notre ami continua de fixer le vieil homme.
« Ne me regarde pas comme ça. Tu n’es pas le seul à chercher des réponses à cette question. Mais ce n’est pas ici que tu trouveras tes réponses.- Et où alors ? Qu’en savez-vous ?- Ne me parle pas comme ça ! »Il marqua une pause, pour bien insister sur cette mise au point. Boomop adressa un signe d’excuse de la tête.
« J’ai fait mes petites recherches, à l’époque, sans en parler à qui que ce soit. Et en cela, j’ai eu tort. J’ai trouvé qu’une zone, au-delà de Grand Line, renfermait certainement les réponses que tous désirent. Y compris à la question que tu te poses. Et je n’aurais pas dû rester muet, car nous sommes loin d’être les seuls à avoir cette détermination pour notre quête. »Une lueur d’intérêt s’éveilla dans les yeux de Boomop.
« Vous pensez ?- Bien entendu ! Plus que tu ne l’imagines ! Et j’ai rarement vu autant de conviction que chez toi. Lance-toi. Motive-toi. Et trouve la réponse à ta question ! »Le vieil homme se leva et commença à regagner la falaise. Il se retourna et cria :
« Eh, le Tourmenteur d’Âmes ! »Boomop se retourna, surpris de ce surnom.
« On t’appelle comme ça au village, à cause de tes expériences sur les exprits. »Il marqua une pause, puis ajouta, avant de disparaître dans l’obscurité tombante :
« N’oublie pas de me faire part de tes réponses. Car quand tu les auras trouvées, que je sois vivant ou mort, tu seras capable de me les rapporter. Je compte sur toi. A bientôt. »--
(PS: vous remarquerez l'usage de deux temps différents pour l'histoire et le post RP. J'ai jugé bon de mettre les deux, ne sachant pas lequel est le plus couramment employé dans les RP, afin de vous laisser juger par vous même de mes capacités à manipuler ces deux méthodes. Il va sans dire que j'ai une préférence pour le passé !)